Fiction: Fille difficile! (terminée)

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Epuisée, Ayumi rentra dans sa chambre et alluma sa radio. C’était enfin le week-end et elle pouvait enfin se reposer ! Quoique...
Elle entendit la porte claquée, lui annonçant l’arrivée de sa mère. Mais... elle entendait deux voix ? Pas de doute, il y avait aussi son père... c’était bizarre : il ne rentrait d’habitude qu’une heure après Sakura. Intriguée, elle descendit les escaliers pour voir ce qui se passait.
-Ah ma chérie ! lança sa mère, la voix tremblante.
-Qu’est ce qui se passe ?
En guise de réponse, Sakura monta les escaliers et s’enferma dans sa chambre.
-Qu’est ce qui se passe ? répéta Ayumi, inquiète.
Le visage de son père s’assombrit.
-Ta mère est dans une passe très difficile.
-Qu’est ce qu’elle a ?
-Ecoute, pour le moment, il vaut mieux que tu ne saches pas. Ca va surement durer longtemps mais pour l’instant ta mère va essayer de se calmer.
Sur ce, Sasuke partit dans le salon.
Ayumi était désorientée : qu’arrivait-il à sa mère ?
Au dîner, Sakura ne mangea pas. Elle gardait un regard qu’elle se forçait d’être impassible. Une fois même, Ayumi cru qu’elle allait fondre en larmes. Sasuke gardait le silence. Bref, une ambiance quelque peu désagréable.
Dès qu’elle eut finit de manger, Ayumi, ne supportant plus l’atmosphère angoissant, fila dans sa chambre tandis que ses parents regardaient la télé. Elle colla l’oreille contre le mur, et, par chance, elle entendit la conversation de ses parents :
-Ne t’inquiète pas, je suis là pour te soutenir... dit doucement Sasuke.
Ayumi entendit les pleurs de Sakura, ce qui lui donna un sentiment de tristesse.
-Mais... on n’a pas... encore... trouvée de remède... à cette maladie... sanglota Sakura.
-Mais beaucoup arrivent à vivre avec.
-Et meurent au bout de quelques années de souffrances...
-Quelle saloperie ce cancer... grommela Sasuke.
-Pourquoi ça arrive à ma mère ? Elle n’a rien fait pour ça ! s’écria tristement Sakura.
Ayumi se figea.
« Qu... Quoi ? Grand-mère a un cancer ? C’est... C’est impossible! ” pensa Ayumi, horrifiée.

***

Sasuke entrouvrit un œil.
Un œil d’ouvert.
Deux yeux ouverts.
Ils se dirigèrent vers le cadran de l’horloge. 3 h du matin.
Sasuke ferma les yeux.
Ce n’était pourtant pas son imagination... Qu’est ce qui pouvait faire autant de bruit à une heure pareille ?
Il rouvrit les yeux, puis, lentement, il sortit de la chambre encore ensommeillé. Le tapage le conduisit jusqu’à dehors. Et, là, devant le spectacle qui s’offrait à lui, il se sentit soudain très réveillé. C’était impensable...
Ayumi se tenait dans une position parfaite de combat, ses mains filaient de sceau en sceau, avant de s’arrêter sur celui du katon. Elle cria alors :
-Katon, Goukakyuu no Jutsu !
Surgit alors une boule de feu énorme, plus énorme encore que celle de Sasuke quand il avait son âge. Elle dura pendant plusieurs minutes, avant de disparaître. Ayumi resta immobile. A la grande frayeur de Sasuke, elle s’effondra à terre, à bout de force. Sasuke la prit doucement dans ses bras et la porta jusqu’au lit d’Ayumi. Il l’a posa dessus et se prit à dire tout haut :
-Tu es bien ma fille...

***

-Tiens ! Voilà notre chère Juliette ! Tu as appris ton texte au moins ? N’oublies pas que c’est demain !
-Moi aussi je t’aime Toya... grommela Ayumi derrière la porte de son casier.
-Avoues-toi vaincue, seule moi sera dans ce rôle, voir peut être Yuriya mais bon...
-Ne prends pas tes rêves pour la réalité ! M’avouer vaincue serait égal à m’incliner devant la supériorité, et ça, mon clan me l’interdit.
-En parlant de clan... c’est vrai que ton oncle est un psychopathe ?
La porte du casier d’Ayumi claqua violemment. Deux yeux rouges et noirs fixaient furieusement Toya. Cette dernière recula.
-Tu... tu en a ?
-Tu reparles encore de ma famille et tu goûteras de la force d’une Uchiwa... ! menaça Ayumi, dans un état second.
Les sharingans s’effacèrent peu à peu, puis elle laissa une Toya terrifiée seule.

***

Ayumi stressait complètement. C’était le jour de l’audition et elle n’avait pas apprit son texte ! Elle l’avait lut vite fais à la dernière seconde et son tour venait dans quelques secondes !
-Suivante !
Ca y est, c’était à elle...
Elle s’avança vers la scène et fit face aux juges. Mais autre chose la frappa : un jeune homme s’était assis sur une des chaises de l’amphithéâtre et la regardait.
Ce simple regard déclencha en elle un flot de paroles... Qu’est ce qu’elle disait ? Elle ne s’entendait même pas, elle ne savait ce que voulait dire ces phrases poétiques qu’elle faisait habilement couler de sa bouche, telle une cascade déversant son eau dans une mer sans fin...
Soudain elle comprit... Peu à peu elle se rendait compte qu’un simple regard de celui qu’elle aimait depuis toujours avait renforcé sa mémoire, sa rapide lecture de son texte se transforma en du par cœur, ajouté par des gestes et les tons, bref, devant le regard ébahi des juges, la futur Juliette exécutait à la perfection son rôle.

- Te voilà donc parti ? amour, seigneur, époux, ami ! Il me faudra de tes nouvelles à chaque heure du jour, car il y a tant de jours dans une minute ! Oh ! à ce compte-là, je serai bien vieille, quand je reverrai mon Roméo.

Ce fut les dernières phrases de son texte, saluées par un tonnerre d’applaudissements venant des juges qui lui alla droit au cœur. Elle regarda Obayashi, il leva son pouce en guise de félicitations.
Ayumi était aux anges...

***

La jeune Uchiwa décida, après les cours, d’aller rendre visite à sa grand-mère.
Elle toqua puis entra dans la petite chambre. Un grand lit d’hôpital prenait la majorité de la place. A gauche, une petite table à roulette contenait une assiette d’une mixture peu appétissante qui n’avait pas encore été entamée. A droite, une porte renfermait des toilettes. Devant le lit étaient alignées trois chaises pour les visiteurs. Le long des murs se trouvaient des barres métalliques pour aider la malade à se déplacer.
Elle trouva sa grand-mère assez en forme, assise sur son lit. Elle adressa un grand sourire à sa petite-fille.
-Je tellement contente de te voir ! s’exclama-t-elle.
-Moi aussi ! répondit Ayumi en s’efforçant de sourire à son tour.
Elles discutèrent pendant un long moment avant qu’Ayumi ne parte pour faire ses devoirs.

***

Ayumi entra dans sa chambre, bâcla rapidement ses devoirs puis s’installa confortablement sur sa chaise d’ordinateur. Après quelques minutes, elle fronça les sourcils. Elle venait de recevoir un e-mail. Mais ce qu’il y avait d’étrange, c’était que ce n’était ni de la publicité, ni un e-mail de Yuriya. Pourtant, c’était en général ce qu’elle recevait. Non. Là, c’était sans nom. Elle cliqua dessus pour voir ce qu’il y avait écrit puis elle eut un frisson devant ce qu’elle voyait :

« Tu ne me connais pas, mais je te connais. Tu m’as déjà vu quelques fois, mais je t’observe à longueur de journée. Là où tu es, j’y suis. »

Ayumi trouvait ça bien étrange, et elle se demanda qui cela pouvait être. Elle pensa aussitôt à Toya. Mais elle décida de renvoyer un mail pour confirmer ses soupçons. Elle tapa :

« Qui es-tu ? Que veux-tu ? »

Elle attendit cinq minutes, puis un mail de réponse apparut.

« Oh, mais si je te disais qui je suis, ce ne serait pas drôle ! Ce que je veux ? Quelque chose, de terrifiant à tes yeux, quelque chose te semblerais trop surnaturel... »

Elle tapa aussitôt :

« Réponds moi clairement : qu’est ce que tu veux ?

A peine quelques secondes écoulées qu’un mail terrifiant écrit en rouge apparut devant Ayumi :

« Ce que je veux ? Tu ne devines donc pas ? Ce que jeux, c’est ta mort, oh oui, je veux que tu meurs... »

Ayumi se figea de terreur.




vala vala ^^ bon ben j'ajoute un peu de mystère dans l'histoire ^^
ah oui précision: pour le cancer de la mère de Sakura, sa chambre et son attitude envers Ayumi bah c'est tiré d'une histoire vraie (ben en fait la mienne) vala ^^"

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