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Fiction: Un Kiba dans la ville

Un délire sur le pauvre Kiba que je cherche à tout prix à tuer XD !
Spoil | Humour | Mots: 1311 | Comments: 4 | Favs: 5
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Miyo-chan (Masculin), le 15/05/2008




Chapitre 1: Un Kiba dans la ville



Un Kiba dans la ville !

Kiba Inuzuka, dix-neuf ans, pas de copine, viens de rater son concours d’entrée en fac... Pour la cinquième fois.... Tentative de suicide du haut du Golden Gates ( San Francisco, USA).

Le jeune Kiba attrapa avec détermination le gros caillou rougeâtre posé sur le sol bétonné du grand pont et poussa une exclamation en sentant son muscle se déchirer. Il reposa brusquement la bête en ce massant l’épaule. Une voiture de sport jaune le frôla en vrombissant et faillit s’empéguer une jolie camionnette à fleurs.
Kiba n’en eu cure et tout en pleurnichant sur son sort, entreprit de re-soulever la grosse pierre attachée à son pied par un vieux bout de ficelle. L’ayant enfin calée au creux de son bras, il monta avec difficulté sur l’une des armatures de fer du pont et plongea son regard dans l’insondable abîme de l’eau sous ses pieds.
Avec un tragique : « Adieu monde cruel ! » , il balança le rocher par dessus bord et ferma les yeux, attendant que le poids de la pierre le fasse à son tour basculer dans l’eau sombre. Quelques secondes passèrent, puis une minute. Kiba garda les yeux obstinément clos et entendit nombres de ricanement dans son dos. Une voiture klaxonna bruyamment et lui fit enfin ouvrir les paupières. Il regarda avec un air hébété la corde veille et rapiécée, attachée à sa cheville et sensée mener tout droit à une pierre de près de dix kilo qui devait maintenant barboter dans les profondeurs marines. La corde avait lâché...
« Même pas foutu de me suicider correctement » songea le jeune homme.
Désespéré, il descendit de son perchoir et se posta au milieu de la route. Là, il s’allongea sur la ligne blanche et entendit le chant furieux des injures des automobilistes. Au bout d’environ trois heures de cette pitoyable tentative, il se résolut à se relever et à accepter l’idée qu’il ne crèverait pas aujourd’hui.
D’un geste vifs, habituel, il ouvrit son paquet de Black Stone et s’alluma une cigarette qu’il coinça à la commissure de ses lèvres. Les mains bien enfoncées dans ses poches, il longea la ligne de démarcation sous les quolibets des conducteurs roulant en sens inverse.

Dans la soirée, il se retrouva accoudé à un bar comme un vieil alcolo lubrique à mater du football américain sur un écran d’un millimètre pouce. De temps à autre, il portait une canette à sa bouche et grimaçait en avalant une gorgée. Rotant allègrement, il frappa le bar de son poing et réclama un autre Coca.
Arrivé à sa septième cannette, le barman refusa de le resservir le croyant ivre mort du fait de son oscillement perpétuel, signe en réalité de l’approche d’une crise de démence aiguë...
Foutu dehors à coup de pied dans le c... on s’est comprit n’est-ce pas...., Kiba tituba un bon moment dans les rues en s’affalant tantôt sur les petites veilles tantôt sur des boites postales qu’il embrassait avec amour ( L’une comme l’autre...)
En fait il n’osait par rentrer chez lui, il refusait de voir les visages consternés de ses parents, d’entendre les reproches de sa grande soeur avocate dans le cabinet Calimero et fils...

Un petit garçons d’environ six ans passa devant lui, tenant la main de sa (très jolie) maman. D’une voix fluette il demanda : « Maman, pourquoi le monsieur il tourne en rond ? Il est fou ? »
La mère ne répondit pas mais hâta le pas en passant devant un Kiba qui jouait à la toupie humaine. Toujours indécis, il finit par se laisser tomber dans le bassin d’une fontaine à l’odeur nauséabonde et resta un long moment allongé dans l’eau en espérant se noyer... Malheureusement l’eau ne lui arrivait qu’au menton dans cette position...

Alors qu’il grelottait de froid, un agent de police le remarqua et resta un moment planté en piquet devant ce dingue qui prenait un bain de minuit dans une fontaine à cinq heures du matin...
Prudemment, il avança sa matraque et en toucha la cuisse de Kiba. Aucune réaction. Soulagé, le policier appuya plus fort puis finit pas secouer violemment le jeune homme. Avec un grognement digne de petit ours brun, Kiba se releva dégoulinant d’eau et une méduse sur la tête ( une méduse dans une fontaine...). Le pauvre homme de justice laissa échapper une exclamation de peur et détala la queue entre les jambes en marmonnant à propos du fait qu’il n’était pas assez payé pour faire ce genre de truc.

Kiba décida enfin de sortir de l’eau et déambula tel un zombie dans le quartier centre de San Francisco. Soudain, il se prit un grand mur de brique et l’insulta pendant au moins cinq minutes avant de comprendre qu’il ne s’excuserait pas. Il releva donc la tête, la mine sombre, et crut voir le grand mur s’illuminer d’une lumière divine. Ébahit, il put lire en lettre d’or ( peinture de tag ?) : « Que la chance soit avec toi jeune ...» le reste était effacé par les intempéries.
Face à une telle révélation, comment ne pas sauter de joie, c’était un signe du ciel, un présage !

Voyant l’aurore poindre le bout de son nez, le jeune homme se précipita dare-dare au bureau de poste le plus proche et réclama son courrier à grand cries. Suite à un long débat avec le directeur et à une longue démonstration comme quoi il n’était ni SDF ni déficient mental ( à prouver...) il réussit enfin à obtenir un bon paquet d’enveloppes présageant des factures faramineuse et des lettres d’huissiers en colère. Kiba s’assit sur le bord du trottoir en face du bureaux de poste et commença à trier son courrier... Il jeta tout. Mis à part une grande enveloppe en papier marron: Ses résultats au concours d’entrée de son université ! Fébrilement, il défit, voire arracha le papier kraft et faillit déchiqueter ses résultats. Tremblant comme un milk-shake, il ne réussit tout d’abord pas à lire les notes sur sa feuille. Après s’être obligé à rester immobile, il avisa l’unique lettre noircissant le papier immaculé : D...

...

Un long silence suivit... Puis il se jeta sous les roues d’un semi remorque qui eu la mauvaise idée de faire une embardée pour l’éviter. Résultat il se retrouvait étalé sur le bitume, les genoux écorchés et toujours vivant qui plus est !

Une bouffée de colère lui rougit les joues et dans un accès de bravoure, Kiba prit la décision de rentrer chez lui et de mettre les choses au point avec ses parents.
Toujours ses résultats à la main, il prit le métro où un bon nombre de passant lui jetèrent quelques pièces, le croyant mendiant et atterrit devant un grand immeuble révolutionnaire aux portes laquées.
Il grimpa les dix étages à la hâte et se retrouva devant la porte de son appartement. Celui qu’il partageait avec ses parents et sa soeur. Il inspira une goulée d’air frais, songea au message que Dieu lui avait adressé via le mur, loucha un instant sur ses résultats et se décida à entrer. Dieu lui avait sans nulle doute donné une mission ! A travers toutes ses épreuves et tout ses déconvenues, Dieu lui avait donné la force d’affronter ses parents et de mener sa mission à bien. On comptait sur lui.

Il s’engouffra rapidement dans le salon et se planta avec détermination devant un petit couple de vieux regardant « One Tree Hill » sur leur petite télé noir et blanc.

« Papa, Maman ! Commença Kiba gonflé à bloc, vous DEVEZ faire des ramens pour Naruto !

silence...

Hana Inuzuka sortit de la cuisine, une batterie de casserole à la main et intervint :

-C’est bon, on sait que vous allez vous suicider sans vos ramen pas besoin d’en faire tout un drame, je vais vous les faire ! »


***

















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