Fiction: Une tornade blonde, un flemmard et des Tsubaki

A 21ans Temari est nommée ambassadrice de Suna à Konoha. Cette fic va raconter sa vie loin de chez elle avec ses joies, ses peines, ses fous rires et ses pleures. Personnages principaux : Temari, Shikamaru Humour au rendez-vous, plus peut être quelques petites scènes d’action et en bonus des personnages inventés (mais non ça ne fait pas publicité de lessive avec trois pour le prix d’un. Vous êtes mauvaise langues voyons)
Classé: -12D | Général / Humour / Romance | Mots: 11583 | Comments: 78 | Favs: 62
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nihiti (Féminin), le 07/12/2008
Salut ça fait longtemps n’est-ce pas ?

Non ! Reposez ces couteaux et ces fouets. Martyriser l’autre ne fera pas arriver les chapitres plus vite.
Je sais que j’avais dit environ un par moi mais ça pas possible…

Pour le prochain vous verrez bien quand il arrivera...

(se sauve en courant avant que l’idée de se servir des couteaux ne retraverse l’esprit de ses lecteurs…)




Chapitre 4: J-6 : Le plan enfin en action




Un rayon de lumière s’attarda sur la paupière de la jeune femme qui clignota des yeux et émergea doucement de son sommeil. Elle ne voulait pas bouger, elle ne voulait pas se lever, elle était bien là dans un lit moelleux, le corps chaud de Shikamaru serré contre elle, la rassurant dès que la nuit tombait. Mais là c’était le matin, alors adieu tristesse, bonjour bonne humeur et vitalité.

Temari se dégagea doucement de l’étreinte de son flemmard qui ne lui appartenait pas (encore), elle se leva et se mit à le contempler. Il était mignon les cheveux détachés, les traits détendus, un petit sourire aux lèvres, ayant prit entre ses bras un oreiller pour remplacer la blondinette. Il ressemblait à un gamin.

Un sourire légèrement sadique prit place sur son visage quand elle pensa que le soir aurait lieu une soirée avec tout le groupe d’anciens genins. Ça serait là, avec l’aide de Yuhi, qu’elle verrait Shikamaru bourré. Le plan était en marche. Il ne lui restait plus qu’à sortir en ville pour les derniers préparatifs, mais avant une idée machiavélique germa dans son esprit. Elle ne pouvait pas partir en le laissant dormir paisiblement, ça serait trop gentil.

Alors elle attrapa un vieux réveil, un truc horrible qui fait tic-tac, le remonta, le programma pour qu’il sonne 5min plus tard et le plaça sous l’oreiller du Nara. Puis elle se plaça près de la porte connaissant les réactions violentes du jeune homme quand il se faisait réveiller.

Une sonnerie stridente retentit et la réaction ne se fit pas attendre, le réveil vola à travers la pièce et s’écrasé contre la porte que Temari venait de refermer. Cette dernière, Temari pars la porte, sortit rapidement de l’appartement, mais son rire clair y raisonnait toujours et un Nara grognon à cause de son réveil mouvementé, trouva la réponse la plus adaptée à la situation : il soupira et se recoucha.

La blondinette parfaitement réveillée, elle, et d’excellente humeur décida d’aller directement à « l’éléphant rose » pour finir les préparatifs. « L’éléphant rose » était un des bars de Konoha, nommé ainsi à cause des apparitions y ayant lieu quand les clients ont quelques verres dans le nez.

Temari y rentra, s’approcha du bar où elle engagea la conversation avec le serveur. Il fut convenu que ses verres à elle auraient une paille violette et qu’il n’y aurait pas d’alcool même si elle en commandait pour donner le change. Les verres de Shikamaru auraient une paille verte et le degré minimum d’alcool qu’ils contiendraient serait 40. Si avec tout ça elle ne le voyait pas bourré, elle voulait bien faire la cuisine et le ménage à l’appart pendant une semaine.

Elle allait sortir quand une « tache » rose fondis sur elle. La première pensée qui traversa son esprit fut « NOOOON ! ». Mais c’était prévisible qu’avec un nom pareil le bar ne pouvait qu’être le repère de ce balourd de Natako. Ce dernier attrapa la blondinette par la taille et essaya de l’embrasser, comme d’habitude il se prit le « délicat » point de la jeune femme sur la joue. Il ne se découragea pas pour autant :

- Ô douce Temari, toi qui illumines ma vie par tes formes généreuses…

La miss éventail ne prêta pas plus attention au blablatage de l’autre idiot et sortit du bar, mais en bon toutou légèrement maso les bords, il la suivit.

- Ma jolie poupée ralentis et attend ton amour. Je sais que tu es pressée que l’on aille chez moi pour que je m’occupe de toi comme il le faut, mais si tu me fatigues avant je ne pourrais pas t’emmener au septième ciel.

La blondinette se retourna et lui lança un regard noir.

- Mettons les choses au point une fois pour toutes. Je ne t’aime pas. Je ne coucherais jamais avec toi. Tu me dégouttes. Alors maintenant laisse-moi.

Le sourire de crétin de Natako s’affaissa, mais il ne partit pas pour autant. Il était comme statufié, pourtant ce n’était pas la première fois qu’on lui disait ce genre de chose, mais c’était une fois de trop. Lui qui faisait tout pour que l’on ne s’aperçoive pas de l’horreur de son passé, même si pour cela il devait passer pour un parfait idiot.

Il trouvait que passer pour un imbécile était moins dégradant que voir les faces des gens pleines de compassion quand il disait que sa mère avait été violée et qu’elle avait refusé d’avorter, déjà à ce stade son interlocuteur avait poussé un petit « ho », alors quand il ajoutait que ses 5 ans que son beau-père avait essayé de le tuer car il ressemblait à son père biologique et qu’au final sa mère avait tué son mari devant son fils, puis qu’elle s’était suicidée en suivant toujours sous ses yeux en ajoutant juste avant qu’elle aurait dû le laisser mourir, qu’elle regrettait de l’avoir mis au monde et qu’il la dégouttait. A ce stade les gens le regardaient avec pitié et ne le considéraient comme un être humain, mais comme un animal blessé, un être de la société.

Il en avait marre, s’en était trop. Il explosa :

- Je suis un être humain, merde ! Et j’ai le droit d’être considéré comme tel ! C’est pas parce que je m’habille en rose et que je joue les crétins que je n’ai pas le droit d’exister…

Il fut obligé de s’arrêter là car s’il disait un mot de plus il craquerait, les larmes couleraient et il serait encore plus pathétique qu’il ne l’était déjà.
Temari comprit pourtant où il voulait en venir car elle voyait briller dans ses yeux la même lueur qu’avait encore Gaara. La lueur de ceux qui ont été maqués par la souffrance et la solitude.

- Désolée, je ne sais pas ce que tu as vécu mais tu n’es pas obligé de toujours être habillé en rose ou d’avoir l’air d’un crétin fini, pour que les gens te remarquent, reste toi même c’est tout !

Le jeune homme était sous le choc, c’était la première fois de sa vie que quelqu’un lui disait ça. Il ne sut que dire, il articula quand même un petit « Merci » à peine audible. Pour toute réponse Temari lui fit un incroyable sourire.

- Après ça comment je fais pour ne pas réellement tomber amoureux de toi ?

Elle cligna des yeux un peu stupidement et répondit :

- C’est une blague c’est ça ?

A ce moment là notre crétin rose préféré reprit son sourire idiot et sa voix de dragueur légèrement plus grave qu’à l’accoutume, sûrement pour avoir un certain côté viril.

- Bien sûr que noooon, ma chérie ! Je t’aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ! J’aime tes courbes fabuleuses et la douceur de ta peau (ça veut dire qu’il l’a touchée ?), ainsi que l’éclat de…

Il s’interrompit voyant qu’elle allait le frapper, mais se reprit bien vite.

- Hé ! T’as pas le droit de faire ça, après le mal que tu m’as fait avec ta tirade tout à l’heure.

Cela coupa Temari dans son élan. Une lueur d’excuse passa dans ses yeux. Lueur que Natako vit et interpréta. Alors pour détendre l’atmosphère, il lança une bombe le sourire aux lèvres, mais son sourire n’était pas l’habituel, celui d’un attardé mental, c’était un sourire sarcastique, légèrement moqueur.

- Pour te faire pardonner, acceptera-tu d’être ma cavalière pour le bal du solstice d’été ?

La réponse fut claire, très claire :

- NOOOOOOOON !!

La blonde partit en courant pensant que finalement malgré son côté de dragueur invétéré, il pouvait être sympathique, voir drôle.

De son côté Natako était plié en deux à force de rire et pensa que cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Draguer la blondinette et lui faire des remarques désopilantes allaient devenir son jeu favori.

Le reste de la journée fut moins plaisant pour Temari qui se rendit au bureau qu’on lui avait assigné pour faire de la paperasse tout en maudissant son petit frère, après tout c’était sa faute à lui si elle était là. La miss éventail était quand même de mauvaise foi car elle bénissait le même petit frère tous les soirs, quand elle était dans les bras de Shikamaru.

L’après-midi passa très lentement, elle se demanda même se quelqu’un ne l’aurait pas soumise à un genjutsu qui transformait les secondes en minutes et les minutes en heures. 20h arriva. Temari laissa tomber ses papiers et courut presque en direction de L’éléphant rose.

L’ambiance n’était plus du tout la même que dans l’après midi, en grande partie à cause de Kiba qui gesticulait dans tous les sens. Il devait raconter une anecdote. Temari s’approcha et remarqua l’absence de Shikamaru.

- C’est alors que Akamaru sortit du buisson derrière lequel il était caché, racontait l’Inuzuka, là Hinata a poussé un cri – Shino pousse exactement le même cri quand je lui vole ses lunettes – et elle est tombée dans la rivière ! Quand elle est remontée elle avait un truc vert sur la tête et les insectes de Shino se sont précipités vers elle et Hina est partie en courant, avec Shino derrière elle. C’était à mourir de rire !

- C’est pas… pas drôle Kiba… ! répliqua timidement sa coéquipière.

Bref tout le monde était joyeux. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés tous ensemble. Naruto avait entraîné Kiba et Saï dans un défi où ça serait à celui qui boirait le plus de verres de Saké en moins d’une minute. Ce fut Chôji qui gagna avec 15 verres, et il regarda les trois autres lui dire qu’il avait gagné le titre de maître Saké (aucun rapport avec le seigneur des anneaux) d’un air étonné, sans comprendre de quoi ils parlaient.

Il était 22h est toujours pas de trace d’un ananas. Temari commençait à désespérer se disant qu’elle avait échoué une fois encore. Le plan était à revoir. Mais intérieurement elle bouillait, elle voulait voir Shikamaru bourré !

- Hé Shika ! Te voilà enfin ! T’es venu avec un éléphant rose en plus !

- Va te rasoir, Naruto ! tu tiens pas debout et t’as des hallus, y’a pas d’éléphant rose…

D’un coup notre Blondinette préférée ne se sentis plus de joie et pour montrer sa belle voix, euh… non et la fit partager avec Yuhi par l’intermédiaire d’un clin d’œil. D’un autre clin d’œil elle fit signe au barman que le jeu pouvait commencer.

Le Nara alla s’installer au bar à côté de Temari, pas par plaisir non, parce que c’était une des dernières personnes sobres d’après ce que la blondinette put comprendre après lui avoir posé la question.

Ils commandèrent un premier verre avec une paille violette pour Temari et verte pour Shikamaru. Tout était parfait. Le serveur avait même poussé la ruse jusqu'à faire en sorte que le verre de la jeune fille ait un goût d’alcool. On ne sait jamais si le flémard gouttait à son verre…

Quelques temps plus tard et beaucoup de verres plus tard, la gentille petite discussion innocente avait bien changée. Tout le monde était parti, il ne restait plus que notre duo comique préféré. Temari était affalée sur le bar et avait l’air bien bourrée alors que le Nara était frais comme un gardon…

- T’es totalement pétée fille galère, déclara Shika de son habituel ton ennuyé.

- C’est la guimauve qui se fout du chamallow ! C’est toi qui devrais être bourré ! Hip !

- On dit « c’est l’hôpital qui se fout se fout de la charité », répliqua le jeune homme de sa voix la plus blasée, et si tu crois que j’allais me laisser bourrer comme ça tu peux te mettre le doigt où je pense…

Le jeune homme s’arrêta voyant son interlocutrice endormie.

- T’es vraiment la fille la plus galère que j’ai rencontrée…

Il paya leurs consommations et la prit dans ses bras dans l’intention de la porter jusqu'à leur chez eux. A cause d’un certain concourt de circonstances (enfin plutôt à cause d’une auteur à l’imagination débordante qui aime faire souffrir ses personnages), dans une rue pas loin il croisa une fille arborant un tee-shirt à message. Le message étant « Je n’appartiens qu’a Shikamaru Nara » il allait passer en l’ignorant quand elle le retint par le bras manquant de peu de faire tomber Temari.

Elle lui sourit d’un air aguicheur ne remarquant pas le regard à geler un sorbet citron/citron vert, qu’il lui lançait.
- Dis Shika-chan ça fait longtemps que tu n’as pas choisi de fille pour coucher avec. Tu dois être trèèèèès frustré ! Si tu veux je peux arranger ça…

Ne prenant même pas la peine de lui répondre, il dégagea son bras d’un coup sec tout en préservant le sommeil de sa blondinette. La fan girl resta bouche bée et se reprit au moment où ils allaient disparaître au coin de la rue.

- Qu’est-ce que cette pétasse blonde à de plus que moi ??

Shikamaru continua sa route comme si de rien n’était.

Mais intérieurement il bouillait. Il se demandait comment il avait pu coucher avec toutes ces filles, comment il avait pu laisser un fan club se créer alors que la seule fille qu’il aimait se trouvait dans son lit… euh…Dans ses bras.




À la prochaine !!!



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