Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Nautaïteule. (terminée)

Machin, jeune et fringant ninja, se promène dans un Konoha légèrement déjanté.
Classé: -12D | Spoil | Humour / Parodie | Mots: 4854 | Comments: 9 | Favs: 12
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aka oni (Masculin), le 04/06/2008
Naha, ça m'est sorti comme ça un soir de spleen. Impossible de savoir si c'est une merde ou pas, donc je m'en remets à vos avis éclairés. Dans tous les cas, il n'y aura pas plus de deux chapitres.



Chapitre 1: nu ertipahC



-Aaaah, bordel ! Crié-je.

Si je suis pas au rendez vous dans quelques minutes, ça va chier sérieux pour moi. Franchement, mon senseï déconne grave. Ebisu, si vous voulez savoir. Quant à moi, je suis plus ou moins partiellement amnésique, donc je vous dirai quand je me rappellerai de mon nom.
J’arrive enfin au lieu de rendez vous. Devant un club un peu louche, où mon senseï m’a promis de m’emmener un jour. Mais vu la tronche de la façade, ça fait pas super envie. Pas à ça que je pense ; surtout au fait qu’il n’y a personne. Ah, si, voilà Kurenaï. Me fait froid dans l’dos, celle-la. Sérieux, depuis qu’elle a fondé un club de gothique, avec Anko et Hanoko, elle est flippante. Pas que les lentilles rouges qu’elle se met ; non, elle, elle a vraiment aimé le trip ; Anko et Hanoko se contentent de se planter des compas dans les poignets, mais elle, certains l’ont vue bouffer des foies de souris. Enfin bon. Je prends mon courage à une main (vu ce qu’il y a, ça suffira), et je demande :

-Ah, aheum. Kurenaï-sama. Heu, Ebisu n’est pas là ?

Elle se retourne, tranquillement. Elle a fait tomber une lentille, apparemment, et ça lui donne un air ridicule.

-Nan. Shizune m’a demandé de venir te dire qu’il n’y a pas d’entraînement aujourd’hui, Ebisu s’est fait arrêter.
-Keu-a ?
-Sais pas. Shizune a assez à faire comme ça, elle a pas de temps à perdre.

C’est vrai que l’inscription de Tsunade aux alcooliques anonymes n’a rien arrangé. Les caisses de Konoha sont passées en cure de désyntox, mais elle se prend toujours des cuites au saké chaque soir. Shizune s’occupe de tout et fait régulièrement des crises de surmenage. Elle se shoote aux antidépresseurs, je crois.

-J’ai… Quartier libre ?
-Mouiii… Répond-elle, visiblement ennuyée de cette contradiction avec son nouvel idéal de souffrance universelle.

Fort heureusement, arrive mon coéquipier, dont je ne me rappelle pas le nom non plus, mais je l’ai appelé « couillon », pour me rappeler.

-Ah Putain, ah putain, j’suis à la bourre !
-Carrément, mais Ebisu est pas là, il s’est fait arrêter.
-Hein ? Pourquoi ?

Pas le temps de répondre : Kurenaï est déjà la tête à vingt centimètres de celle de Couillon.

-T’es à la bourre.
-Quoi ? Mais Ebisu n’est pas là !
-Oui. Mais t’es en retard.
-…
-Les déclinaisons latines.
-Hein ?
-Tu m’apprends toutes les déclinaisons latines pour dans deux heures.
-… Hein ?
-Ou bien j’te bouffe quelque chose.

Ça a bien fait marrer le village, ça, mais plus depuis que Kiba se trimballe avec deux doigts en moins. La preuve, Couillon se barre en gueulant « ROSA, ROSAE ! ». Kurenaï est visiblement satisfaite d’elle-même, vue la manière dont elle se lèche les lèvres. J’en profite pour m’éclipser.

Bon, il s’agit d’occuper sa journée ! Et comme j’ai aussi peu d’imagination que de mémoire, je décide de l’occuper à découvrir la raison de l’incarcération de mon pervers de senseï. La meilleure manière pour ça est de se balader. Au gré des rencontres, je finirai par trouver, non ? Je sors du quartier louche sous les yeux suspicieux de quelques passants, qui secrètement meurent d’envie d’y aller, et me redirige vers la place de Konoha. C’est là que je croise Kiba, le bras en écharpe, un peu pâle, hagard, mais quand on connaît leurs distractions, dans cette famille…

-Yo, Kiba !

Il me regarde comme s’il ne savait pas qui j’étais. Moi non plus, ceci dit.

-T’as vu Akamaru ? Me demande-t-il, les yeux pleins de larmes.
-…Nan.
-Il a disparu, m’explique-t-il. C’est atroce. On s’est engueulé hier soir, alors… Et ce matin, plus personne, balbutie-t-il en commençant de renifler.
-Ah ? Pourquoi ?
-Il n’était pas d’accord, il voulait encore se protéger…
-De ?
-C’est comme s’il supposait que je le trompe, tu vois ? C’est très vexant…
-Ah, heu, ok. Dis moi, Kiba, est-ce que tu sais si Ebisu…
-Je sais bien que j’ai louché sur un épagneul breton l’autre jour, mais ce n’était…

Je le plante là, parce qu’il devient carrément flippant. Hm ? Il l’était déjà ? Alors encore plus, dirons-nous. Je décide de continuer mes recherches. Un délicat parfum attire mon attention. Ino, bien sûr ! Elle s’est spécialisée dans les commérages, même si elle ne veut pas l’admettre. Mais tout le monde sait à présent qu’elle dispose d’un réseau d’informateurs dans tout Konoha. Et elle sait monnayer ses informations. Je décide donc de suivre mon nez. Le magasin de fleurs est plutôt classe. Le seul du coin qui soit classe, d’ailleurs, vu qu’Ichiraku a fermé il y a trois mois de cela ; le patron pissait dans le saké.

-Hello, Ino !
-Ah, super, tu veux quoi ?
-Des pensées, dis-je en prenant un air entendu.

C’est le mot de passe. Très con, d’ailleurs, mais bon. Ino se compose un visage assombri pour la circonstance et fait un geste brusque vers son arrière boutique de la nuque, se faisant craquer une vertèbre en passant. Elle passe derrière moi en râlant et en se tenant la nuque.

-Bordel. Bon, tu veux savoir quoi ? Les potins du tout-Konoha, je suppose. Aux dernières nouvelles, Izumo…
-Nan, nan, je viens te demander des nouvelles sur… Une certaine arrestation.
-Ooooh, je vois, fait-elle en plissant les yeux. Tu veux de la bonne…
-Heu…
-Vingt ryôs.

Je lui file dix-neuf ryôs et un bouton de cuivre. Elle les empoche rapidement et ne s’aperçoit de rien.

-Je vois que tu as entendu parler de l’arrestation spectaculaire… Ils sont venus à vingt, paraît-il, et avec des camionnettes… Ils faisaient un boucan !
-Ah, oui, je vois, et pourquoi s’est-il fait arrêter ?
-Il ? Ils, tu veux dire ! Tout le clan !
-Hein ?
-Tous les Aburame ! Ils sont attaqués pour plagiat des Men In Black, à cause des lunettes.
-… Oh putain.
-Il paraît que les auteurs de Matrix pensent aussi à…
-Mais je te parle d’Ebisu !
-Q… Quoi ! Ebisu s’est fait arrêter ?
-Bah ouais ! T’es pas… t’es pas au courant ?
-Si… Si, bien sûr que si… Tu… Tu veux bien partir, je vais fermer, là…
-Heu, ouais, d’accord.

Je quitte le magasin et j’entends des hurlements de colère et des pleurs. Bon, assez avec cette névrosée. Je ne sais pas trop où aller, en fait. Je vois passer Couillon devant moi, qui sort d’une librairie avec un bouquin sous le bras.

-…Rosam… Ai-je le temps d’entendre.

Bon… Je décide d’aller voir Naruto. Pourquoi ? Pourquoi pas ? Je me dirige donc vers le terrain d’entraînement. J’entends des voix venant d’un buisson. Je m’approche et découvre deux types en combis vertes.

-Et maintenant, Lee, je vais te prouver la puissance de la jeunesse !

Crrââac !

-Oh, maître, moi aussi, je veux me péter la jambe !
-Bravo, mon élève !

Crââââ !

-Une fracture ouverte ! Tu es si doué, Lee !
-Gaï-senseï !
-Lee !
-Les bras à présent ! Attrape le rocher à côté de toi !

Je note dans un coin de ma tête qu’il faudra que je les propose au club des gothiques, si jamais ils organisent une soirée sado maso, puis je l’oublie aussitôt et continue ma route. J’entends alors des pleurs. Je me dirige vers la source du bruit et des larmes, et je vois Tenten, le visage recroquevillé dans ses bras. Bizarre, elle est plutôt équilibrée, comme fille. Enfin, relativement.

-Tenten ? Ça va ?

Elle relève son visage et je vois que non, vu qu’elle n’a plus que deux trous à la palace des yeux.

-Ah putain.
-Je suis spécialisée dans le jet d’armes, moi, murmure-t-elle.
-Moui, c’est gênant. Kurenaï ?

Elle hoche la tête, en dirigeant ses orbites à trois mètres de moi.

-J’ai pas voulu lui prêter un kunaï alors qu’elle avait une brusque envie d’automutilation, dit-elle. Elle les a bouffés… J’suis aveugle…
-Je vois bien, lui dis-je en riant. Moi, en tout cas. T’as encore des progrès à faire, ajouté-je en lui prenant son déjeuner, vu que j’ai un petit creux.

Sur ce, je continue ma route et arrive enfin sur le terrain d’entraînement, où Naruto est occupé à… Bonne question, vu qu’il se tient au beau milieu du terrain, les bras ballants.

-Yo, Naruto !
-Ah, salut, machin, me répond-il.

Je me contenterai de ce nom pour le moment, j’aime bien la sonorité.

-C’est gentil de t’en être souvenu, lui dis-je. Dis, tu sais pourquoi Ebisu a été arrêté ?
-Moui, me dit-il d’un air absent. Problèmes de mœurs…
-Ça devait arriver, noté-je. Des précisions ?
-Ouais, on a retrouvé des vidéos chez lui… Il a pris Konohamaru avec lui pendant dix jours, et ça lui a suffi pour en faire un pervers…
-À ce point ?
-Il a foutu Hanabi en cloque, m’apprend-il. C’est ça que les vidéos montraient, d’ailleurs.
-… Ah ouais… Et toi, qu’est-ce qu’il t’arrive, demandé-je, en quête d’une nouvelle quête, justement, ce qui ferait un bon sujet de philo au bac.
-Jiraiya a deux heures de retard, me révèle-t-il.
-Diantre.
-Il est toujours si ponctuel…
-Et bah, allons le chercher, proposé-je, n’ayant strictement rien d’autre à foutre.



Moui, même après relecture, je sais pas.



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