Fiction: Une tornade blonde, un flemmard et des Tsubaki

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Les semaines suivantes se passèrent sans événement remarquable. Shikamaru dormait tous les soirs avec Temari, lui faisant oublier toutes les tentatives de drague passablement peu subtiles d’un crétin en rose nommé Natako. Ce dernier n’avait toujours pas renoncé à la belle sunanienne, malgré la manière quelque peu brutale dont il se faisait rembarrer à chaque fois. La blondinette n’eut aucune raison d’être jalouse, sauf en apercevant dans la rue, une ribambelle de filles faisant parties du fan-club de son shika-kun.

Le seul événement notable fut une soirée réunissant tous les ninjas de la promotion de Shikamaru plus Temari. Malgré la liesse générale et le fait que l’alcool coulait à flot, Temari n’avait pas réussit son plan, son flémard était resté sobre, mais ce n’était que partie remise. Elle y arriverait ! Avec l’aide de Yuhi peut être…

- Temari t’es dans les nuages… On avait rendez-vous il y a 10 minutes !

La blondinette sortit de ses pensées et sourit à la brunette aux yeux bleus qui se trouvait devant elle.

- Pardon Yuhi ! Je pensais à notre plan qu’on n’a toujours pas exécuté…

- Mouai… C’est pas une raison pour faire attendre une amie ! Secoue-toi ça fait deux semaines que je t’ai pas vue ! Maintenant que je suis rentrée de mission on devait aller faire du shoping et tu es obligée de venir ! Tu ne peux pas rester avec la même tenue de ninja que tu avais à 15 ans.

- Mais…

- Il n’y a pas de mais tu viens un point c’est tout !

Temari, qui savait qu’il était impossible d’arrêter son amie quand elle était aussi surexcitée, se laissa traîner vers les boutiques en grommelant :

- Mais moi je l’aime bien ma tenue…

Yuhi lui fit essayer toutes les tenues de tous les magasins sans aucune exception au grand damne de la blondinette sans trouver chaussure à son pied (littéralement). Mais la cousine de Shika ne s’avoua pas vaincue pour autant. Temari n’eut pas le temps de dire « Je ne veux pas de nouvelles fringues » que la brune l’entraînait vers un magasin qu’elles n’avaient pas encore visités.

La miss éventail à peine entrée se fit expédier dans une cabine d’essayage avec des jupes, des pantalons, des pantacourts, des débardeurs, des chandails, des hauts en résilles et plein d’autres petites choses qu’on pouvait porter. Temari n’en pouvait plus et ne se gênait pas pour le montrer à coups de gros soupirs.

Cependant cela ne dissuadait pas Yuhi qui poussait de petits cris genre « regarde comme ça te va bien ! » « Oh ! Tu es magnifique comme ça ! » Ou « Ca met tes yeux en valeur ».
Temari en avait marre, marre d’être traitée comme une poupée ou une marionnette (Avec Kankurô pour frère elle avait déjà donné !).

Juste au moment où elle allait pousser un immense coup de gueule, elle vit son amie revenir avec un short ample noir qui arrivait à mi-cuisses, un débardeur ébène à larges bretelles et deux mitaines de la même couleur.
Elle sut que sa torture était terminée, elle avait enfin trouvé sa nouvelle tenue.

En attendant dehors sa compagne de shoping (forcé), Yuhi laissa libre court à ses émotions jusqu’ici refoulés. En gros elle cria à la rue :

- Mission accomplie Shika ! A toi de remplir ta part du marché ! Je ne ferai pas la prochaine mission Tsubaki !

Elle hurlait tout t’en faisant le V de la victoire, un couché de soleil dans le dos.

- Oooh ! Une nouvelle pose Nice Guy dégageant l’étincelante fougue de la jeunesse ! s’exclama un petit homme en vert.

Non, ce n’était pas un martien, les martiens sont des petits hommes verts, le petit homme EN vert (comme vous vous en doutez sûrement) c’était juste Lee. Enfin « juste » ce n’est pas ce qu’aurait dit Yuhi qui sursauta devant cette éblouissante apparition.

Tout à coup le sourire de Lee s’effaça et quand il se remit à parler ce fut d’une voix neutre qui ne correspondait vraiment pas au personnage.

- Le chef de famille des Tsubaki arrive au village dans 15 jours.

- Je sais que tu ne le portes pas dans ton cœur. Il peut être chiant, égoïste, exécrable, colérique, mais c’est aussi un homme très intelligent, dévoué au pays du feu et c’est surtout une personne qui a énormément contribué à faire de notre pays ce qu’il est aujourd’hui.

Le regard du jeune homme devint dur, sa mâchoire se crispa et ses poings se serraient tellement que ses jointures devinrent blanches. De la haine. Voila le sentiment qu’il éprouvait à l’égard du Tsubaki. De la haine et de la jalousie. De la jalousie car malgré tout ce qu’il lui avait fait, elle continuait de le défendre.

- Il t’a fait passé pour sa prostituée et t’as tripoté toute la soirée !

- Mais c’était parce qu’il déjeunait chez le chef d’un petit village allié de Konoha, sauf que là-bas les femmes n’ont aucun droit. C’était soit ça, soit je ne pouvais pas assurer sa protection !

- J’étais là aussi pour cette mission ! J’aurais très bien put le faire à ta place ! cria le ninja.

Le silence suivit cette tirade. Yuhi touchée de l’attention du jeune homme, lui sourie doucement.

- Lee, c’est gentil que tu t’inquiètes pour moi, mais tu as tendance à oublier que je ne suis pas une femme ordinaire. Je suis une kunoishi.

- Oui…Tu as raison. Excuse-moi, je me suis laissé emporter par la fougue de la jeunesse et par l’ardant désir de et blablabla et blablabla…

Ca aurait pu continuer longtemps comme ça, si Temari n’était pas sortie du magasin dans sa nouvelle tenue, interrompant de ce fait le monologue de Lee, qui en grand gentleman, lui fit un baise main bien baveux. Ils discutèrent un moment dans la joie et la bonne humeur jusqu’à que le PHEV (petit homme en vert) doive s’en aller faire mille tours de Konoha sur les mains, un verre rempli d’eau entre les pieds, sans en renverser une goûte, sinon, il devrait escalader tous les arbres de la forêt.

Alors qu’il était déjà à 5 mètres des filles, il se retourna, planta ses yeux dans ceux de Yuhi et lâcha solennellement

- Il arrive dans 15 jours. Fait bien attention à toi.

Temari attendit qu’il disparaisse au coin de la rue pour se retourner vers la jeune femme brune à côté d’elle, cherchant à satisfaire sa curiosité.

- Qui arrive dans 15 jours ? Pourquoi tu dois faire attention ? Depuis quand Lee peut être dur et froid ? Et…

- STOP ! Tu essayes de m’imiter quand je suis nerveuse ? (cf. chapitre 1)

- Euh…non. Je suis curieuse, c’est tout. Bouda la belle blonde

- La personne qui arrive dans 15 jours, c’est le chef de famille des Tsubaki.

- Des Tsubaki ? Comme dans les missions Tsubaki ? Je sais toujours pas ce que c’est d’ailleurs…

- Ralala, mais qu’est-ce qu’on vous apprend à Suna ? Vien, on va s’installer dans un endroit plus calme et plis confortable qu’une devanture de magasin et je te raconterai tout.

Une fois assises dans une charmante petite clairière, au bord d’un petit ruisseau bruissant doucement, dans lequel Bambi venait de se étancher sa soif… Bref une fois assises dans un endroit calme, Yuhi commença son explication.

- Les Tsubaki sont la plus vieille famille du pays du feu et aussi la plus riche. Ils sont aussi puissants que l’empereur lui-même. Cette famille a permis à ce pays d’être ce qu’il est aujourd’hui, fier et puissant. Ils sont connus dans le monde entier, sauf par les sœurs des kazekage on dirait.

Les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice, puis la brunette continua de parler.

- Les missions Tsubaki consistent, en fait, à accompagner le chef de ce clan, un sexagénaire avec un très mauvais caractère, mais très intelligent. Il a notamment certaines des alliances qu’entretient Konoha. Et puis les Tsubaki ne sont pas des ninjas. Voila, c’est tout.

- Mais pourquoi Lee t’a dis de faire attention ?

La cousine de Shika pris une délicate teinte carmin, puis ajouta tout bas que le jeune homme était amoureux d’elle et qu’il était jaloux du Tsubaki.

- Toi, tu ne sembles pas insensible à son « charme ».

Yuhi lui tira la langue à la manière d’une gamine de 8 ans et d’enfuit en riant. Avant de disparaître elle cria quelque chose qui fit rougir son amie.

- Et toi, Va voir mon cousin, tu crèves d’envie qu’il te complimente sur tes vêtements.

Rouge comme une tomate, elle tira la langue en direction de l’endroit que son amie venait de quitter, quand elle entendit un soupir. Elle se retourna vers le son et vit … Shikamaru qui s’allongea à coté d’elle. Le trouble de la miss éventail s’accrut quand l’ananas déclara de manière moqueuse.

- Moi qui commençait à penser que t’étais peut être une femme à cause de tes nouveaux habits, je me rends compte que tu n’es qu’une sale gamine.

Temari prit sa remarque de deux façons. La première c’était qu’il avait remarqué son changement et avait dit qu’elle était presque une femme, ce qui dans sa bouche était un compliment. La deuxième c’était comme une de leurs chamailleries quotidiennes et de se fait, elle le frappa.

Ou du moins essaya, car il arrêta sa main et l’immobilisa. La personne sur laquelle elle fantasmait, était au-dessus d’elle et la maintenait fermement. Elle ne pouvait plus bouger. Même si elle l’aurait voulu, elle ne pouvait plus bouger. Mais elle ne le voulait pas. Elle s’était noyée dans le regard ténébreux du Nara. Elle aurait pu rester ainsi éternellement si son brun adoré n’avait parlé.

- Et ben qu’est-ce que t’as aujourd’hui ? Tu réagis pas ? T’es cassé ?

- Shikamaru Nara, je ne suis pas un objet !

Et d’un mouvement brusque elle se dégagea et partit, en pestant intérieurement contre son mauvais caractère, si elle avait été plus gentille elle serait encore contre son flemmard chéri.

Lui, lâcha une « fille galère » un léger sourire aux coins des lèvres, puis éclata de rire devant la sensibilité de la jeune femme qu’il était sur de retrouver ce soir dans son lit (n’y voyez rien de pervers, ils ne font que dormir ensemble).

Il se rallongea, son sourire ne voulant pas le quitter.




Certains dirons que je n’ai pas respecté le caractère de Lee, mais je ne peut pas le voir comme seulement un gentil abruti. Personne n’est comme ça. C’est pourquoi j’ai pris un peu de liberté (à bon j’en ai déjà pris avant en faisant de Shika un tombeur ; je n’était pas au courant).
Donc voila maintenant vous connaissez la face que Lee cache à tout le monde ( c’est un grand timide dans le fond)
Ps : oui je suis timbrée et je sais que c'est court

Alors

A la prochaine

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