Fiction: Fille difficile! (terminée)

Pour ce 3e tome, il n'est plus question de Sakura et Sasuke, mais de leur fille, Ayumi, vous vous souvenez? Et bien, celle-ci, âgée de 15ans, est devenue une vraie jeune fille, ce qui n'est pas une chose simple! En pleine crise, elle va tomber amoureuse d'Obayashi et ses notes vont baisser. Seulement, un jour, un e-mail inquiétant lui sera adressé. La vie d'Ayumi sera alors bouleversée par ces menaces de mort anonymes qui vont apparaitre sur sa boîte mails quotidiennement...
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Tenten8 (Féminin), le 18/10/2006
Bon, un peu plus long! donc, dans ce chap, l'agresseur, et des trucs trop trsites!!!! bonne lecture!



Chapitre 7: Agresseur et agression.



Ayumi courait tellement vite qu’à chaque pas, elle risquait de tomber. Elle venait de tout comprendre, TOUT ! Elle devait absolument en parler à Yuriya, la prévenir !
Enfin, elle la vit.
-YURIYA ! VIENS VITE ! hurla-t-elle.
Son amie la regardait bizarrement, s’apprêtant à entrer dans la maison d’accueille. Ayumi la prit par le bras et recommença à courir, avec elle.
-Ayumi ! Qu’est ce qui se passe ? demanda Yuriya, paniquée.
La jeune Uchiwa ne répondit pas. Elle conduisit son amie le plus loin possible de la maison. Enfin, elle s’arrêta et fit face à Yuriya.
-Je sais qui c’est !
-Hein ?
-Je sais qui est l’agresseur ! s’exclama Ayumi.
Yuriya ouvrit des yeux ronds.
-Qui c’est ?
Ayumi détourna le regard. Il fallait lui dire...

***
[i] Le lendemain, 18h.
-Acte quatre, scène un ! annonça la prof de français.
Deiki et un autre garçon prirent place sur la scène et lancèrent leurs répliques.
Naomi et Yuriya discutaient, un peu à part.
Soudain, Naomi lui fit signe de la suivre. Elles se dirigèrent vers le parc.
-J’adore ce parc ! s’exclama Naomi.
-Tu le connais ?
-Oui, par cœur !
-T’es déjà allée ici ? s’étonna Yuriya.
-Oui, bien sûr !
Elles se baladèrent ainsi pendant deux heures. La nuit tomba, et elles décidèrent de rentrer. Mais, soudain, Naomi s’arrêta.
-Qu’est ce que tu fais ? Il est tard, et il commence à pleuvoir !
Naomi ne bougea pas.
-Qu’est ce que t’as ?
-Hin hin... ricana son amie.
-Qu’est ce que t’as ? répéta Yuriya, inquiète.
-C’est moi, Yuriya. MOI !
-Mais de quoi tu...
Yuriya ne termina pas sa phrase. Elle se souvint de se que lui avait dit Ayumi. Elle ne l’avait pas crue...
-P... Pourquoi ? cria Yuriya.
-Ne vois-tu pas à quel point elle tourne autours d’Obayashi mais méprise Deiki ? NE LE VOIS-TU DONC PAS ? hurla Naomi.
-T... Tu veux dire que toutes ces agressions, c’étaient pour Deiki ? s’horrifia Yuriya.
-Que veux-tu, chacun sa raison de vivre !
-Tu as agressée Ayumi... et moi aussi... rien que pour Deiki ?
-C’était ce qu’elle méritait !
Yuriya recula. C’était impossible, trop monstrueux !

***

La pluie se transforma en averse, mais Ayumi s’en fichait. Elle ne devait pas arriver trop tard ! Elle savait ce que Naomi avait derrière la tête. Yuriya ne la croirait pas, et Naomi la punira. Même dilemme qu’Ayumi !

***

-Et... ton agression...
-Tu n’es pas très futée, contrairement à Ayumi ! Je savais qu’elle me soupçonnait. Alors, que faire ? Simplement me dissimulée de cette histoire en m’agressant moi-même ! Enfin, en faisant semblant bien sûr !
-Je ne te crois pas ! hurla Yuriya.
-Tu ne me crois pas, ou tu ne veux pas me croire ? minauda Naomi.
-Je... Je ne sais pas...
Yuriya baissa les yeux. Grave erreur, car elle ne vit rien se produire. C’était la même histoire que la première agression ! Une ombre –celle de Naomi- fonça sur elle.

***

Ayumi courait toujours. Elle était trempée, l’averse devenait de plus en plus forte. Elle devait arriver à temps !
Elle stoppa net.
-YURIYA ! NOOON ! hurla-t-elle.
Trop tard. Un flot de sang inonda le sentier. Ayumi recommença à courir et se jeta à terre comme un rugbyman pour rattraper le corps de Yuriya. Son corps... Il était plein de sang... La pluie lavait les taches de sang sur son visage. Elle était morte.
-Yuriya... Je t’en pris, Yuriya... Dis quelque chose ! S’il te plait Yuriya... Ne sois pas morte, je t’en supplie, NE SOIS PAS MORTE !
-Tu es arrivée trop tard, Ayumi...
Dans l’obscurité, deux yeux rouges et noirs illuminèrent la colère d’Ayumi.
-Naomi... Pourquoi ?
-Tu le sais très bien. Elle ne m’a pas crue, tout comme toi !
Ayumi posa le corps inerte de son amie et se leva.
-Tu es vraiment... MALADE ! cria Ayumi.
Elle se lança vers Naomi, ses sharingans reflétant sa haine envers elle.
Naomi se mit en position de défense, prête à parer le coup d’Ayumi. Cette dernière, tout en courant, fit des signes rapides, puis murmura :
-Chidori !
L’éclair pourfendeur se forma dans sa main, éclairant la forêt. On pouvait maintenant voir le visage horrifié de Naomi. Celle-ci, se remit à courir avec sa vitesse rivalisant avec Lee. Ayumi, observa les mouvements de Naomi grâce à ses sharingans.
« A droite... Non... A gauche... Non... C’est... DERRIERE ! » pensa-t-elle avant de faire volte face et de tendre son bras vers son ennemie.
Naomi n’eut pas le temps de s’arrêter. Elle fonça droit devant le Chidori. L’Uchiwa sentit son bras traverser le cœur de Naomi.

***

La prof de français, réveillée par l’éclair pourfendeur et tout le tapage qui venait de la forêt, décida de se lever pour aller voir se qui se passait. Elle enfourcha son vélo et pédala à toute vitesse vers le lieu de combat.

***

Du sang coula le long du bras d’Ayumi. Elle se rappela de l’histoire que lui avait racontée son père. Le maître de son père, Hatake Kakashi, s’était retrouvé exactement dans la même position qu’Ayumi, lors de son combat avec Zabuza. L’éclair pourfendeur avait traversé le corps d’Haku.
Ayumi n’osait pas retirer son bras du cœur de Naomi.
Naomi sourit faiblement.
-Tu vois, Ayumi, tu as tué mon cœur...
Elle s’effondra.

-Ayumi ! Qu’est ce qui se... commença la prof de français.
Elle vit alors Yuriya et Naomi, allongées au sol, baignant dans des marres de sang et le bras d’Ayumi recouvert de sang.

***

« Seigneur, accueille au paradis dont tu es le seigneur, Maeda Yuriya, pour sa bonté, son courage, sa personnalité si agréable, pour son cœur si grand, si généreux. Amen. »

Toute la famille et les amis de Yuriya étaient rassemblés devant sa tombe. La mère éclata en sanglot tandis que le père prenait sa femme par l’épaule. Ayumi, quand à elle, gardait les mains le long du corps, reliées et serrées en signe religieux et restait impassible. C’était de sa faute. Elle avait soupçonné Naomi depuis qu’elle l’avait vue s’entraînée avec Yuriya à faire des clones. Depuis qu’elle avait sue qui était l’agresseur, un déclic lui avait éclaircit ses pensées. Elle s’était demandée comment Naomi avait fait pour être à la fois à l’hôpital pour venir la voir et à la fois en train d’agresser Yuriya. Elle avait tout simplement envoyé un clone dans sa chambre d’hôpital pour la provoquer mais surtout, pour fausser les pistes. C’était très astucieux. Elle aurait dut s’en rendre compte plus tôt ! Comment ? Elle ne savait pas mais elle se sentait terriblement coupable de la mort de son amie. Yuriya était morte. MORTE ! Elle se sentit éclater d’un sanglot qu’elle ne chercha pas à arrêter.

***

Ayumi ne sortait plus de sa chambre. Elle restait agenouillée sur son lit et ne bougeait pas, ne mangeait pas, ne buvait pas, ne dormait pas. Elle ne cessait de penser à son voyage. De plus, elle venait d’apprendre que sa grand-mère était décédée elle aussi... Bref elle était dans un état pitoyable. Elle en venait plus au lycée, ni au théâtre. On toqua à sa porte.
-Ayumi ? Il y a quelqu’un qui veut te voir...
-Dis-lui de partir... murmura Ayumi, assez fort pour que sa mère entende depuis l’extérieur.
-C’est un certain Obayashi !
Ayumi sursauta légèrement.
-Qu’il entre alors...
Obayashi ouvrit la porte et se glissa à l’intérieur avant de la refermer. Il la regarda.
-Tu sais, une pièce de théâtre Roméo et Juliette, sans Juliette, ça fait un peut tache...
-Vous avez qu’à me remplacer...
-Bah c’est trop tard ! En plus, comme tu as tourné dans le film, il faut que tu joues aussi dans la pièce !
-Pas envie.
-Ayumi ! Ressaisis-toi un peu ! Ce n’est pas parce que Yuriya est morte qu’il faut...
Ayumi le toisa d’un œil noir.
-Comment oses-tu parler de Yuriya comme ça ?
-Mais je...
-Sors ! SORS ! hurla Ayumi.
Obayashi, intimidé, obéit.
Dès que la porte se fut refermée, Ayumi s’effondra sur son lit en fondant en larmes.




vala! coms please? ^^"



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