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Fiction: Nautaïteule. (terminée)

Machin, jeune et fringant ninja, se promène dans un Konoha légèrement déjanté.
Classé: -12D | Spoil | Humour / Parodie | Mots: 4854 | Comments: 9 | Favs: 12
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aka oni (Masculin), le 30/06/2008
Bon, voilà rapidement, dans l'indifférence générale, ce dernier chapitre, histoire de clore enfin ce truc.



Chapitre 3: siorT ertipahC... Je crois.



Il y a pas mal de boucan dans la maison de Chôji ; ça remue pas mal. Ça groove, même. J’esquive une assiette de justesse, que l’on a manifestement confondue avec un fresbee. Naruto se la mange en pleine poire. Je rentre chez Chôji et vois son père, assis à une table, un pot de pilons de poulets devant lui, en train de chialer.

- Tu comprends, Chôji, je peux rien faire quand tu fais tes crises, depuis que ta mère est partie, je sais plus quoi faire, je veux pas te faire de mal mais je baaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Termine-t-il en se mouchant dans sa manche.

Je tourne la tête et aperçois Chôji, devant son frigo, ouvert, le contenu déversé sur le sol. Il est en train de s’empiffrer à en crever. Ce qui n’a pas l’air de trop le déranger, vu la vitesse hallucinante à laquelle il avale tout ça.

- Hmmpfffafie, m’explique Naruto.
- Hyperphagie, traduit Chôji entre un gâteau et un yaourt.
- Tu le vis plutôt bien, noté-je.

Il hausse les épaules et se relève.

- Vous voulez quoi ?
- Manger.
- Ouais, mais y’a plus rien, sourit Chôji, avant d’être interrompu par les pleurs de son père. Il me semble que Shikamaru a de la bouffe chez lui, mon père en avait déménagé là-bas, réfléchit-il.
- Merci, dis-je en me retournant. Tu viens, Naru…

Je m’interromps en le voyant pisser dans le frigo.

- Au pied ! Gueulé-je, ce qui marche mieux.

Malheureusement, une poutre se détache du plafond et vient assommer mon cléb… Naruto. Je le tire de dessous et l’emmène hors de chez Chôji, en saluant ce dernier. Il ne me répond pas, d’une, parce qu’il est occupé à bouffer la poutre, de deux, parce que son père chiale tellement fort qu’on ne s’entend plus. C’est avec soulagement que je retrouve l’air de la rue.

- Bon, on va chez Shikamaru, soupiré-je.

En chemin, je croise Kurenaï et Couillon, ce qui me fait hautement plaisir, vu que je commence à m’emmerder, il se passe pas des masses de choses en ce moment.

- Rosa, Rosae, Rosam…
- Qu’est-ce que tu fous ? Et puis t’es qui ? Demande Kurenaï, tout en tentant de démêler les chaînes en métal qui avaient l’air tip-top dans le magasin, mais peu pratiques en pratique.
- Mais je récite les déclinaisons latines ! Vous me l’avez demandé ! Hurle-t-il.
- Aaaah, ouais, ouais… Mais en fait, je me foutais de ta gueule. Hé, les filles ! Crie-t-elle en apercevant Hanoko et Anko.
- …
- Ça va ? Demandé-je en m’approchant, vu qu’il a l’air un peu pâlot.
- …
- Heu… Tu peux parler ?
- TEMPLUUUUUUUUUUM ! Hurle-t-il, puis il se barre.

Je hausse les épaules et continue. Nous arrivons chez Shikamaru et nous le voyons tout de suite, attablé à un gôban, un jeu de shogi installé à côté.

- Yo, Shikamaru. On peut aller te taxer de la bouffe ? L’abordé-je.
- J’vous conseille pas, ma mère pique encore sa crise à cause de l’impuissance de mon père, murmure-t-il. Dites, à votre avis, c’est quoi le meilleur jeu ? Go ou shogi ?
- Ben…
- Nan, parce que le go, y’a que deux parfums, mais le shogi, y’a moins de pièces en tout, vous voyez ? Demande-t-il en croquant un pion.
- Mfff fmm, répond Naruto en avalant une dizaine de pièces noires.
- Ouais, t’as raison, sourit Shikamaru. Merci.

Puis il se met à bouffer les plateaux de jeu. Nous le laissons donc se restaurer et continuons vers les marais. Nous arrivons (enfin) dans les marais putrides. L’odeur me rappelle l’haleine de Kiba. Nous n’avons pas à marcher longtemps ; nous entendons une voix nous interpeller.

- HEY ! Naruto ! Et, heu, Machin !

Je me retourne et vois Jiraiya. Honoré qu’il me connaisse. Nous nous approchons.

- Fenfei, mmff ffffmfmfmf ?
- … Quoi ?
- Où étiez-vous passé, traduis-je.
- J’ai rencontré le grand amour, sourit-il, épanoui. Je vous le présente ?
- Mff ?

Une énorme grenouille rejoint le pervers, putride, dégoulinante, verte, une grenouille, quoi.

- Ça a été le coup de foudre, avoue Jiraiya en souriant. Elle est superbe, non ?
- Absolument, approuvé-je.
- Et, Naruto… Je ne sais pas comment te le dire, mais… Nous attendons un heureux évènement… Tu veux bien être le parrain ?
- AAAAAAAH !

Naruto se barre en courant. Pas loin, hélas, car il met le pied dans un endroit mou et s’enfonce doucement. Bientôt, il ne reste que la capuche, avec une étiquette usée, sur laquelle on peut encore lire K..nny Ma.Co…k.

- Pas de bol, note gentiment Jiraiya, en flattant sur le dos de sa compagne une virulente et variqueuse verrue vérolée (si vous tombez en pâmoison suite à cette allitération, vous pouvez m’envoyer vos dons en me contactant comme il vous semblera bon. Merci.)

Je commence à m’éloigner, mais c’est alors que je recroise Kiba. Il a l’air encore plus malheureux que ce matin. Il me regarde et balbutie :

- Il se barre avec une grenouille… Il me trompe… Je les ai surpris en train de…

Il ne termine pas sa phrase et part en pleurant. Je pense qu’il ne finira pas la journée, lui.

Je sors enfin des marais. Je me retrouve encore une fois sans rien à faire. Je décide alors de me rendre à l’hôpital de Konoha, vu qu’à mon avis, il va y avoir pas mal de monde là-bas.

J’entre dans le bâtiment. Je reconnais tout de suite Couillon, en train de s’époumoner devant l’accueil.

- Rosaaaaaa ! Templus Rosae !
- Remplissez le formulaire 47 A 28Z, m’sieur, ânonne l’hôtesse.

Ça l’a méchamment attaqué, j’ai l’impression. Je monte dans les étages. Mon attention est tout de suite attirée par du boucan en provenance de la première chambre.

- Mais vous allez arrêter bordel !
- Allez, Lee ! Montre la puissance de la jeunesse !

Scrâââ !

- Bravo, Lee !
- Mais bordel, comment voulez vous qu’on vous soigne si vous vous recassez directement les os !

Je continue, j’aperçois, dans un coin d’ombre, un docteur qui fait discrètement passer des tubes à une silhouette. Shizune sort de l’ombre, les yeux caves, cernés.

- T’as rien vu, p’tit con ? C’est clair ? C’est clair ? Sinon j’te jure que je t’arrache les couilles et que je les passe au mixer ! Me hurle-t-elle avant d’avaler un tube entier. C’est pourquoi ? Reprend-elle gentiment.
- Je… Je venais voir…
- L’Hokage est dans la troisième chambre à droite, me dit-elle avec son sourire figé.

Puis elle se casse, le regard fixé sur le mur. Pas longtemps, vu que Kiba lui saute dessus.

- J’avais réussi à les séparer ! Hurle-t-il. J’avais réussi, j’étais à nouveau avec lui avant qu’il voie votre putain de goret !
- Ah, Kiba, tu veux quoi ? Demande Shizune dans le vide.
- Ils se sont barrés en train ! Payé avec ma carte bleue, moi qui lui avais filé le code !

Puis il se balance par la fenêtre. Comme nous sommes au premier, moi et les infirmières nous autorisons à nous marrer. Puis je pense à aller voir l’Hokage. Malheureusement, une infirmière, à l’entrée de la chambre, m’apprend qu’elle est en plein coma éthylique et qu’elle est inconsciente. Je lui signale gentiment qu’elle est en train de vider la bouteille d’éther sur la table de nuit et m’en vais. Je rentre dans la chambre juste en face.

- Salut, Ino ! Dis-je joyeusement.

Bizarrement, elle n’a pas l’air très heureuse de me voir. Elle prend un air horrifié.

- Tu SAVAIS que j’étais à l’hôpital ?

J’hésite à lui répondre, quand une infirmière rentre dans la pièce à côté et gueule :

- Yamanaka, vos antidépresseurs !
- Elle est ici, lui annoncé-je gentiment.
- Bah ! Comment vous savez ça, vous ?

Je n’ai pas le temps de répondre, vu que la névrosée pousse un cri à en faire péter les murs et commence à s’agiter dans ses sangles. J’entends un « Bravo ! Ça, c’est la puissance de la jeunesse ! » en réaction au cri, puis je m’en vais, laissant la place libre à des infirmiers plus musclés. Je vais voir dans la pièce à côté, justement. J’aperçois alors Asuma. Il me salue joyeusement.

- Hello !
- Tiens, vous avez enfin chopé le cancer du poumon ?
- Nan, grimace-t-il. Kurenaï a eu un trip cannibale en pleine action.
- … Ça doit être douloureux, conviens-je.
- Un peu, ouais ! M’enfin comme ça elle aura pas de gosses de moi ! Elle les aurait bouffés !

J’approuve et sors. Je suis alors interpellé par une voix stridente.

- Youhouuuu !

Sakura, bien sûr.

- Comment fa va ?

Je crois qu’elle a récupéré l’anorak de Naruto, mais en réalité, c’est juste son bout de lèvre manquant qui l’empêche de bien parler.

- Ah, c’est moche, ça, dis-je.
- Toi auffi tu t’en aperfois ! Il me manque au moins trois pierfings, f’est évident !

Elle me montre sa bouche et la tâte, ce qui provoque une nouvelle chute de bout de chair gangrenée. Je m’éclipse pendant qu’elle tente de colmater ça au gloss rose.
J’aperçois, au bout du couloir, Jiraiya. Il est venu avec sa grenouille puante.

- Un test de grossesse, me dit-il en souriant. Qui est-ce ? Demande-t-il en désignant Neji, qui marche dans le couloir, nerveux, en regardant partout – mais sans Byakûgan.
- Neji, il est un peu déprimé, ces temps-ci.
- Oh, dit-il d’un air compatissant. Je sais ! Je vais lui offrir le dernier tome du Paradis du Batifolage !

Je me barre en courant, et comme prévu, un hurlement d’horreur me parvient, puis un fracas de verre brisé. Un « oumphhh ! » m’apprend que Neji a atterri sur ce qu’il restait de Kiba. Curieusement, je m’aperçois que je n’ai pas vu Tenten, mais ça doit sûrement être parce qu’elle n’a pas trouvé le chemin. Au rez-de-chaussée, j’aperçois les trois folles en pleine engueulade avec un médecin. Je me cache derrière un pilier, histoire de ne pas être leur cible.

- Mais bon sang, on veut juste des organes humains, c’est pas si dur ! Gueule Anko.

Apparemment, Kurenaï les a converties. Trois tarées à la place d’une, youpi.

- Non ! C’est prohibé !
- J’te préviens, j’te bouffe si tu m’donnes pas ce que je veux, menace Hanoko.

Le médecin a l’air de réfléchir sérieusement à la question, vu que Gekko, son ancien compagnon, a subi le même sort qu’Asuma. Mais il a l’air de bien le vivre, puisque je l’aperçois dehors, par la fenêtre, en train de manifester avec Izumo et Kotetsu, heureux d’avoir trouvé un compagnon.
C’est alors que Tenten parvient au hall de l’hôpital. Elle se traîne jusqu’au médecin, s’aidant de sa voix.

- Aide… Râle-t-elle.
- Ah, bah voilà, dit joyeusement le médecin. Elle est pas enregistrée dans les registres, elle, vous pouvez la prendre !
- Y’a plus les yeux, constate Hanoko.
- Pas grave, je les ai chez moi, assure Kurenaï. Allez, on y va, les filles, on a la nuit pour la démembrer.
- Ouaaais !

Elles s’en vont, en traînant une Tenten qui murmure « vous allez me soigner ? »

Je sors de l’hôpital. Une journée bien remplie. Demain sera sans doute pire.



Bien, voilà qui clôt admirablement ce qui marquera un grand tournant dans l'histoire des fics... Je crois. Coms appréciés (quand même).



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