Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
aka oni (Masculin), le 10/06/2008 Moui... On verra...
Chapitre 2: xued ertipahC
-Bon, on commence par où ?
-J’sais pas…
-Il t’a dit un truc hier, ou… ?
-…J’sais pas…
-Heu…
-Ah si ! Il m’a dit qu’il avait rencard !
-Ah, bah voilà… Kurenaï l’a invité et sacrifié.
-Nan, je pense que ça devait se passer du côté des marais, Kurenaï aurait pas accepté.
-Logique. Avec ses fringues de goth, elle aurait pas accepté de se saloper.
-Voilà. Alors on y va, heu, Truc ?
-Machin.
Il me regarde un peu bizarrement, hausse les épaules et acquiesce, tout ça en moins de dix secondes.
C’est sur la route des marais qu’une bonne odeur de barbecue me vient au nez. Ça a l’air de venir de chez les Hyûga. Je veux proposer à Naruto d’aller s’incruster, mais il est déjà à quatre pattes, en train de renifler.
-…Manger.
Puis il marque son territoire et part en courant. On a beau dire, avoir un goupil en soi, c’est pas marrant tous les jours. Nous arrivons ainsi chez les Hyûga. Hiashi nous voit arriver de loin et nous barre le chemin.
-Vous voulez quoi ?
-Manger, répond Naruto, fort clairement, il faut l’avouer.
-Pas pour le moment. Hinata est punie par le clan.
-Pourquoi ça, demandé-je.
-Elle s’est grattée la joue pendant le repas, lâche-t-il, dégoûté.
-Honteux, tout à fait honteux, approuvé-je, vu que le déjeuner de Tenten ne m’a pas vraiment calé.
-N’est-ce pas ? Elle est en train de subir la technique de punition la plus ultime du clan.
-Et c’est ? Demande Naruto, un peu inquiet.
-Le terrible Barbecue Des Hyûga ! Lâche-t-il dramatiquement, en étendant la main dans un geste voulant donner de l’ampleur à sa déclaration. Regardez vous-même, dit-il en se détournant.
En effet, Hinata participe plus qu’activement au barbecue.
-Vous en voulez un morceau ?
-Un bout de bras, siouplaît, demandé-je.
-…Une cuisse, demande Naruto, avouant indirectement son amour coupable.
-Sers toi, marmonne Hiashi. Bon sang, ces Byakûgan sont vraiment trop élastiques !
Je regarde Naruto s’approcher du barbecue, en notant qu’il est habillé en synthétique. Cela étant, je ne me trouve pas particulièrement sadique. Pour preuve, c’est à peine si je pouffe quand il commence à grésiller.
Un incendie maîtrisé et un costard orange cramé plus tard, Naruto se relève, un peu déconfit. Hiashi jette un coup d’œil :
-Hinata perd pas grand-chose, note-t-il avant de s’attaquer au deuxième Byakûgan.
-Oh putain… Machin ! Crie Naruto. Faut que tu m’aides à aller chez moi !
Moi, vous me connaissez pas, mais je suis pas du genre à m’apitoyer. Pourtant, un indicible sentiment de pitié me saisit en le regardant.
Des cris se font entendre. Je me dirige vers eux, avec Naruto pas loin derrière. Il s’agit d’Izumo et Kotetsu, qui manifestent encore pour qu’on leur accorde le droit de se pacser. Afin de protester, ils se roulent un patin tous les trois mètres en gueulant, ce qui suffit à satisfaire leurs instincts exhibitionnistes.
-Hé, les gars ! Gueulé-je.
-Plop. Moui ? Demande un des deux en se déventousant.
-Y’a un de vos compatriotes qui a un problème.
Naruto apparaît.
-Mon dieu… Souffle Kotetsu.
-Il a franchi le pas… Murmure l’autre.
-Il avait pas tellement à franchir, note Kotetsu en ricanant.
-Moins que toi, mamour.
Ils recommencent à se bisouiller quand je les arrête.
-Les gars, aidez-le à rentrer chez lui, quoi…
-Bon, ok. Mets toi entre nous.
Ce qui serait sans doute très graveleux en temps normal, mais avec Naruto, c’est plutôt marrant. Quoiqu’il en soit, nous arrivons à bon port. Nous entrons dans la baraque de Naruto alors que les deux autres s’en vont, en gueulant « Pacs pour tous, pacs pour mffff ! »
Naruto se précipite dans sa penderie. Je note la présence d’un soutif affriolant et de deux ou trois porte-jarretelles. Naruto les dissimule discrètement sous un tas de caleçons.
-Meeerde, il me reste rien… Sauf ce truc, ajoute-t-il en sortant de son armoire un anorak orange, qui me semble me rappeler de vieux souvenirs, mais comme ça remonte au moins à deux jours, je les laisse choir dans les limbes embrumées du passé.
-Voilà, comme ça au moins ve fuis plus à poilmffff fmm mfff, dit-il.
Il semble que l’anorak l’empêche de parler, mais ce n’est pas plus mal.
-Mfirecfmm, mes mffaafais !
J’approuve, et nous voilà partis. Sur la route, je me rends compte que le bras d’Hinata passe mal. Comme l’auteur de cette fic fait les choses admirablement bien, nous passons devant une cabine de toilettes ; mais comme il est sournois, elle est occupée. J’entends des rires vicieux à l’intérieur.
-Laissez tomber, entends-je.
Je me retourne ; c’est Sakura, cheveux roses, vêtements roses, sac rose, piercings un peu partout. En plastique. Rose.
-Mff ?
-Le dernier tome du paradis du Batifolage est sorti ce matin. Kakashi y est pour la journée, soupire-t-elle.
J’approuve et décide de me retenir, d’autant que les rires vicieux se font de plus en plus bruyants. Sakura me paraît un peu bizarre. Je m’approche et lui demande :
-T’as quelque chose de changé, nan ?
Elle a un sourire qui aurait pu être lumineux, hélas, elle s’est faite colorer les dents en rose la semaine dernière.
-T’as remarqué ! S’exclame-t-elle en remontant son haut, laissant apparaître un soutif rose, un haut de culotte rose, et un nombril énorme et boursouflé. Je me suis faite faire un trente-deuxième piercing au nombril hier !
Elle me désigne un anneau rose parmi d’autres.
-Sakura, ça commence à s’infecter, lui fais-je remarquer, car ce n’est pas tellement beau à voir.
-Oh, ça ? C’est comme à l’oreille, la langue, et le sourcil… Et le nez aussi, me dit-elle en e montrant successivement les endroits désignés. Un peu de fond de teint et il n’y paraît plus.
J’observe et dénote qu’effectivement, la gangrène est très bien cachée sous le fond de teint.
-C’est un peu plus douloureux en bas, note-t-elle, mais bon…
J’approuve et récupère Naruto, occupé à, encore une fois, marquer son territoire, et m’apprête à partir, quand j’aperçois Neji, Byakugan activé, totalement concentré sur une direction qui me semble être celle des bains douches des filles.
-Yo, Neji !
Il sursaute et se retourne, un peu confus.
-Regarde vers là, lui chuchoté-je à l’oreille, en désignant les cabinets. Ça en vaut la peine !
Je m’éloigne alors qu’il s’exécute. Un hurlement d’horreur m’atteint les oreilles. Sakura se met à gueuler, perd un bout de lèvres et trois piercings et se met à chercher par terre. Naruto, lui, appelle une ambulance, mais…
-Une crise de nerfs et une gangrène. Lieu ? Chiottes de Konoha.
Puis je raccroche, avec style et force. Je me retourne et me trouve nez à nez avec Ino, cheveux décoiffé, rimmel plein les yeux.
-Ok ! Je vais t’apprendre un truc que tu sais pas, m’sieur je sais tout !
-Mfan, mfui fé mafin, note Naruto, ce dont je lui suis reconnaissant.
-La Guerre des Glaçons !
-Quoi ?
-Les filles ont jeté un défi aux deux glaçons de Konoha, Neji et Sasuke ! Le plus glaçon des deux gagne !
-Oh ? Heu, c’est super.
-Mais tu connais Sasuke, il est pas très…
-Mf con.
-Ouais, voilà, Naruto. Il a pris ça très au sérieux, du coup, il a loué une chambre froide chez le boucher de Konoha ! Quel con !
Je la tire par le bras et lui montre Neji, à terre, la bave aux lèvres, les convulsions au corps.
-Pas très glaçon, hm ?
-Ne… Neji ? Merde, si on m’avait dit que Sasuke gagnerait en allant se geler les miches dans un frigo…
-Ce qui veut dire que je suis au courant du nom du vainqueur avant toi, ajouté-je en lui donnant une tape amicale sur le bras.
Je vais décrocher le téléphone, rappelle les urgences de Konoha et leur demande une troisième ambulance, puis je décide de partir d’ici. Je prends le temps de gerber copieusement le bras d’Hinata, puis nous allons vers les marais. Seulement, vingt mètres plus loin, Naruto me tire par le bras.
-Mfaim.
-Encore ? Ah, putain… Tiens, v’là la maison de Chôji, il aura bien un truc pour toi.
Et ainsi nous nous dirigeons vers la maison de Chôji, dans le but avoué de lui taxer de la bouffe.
Ouais, ouais, je sais, j'avais dit deux, en fait y'en a trois.