Fiction: Fille difficile! (terminée)

Pour ce 3e tome, il n'est plus question de Sakura et Sasuke, mais de leur fille, Ayumi, vous vous souvenez? Et bien, celle-ci, âgée de 15ans, est devenue une vraie jeune fille, ce qui n'est pas une chose simple! En pleine crise, elle va tomber amoureuse d'Obayashi et ses notes vont baisser. Seulement, un jour, un e-mail inquiétant lui sera adressé. La vie d'Ayumi sera alors bouleversée par ces menaces de mort anonymes qui vont apparaitre sur sa boîte mails quotidiennement...
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Tenten8 (Féminin), le 02/11/2006
Ouf! après une semaine de vacs bien méritée, me revoila ^^ Bon, beaucoup de choses à dire pour une fois! Tout dabord, je tiens à dire que tous coms négatifs doivent être justifiés pour que je m'améliore! (merci d'avance).
Ensuite, pour ceux qui pensaient que ma fic s'arrêtait, sachez que je ne suis pas aussi sadique pour vous laisser en plan comme ca! loool De toute façon je met toujours "THE END" à la fin de ma fic.
Pour finir et surtout en revenir sur ce 8e et dernier chap, je m'excuse pour sa longueur si minable!!!! Mais il fallait bien que je finisse cette fic et elle a été plus courte que prévue! (en fait j'avais imaginé au départ une histoire completement différente de celle là, mais jme suis un peu trop emballée sur le mystère et ca a donné ca!
Sur ce bonne lecture! ^^




Chapitre 8: Le spectacle.



-Salut...
-Salut...
-Ca va ?
-Bof... et toi ?
-Comme toi...
-Quoi de neuf ?
-Bof pas grand-chose... et toi ?
-Pareil...
L’ambiance était désastreuse à l’amphithéâtre. Les acteurs jouaient mal. Très mal. Ils n’avaient aucune conviction, aucun n’enthousiasme depuis qu’Ayumi ne venait plus. Ayumi était très appréciée par la troupe. C’était elle qui mettait toujours l’ambiance. Sans elle, les fous rires généraux avaient disparus. La mort de Yuriya affectait aussi une partie du groupe. Bref, la prof de français était totalement désespérée.
« Ayumi, revient, s’il te plait ! » pensait-elle.

***

Ayumi, toujours allongée sur son lit, avait arrêtée de pleurer. Autrefois, elle aurait donné tous ce qu’elle avait pour qu’Obayashi lui rende visite. Maintenant, elle ne voulait même plus le voir. Plus jamais. Et Deiki... Naomi savait qu’elle allait mourir. Devant l’amour que Deiki ressentait envers Ayumi, elle voulait mourir. Ayumi en était sûre. Lorsqu’elle avait vu le corps de Yuriya tomber dans un éclaboussement de sang, Ayumi avait plus que détestée Naomi. Maintenant, elle la respectait. Naomi n’avait jamais, au grand jamais, voulut tuer Yuriya. Elle en avait été obligée au dernier moment. Elle ne voulait pas mourir sans avoir exprimée son amour envers Deiki. L’amour l’avait complètement contrôlé. Son geste avait été, certes, impardonnable, mais aussi remarquable. Elle aimait Deiki, au prix de la vie de Yuriya. Bien sûr, Naomi ne pouvait pas être plainte, mais elle ne pouvait pas non plus être montrée du doigt avec dégoût. Et puis, Ayumi savait maintenant les véritables sentiments de Deiki envers elle. Cela lui fit un pincement au cœur. Si elle s’en était rendu compte avant, elle aurait tout simplement dit à Deiki qu’elle n’était pas faite pour lui, et il aurait sûrement arrêté de l’aimer. Après, tout se serait déclenché : Naomi aurait déclaré sa flamme à Deiki, tandis qu’Ayumi n’était plus concernée dans cette histoire. Après deux hypothèses seraient apparues : Si Deiki avait accepté la demande de Naomi, ils seraient ensemble sans que rien de spécial ne se passe et Naomi n’aurait aucune raison d’en vouloir à Ayumi, et donc, tout le monde serait en vie. L’autre solution était que Deiki refuse la demande de Naomi. Dans ce cas là, elle aurait sombrée dans la tristesse sans ne s’occuper de personne.
Ayumi soupira. C’était de sa faute. Tout était de sa faute...

***

Keiko, debout devant la tombe de Naomi, était plongée dans ses réflexions. Naomi ressemblait énormément à son frère, Haku. Elle avait été tuée de la même façon, et pour la même raison. Haku, tué par Kakashi avec le Chidori, s’était volontairement sacrifié par amour envers Zabuza. Naomi avait subit exactement la même chose. Keiko prit entre ses doigts le médaillon à clapet qu’elle portait depuis de longues années. Elle l’ouvrit, révélant sa photo, lorsqu’elle était toute petite, et, de l’autre côté, la photo d’Haku, souriant. Elle referma sèchement le médaillon.
« Haku... tu aurais tellement aimé rencontrer Naomi... »

***
Toc toc toc.
Grrr, qui la dérangeait encore ?
Toc toc toc.
-Quoi encore ? cracha Ayumi en se redressant.
La porte s’ouvrit, laissant apparaître Deiki.
-Ah c’est toi...
-Oui. Je crois qu’il faut qu’on parle... dit fermement –et inhabituellement- Deiki.
-Possible... répondit Ayumi désintéressée.
Il s’assied à côté d’elle sur le lit et garda le silence.
-Alors ? s’impatienta la jeune Uchiwa.
-Ecoute, pour se que t’a dit Naomi...
-Tu aurais dut me le dire !
Deiki soupira.
-Je sais... Si je te l’avais dis...
-Yuriya et Naomi ne seraient pas mortes ! hurla Ayumi.
-Arrête de me couper sans arrêt ! Tu pensais que j’allais deviner que Naomi tuerais Yuriya ? Non, Ayumi ! Respectes moi tel que je suis !
-Mais si tu n’étais pas aussi timide... si tu m’avais dis que tu m’aimais...
-Ayumi, n’essaye pas de changer le passé ! Ca s’est passé, voila tout !
Ayumi garda le silence, les larmes lui nouant la voix.
Deiki se radoucit :
-Il faut que tu reviennes au théâtre...
-Tss... Le théâtre ! Pourquoi j’y retournerais ?
-Parce que moi je t’aime toujours, et je tiens à nos rôles !
Ayumi détourna la tête. Elle ne savait pas quoi dire...
-Réfléchis, dit simplement Deiki tout en se levant et sortant de la chambre.

***

-Toya ?
-Présente...
-Deiki ?
-Présent...
-Obayashi ?
-Présent...
La prof de français faisait l’appel et priait de toutes ses forces pour que la troupe soit convaincante. C’était la dernière répétition et elle avait désigné Toya pour faire Juliette et une autre fille pour remplacer Toya dans son ancien rôle.
-Madame, vous m’avez oubliée ! lança une voix.
Sans même lever le regard de sa feuille la prof répondit :
-Ton nom ?
-Uchiwa Ayumi. Ca fait si longtemps que ça ?
Toutes les têtes se retournèrent brusquement vers Ayumi. Alors, une explosion de joie retentit. Ayumi était de retour !
Tout le monde, sauf Toya qui lui jeta un regard assassin.
Ayumi lui souffla :
-Bah, ne sois pas jalouse Toya ! Toi qui es teeellement douée, je suis sûre qu’un jour tu ma surpasseras !
Toya bouillonnait de rage. Elle aurait voulue répliquer mais Ayumi fut engloutie dans la mare d’acteurs voulant la serrer dans leurs bras.

***

-Où sont Deiki et Ayumi, bon sang ? hurla la prof de français.
Elle courait partout, cherchant les deux lycéens. Le spectacle allait commencer dans une demi-heure !
Pendant ce temps là, Deiki et Ayumi, cachés dans une partie des coulisses s’embrassaient longuement.
-Il faut y aller, dit enfin Deiki.
Tous deux sortirent tranquillement et croisèrent leur professeur qui dérapa devant eux.
-Ah enfin, vous voila ! Essayez donc de rester groupés !
Et elle repartit en courant, laissant les deux jeunes perplexes.

***

La salle se remplissait de plus en plus et les acteurs stressaient comme si ils allaient avoir leurs résultats de BAC. Certains regardait encore et encore leur texte, d’autres récitait leurs répliques à l’oral à un copain ou encore, d’autres ne regardait pas leurs feuilles par crainte de s’embrouiller.
-Acte 1, scène 1 dans cinq minutes ! annonça la prof de français.
-QUOI ?! hurlèrent les acteurs paniqués.
-Vous avez très bien entendus ! Allez courage !
Seule la jeune femme était calme. Elle avait confiance en ses élèves qui avaient travaillés dur pendant des mois. Enfin, le spectacle commença.
Les scènes et actes s’enchaînaient comme un film. Aucune erreur ne fut visible et le spectacle se déroula à la perfection.
Dernière scène du dernier acte : Roméo alias Deiki se suicida, croyant que son amour était mort. Peu après, Juliette alias Ayumi, à la vue du « cadavre » de Roméo, s’enfonça un poignard dans son cœur, s’effondrant aux côtés de celui qu’elle avait toujours aimé, sous les applaudissements du public.


THE END




voila c'est la fin! un grand merci pour vos coms! Je vous retrouve à ma prochaine fic, qui sera soit pour le concour, soit le 4e "tome" de ma série!
bye! ^^




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