Fiction: short fic

recueil de short fic que j'écris, certaine pour vous faire réfléchir, d'autre pour exprimer ma tristesse ou joie. A vous de voir si vous voulez rentrer dans mon univers.
Général | Mots: 1503 | Comments: 1
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aylatsuki (Féminin), le 18/08/2008
La première je l'est écrite comme ça sur un coup de tête.

La deuxième est une réflexion sur le fait que l'on ne profite jamais assez sur ce qu'on a. Le problème de ce qui ne sont jamais content
je n'ai pas mis de nom je vous laisse prendre les personnage qu'ils vous plait pour vous faire une image.




Chapitre 1: l'amour donne des ailes, la mort d'un ange



L’amour donne des ailes.



On m’a souvent dit que l’amour donne des ailes, maintenant c’est le moment de vérifier si c’est vrai. Pour le moment je cours à en perdre haleine pourtant je ne sens rien, mes jambes ne me font pas mal et mon souffle est toujours régulier, mon vrai problème est que j’ai peur. Peur d’arriver en retard, et si jamais c’était le cas…non, ce n’est pas possible je dois, non je suis obligée, arriver à temps. Ô si tout ça n’était jamais arrivé, si je pouvais tout reprendre au début, non en fait le rencontrer fut la meilleure chose qui me soit arrivé, alors pourquoi ? Pourquoi ça devrait finir ainsi ? Pourquoi devrait-il faire ça ? Sans doute pour moi, je lui avais pourtant dit que ce n’était pas grave, qu’il n’y pouvait rien. Pourquoi est-il si têtu ? Je dois le voir et lui expliquer avant qu’il arrive à leur parler, pourquoi n’ai-je pas écouté mes messages avant ? Si ça se trouve j’aurais pu l’en empêcher.

Cours, allez, cours, plus vite toujours plus vite, jusqu’à ce que tu y sois, donne moi des ailes, je dois arriver avant qu’une chose affreuse se produise. Mais ce quartier je le connais, finalement je suis arrivée plus vite que je n’aurais cru, ai-je eue le droit à ses ailes tant promise par l’amour ? Au final je m’en fiche je suis presque arrivée. Le pourquoi du comment n’a pas d’importance. Pourvu qu’il ne se soit rien passé, pourvu qu’ils ne soient pas encore là, pourvu que j’arrive avant. Une voix, un bruit, une détonation, le son d’un corps qui tombe, mon cœur qui manque un battement, j’ai peur. Je suis arrivée trop tard, il est là couché au sol une tête incertaine levée vers moi.

Alors comme mue d’une impulsion soudaine je me précipite vers lui mais quelqu’un m’attrape et m’attache avec une chaîne. Pourquoi une chaîne ? Il n’a sans doute pas de corde, mais l’acier me fait mal, il a trop serré, mon cœur me fait mal, je ne peux plus rien faire. Je ne peux qu’observer la scène qui se passe devant moi, non ce n’est pas possible, je dois faire quelque chose. J’éclate en larmes et au même moment la chaîne qui retient mon corps, mon cœur, mon amour, mon chagrin pour lui, cette chaîne qui retient tout ça pour moi vole en éclat. Comment et pourquoi je ne sais pas et je m’en fiche je me précipite sur lui, je tâte son pouls, il respire encore. Faiblement mais encore, je suis rassurée.

L’homme qui m’avait attaché vient de se remettre de sa surprise et vient vers moi, l’autre avec le pistolet se tourne à son tour vers moi, alors je me lève, j’ai peur de ce qu’ils peuvent faire mais je resterais là. Il a fait ça pour moi je n’ai pas le droit de l’abandonner après ça même s’il est proche de la mort. Je ne tiens debout qu’avec la force du désespoir, je ne peux rien faire mais je ne le laisserai pas seul ici, je ne le laisserais plus jamais seul. Mes larmes se tarissent, une boule se forme dans ma gorge, j’ai peur. Je n’arrive plus à réfléchir normalement tout ce bloque c’est alors qu’un souffle de vent vient agiter mes cheveux, je regarde mes opposants et prise d’une révélation je ferme les yeux et souris. Un sourire triste mais serein, on se retrouvera j’en suis sûre maintenant. Le vent s’arrête, je rouvre les yeux et le regarde, il ne bouge plus, je porte alors la main sur le collier qu’il ma offert, les larmes ne viennent plus je sais peut-être que je vais le revoir vite. J’entends la détonation ça y est c’est le moment, redouté et tant attendu en même temps, je sens cette douleur à la poitrine ça fait mal mais pas autant que lorsque je l’ai vu à terre. Et oui c’est ça l’amour rien ne peut faire plus mal.

Je me sens tomber, je suis au sol avec lui, mes yeux se ferment tout seul mais j’arrive quand même à graver une dernière fois son image dans ma tête. Je n’arrive plus à respirer mais malgré ce mal je souris. Des ailes, et si j’avais des ailes. J’aurais tant aimé lui reparler avant. Une voix me parle avant le néant. Ce n’est pas clair pourtant le sens m’est tout de suite compréhensible.



« Je t’aime. Tu auras tes ailes, rejoins-moi. »









La mort d’un ange.





Il existe deux façons de punir un ange.

La première est de le tuer.

La deuxième est de lui couper les ailes.

N’est-ce pas une honte d’enlever sa liberté à un ange à cause de son amour, et pourtant cela finit toujours par arriver lorsqu’il tombe amoureux.



Il s’était encore échappé en cachette d’une fête organisée par un ami, d’un ami d’un ami. Tout c’était passé comme d’habitude, il était resté seul toute la soirée. Encore une fois. Alors il alla sur cette colline qu’il aimait tant, c’était là qu’il avait rêvé de son ange comme il aimait l’appeler. Il ne savait pas qui elle était mais était sûr qu’elle le protégeait, stupide me direz-vous mais pas tant que ça si on y réfléchit. Qui n’a jamais rêvé de son ange gardien ?

Il était assit contre un arbre et commençait à somnoler quand une lumière intense remplaça le noir de la nuit. Le jeune homme ouvrit un œil pour tenter d’observer ce qu’il se passait et là tout se passa comme dans un rêve. Juste devant lui, dans le ciel, se tenait une belle jeune fille, elle était entourée d’une magnifique paire d’ailes qui la maintenait en l’air sans avoir à battre. Cette jeune fille avait les mains jointes sous son menton et la tête tournée vers le ciel comme pour un dernier appel, une dernière chance. Puis la magie du moment s’arrêta, la vive lumière fut chassée par la nuit, ses ailes disparurent dans un tourbillon de plume la laissant tomber au sol, comme morte. C’était la mort d’un ange, mort car sans liberté.

Voyant la chute, et après s’être remit de son choc, il se mit à courir vers l’ange toujours allongé par terre et qui ne semblait pas vouloir se relever. Il vit que, comme il le pensait, elle était évanouie et la prit donc délicatement dans ses bras. Une mèche de ses longs cheveux lui barrait le visage, le jeune homme la lui enleva avec douceur et découvrit un visage fin. Elle avait un léger sourire mais on pouvait distinguer la tristesse de ses traits. Il voulu la porter jusqu’à l’arbre mais elle commença à bouger ce qui eut pour effet de l’arrêter. La jeune fille ouvrit doucement les yeux, ils étaient d’une couleur incroyable, du moins pour le jeune homme, mais dans ceux-ci s’y lisait la même tristesse que dans les traits de son visage. Elle leva la tête vers le jeune homme qui la tenait dans ses bras puis vers le ciel, une larme coula alors discrètement sur sa joue tandis qu’elle murmura :



« Maintenant j’en suis sûre, je l’aime car je n’ai aucun regret. »



La larme finit par s’écraser par terre et à cet endroit un magnifique edelweiss poussa. Le jeune homme ne l’avait pas remarqué il regardait plutôt la fille qu’il avait dans les bras, c’était elle. Aucun doute n’était permis, c’était son ange, celle dont il avait rêvé. Non aucun doute ne s’immisçait dans son esprit, elle avait les mêmes cheveux, les mêmes yeux, le même visage triste. Il remarqua alors qu’elle aussi le regardait puis sans qu’ils comprennent leurs lèvres se scellèrent pendant qu’une calme brise soufflait autour d’eux.



C’est ici que la deuxième façon devient cruelle.

Un ange déchu n’a pas le droit à l’amour, tous ceux qui arrivent à prendre un baiser d’amour …



Le baiser ne fut pas long mais fut suffisant pour que les deux ressentent l’émotion de l’autre. Ils se séparèrent dans un souffle, le jeune homme encore sous le choc la regardait tandis qu’une deuxième larme venait perler sur la joue de l’ange déchu. Malgré cela on pouvait voir un sourire sur ses lèvres et une expression satisfaite sur son doux visage. Lui secouait doucement la tête et ferma les yeux une seconde.

« Que… »



Voulu-t-il demander en rouvrant les yeux mais elle avait disparu laissant derrière elle sa perle salée qui en touchant le sol avait donné naissance à un autre edelweiss.



… finissant par disparaitre avec le vent.



Il regarda un moment la fleur puis la cueillit avec une extrême délicatesse comme si sa vie dépendait de ce moment. Une fois fait il rentra chez lui la seule chose qui l’accompagna fut une douce et calme brise et la fleur qu’il tenait toujours en main.

La vie est mal faite, ceux qui arrivent à trouver le bonheur ne peuvent jamais à en profiter. C’est injuste et pourtant la vie est comme ça et on ne pourra pas le changer.




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