Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Il y a des centaines d'années, des dragonniers faisaient respecter la loi dans tout le Royaume D'Ethène.
Mais un jour, l'harmonie fut brisée.
La trahison d’un des dragonniers, aveuglé par le pouvoir fit sombrer le Royaume dans les ténèbres, et disparaître les dragons.
Aujourd’hui, seul la réapparition des dragons et de leurs dragonniers pourrait faire sortir le pays du chaos dans lequel il a été plongé.
C’est le destin d’une jeune femme au caractère bien trempé qui va se retrouv
misslilie (Féminin), le 18/11/2008 Kikou c'est la première fiction que je poste sur ce site et j'espère qu'elle vous plaira.
Je préfère vous prévenir, ma fiction mettra en scène les personnages du manga, avec comme héroïne Sakura Haruno, et si il y a des couples je resterais dans le traditionnel.
Mon histoire se déroule dans le contexte et le monde d'Eragon (trilogie de l'héritage) mais je ne fais pas que copier bêtement le texte je garderais les grandes lignes du livre, tout en apportant des élèments nouveaux.
Voilou si vous n'êtes pas déja partit alors bonne lecture.
Kiss Misslilie
Chapitre 6: chapitre 5
Sakura se réveilla d’un coup, le souffle court, et le visage baigné de sueur.
Un long frisson inexpliqué lui parcourut l’échine, alors qu’elle tentait maladroitement de réfréner les battements affolés de son cœur.
Elle se calma enfin, repensant à son rêve étrange.
Ce n’était pas normal de se mettre dans des états pareils pour un rêve comme celui-ci.
Malgré ses efforts la rose ne parvenait pas à oublier cette elfe prisonnière et torturée. Et plus elle y repensait, plus les images se faisaient précises et réelles. Ses membres tremblaient, sa respiration saccadée ne semblait pas vouloir s'apaiser et ses yeux cherchaient autour d'elle des éléments connus qui pourraient la rassurer.
Elle se calma peu à peu desserrant ses poings devenus blanc, et se redressa, elle tentait de se remémorer son cauchemar mais seuls quelques images confuses lui revenaient par à coups.
Elle se concentrait pour savoir pourquoi cette fois-ci elle était si effrayée quand une autre vérité s'imposa à elle avec la force d'un boomerang.
Elle ne savait toujours pas quoi faire à présent.
Elle était pourchassée par l’Empire soit, mais se rebeller et partir en guerre lui faisait peur et nécessitait un courage qu'elle ne pensait pas avoir. Elle avait, bien sûr, soigné des blessures qui auraient fait pâlir pas mal d'hommes courageux, mais il y avait une lourde différence entre panser des blessures, et blesser voir tuer des hommes, des êtres vivants.
Sakura leva la tête, et sortit de ses songes en entendant le bruit caractéristique des bottes foulant le sol sec et rocailleux.
C’était Asuma, qui la regardait, son air habituellement blasé sur le visage :
- Tu es enfin réveillée, ce n’est pas trop tôt, dit-il, ça fait deux jours que tu roupilles.
Elle resta interloquée, ce qui lui était arrivé l’avait complètement épuisé apparemment.
Asuma allait sortir quand il lui demanda soudain :
- Quelque chose ne va pas ?
Alors, elle se mit à tout lui raconter, les mots coulant de sa bouche sans effort, son rêve, ses peurs, tout. Il l’écouta sans l’interrompre assis sur le sol dur et froid.
Et étrangement, il la réconforta, même si ce n'eût aucun effet, elle restait tourmentée.
Sa voix était craintive et elle haussait le ton malgré elle, perdant le contrôle de ses sentiments :
- Les peuples des nains et des Vardens comptent beaucoup sur moi, ils me voient comme une des héroïnes dont parlent vos histoires. Mais je ne suis qu’une jeune fille, même pas une femme, qui tremble à l’idée de devoir combattre, je n’ai aucun courage, je suis faible et…
Asuma lui coupa la parole calmement :
- Je ne vais pas te dire que tu es forte, courageuse ou autre, car tu ne me croirais pas. La seule preuve que je peux te fournir est celle-ci. Saphira a été présentée à des centaines de personnes sans résultat. Elle n’a éclos que pour toi. Une orpheline, devenue médecin du petit village de Minos. Elle t’a choisie car elle savait que tu étais la personne qu’il fallait.
Le vieux forgeron s’interrompit voyant son regard sceptique, et mit la pipe qui ne le quittait jamais entre ses dents, tira une longue bouffé de tabac emplissant l’air d’une fumée malsaine à l’odeur douceâtre, avant de poser une question :
- Fais tu confiance à ta dragonne petite ?
Sakura acquiesça avec vigueur. Elle pouvait lui confier sa vie les yeux fermés, si c’était nécessaire.
- Alors crois en toi, comme Saphira a cru en toi.
C’est sur ces paroles, qu’il sortit laissant la jeune femme complètement chamboulée.
Ce que venait de dire Asuma l’avait un peu soulagé, mais le problème restait entier.
S’attaquer à l’Empereur ou abandonner. C'était comme s'attaquer à une muraille défendue par des milliers de soldats avec une pelle.
Ou abandonner, ça c'était comme le malheureux cerf, vieux et blessé, qui tente d'échapper à ses prédateurs. Comme si ils allaient la laisser s'en tirer.
Un tourbillon d’émotion la faisait hésiter, et des tonnes de questions sans réponses revenaient sans cesse sournoisement l'assaillir pour la faire douter.
Quand l’image de la belle elfe lui revint en mémoire.
Elle se calma presque immédiatement, et sut ce qu’elle devait faire, cette révélation était comme une évidence, dorénavant, rien ne la ferait reculer.
Une froide détermination l’avait envahie, personne ne la ferait dévier de son objectif, contents ou pas Asuma et Sasuke devraient la suivre.
Elle sortie de la grotte d’un bon pas, la tête haute, une lueur farouche dans le regard.
La jeune femme posa son regard émeraude sur les deux hommes qui l’accompagnerait désormais.
Le vieux forgeron, agenouillé devant l’un des chevaux acheté dans un village voisin, et le jeune mercenaire, froid, arrogant, mystérieux, mais tellement beau.
Sakura se devait d’être honnête avec elle-même, et pour le moment son instinct ne faisait confiance à aucun de ses deux hommes, il y avait trop de secrets dans leurs regards. Ne pouvant plus se permettre le moindre faux pas, la rose se jura de rester prudente.
Elle se planta devant les deux hommes et dit d’une voix claire et forte :
- On part maintenant, et on va vers Thair.
Sasuke la regarda étonné. Il n’avait pas vraiment l’habitude d’obéir, mais plus que le ton impérieux, c’était la phrase qu’elle venait d’énoncer qui le rendait perplexe.
Elle voulait aller à Thair. Fort bien, mais cette tête de mule avait sûrement oublié que cette ville maudite était le repaire d’un ombre puissant, très apprécié d’Orochimaru.
Se rendre là-bas c’est comme se jeter dans la gueule du loup.
Les sorciers recourent à l’invocation des esprits pour pouvoir jeter des sorts, car ils n’ont pas de pouvoir propre comme les dragonnier où les enchanteurs elfe.
Mais quand un sorcier invoque un esprit plus fort que lui, celui-ci prend possession de son corps, ainsi naît un ombre.
C’est une créature aux pouvoirs extrêmement puissant, et un dragonnier novice ne pourrait certainement pas en venir à bout.
Asuma avait certainement eut les mêmes pensées que le jeune homme, car il réagit au quart de tour :
- Aurais-tu perdu l’esprit ? Tu sais qui ce trouve à Thair ? L’Ombre le plus puissant de notre ère, Shukaku. Souhaites-tu vraiment mourir si vite ? Tu n’as pas encore les pouvoirs nécessaires pour espérer lui infliger une égratignure.
La jeune rose répondit aussi vivement :
- Je n’ai pas perdu l’esprit, mais il y a une elfe détenue là-bas et je dois la secourir.
Le ton montait dangereusement, et s’insulter ne mènerait à rien, Sasuke préféra donc prendre la parole, interrompant ainsi Asuma :
- Et comment le sais-tu ?
Sa voix froide et indifférente remit les deux protagonistes à leurs places pour le moment.
Sakura s’empourpra légèrement :
- Je l’ai vu… dans un rêve.
Elle regardait ses pieds, visiblement gênée, étant médecin et réaliste prendre des décisions en fonction de ses rêves paraissait…stupide.
Le beau jeune homme soupira longuement, avant de demander, visiblement lassé :
- Si je comprends bien, tu veux aller à Thair, pour libérer une elfe que tu a vu emprisonnée dans un rêve ?
- C’est sur que dit comme ça on croirait que je suis folle, mais ce que j’ai vu est réel et elle a besoin de moi ! S’énerva la jeune femme.
Asuma qui avait repris le contrôle de lui-même, essaya de la calmer :
- Je sais que bien tu n’es pas folle. Le rêve que tu as fait est une sorte de connexion télépathique, qui marche par image. La personne qui te l’a envoyé n’a trouvé que ce moyen pour te contacter. La question est, comment sais-tu que cette elfe est enfermée à Thair ? Des geôles il en existe des milliers surtout depuis l’avènement de l’Empire.
- Je le sais, répondit-elle doucement, car j’ai aperçut l’emblème de la ville sur l’un des murs du cachot. Quatre trait épais verticaux.
- Sakura, tes intentions sont louables, mais également suicidaires. Les chances de survies sont très faibles. Expliqua Asuma.
Le ténébreux acquiesça silencieusement.
Sakura releva la tête fougueusement et les provoqua :
- Si vous êtes trop froussards pour me suivre, alors je n’ai pas besoin de vous. Saphira et moi nous débrouillerons très bien seules.
Quand, sans comprendre ce qu’il lui arrivait, elle se retrouva plaqué contre un arbre proche, le mouvement avait été trop rapide et elle ne pensait pas qu'il l'attaquerait de cette façon. L’écorce lui égratignait le dos, et lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle fut happée par deux orbes nuits, rougeoyantes de colère.
La main sur sa jugulaire la serrait à l'étouffer, et elle ne savait pas si elle pouvait utiliser ses pouvoirs contre lui sans se tuer.
Le corps chaud de Sasuke se colla contre elle sans douceur, lui interdisant tout mouvement. Sakura regrettait que Saphira ne soit pas là car elle était persuadée quand présence de sa dragonne, le mercenaire n'aurai pas eu l'audace de lever la main sur elle.
Sakura sentit le souffle chaud et nerveux de celui-ci sur sa peau avant de l’entendre murmurer près de son oreille :
- Je ne supporte pas les insultes, tâche de t’en souvenir. Les personnes qui m’ont provoqués n’ont jamais pu s’en vanter.
La pression se fit plus forte aux derniers mots avant de disparaître. Il la lâcha, et pendant qu’elle essayait péniblement d’inspirer, il s’éloigna hautain et méprisant.
A ce moment Sakura se maudit d'être si faible.