Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Je réaliserai vos rêves (terminée)

âmes sensibles détestant les drames, passez votre chemin, c'en est un. anti-sakura n'aimeront pas, ma fic est presque entièrement du point de vue de sakura. enfin, assoiffés d'action, allez-vous en vite, il n'y en a pas une seule. (oui c'est possible dans un dram... XD) bon, c'est peut-être une façon bizarre de décrire ma fic, mais ça devrait vous en donner un petit aperçu =) attention, spoil ! mais oubliez les derniers scans quand même '^^
Spoil | Drame | Mots: 2708 | Comments: 11 | Favs: 6
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~ Ookami ~ (Masculin), le 17/05/2008
vwala vwala... ne me demandez pas d'ou m'est venue l'idée de cette fic, je ne controle absolument pas les bizarretés de mon cerveau... mais bon, de toute manière je ne vais pas vous embêter plus longtemps, si ce n'est pour vous dire :
Enjoy !




Chapitre 1: One-shot



Qui je suis ? Haruno Sakura. Par la suite, on me donna bien d’autres noms, mais c’est celui-ci qui est mien ; celui qu’utilisent mes amis. Utilisaient.

Ce que je vais vous raconter ? Ni plus ni moins que la vie de ninjas que rien ne destinait à leur sort.

La raison qui me pousse à vous le raconter ? Je ne la connais pas. Peut-être trouverez-vous la réponse en lisant ce qui suit...


*****


Enfant, j’étais une petite fille peu sûre d’elle, timide et influençable. Mon amitié avec Yamanaka Ino transforma peu à peu cet aspect de ma personnalité. Et c’est au fond ce qui provoqua notre éloignement. Car, croyant à nouveau en moi, j’ai appris à regarder autour de moi. L’Hokage. Les adultes. Mes camarades. Et, comme toutes les petites filles de mon âge, j’eus le béguin pour Uchiha Sasuke.

Je me rappelle souvent de ce jour ou je l’ai remarqué, et où, accessoirement, j’ai également rencontré Naruto. Je rentrais de ma première journée à l’académie, tout excitée par la perspective de devenir une ninja – imaginant plus ou moins cet avenir comme une aventure de Lara Croft.

Mon attention fut attirée par ce petit garçon, seul, assis sur un ponton, depuis lequel il contemplait l’eau aussi profonde que ses yeux. Je le reconnus comme un de mes camarades de classe, à l’académie. Il était mignon, son air ténébreux lui conférait du charme – si tant est qu’un garçon de cet âge puisse en avoir – et il n’avait que camarades et admiratrices.
Alors, que faisait-il là, perdu dans ses pensées, loin de chez lui, avec le regard le plus triste qu’il m’ait été donné de voir ?

Je finis par comprendre, son nom me revenant douloureusement en mémoire : Uchiha Sasuke. Uchiha, le clan qui avait plus que jamais fait parler de lui quelques temps auparavant : l’un de ses membres, extrêmement doué bien que très jeune, avait décimé le clan entier de sang-froid, laissant pour seul survivant son jeune frère Sasuke.

C’est au moment où je me rappelais cette sombre histoire que je vis un autre petit garçon rentrer chez lui. Il était l’exact opposé de Sasuke : blond, ses lèvres dessinant un éternel sourire, et n’avait pas la langue dans sa poche, parlant à tort et à travers…

Je ne fus donc pas étonnée de voir les deux garçons s’ignorer royalement. Pourtant, lorsque Naruto poursuivit son chemin en courant, Sasuke se retourna légèrement et lui sourit avec un amusement fraternel.

C’est à ce moment-là, je crois, que j’en suis tombée amoureuse, lorsque j’ai réalisé ceci : Sasuke était gentil, mais il ne tenait pas à ce que ça se sache.

Ainsi, pendant mes années à l’académie, j’ai observé (comme nombre de mes amies) Sasuke en secret, l’admirant de plus en plus, tentant de me rapprocher de lui – et me faisant rembarrer chaque fois.

On imagine donc sans mal la joie que j’ai éprouvée lorsque je me suis retrouvée dans la même équipe que lui. Il y avait avec nous le petit blondinet que je ne remarquais que lorsqu’il faisait le pitre, et qui semblait prendre un malin plaisir à m’éloigner de mon cher et tendre.

Qu’importe ! J’étais avec Sasuke, et rien ne pourrait contrarier mes rêves. J’aurais dû comprendre qu’il n’y avait pas de place pour l’amour dans la vie de Sasuke.

J’aurais dû le comprendre dès le premier jour, dès ces premiers mots :

« Je n’ai qu’un seul objectif : tuer un certain homme et rétablir l’honneur de ma famille. »

Des mots trop sombres pour un jeune garçon de douze ans.
Je ne l’en ai trouvé que plus « cool ».

Dès lors, ma vie se centra uniquement sur Sasuke : je me levais chaque matin heureuse non pas d’aller m’entraîner, mais de voir mon ami. Je ne m’entraînais pas pour progresser, mais pour briller à ses yeux. Mon plus grand but n’était pas de devenir une kunoichi puissante, mais de devenir un soutien pour Sasuke. Et pourtant, j’étais à mille lieues d’entrapercevoir ses sentiments.

J’aurais dû, sûrement, lors de l’examen chuunin. Orochimaru l’avait « marqué ». Sasuke souffrait terriblement et pourtant, il m’a demandé de ne pas en parler, préférant endurer que renoncer à l’examen. Comme l’amoureuse transie – ou l’idiote, au choix – que j’étais, j’ai bien sûr obéi. Cet acte – enfin, ce non-acte – de ma part n’a pas eu trop de conséquences, puisque Kakashi scella le sceau maudit quelques heures plus tard. Je n’en retins que le fait que Sasuke avait été plus courageux que jamais, et non le fait qu’il était prêt à laisser les ténèbres l’envahir pour progresser.

J’aurai dû, enfin, le comprendre lorsqu’il est parti.
Quand Naruto s’excusa auprès de moi de n’avoir pas su le ramener, je lui assurais que ce n’était pas de sa faute. J’avais décidé que l’échec ne comptait pas. Je me relevai, forte de ma conviction que Sasuke reviendrait. Ce temps passé sans lui n’était qu’une transition. J’étais ainsi : une battante.

Naruto partit lui aussi, pour s’entraîner. Deux ans et demi. Pendant ce temps, mes sentiments envers Sasuke changèrent. Je ne me sentais pas trahie, je ne le détestais pas. Simplement, il cessa d’être pour moi autre chose qu’un ami. Cela ne m’attrista pas, car je réalisai qu’en amoureuse éperdue, je n’étais qu’une gêne pour Sasuke et l’équipe. En tant qu’amie, je pouvais devenir celle qui les sauverait.

Lorsque Naruto revint, nous avions tous changé (à part peut-être notre sensei, toujours fidèle à lui-même…). Lui n’avait en apparence pas mûri, mais je savais qu’au fond ce n’était pas vrai. Nous redevînmes aussi bon coéquipiers qu’auparavant, malgré l’« intrusion » de deux nouveaux membres dans la team. Nous multipliâmes les missions, rencontrant de plus en plus souvent l’Akatsuki.

Et, peu à peu, notre relation évolua inexorablement. Il devint le soutien que ne m’avait jamais offert Sasuke, le compagnon qui partageait tout avec moi, mon indispensable frère d’arme et de cœur.

Enfin… C’est du moins ce que j’ai essayé de croire au début, ne voulant pas accepter la vérité : j’étais tombée éperdument amoureuse de mon second coéquipier. À croire que j’aimais répéter mes erreurs passées.

Je ne lui ai jamais avoué mes sentiments ; il les a devinés. Je me souviens toujours aussi nettement de cette soirée où nous étions seuls sur les falaises sculptées du village, le soleil se couchant devant nous… une ambiance plus que romantique, donc. Et moi, en nunuche que j’étais, je m’en trouvais aux anges. Au moment où j’allais me jeter à l’eau (en fait, j’étais en train de me coacher intérieurement depuis quinze bonnes minutes), il m’a devancée. Avec cet attendrissement qu’on lisait si souvent dans ses yeux, qui me faisait fondre à l’époque, son sourire un peu triste et sa voix aux intonations désolées – désolé pour moi…
- Sakura-chan…
Il n’a pas eu besoin d’en dire plus ; j’avais compris.

Quelque mois plus tard, Hinata et lui s’embrassaient sous le regard protecteur de Shino et Kiba, celui attendri ou amusé des autres. J’ai donc essayé de faire une croix sur Naruto et de redevenir l’amie que je n’aurais jamais dû cesser d’être.

Et j’ai réussi, sinon mon histoire s’arrêterait là, et vous jetteriez ce parchemin avec une compassion un peu méprisante pour celle qui a écrit ce tissu pitoyable.

Bref, nous continuâmes nos missions, repartant à la poursuite de Sasuke dès qu’un nouvel indice pointait à l’horizon… Lorsque je me rappelle cette course-poursuite, elle me fait penser à une liaison adultère un peu amère, à un « je t’aime-moi non plus…» Sasuke fuyant et nous, nous refusant à abandonner, le poursuivant avec une énergie désespérée…

Et, peu à peu, ce désespoir nous engloutit. Sans trop nous en rendre compte, nous en vînmes à ne plus mettre de cœur dans ces missions que nous savions perdues d’avance, à ne plus croire en leur infime chance de réussite…

Et puis, Naruto avait Hinata. Hyuuga Hiashi, mis au courant des « fréquentations » de sa fille, avait fini par accepter ce turbulent gamin qui avait vaincu son génie de neveu à l’examen chuunin, et Naruto se voyait confiées plus de responsabilités qu’il n’en n’avait jamais eu…
Pour ma part, je poursuivais bon gré mal gré mon entraînement de médecin, et Tsunade-sama ne me laissait aucun répit, me laissant entendre qu’on aurait besoin de moi à sa mort – plus si lointaine, arguait-elle…
Quant à Kakashi… Nous n’avons jamais su deviner ses sentiments ; en fait, je doute que quiconque y parvienne.

Et Sasuke s’éloigna, ne laissant plus qu’un souvenir amer dans nos cœurs.


Pourtant, Naruto est reparti – ça fait quelques mois, mais j’ai l’impression que cela s’est produit il y a cent ans où il y a deux heures… Les blessures du temps sont bien les seules que Tsunade-sama ne puisse guérir…

Mais une fois de plus, je m’égare. Bref, Yamato, qui faisait désormais partie des plus proches amis de la team malgré son appartenance à l’ANBU, réintégra l’équipe de son sempai (Kakashi et lui n’ont jamais cessé de s’appeler affectueusement «kôhai » et « sempai ») pour pallier l’absence de Naruto.

Et la vie reprit son train-train d’entraînements, de beuveries... Soirées entre amis, de missions et d’harassements heureux.

Pourtant, je savais, et nous n’avions pas besoin d’en parler, que l’absence de Naruto nous pesait à tous, et particulièrement à Hinata, qui subissait ce manque avec un courage qui m’impressionnait.

Pour moi, je n’en laissais rien paraître (du moins, j’essayais, mais Sai m’avait dit un jour qu’on lisait sur mon visage comme dans un livre ouvert et Kakashi m’avoua plus tard que mes sentiments pour Naruto n’avaient été un secret pour personne…) mais chaque fois que je perdais Kakashi, Yamato ou Sai de vue lors d’une mission, je paniquais comme jamais à l’idée de perdre un autre membre de cette team, qui m’était si chère.

Je prenais donc de plus en plus de risques sous le regard inquiet de mes coéquipiers, allant jusqu’à compromettre la mission pour pouvoir les sauver d’un éventuel danger.

C’est au cours d’une de ces missions que j’ai été gravement blessée en pleine forêt – comble du ninja médecin…, sans savoir où étaient Sai et Yamato. Ayant perdu une quantité inquiétante de sang, je m’évanouis – je n’avais donc pas oublié ma spécialité de mes années de genin… Je me réveillai presque tirée d’affaire, un Kakashi-sensei faussement serein sous ses traits tirés à mon chevet.

Devant mon regard reconnaissant, un peu perdu et étonné, il m’expliqua en souriant :

- Tu sais, je connais un remède aussi secret qu’efficace pour la plupart des blessures et maladies. Tu veux que je te le donne ?

Et, sans attendre ma réponse, il m’embrassa.


C’est à peu près à cette époque que j’ai cessé de l’appeler « sensei ». Il me l’avait demandé en arguant avec ce sourire si sex… Hem, propre à lui-même, que si je continuais à l’appeler ainsi, il aurait l’impression d’abuser de moi.

Au mois de mars de l’année suivante, nous annoncions nos fiançailles sous un cerisier (je n’ai jamais compris pourquoi il y tenait tant), aussi heureux l’un et l’autre que l’on pouvait l’être en ces temps troublé.


Il mourut sept semaines plus tard, manquant emporter avec lui Zetsu. Nous n’avons réussi à sauver que son corps, et je préfère ne pas imaginer ce qu’il en serait advenu si l’homme-plante l’avait emmené.

Tsunade-sama fit un magnifique discours en son hommage, de la terrasse au-dessus du bâtiment qui a toujours abrité le bureau de l’Hokage, devant le village. Je n’y allai pas. Pas assez de courage, probablement. Je préférai me rendre sur la tombe où il se recueillait si souvent, seule.

L’Hokage m’avait confié sa presque-décision de nommer Kakashi comme son successeur.
Il n’aurait pas aimé. Il aurait accepté, bien sûr, mais derrière ce trop grand bureau à signer des paperasses, il n’aurait cessé de regretter l’action, les missions et de s’inquiéter pour nous. Quant aux cérémonies, n’y pensons même pas. Je ne suis jamais parvenue à lui faire perdre ses retards chroniques (enfin, peut-être n’ai-je pas vraiment essayé ; j’avais fini par apprécier cette facette de lui.) Imaginer la tête des hauts dignitaires de tous les villages attendant l’Hokage du village le plus puissant, ledit Hokage arrivant quatre-vingt-dix minutes en retard, est l’une des seules choses réussissant encore à me faire rire après sa mort.

Les trois hommes que j’ai aimés ont disparu.
Aujourd’hui, j’aimerais les revoir et je me rends compte que c’est en de telles circonstances que nous avons le plus de chances d’être à nouveau réunis : Sasuke intervenant en plein combat pour tuer ce frère tant haï, Naruto le suivant pour enfin, à défaut de le ramener, lui dire ce que nous avons sur le cœur depuis tant d’années, et Kakashi nous regardant de là où il est avec son sourire bienveillant, heureux de voir enfin ses trois élèves retrouvés, mais triste qu’il faille l’attaque combinée de l’Akatsuki, d’Otokagure et d’Amegakure pour provoquer cette rencontre…

Je sais bien que cela n’arrivera pas.
Mais j’aimerais tant…

____________________________________________________________

Elle cessa d’écrire et contempla les quelques pages noircies de son écriture, les noms familiers et les souvenirs douloureux.

Juste à temps, pensa-t-elle en refermant le cahier banal avant de le serrer contre sa poitrine.

Elle se leva, rangea plume et encre et sortit de la pièce dénuée mais accueillante où elle se trouvait. Longeant le couloir, elle surprit son reflet dans un miroir et se détailla – chose qu’elle n’avait pas faite depuis fort longtemps.

Ses cheveux roses, coupés plus courts que jamais pour lui laisser une grande liberté de mouvement, donnaient à son visage une expression plus dure qu’autrefois – à moins que ce ne soient les premières rides au coin des yeux ou les cernes ombrant ses paupières… Même ses yeux verts, désormais voilés, ne brillaient plus de la même manière.

Elle soupira. Quelle importance à présent ?

Se détournant du miroir, elle continua de longer le couloir jusqu’à une porte s’ouvrant sur une pièce que tout ninja connaissait bien. S’étant assurée que personne ne s’y trouvait, elle jeta un bref regard à travers les grandes fenêtres aux visages des six Hokage gravés dans la pierre.

Mais au-dessus, il y avait…

Pas encore, se dit-elle. N’y pense pas encore.

Elle contourna l’imposant bureau, ouvrit un tiroir. Un double fond habilement camouflé accueillit le vieux cahier.

Trois coups résonnèrent soudain dans la pièce et Shizune apparut.

- Hokage-sama, murmura-t-elle. Maintenant, nous devons y aller.
- J’arrive, Shizune. J’arrive…

Son regard se perdit dans les feux indiquant la présence de l’Akatsuki et de leurs alliés au-dessus de la falaise des Hokage, puis en contrebas, dans les tentes où les ninjas de Suna n’ayant pas pu être logés autre part campaient, et enfin sur la photo qui n’avait pas quitté son bureau depuis qu’elle l’occupait. Qu’ils avaient changé depuis l’époque bénie de leurs douze ans…

À présent, il était de son devoir de défendre le village. Elle savait qu’ils avaient de bonnes chances de remporter cette bataille finale, surtout si, comme elle l’espérait secrètement, Naruto et même – qui sait ? Sasuke se mêlaient au combat. C’était Naruto, la dernière fois qu’elle l’avait vu, quelques semaines auparavant, qui les avait prévenus de la menace imminente. Elle comptait donc plus que tout sur son soutien. Mais elle savait que les pertes seraient rudes. Il y avait déjà eu tant de morts… Anko, Chôji, Shino, Kankurô, TenTen, Neji… C’est pourquoi elle avait préparé l’enveloppe scellée contenant le nom de son successeur, en évidence au milieu du bureau.

« Konohamaru. Je suis contente que tu sois encore cloué à l’hôpital. Le village n’a vraiment pas besoin de te perdre maintenant… »

Rokudaime Hokage s’empara du couvre-chef que lui avait transmis sa sensei, l’accrocha doucement au porte-manteau – comme pour revenir bientôt… – et sortit sans avoir le courage de regarder en arrière.

« Sasuke… Si tu n’es pas là pour le faire, j’exécuterai ta vengeance à ta place.
Naruto, tu n’as pas pu devenir Hokage pour protéger ce village que tu aimes tant… Je vais réaliser ton rêve, c’est promis. Et je pense que tu aurais apprécié le choix de mon successeur…
Kakashi, je vais enfin suivre ta toute première leçon.
Et je vais mourir. »



voila... ne me haïssez pas, s'il vous plait... après tout, c'est une death-fic, hein !
alors, euh... que vous ayez aimé ou pas, que vous vouliez m'encenser ou me lapider... review ? *cocker eyes no jutsu*




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