Fiction: Fille difficile! (terminée)

Pour ce 3e tome, il n'est plus question de Sakura et Sasuke, mais de leur fille, Ayumi, vous vous souvenez? Et bien, celle-ci, âgée de 15ans, est devenue une vraie jeune fille, ce qui n'est pas une chose simple! En pleine crise, elle va tomber amoureuse d'Obayashi et ses notes vont baisser. Seulement, un jour, un e-mail inquiétant lui sera adressé. La vie d'Ayumi sera alors bouleversée par ces menaces de mort anonymes qui vont apparaitre sur sa boîte mails quotidiennement...
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Tenten8 (Féminin), le 13/10/2006
Bon un peu plus long, mais court quand même! tu me suis? mdr XD brefouille vala le chap 5! bonne lecture! kissouille ^x^



Chapitre 5: Agression.



-Une... quoi ? balbutia Ayumi.
-Une petite sœur ! confirma, gênée, sa mère.
Ayumi se passa la main dans ses cheveux, sous le choc.
-Mais tu es déjà enceinte ? demanda-t-elle.
Sakura acquiesça.
-Après tout, comme tu veux... Mais on aura plus de 15 ans d’écart !
-Et alors ? Je t’ai eut très jeune, j’ai encore l’âge d’avoir un enfant !
En effet, Sakura avait 21 an quand elle a eut Ayumi. Elle avait donc 36 ans actuellement.
-Ok, pas de problèmes ! lança Ayumi avant de repartir dans sa chambre.
Sasuke, qui n’avait pas dit un mot, dit soudain :
-Ca m’étonnerait qu’elle le pense vraiment...
Sakura fit la moue.
-Tu crois que c’est une bonne idée ou pas ?
-Personnellement, je suis très enthousiasmé, mais Ayumi l’est beaucoup moins...
-Peut être qu’elle ne se rend pas compte... murmura Sakura.
-Peut être...

***

-Ayumi !
La jeune fille fit volte face. Deiki courait vers elle.
-Il y a une autre audition avec la classe de terminal S ! Apparemment, il n’y a pas assez d’acteurs... Donc, si tu veux aller voir...
Ayumi, les yeux brillants, courra vers l’amphithéâtre.
« Pourvu qu’Obayashi participe ! »
Deiki l’avait rejoint et ensemble ils arrivèrent, essoufflés dans les gradins.
Plusieurs élèves passèrent, jusqu’à ce qu’Ayumi le vit. Obayashi était face au public.

- Elle ne cesse de pleurer la mort de Tybalt, et c'est pourquoi je lui ai peu parlé d'amour ; car Vénus ne sourit guère dans une maison de larmes. Or son père voit un danger à ce qu'elle se laisse ainsi dominer par la douleur ; et, dans sa sagesse, il hâte notre mariage pour arrêter cette inondation de larmes. Le chagrin qui l'absorbe dans la solitude pourra se dissiper dans la société. Maintenant vous connaissez les raisons de cet empressement.

-Bravo ! Vous serez donc parfait dans ce rôle ! Votre nom ?

Le cœur d’Ayumi bondit de joie. Pâris ! Obayashi jouait Pâris ! Et, d’après ses connaissances, Pâris était le mari de Juliette !
Deiki lui lança un regard. Il eut un sentiment de profonde tristesse envoyant ses yeux brillants en direction d’Obayashi.

***

Le premier jour des répétitions vint enfin. Ou plutôt, le jour du départ en Italie, serait plus juste. La troupe d’acteurs étaient dans un bus à part tandis que les autres classes, venant en simples spectateurs, remplissaient les autres bus.
Certains élèves costauds, portaient le matériel lourd, comme les projecteurs, les énormes caméras trouvées par le directeur, et les cartons remplis jusqu’au bord de costumes très réalistes.
-Yuriya ! appela Ayumi.
Mais son amie ne se retourna pas. Elle monta dans un bus, suivie par Naomi, ignorant Ayumi. Cette dernière monta dans le bus des acteurs, les yeux brouillés par les larmes.

Toya et Obayashi était ensemble et elle se rendit soudain compte qu’elle n’avait pas d’amis en dehors de lui, dans la troupe d’acteurs. Elle s’assied donc seule sur un siège, se sentant terriblement idiote. Elle repensa à Yuriya. Yuriya, son amie de toujours... Depuis qu’on avait annoncé qu’elle jouait Juliette, Yuriya ne lui adressait plus la parole... Pourquoi était-elle jalouse ? Elle aurait du être contente au contraire...
-Je... je peux m’assoir ? demanda soudain une voix.
Ayumi, tirée de ses songes, fit face à Deiki comme si elle le voyait pour la première fois.
-Il... il n’y a plus de place... expliqua, horriblement gêné le jeune homme.
Ayumi regarda les sièges... Il y en avait des vides... Elle décida de jouer le jeu :
-Pas de problèmes !
Deiki s’assied donc à côté d’elle. Le bus partit, et derrière les vitres on pouvait voir l’école s’éloigner de plus en plus... Ca y est. Les élèves étaient route pour deux jours et deux nuits de voyage.
Deiki et Ayumi gardaient le silence. Les heures passèrent et le ciel devenait de plus en plus rose, de plus en plus bleu, de plus en plus noir... La nuit tomba donc enfin et les paupières d’Ayumi, devenant de plus en plus lourdes, la jeune fille finit par s’endormir. Son corps bascula sur le coté et se retrouva la tête posée sur l’épaule de Deiki. Son souffle chaud le fit frissonner. Il dut se retenir de la prendre dans ses bras. Qu’elle était belle quand elle dormait...

-Voila ! Posez-les là ! Très bien ! Non, cette caméra vous la mettez plutôt là ! Non pas là, là ! Mais non ! Oh quel empoté ! Là, voila ! Mais que fais ce projecteur par terre ? Et ce spot na rien à faire sur une chaise !
La prof de français dirigeait les opérations et ne cessait de courir partout pour éviter les catastrophes.
Ayumi croisa Yuriya et reçut de sa part un regard glacial. Ayumi baissa la tête, déprimée.
-Yuriya...
Cette fois, son amie se retourna.
-Yuriya, il faut qu’on parle toutes les deux...
La jeune fille regarda Ayumi, impassible.
-D’accord, finit-elle par dire.
Toutes deux se dirigèrent vers un endroit où personne ne pourrait les entendre.
-Ecoute, Yuriya, je n’y suis pour rien moi !
-Ah oui ? Franchement, tu ne mérite vraiment pas ce rôle, je suis beaucoup plus forte que toi ! répliqua Yuriya.
-Arrête de frimer, on est aussi douées !
-Pff ne prends pas tes rêves pour des réalités...
-Yuriya ! Je ne te reconnais plus ! s’exclama Ayumi.
-J’en suis profondément désolée, ironisa son amie.
-Vraiment, tu es beaucoup trop débile pour me comprendre...
-Parce que je devrais te plaindre ? Non mais n’importe quoi ! Et puis si je suis aussi débile, pourquoi tu me parle ?
Ayumi la foudroya du regard puis, elle eut un frisson :
-Attends, c’est toi qui m’envoie ces mails ?
-Quels mails ?
-Ne fais pas l’innocente ! répliqua Ayumi.
Tout comme Toya, Yuriya semblait hors du coup.
-Je ne sais pas de quoi tu parles !
Ayumi détourna la tête, plongée dans une profonde réflexion. Alors, tout se passa très vite. Une ombre fonça en cognant de plein fouet Ayumi au ventre, puis, toujours à la même vitesse prodigieuse, cogna violement le visage de la pauvre Uchiwa. Cette dernière s’écroula par terre. L’ombre avait disparue.
-AYUMI ! hurla Yuriya en se laissant tomber sur ses genoux pour rattraper de justesse son amie.
L’Uchiwa avait le visage plein de sang et on voyait très nettement un de ses côtes décalée par rapport aux autres. La tête sur les genoux de Yuriya, on pouvait voir dans ses yeux ouverts et vides, une lueur d’horreur. Yuriya était aussi terrifiée. Elle regarda autours d’elle, cherchant l’agresseur. Une sonnerie retentit dans la poche du jean d’Ayumi. Yuriya, la main tremblante retira le portable qui annonçait un SMS reçu. Elle fut encore plus horrifiée en voyant le message sur le portable :

« Ne t’inquiète donc pas, Yuriya, elle est vivante ! Ce n’était qu’un avant-goût pour Ayumi ! Elle ne me croyait pas quand je lui disais que j’allais la tuer... J’ai dut donc lui prouver le contraire... C’est beau cette couleur, si lumineuse, si rouge... ce sang, qui terrorise tout le monde... ce sang qui coule sans fin... ce sang à l’odeur si forte... ce sang si menaçant... j’aime le sang ! »

***

La lumière rentra dans les yeux entrouverts d’Ayumi.
« Je suis morte ? » pensa-t-elle. « Non, pas encore... »
Elle essaya de dire quelque chose pour le confirmer :
-kjgklsolg ? furent ses premiers mots.
- kjgklsolg à toi aussi, revenante ! plaisanta une voix familière. Je suis désolée, je n’ai pas fais des études de déchiffrage des analphabètes !
-Yu... Yuriya ? balbutia Ayumi, les yeux toujours à demi-clos.
-En chair et en os ! Par contre, je n’en dirais pas autant pour toi... Ta côte est bien déplacée et ton visage est vachement défiguré...
-Qu’est ce qui c’est passé ? demanda faiblement Ayumi.
-Je ne sais pas trop... Ca s’est passé tellement vite ! On t’a tabassé tout en courant à une vitesse fulgurante ! Je n’ais pas put voir qui s’était... Après un SMS est apparut sur ton portable, peu de temps après que tu te sois écroulée par terre... C’était un fou ! Je n’ais pas tout compris... Il –ou elle je ne sais pas- a écrit que c’était qu’un avant-goût pour toi... Il disait que tu ne le croyais pas quand il t’avait dit qu’il te tuerait... Il a parlé de sang aussi...
Ayumi ouvrit brusquement les yeux.
-Oh non ! C’est lui !
-Qui ça ?
-Je ne sais pas... Un malade... Il me harcèle de menaces de mort par mails... C’est vrai, je ne l’ais pas crue... Et il m’a puni !
Yuriya regarda le visage défiguré de son amie. Malgré ses cicatrices, on pouvait lire une véritable horreur dessus. Elle tremblait, enfouit sous sa couverture.
-Ayumi, tu n’as aucune idée de qui cela pourrait être ? demanda doucement Yuriya.
-Non... J’avais pensé à Toya, mais apparemment ce n’est pas elle... Elle avait l’air sincère quand je l’ais interrogé...
-Mais alors qui c’est ?
-J’en sais rien... !
Ayumi et Yuriya gardèrent le silence. Soudain, Ayumi grimaça :
-Ce qui est sûr, c’est qu’il fait partit du voyage...
Son amie hocha la tête. L’agresseur était soit dans la classe des terminals, soit dans la sienne... Pire encore, dans la troupe d’acteurs ?
En tout cas, même si cette histoire était chaotique, elle les avait rapprochées, Ayumi et elle...

***

La nouvelle de l’agression contre Ayumi avait fait le tour du plateau et tout le monde était terrifié à l’idée que l’inconnu revienne blesser quelqu’un... Deiki, apprenant la nouvelle, s’était précipité dans la chambre d’Ayumi.
-Salut Deiki... lança Ayumi.
Le jeune homme, voyant l’état pitoyable d’Ayumi, ne put prononcer un mot.
-Hé ! C’est pas parce que je n’ais pas le physique de Miss Monde qu’il faut me prendre pour monstre ! C’est bien moi, Ayumi !
-Désolé...
La porte s’ouvrit de nouveau.
-O... Obayashi ? s’étonna Ayumi en se redressant un peu. Aïe...
-Ne te redresse pas ! lancèrent en même temps Deiki et Obayashi.
-Ca va ! Je ne suis pas en porcelaine ! dit-elle en souriant.
Elle se tourna vers Obayashi :
-Je suis contente de te voir !
Deiki se renfrogna, jaloux.
-Ah te voila ! s’exclama une petite voix aiguë.
-Salut Toya... soupira Obayashi.
Toya foudroya du regard Ayumi.
-Qu’est ce que tu fais avec Obayashi, toi ?
-C’est lui qui est venu ! riposta la jeune Uchiwa.
Mais Toya ne l’écoutait plus.
-Aller viens, tu ne vas pas rester avec une petite victime sans défense et qui se retrouve complètement défigurée ! Non, mais regarde ce monstre plein de cicatrices !
Ayumi dut se retenir pour ne pas lui sauter dessus. Où plutôt, son état le lui interdisait.
-Pas besoin de faire cette tête, elle a tout à fait raison ! lança glacialement une autre voix.
Naomi était adossée au mur, faisant face à Ayumi, un demi-sourire sur le visage.
-Super ! C’est bien mon jour ! Dis donc, c’est moi où je reçois la visite des deux filles les plus débiles de l’école en même temps ? Je dois prendre ça pour un honneur peut être ? répliqua Ayumi.
Naomi et Toya allaient répliquer quand la dispute fut interrompue par un cri perçant venant de l’extérieur. Le cri de Yuriya...




vali valou =) suspenssssseuuuh *o* héhé! coms please? ^o^"



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