Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Mala Suerte!

Montréal, Canada. Tayuya mène une existence misérable. Depuis qu’elle vit seule avec son frère, leur seul moyen de survivre est de se consacrer à une vie illégale…Tout ça changera le jour ou elle est acceptée à l’université et rencontrera des individus tout aussi singuliers qu’elle, soit les membres des gangs de l’Akatsuki, des LEAFS, des SNAKE et les descendants d’un certain pharaon…
Classé: -12I | Spoil | Action/Aventure / Humour / Romance | Mots: 1943 | Comments: 18 | Favs: 4
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.::Haru::. (Féminin), le 24/05/2008
Ma Deuxième fiction à jamais!
Alors, Montréal c'est la ville la plus géniale au monde, alors l'histoire ce passe là bas... Prendre note qu'aucun des personnages sont des ninjas, mais j'ai essayer de laisser leur personalité et tout intact!
Alors umm, j'espère que vous apprécierez~!

AVERTISSEMENT: Cette Fiction peut contenir... Du Language Grossier, Des Termes Suggestifs et faire Usage d'Alcool et de Drogue.




Chapitre 1: Du Bonheur à l'Horizon?



Le soleil était couché depuis quelques heures déjà. C’est à présent, alors que les lampadaires illuminaient toute la ville pour prendre la place du soleil, que Montréal se réveillait.
Les grands-mères étaient rentrées, ainsi que les jeunes enfants. Ce sont les personnes comme moi qui sortaient et vaquaient à leurs occupations.

L’homme me refila quelques billets, et je remis mes vêtements. Alors que je m’apprêtais à sortir de son camion, il m’empoigna l’épaule et dit d’une voix menaçante :

« T’aurais pas oublié quelque chose, chéri? »

Chéri, hein? Je me retins de le frapper, et répondit, irritée :

« J’vois pas de quoi tu parle…
- Ton frère me doit trois sachets. »

Arghhh, ce trou de cul ! C’est moi qui me ramasse toujours avec ses ennuis…

« Ça, c’est pas mon problème.
- Ah bon? Alors pour compenser… »

La main de l’homme descendait lentement de mon épaule alors que je sentais son autre s’introduire sous mon chandail.

Je n’en pouvais plus, de cet enfer.

De l’extérieur, la seule chose que les passants ont vu était le pare-brise du camion se fracassant en mille morceaux et un homme atterrissant, ensanglanté, dans la rue.

« SHIT! Reviens ici! »

J’aurais très bien pu le tuer, mais je ne souhaitais pas m’attirer encore plus d’ennuis… Je partis en courant jusqu’à chez moi…


Les marches étaient rouillées. Les briques du bâtiment avaient grandement besoin d’êtres nettoyées. La porte s’ouvrit avec un grincement et se referma en un grand claquement.

« Je suis là… »

La tête baissée, je me dirigeai vers le réfrigérateur afin de remplir un peu mon estomac… Mais malheureusement, il était vide, à l’exception de quelques plats laissés là depuis des mois.

« ZAKU ! TU DEVAIS FAIRE L’ÉPICERIE !
-Ooops! 'Suppose que j’ai oublié... »

Mon grand frère sortait de sa chambre, abordant un grand sourire en coin. Il s’approcha et me donna un grand câlin, qui me fit le plus grand bien…

« Tayuya~, J’ai une superbe nouvelle pour toi ! »

Intéressée, je relevai la tête et regardai, le visage bienfaisant de mon demi-frère.
Nous partagions le même père, mais nos mères pratiquaient le même « métier » que moi, et toutes deux furent tuées par des gangs de rues. Notre père nous avait pris en charge mais malgré cela, il revenait toujours à la maison saoul et nous battait fréquemment. C’est pourquoi nous avions décidé de fugué et depuis, nous vivions une vie clandestine... Il reprit :

« Eh ben, vois-tu… J’ai eu un appel, aujourd’hui ! De l’université !
- Et...
- Et puis !...
- ALLEZ, VAS-Y !
- Ils t’acceptent ! »

Mes yeux s’écarquillèrent et je fixai mon frère, ahurie.

« Yesss ! Je savais que t’allais faire une face débile !
- Non, mais, ta gueule !
- Hé hé hé ! Alors ? »

Mon cœur battait fort. J’étais si heureuse !

« Yayyyyyyyyyyyyyyyy! »

Je sautai dans les bras de Zaku…
Enfin, j’avais la possibilité de changer notre vie…


+[xXx-xXx]+



Il était déjà tard. La lune et les étoiles étaient élevées dans le ciel, illuminant Montréal de leur lueur agréable.

« Et puis, là, je lui dis…
- Hmmm.
- Que c’était vraiment…
- Unnn.
- Idiot de me forcer…
- Huhum.
- À payer pour cette chose terrible.
- Hmmm !
- Et tu sais quoi ?
- Unhun.
- NON MAIS TU M’ÉCOUTES QUAND J’TE PARLE, DEIDARA ?
- Nope. »

Heureusement, nous étions déjà rendus à l’établissement, ou bien Kakuzu m’aurait probablement tué…
Je rentre en courant dans notre « maison », qui est en fait un vieil entrepôt délabré… Le couloir est d’une noirceur totale, mais on peut entendre des cris et des ricanements venant d’une grande pièce plus éclairée. Les murs, d’une couleur sobre, étaient ornés de diverses cavités, la plupart causées lors de nos petites querelles. Et oui, nous étions dix à habiter tout ensemble, et puisque nos tempéraments étaient plutôt féroces, de simples petites mésententes finissaient souvent en altercations violente. Une grande famille, j’vous le dis !

La seule femme du gang cuisinait bonnement en compagnie d’un grand homme aux cheveux bruns-rouges, tandis que cinq hommes bavardaient tout en jouant aux cartes.
Mais un peu plus loin, je pouvais apercevoir un grand homme aux cheveux argentés, assis par terre au milieu d’un cercle rouge couleur sang, et il semblait marmonner seul, dans son coin...

« HIDAN ! LE TAPIS! MAUDIT M*&$%$F@#%^& ! ÇA COUTE DES MILLIONS!
- TA GUEULE, KAKUZU ! Je suis en pleine communion avec Jashin… »

Hidan se retourna et continue à bafouiller dans son coin, le bras ensanglanté… Et bien.

« Vous avez les patates ?
- Ouaip. Tiens, Konan…
- Merci ! »

Je suis allé m’asseoir à la table ronde, observant ce que les autres fabriquaient…

« Yesss ! Quinte flush, hé hé hé…
- Mais voyons… Triches-tu, Kisame ? Depuis quelques mois, il me semble que tu gagnes toujours…
- Ça, c’est un secret, mon cher Itachi! Allez, alle, hand over the money...
- DEIIII~ ! Tu es de retour !
- Unnn. »

Même sans son foutu masque orange de citrouille, Tobi m’irritait au plus haut point. Son unique œil semblait si gaffeur et naïf…

« Allez, à table ! C’est servi !
- Qu’est-ce qu’on ferait sans toi, Konan ! »

Même avec notre petit budget, cette belle femme réussissait toujours à combler nos besoins. Elle était comme une mère, bien qu’on ne fasse jamais part de ce que nous pensions d’elle.

« Bon, écoutez. »

Pein éleva la voix, et bien que difficilement, nous cessâmes de papoter.

« Après beaucoup d’efforts, j’ai réussi à tous nous inscrire à l’université. Bien que ça puisse sembler stupide, prenez vos études à cœur, à moins que vous souhaitiez habiter dans cette baraque toute votre vie… »

Plusieurs d’entre nous se plaignirent, mais après tout, il avait peut-être raison…

« Bon, au dodo ! Soyez en forme pour demain !
- Oui maman… »

Konan afficha un sourire triomphant, et lentement nous nous dirigeâmes vers nos petits lit tout en détritus…


+[xXx-xXx]+


~Le Lendemain~


Ring Ring !
« Zzzzzz »
RING RING !
« Hrmph… Zzzz »
RING RING RING !
« HURRMPH ! »
Ring Ri-CRACK !

Le soleil commençait à illuminer la pièce économe, meublée par quatre petits lits. Un seul était occupé, le mien. Soudain, je sentis quelque chose de mou et humide me frôler la figure…

Lick Lick
« Hé hé hé… »
Lick Lick
« Humhum… »
Psssss
« ARGH ! »

Je sautai debout, repoussant ma couverte et la chose qui venait tout juste de m'uriner dessus…

« Oh! Oh non, désolé, Aka ! »

Je commençai à flatter et à consoler le gros chien, tout blanc à l’exception des tâches brunes sur ses oreilles. Mais l’odeur abominable de son liquide jaunâtre me chatouillait le nez…

« T’aurais pu me réveiller d’une autre manière, tu sais, Akamaru… »

N’en pouvant plus, je retirai mes vêtements tout en remarquant qu’il était déjà huit heures et demie, et tous les autres lits étaient vides…

« WALAAA ! »

Je hurle et sort en trombe de la pièce, les bras en l’air… puis quatre paires d'yeux se posent sur moi, abasourdies.

« Hummm, Kiba…
- Qu’est-ce qu’y a, Naruto ? »

Mes yeux descendirent tranquillement, et puis…

« Huhu, sexy…
- TA GUEULE, SAÏ !
- Kiba, Kiba, Kiba… Il me semble que je t’avais dit d’apprendre toutes les règles, n’est-ce-pas? Règle #17 : Lorsque vous enlevez vos vêtements, n’oubliez pas de les remettre. Ce n’est pas un club de nudistes, ici !
- Je sais, Tenten… »

Bon. Ça commençait bien, ma journée.

« Okay, c’est bien beau tout ça, mais va t’habiller, je t’en prie, Kiba… On doit être à l’Université pour neuf heures. Le café est prêt ! »

Alors que tous les autres s’empressèrent de rejoindre Shikamaru à table pour déjeuner, je me dirigeai précipitamment vers les toilettes pour, premièrement, éliminer cette odeur d’urine et deuxièmement, me rhabiller…


+[xXx-xXx]+



« Sa… su… ke... »

Le grand homme aux cheveux noirs ouvrait tranquillement ses yeux lorsqu’il vit un visage passionné un peu trop proche du sien…

« FOUS LE CAMP, KARIN ! »

La femme amoureuse recula, faisant la moue.

« T’es toujours méchant avec moi !
- Hn. »

Pendant ce temps, moi et Juugo regardions la scène, amusés, tout en dégustant un petit déjeuner copieux. Les deux autres vinrent s’asseoir avec nous, et Sasuke se tenait le plus loin possible de Karin. Je le regardais en ricanant ; lui qui était toujours si sérieux et inébranlable, affichait en ce moment un air troublé.

« Suigetsu… »

Son regard devint soudain agressif. Mais je ne m’en faisais pas ! Je lui répliquai par un grand sourire, laissant à découvert mes dents anormalement pointues. Sasuke soupira, et reprit :

« C’est le début de la session, aujourd’hui…
- Y’a-t-il quelque chose qui ne va pas, Sasuke ?
- Tu t’aperçois vraiment de tout, n’est-ce pas, Juugo ?
- ...
- Et bien… Des rumeurs affirment que nous ne serions pas les seuls gangsters à l’université.
- Et ça fait quoi dans notre vie ? »

Le regard aux reflets rouges de l’homme devint sombre, et il serra son verre, sur le point d’éclater. Ainsi, cet air troublé, ce n’était pas dû à Karin…

« Des vieux "amis" seront là, je suppose… »


+[xXx-xXx]+



Le soleil commença sa remontée dans le ciel. Lentement, il éclaircit la métropole, et pénétra dans ma chambre. Le soleil vint me chatouiller le visage, et sa chaleur apaisante me réveilla délicatement.

Je m’assis sur le bord de mon lit et m’étirai. J’attachai mes longs cheveux d’une couleur rouge flamboyante, bien que naturelle. Il n'était que sept heures, j’avais donc le temps de m’entraîner un peu… Je sortis de ma chambre et me dirigeai vers ce qui nous servait de salon. Un "punching bag" rehaussait un des coins, et je me mis à le frapper frénétiquement. Après avoir fait évacuer toute ma frustration, je me dirigeai vers le réfrigérateur, en me rappelant qu’il était vide…

« Ohayo, Tayuya !
- Salut. »

Je passe à côté de mon frère, sur le point de le bousculer.
« Non, mais ça va pas ?
- Non, ça ne va pas ! Je n’ai rien à manger, moi, j'suis affamée ! »

Frustrée, je me vêtis d’une paire de jeans moulants et d’une veste à motifs, puis sortis de notre appartement misérable à toute vitesse.

Les rues étaient déjà bondées de personnes, toutes se dirigeant en vitesse à leur travail ou, tout comme moi, à l’école…

Le ventre vide et gargouillant, je pris le temps de stopper à un petit café pour me nourrir. Seule à ma table, je pouvais apercevoir certains hommes qui me regardaient d’un air austère et semblaient bien me connaître, et des femmes qui me regardaient soupçonneusement.
Mais j’y étais bien habitué. Ce qui attirait vraiment mon attention, c’est ce qui était diffusé à la télévision.

« Hier soir, les policiers ont fait la découverte d’une immense plantation de marijuana, et ils souhaitent procéder à la saisie très bientôt. En ce moment, la plantation est sous haute surveillance car-… »
J’appelle immédiatement mon frère. Si on pouvait revendre ne serait-ce qu’une petite partie de ces champs de "trésor", nous pourrions subsister à nos besoins pour des mois et des mois…


+[xXx-xXx]+



Tayuya n’était pas la seule à visionner ce reportage avec intérêt… Ce soir, il y aurait une grande réquisition. Une grande casse. Et ce ne seront pas les policiers qui la feront, mais bien eux



Alors? J'espère que ça vous a plus! Ce chapitre est surtout axé sur l'introduction des personnages, plus d'action dans les chapitres à suivre =P
Si vous avez des commentaires ou des questions, n'hésitez pas!!




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