Fiction: Fille difficile! (terminée)

Pour ce 3e tome, il n'est plus question de Sakura et Sasuke, mais de leur fille, Ayumi, vous vous souvenez? Et bien, celle-ci, âgée de 15ans, est devenue une vraie jeune fille, ce qui n'est pas une chose simple! En pleine crise, elle va tomber amoureuse d'Obayashi et ses notes vont baisser. Seulement, un jour, un e-mail inquiétant lui sera adressé. La vie d'Ayumi sera alors bouleversée par ces menaces de mort anonymes qui vont apparaitre sur sa boîte mails quotidiennement...
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Tenten8 (Féminin), le 16/10/2006
Encore court *o* mais là, ca deviens plus mystérieux que romantique lol! ah oui, une petite remarque: DESOLEE pour avoir dit qu'ils étaient en France, mais j'avais pas fais attention! Milles excuses -_-" Brefouille, bonne lecture ^x^



Chapitre 6: Rêve.



Ayumi tenta de se lever mais une douleur atroce l’en empêcha.
-Ne te lève pas ! On va s’en occuper ! lança Obayashi, paniqué.
-NON ! cria Ayumi. C’est ma meilleure amie ! C’est à moi d’aller la voir !
-Mais ton état... s’inquiéta Deiki.
La jeune fille l’ignora, et, devant leurs yeux ébahis, elle sortit de son lit et avança le plus vite possible vers l’extérieur.
Ayumi souffrait horriblement. Mais elle devait y aller. Malgré leur dispute, Yuriya n’était-elle pas venu la secourir lors de son attaque ?
Elle trouva son amie allongée par terre, immobile.
-YURIYA ! hurla-t-elle.
Le corps ne bougea pas. Son portable sonna. Encore un SMS. Tremblant de tous ses membres, Ayumi décrocha.

«Salut Ayumi ! Quel effort surhumain pour avoir essayé de se lever ! J’ai peut être sous-estimé une Uchiwa ? En tout cas, ton amie était beaucoup moins coriace que toi... Ca m’a un peu déçu ! Mais passons, pourquoi avoir attaqué Yuriya ? Et bien, pour t’effrayer, t’avertir que je ne rigole pas... bref, beaucoup de raisons tellement simples ! »

Ayumi aurais bien hurlé de rage si elle n’avait pas peur de se faire trop remarqué. Elle eut une idée : lorsque l’on reçoit un SMS, le numéro de téléphone de l’envoyeur est affiché, non ? Elle fut déçue, cette fois ci, le numéro n’était pas là. Comment avait-il –ou elle- fait ? De plus, comment a-t-il –ou elle- put lui envoyer des messages alors qu’il ne savait ni son numéro ni son adresse e-mail ? La seule solution qui paraissait évidente, certes, mais horrible, c’était que l’agresseur était un de ses amis.

***

-Dernière nouvelle ! Un agresseur inconnu parcourt un plateau de cinéma de quelques élèves japonais à la recherche de nouvelles victimes !
A présent la nouvelle avait aussi parcourue toute la région. Tous les pauvres Italiens étaient affolés. Mais les plus affolés restaient majoritairement les femmes. Deux filles avaient été agressées et toutes pensaient directement à un violeur. Toutes, sauf Ayumi. Elle était sûre qu’il ne s’agissait pas d’un violeur. C’était un malade. Un fou en liberté. Pire, un ami à elle. Voir même une fille ! Ayumi était vraiment perturbée. D’abord le cancer de sa grand-mère, puis sa dispute avec Yuriya –mais elles s’étaient réconciliées-, sa petite sœur qui allait naître dans quelques mois et enfin les agressions. Elle se sentait en danger constamment. Chaque fois qu’elle se retrouvait seule, elle regardait de tous les côtés pour voir si l’agresseur était dans les parages. Mais il ne se manifesta pas pendant une semaine. Cela inquiétait Ayumi. Il devait préparer un plan effroyable.
-En place pour l’acte trois, scène trois ! lança la prof de français.
Les élèves se mirent en place. Ayumi ne jouait pas dans cette scène, elle se mit donc à se balader dans Vérone. Le soleil brillait et les gens étaient tous dehors, profitant de cette belle journée pour flâner. En plein jour, devant tous ces témoins, elle se dit que le fou ne se montrerait pas. Cependant, une partie d’elle-même cachait une angoisse. Pour se calmer, elle appela ses parents :
-Oui ?
-Papa ? C’est Ayumi !
-Ah ! Enfin tu nous appelles ! Alors, ça se passe bien ?
-Super bien ! En une semaine on a fait déjà trois actes !
-Bravo !
-Merci. Et le bébé, ça avance ?
-Oh tu sais, les bébés ne naissent pas en deux semaines ! D’ailleurs toi tu n’étais pas très pressée de naître...
-Vraiment ? Mais je ne suis pas pressée de mourir non plus !
Un lourd silence s’installa au bout du fil.
-Qu’est ce que tu veux dire par là, Ayumi ? demanda Sasuke d’une voix mi sévère mi inquiète.
-Je... euh... bredouilla la jeune fille. Et bien comme tout le monde je n’ai pas envie de mourir ! C’est tout !
-Ayumi... N’espère pas me faire avaler un truc pareil !
-Je t’assure ! Il n’y a rien !
-Bon... Mais si il y a quoi que ce soit tu m’appelle !
-OK ‘Pa.

Elle raccrocha. Elle ne savait pas pourquoi elle n’avait rien dit à son père...

***

Les scènes où Roméo et Juliette étaient ensemble étaient les plus dures. Tout le monde n’arrêtait pas de rigoler ! Il faut dire que quand on voit Deiki bredouiller devant Ayumi, c’était très comique ! Roméo serait donc amoureux de Juliette ? En tout cas, la prof de français était désespérée.
-Deiki ! Tu oublies les trois quart de tes phrases ! Reprends-toi ! répéta-t-elle pour la millième fois.
-O... Oui...
Il reprit. Mais rien à faire ! Dès qu’il se tournait vers Ayumi, il déraillait ! Il faut dire aussi, que lorsque vous vous trouvez à cinquante centimètre de la fille dont vous êtes amoureux, déguisée en Juliette, ça ne vous laisse pas indifférent !
Bref, la scène dut se faire et se refaire douze fois, avant de la réussir.
-Bon, bonne soirée Deiki ! lança Ayumi en s’éloignant vers sa maison d’accueille. Deiki resta sans voix, jusqu’à ce qu’il arrive à balbutier :
-Au... Au revoir Ayumi !
-Tu sais, je crois que ce serait plus utile de lui dire ce genre de truc quand elle est encore là ! remarqua Naomi.
En effet, Ayumi était bien loin quand Deiki l’avait salué.
Il soupira.
-Je ne sais pas quoi faire...
Les paupières de Naomi papillonnèrent, ce qui la rendait encore plus idiote que d’habitude.
-Tu sais, moi je suis là ! Donc si t’as besoin de réconfort...
-Hum...
Deiki partit, laissant une Naomi démoralisée.

***

-Hey ! Tu vas beaucoup mieux toi ! s’exclama Ayumi en voyant Yuriya, assise sur son lit, ses égratignures envolées.
-Ouai ! Toi aussi d’ailleurs ! Quoique... la taquina son amie.
Un polochon lui arriva dans la figure.
-Hé ! Je rigolais ! se défendit Yuriya en évitant un autre oreiller, prise d’un fou rire.
La bataille s’arrêta aussitôt quand Naomi entra dans la chambre.
-Salut ! dit Ayumi.
Comme d’habitude, Naomi l’ignora.
-Salut ! dit à son tour Yuriya.
-Salut Yuriya ! répondit Naomi avec un grand sourire.
Ayumi soupira.

***

Ayumi s’étira. Elle avait très bien dormie. Elle ouvrit les yeux et, paresseusement, regarda un peu partout. Elle stoppa net. Naomi avait les jambes sur son lit à la verticale et le corps allongé par terre. Son visage était ensanglanté.
-NAOMI !
Yuriya se réveilla en sursaut.
-Questcequisepasseici ? marmonna-t-elle.
Soudain, elle vit Naomi.
-KYAAAH ! hurla-t-elle.
-Tais-toi et aides-moi ! dit Ayumi, paniquée.
Toutes deux l’emmenèrent à l’infirmerie.

En sortant, elles ne dirent pas un seul mot, plongées dans leurs pensées. Le simple fait de savoir que l’agresseur s’était introduit dans leur chambre, provoqua un violent frisson de la part des deux filles. Il mettait en garde Ayumi. Il s’amusait à agresser son entourage. Mais il ne les tuait pas. Ce n’était pas son but.

Quand le soleil se leva, Ayumi fut surprise de voir que les nouvelles allaient très vite. Rien que dans la première heure de la matinée, tous étaient paniqués.
Naomi avait été très vite remise sur pieds. Aussitôt sortie de l’infirmerie, elle était partie s’entraîner. Tout le monde se dit que c’était sûrement pour tester sa force après l’agression, mais Ayumi décida de voir quel genre d’entraînement elle faisait.
Elle se cacha derrière un arbre et vit un spectacle très étrange... Naomi faisait un clone et le faisait courir le plus loin possible. Ayumi faisait aussi ce genre d’exercice, car ça apprenait à bien maîtriser son chakra, mais là, Naomi le faisait aller si loin, que l’on ne voyait plus le clone. Elle était très concentrée. Naomi serait-elle un ninja pro ? Elle devait avoir peur... Elle voulait sûrement savoir se défendre en cas d’une nouvelle agression. Elle vit Yuriya s’approcher de Naomi et lui dire quelque chose. Aussitôt, Naomi lui apprit comment elle faisait. Ayumi retint un soupir : l’agresseur entrainait tout le monde dans une peur constante et totale.

La nuit tomba et Ayumi décida de rester éveiller. Elle ne voulait pas que ça se reproduise une nouvelle fois ! Assise sur son lit, elle se battait contre le sommeil. Mais hélas, elle ne put tenir bien longtemps et s’effondra sur son oreiller, endormie.

***


Une petite fille, âgée d’environ quatre ans, et aux cheveux longs et noirs avançait lentement dans un long couloir. Ses yeux verts et brillants montraient une inquiétude constante. Sa petite main droite serrait un lapin en peluche, l’autre, dont le pouce était enfouit dans sa bouche, tremblait comme une feuille. Le couloir était sombre. Très sombre. Mais elle avançait, timide, dans l’obscurité. Malgré sa peur, elle ne renonçait pas. Quelque chose l’obligeait à avancer. Quoi ? Elle ne le savait pas. La seule chose qu’elle savait c’était qu’il fallait atteindre le bout du couloir. Pourquoi ? Elle l’ignorait. Enfin, une silhouette se détacha de l’obscurité.
-Bonjour Ayumi...
Cette voix. La petite fille l’avait déjà entendue. Il y a peu de temps. Oui, c’était lui. C’était l’agresseur !
-Alors, Ayumi ? On se voit enfin ! Bien sûr, tu cauchemardes... Mais moi, je suis bien réel !
La petite fille continuait d’avancer. Elle devait savoir. Elle le devait ! La silhouette devenait de plus en plus nette. A qui appartenait cette voix ?
-Oui Ayumi, approche, APPROCHE !
La petite obéit. Elle aurait voulut s’enfuir. Elle ne pouvait pas !
-Viens ! Approche ! Je veux te tuer ! VIENS A MOI !
La lumière du soleil commença à pénétrer dans le couloir. La petite put en fin voir qui était l’agresseur. La lumière envahit enfin la silhouette. La petite poussa un cri.

***

Ayumi se réveilla en sursaut. Elle l’avait vu. Elle savait ! Elle était en sueur. Ses draps étaient emmêlés. Pourquoi ? Pourquoi cette personne ? Elle revoyait très nettement l’agresseur, un sourire démonique aux lèvres. Elle n’y croyait pas ! Ce n’était pas logique !




oulalala je sens qu'on va me tapper! é.è Je suis innocente XD eh oui c'est vache de vous laisser comme ça =p En attendant le chap 7, je vous laisse méditer ^_______^
coms? é_è




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