Fiction: Une tornade blonde, un flemmard et des Tsubaki

A 21ans Temari est nommée ambassadrice de Suna à Konoha. Cette fic va raconter sa vie loin de chez elle avec ses joies, ses peines, ses fous rires et ses pleures. Personnages principaux : Temari, Shikamaru Humour au rendez-vous, plus peut être quelques petites scènes d’action et en bonus des personnages inventés (mais non ça ne fait pas publicité de lessive avec trois pour le prix d’un. Vous êtes mauvaise langues voyons)
Classé: -12D | Général / Humour / Romance | Mots: 11583 | Comments: 78 | Favs: 62
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nihiti (Féminin), le 16/06/2008
Voici enfin le deuxième chapitre

Plus qu’une chose à rajouter : bonne lecture

Ps : n’oublier pas que votre cerveau est lobotomisé et que vous êtes programmé pour aimer ma fic.




Chapitre 2: Première journée à Konoha



Quand Temari se réveilla le lendemain matin, elle ne comprit pas tout de suite où elle était. Mais elle se sentait bien. Si bien. Si contente d’avoir dormi une nuit complète. Le truc chaud contre son dos la berçait, elle était apaisée par le rythme de sa respiration et se sentait protégée par le bras passé autour de sa taille. Si bien qu’elle en profita pour flemmarder au lit. Une activité qu’elle n’avait jamais pratiquée, c’est pour les fainéants, genre Shikamaru…

Soudain la mémoire lui revint, le « truc », c’était Shikamaru. La kunoichi prit alors une délicate teinte écarlate qui vira au vermillon ; quand elle s’aperçut qu’elle ne portait en tout et pour tout qu’une « légère nuisette blanche, courte et décolletée ».

Alors pour sortir de cette agréable euh… embarrassante situation, elle poussa le bras du « truc », mais non sans un pincement au cœur, puis se glissa hors du lit en catimini, prit ses vêtements, alla s’habiller dans la salle de bain, prit un rapide petit déjeuner, se dirigea vers la porte, revint sur ses pas, écrit un mot, le posa sur la table et quitta l’appartement. Un soupir de soulagement plus tard :

- Ouf ! J’ai évité la scène embarrassante.

Elle s’aperçut que c’était une magnifique journée, idéale pour aller faire de la paperasse le matin et trouver un prétexte pour passer l’après-midi dehors, avec ses amis ou à s’entraîner.

Après avoir passée la matinée le nez dans les papiers, elle s’aperçut qu’elle avait faim, mais ne souhaitant pas rentrer dans son nouveau « chez-elle », Temari alla s’acheter un sandwich à la boulangerie du coin. Une fois son casse-croûte englouti (avec délicatesse attention) ; miss éventail se mit à déambuler dans Konoha à la recherche d’une connaissance.

Au même moment (aux alentours de 13h), un brun prenait son courage à deux mains pour enfin se décider à se lever. Après une centaine d’essais infructueux, le lit moelleux étant trop attirant, le miracle se produit et Shikamaru posa un pied au sol. Il se traîna jusqu’à la cuisine, s’ébouillanta avec le café qu’il venait de faire, regarda l’horloge qui annonçait 13h17 et se dit qu’il s’était levé tôt aujourd’hui. En s’installant devant son café, il s’aperçut qu’il y avait un mot sur la table.

Je vais travailler et me promener. Je ferai les courses parce qu’il n’y a rien à manger chez toi, à part du lait et du pain rassis, tu m’étonnes que tu sois tout ramollo si tu n’as pas de calories à dépenser.
A ce soir
Temari
Ps : C’est à cette heure que tu te lèves !

Shikamaru laissa échapper un ‘’galère’’ qui jurait avec la lueur qui venait de s’allumer dans ses yeux.

Pendant ce temps, Temari découragée de n’avoir trouvé aucune de ses connaissances, se laissa tomber sur un banc. Quelques minutes plus tard, un jeune homme châtain, légèrement plus âgé qu’elle, s’assit à ses côtés. Il était de taille moyenne et avait noué ses longs cheveux en catogan. Le sourire qu’il abordait était celui d’un séducteur sûr de son charme. Il avait cependant l’air inconscient que ses taches de rousseurs (désolée pour ceux qui en ont), ainsi que son tee-shirt moulant rose (s’il y en a qui aime…) ne faisait que le rendre parfaitement ridicule. Le don juan de pacotille détailla la blondinette, ses yeux s’arrêtant plus que nécessaire sur les courbes généreuses de la jeune femme qui la remarqua mais ne fit aucun commentaire. Elle commençait à avoir l’habitude de ces débilités.

- Salut, beauté, commença-t-il d’une voix qui se voulait suave.
- Euh… bonjour, répondit maladroitement Temari.
- Ce n’est pas la peine d’être timide, je ne mords pas. Bon je sais que je fais souvent de l’effet aux femmes. Elles ne peuvent pas résister ni à mon charme fou, ni à mon intelligence, ni à ma puissance. Tu sais je suis un Anbu et un des meilleurs. Alors détends-toi, poupée ! Lança-t-il avec un sourire étincelant (de stupidité).

Temari, qui avait décroché à partir de « je fais souvent cet effet aux femmes », réagit au mot « poupée ». Elle lui décrocha une gifle phénoménale qu’il encaissa sans broncher, puis un sourire étira ses lèvres

- Hum…une femme de caractère. J’aime ça. C’est décidé, tu seras ma nouvelle conquête !

Il ponctua ses mots d’un geste très déplacé. En effet, il posa sa main sur la poitrine généreuse de son interlocutrice qui ne se gêna pas pour lui faire comprendre ce qu’elle en pensait. En gros, elle sortit son éventail et lui porta un coup sur la tête, où tout du moins faillit car ce débile était bel et bien ninja.

- Cette fois j’étais prêt, bébé, tu ne m’auras pas deux de suite.

Un rictus sadique (on ne peut pas appeler ça un sourire) déforma les jolis traits de la blonde.

- Tu es un ninja, moi aussi et je cherchais justement quelqu’un sur qui me défouler, pardon m’entraîner.

Elle agita son éventail en criant :

- Futon : la lame de vent dévastatrice !

De son autre main, elle envoya une volée de kunaïs, projetés à très grande vitesse par la bourrasque de vent.

Le malheureux dragueur, d’abord surpris par cette attaque inhabituelle, se reprit et esquiva. Une estafilade rouge lui barrait quand même le bras. Puis voyant que son adversaire était sérieux, il sortit de sa poche un gant rose (pour aller avec le tee-shirt) et l’enfila.

Temari un peu déroutée de son attitude, se reprit, relança la même attaque et se précipita à la suite de ses kunaïs dans le but de lui donner un grand coup d’éventail. Le ‘’gugus’’ évita plusieurs projectiles, puis tendit le bras portant le gant. Le kunaï qui aurait dû se planter dans sa main se retrouva projeté en arrière. Droit vers Temari. Malgré sa surprise, elle réagit et le kunaï se planta dans un tronc d’arbre, elle venait d’utiliser la technique de permutation.

- Alors, tu m’admires maintenant que tu as découvert ma puissance. Je contrôle le métal.

Distrait par son petit ‘’pitch’’, il ne vit pas venir un monumental coup d’éventail, qui l’envoya cinq mètres plus loin. Quand il voulu se relever, il perçut une silhouette blonde penchée sur lui, souriant tranquillement. La lueur impitoyable qu’il lut dans ses yeux lui fit peur, mais avant qu’il ne puisse se dégager, un craquement sourd se fit entendre. La douleur le submergea, mais il composa des signes d’une seule main, talent hérité de sa mère bien pratique quand les doigts de l’autre main sont réduits en miette.

Le corps du jeune homme se couvrit alors d’une couche de métal et Temari qui allait le frapper, se fracassa la main contre son armure. L’autre continua à composer des signes et murmura :

- Raikon : l’armure irradiant du feu de l’orage

La blondinette fit un bond en arrière, juste à temps car le corps recouvert de métal était conducteur d’électricité et justement, il crépitait de petites décharges électriques, mais Temari ne douta pas un instant que si elle avait touché l’armure, elle se serait retrouvée électrocutée, paralysée ou morte.

En combattante aguerrie, elle rangea son éventail et lança un jutsu :

- Futon : les lames de la tornade

Sa main se retrouva emprisonnée dans une sorte de mini tornade, mais des lames de chakra tourbillonnaient dans les vents. Sa main ainsi transformée en machine à tuer, elle composa de nouveaux signes, les même que le jour précédants (voir chapitre 1), et disparut. Invisible, car trop rapide, elle le frappa à la poitrine, bras en avant, tel une multitude d’épées. Le jeune aurait dû se retrouver transpercé, mais son armure avait tout encaissé, même si sur le coup le jutsu électrique se retrouva anéanti. L’armure de métal disparut, elle aussi. Un sourire de prétendu ‘’lover’’ sur la frimousse, il parla :

- Et si on arrêtait avant que tu ne me tues, bébé. Je n’ai plus beaucoup de chakra et toi tu n’es même pas essoufflée, même si ça peut s’arranger.

Leurs deux corps rapprochés par le combat, se retrouvèrent presque collés l’un à l’autre. Il posa une main sur son sein et tenta de l’embrasser. Un coup de genou bien placé le fit se plier en deux, s’ensuivit un tabassage dans les règles, entrecoupé de répliques telles que « prend ça sale obsédé », ou « ne me touche plus jamais si non tu va mourir » ou encore « ça c’est pour m’avoir pelotée ! ».

- Stop ! Cria Yuhi, arrête Temari. T’as vu dans quel état il est ? On arrive plus à déterminer si c’est un humain ou un steak haché.
- C’est une loque.

Le ton dur et déterminé de la belle blonde fit bafoué la brune qui répondit :

- Euh…Ok si euh… tu le dis, viens on va…on va prendre un café et tu me raconteras tout.

Elles commençaient à s’éloigner quand la loque se mit à parler :

- Attends belle Temari, sache que je ne renoncerai pas. J’aime ton côté sauvage et brutal (et oui il est maso) ainsi que les courbes de ton corps. Tu seras le nouvelle conquête de Natako Shaganami !

Les deux kunoichis se regardèrent, éclatèrent de rire et reprirent leur route, sous l’œil de Natako content de lui car le proverbe dit ‘’femme qui rit, femme à moitié dans ton lit’’ et là, il en avait deux pour le prix d’une.

Les jeunes femmes s’arrêtèrent dans le premier café qu’elles croisèrent et la blonde sanguinaire, euh… sympathique, raconta à son amie tout ce qui s’était passé depuis hier soir, en omettant le fait qu’elle ait dormi avec Shikamaru. Yuhi était cependant bien trop fine pour ne pas remarquer le trouble de son interlocutrice.

- Tu ne me cacherais pas quelque chose Temari ?
- Peut-être, mais si je te le cache c’est qu’il y a une raison, parle-moi plutôt de ta famille, se déroba la blondinette, je ne savais pas que Shika avait une cousine d’à peu près son âge, ni que les gens de sa famille pouvait être normaux.

La brune éclata de rire, ses yeux bleus pétillants de malice, elle reprit.

- Est-ce que tu as déjà rencontré sa mère ?
- Euh…non.
- Et bien sache qu’elle est tout à fait normale, ainsi que les gens de son côté, dont moi. Par contre du côté de son père, je te dis pas l’angoisse, ils sont tous frappa dingues surtout le chef de famille…


À ce moment, trois jeunes femmes entrèrent. Elles portaient toutes un tee-shirt sur lequel était écrit « à Shikamaru Nara pour toujours ». Les yeux de Temari s’écarquillèrent sous la surprise. Elle savait qu’il était beau. Elle savait qu’il était intelligent. Elle savait qu’il était très gentil (quand il le voulait). Bref qu’il était un très bon parti, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il ait un fan-club.

Yuhi remarqua l’ahurissement de son amie et re-éclata de rire, puis elle entreprit de narrer la vie de son cousin quand il n’était pas en mission ou que Temari n’était pas là.

- Je sais qu’il n’a que dix-huit ans, mais depuis ses seize ans, il lui arrive de euh… disons sortir avec des filles. Tu vois ce que je veux dire ? Et de euh… les larguer le lendemain ou dans la semaine. Mais les filles ne se découragent pas, elles le veulent. Enfin tu vois, c’est qu’il est « beau » enfin…je suis sa cousine donc je ne suis pas très objective et à ce qu’il parait il est très doué…

Temari qui n’avait absolument rien compris au discours de Yuhi (et oui elle est innocente), se contenta de la regarder d’un air vide. La brunette s’aperçut que quelque chose clochait et demanda :

- Ça va ? Tu as compris ce que je viens de te dire ?

- Non je… Je n’ai pas tout compris, articula-t-elle d’une voix blanche.

- Bon, en langage plus cru ça donne que depuis ses seize ans Shikamaru couche avec des filles qui le font chier, selon lui c’est le seul moyen d’arriver à avoir la paix. Après il les jette dans la semaine, mais malgré ça de plus en plus de filles s’intéressent à lui, d’où le fan-club. A ce qu’il parait c’est un bon coup. Ca va, Temi ? T’es toute blanche !

La blondinette rassura son amie, paya son café et s’enfuit.

Elle erra dans le village à peine consciente de ce qui se passait autour d’elle. Toutes ces belles illusions venaient de voler en éclat. Shika n’est pas seulement le garçon qu’elle connaissait, il avait aussi une part d’ombre, une autre part d’ombre que la cigarette. C’était un tombeur. Un mec qui couche avec une fille et puis la jette. Ce n’était pas le gars gentil un peu râleur, avec lequel elle aimait bien se chamailler. Ou plutôt il n’est pas seulement ça, il était les deux. Mais pourquoi est-ce qu’elle ne savait rien de ça débauche ? Ne lui faisait-il pas confiance ?

Un torrent de larmes sur ses joues, elle poursuivait son errance, perdue dans ses sombres pensées.

Malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de penser à tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble. Des moments pendant lesquels ses sourires, ses paroles étaient sincères. Elle en était sûre, il ne lui avait pas menti, il avait seulement oublié de lui parler de la partie la moins reluisante de sa vie. Et ça faisait mal, elle se sentait trahie. Mais elle l’aimait, et l’aimerait toujours, mais bon dieu que ça faisait mal.

Temari s’aperçut qu’il faisait nuit. Elle essuya ses larmes, enterra ses doutes au plus profond de son âme et rentra chez lui.

Elle frappa à la porte et vit la porte s’ouvrit. C’était lui, qui d’autre ? Il s’effaça pour la laisser entrer, ne faisant aucun commentaire désobligeant sur son état lamentable, au contraire il lui sourit et la prit dans ses bras. Lui soufflant à l’oreille :

- Pleure si tu en as besoin, ça soulage et si tu veux te confier à quelqu’un je suis là.

Les doutes de Temari ce dissipèrent, peu importe comment il était avec les autre filles, avec elle il était adorable. Peut-être avait-elle un statut particulier à ses yeux ? La blondinette se détacha à regret de son prince presque charmant, en se rappelant qu’elle avait oublié de faire les courses.

- Euh… Shika, j’ai oublié de faire les courses. Elle ajouta mentalement qu’elle avait aussi oublié de s’acheter un pyjama plus… Couvrant.

- Mais t’es vraiment pas possible comme fille, heureusement que je suis là, moi j’y ai pensé, mais je ne sais pas si je partage.

Fini la sollicitude dont il venait de faire preuve retour du flemmard, râleur.

- Allez ! S’il teuh plaiiiit ! Sois gentil.

- Qui te dit que j’ai envie d’être gentil ? Voyant qu’elle commençait à sortir son éventail il se ravisa. Bon, okay mais t’es vraiment la fille la plus galère de l’univers.

- Et toi le mec le plus chiant.

- Moi aussi je t’aime.

A ces mots Temari vira au rouge.

- Pfff, c’était pour déconner fille galère. Viens manger.

Ils s’installèrent autour de la table l’un en face de l’autre, une pizza entre les deux. S’ensuivit le passage à la douche de l’un, puis de l’autre et vient le moment de se coucher.

- Temi, qu’est-ce qu’on fait ce soir ? Est-ce que tu peux dormir seule ou tu veux que l’on fasse comme hier ?
- Dors avec moi s’il te plait. Pour ce soir et toutes les nuits que je passerai à Konoha, sinon je ne dormirai pas. J’ai peur, j’ai tellement peur que tu ailles voir une autre fille même si nous ne sommes qu’amis.

Shikamaru tendit l’oreille mais n’entendit pas la fin de la phase, les derniers mots qu’il entendit furent « j’ai peur ». Pour rassurer la belle blonde il la prit dans ses bras en pensant qu’elle était aussi légère qu’une plume mais qu’il ne risquait pas de lui dire. Elle ne se débattit pas et le laissa l’emmener au lit. Il l’allongea et se coucha contre elle. De son bras il enserra sa taille et s’endormit. Temari luta contre le sommeil pour pouvoir contempler son visage quand il dormait. Il avait l’air d’un ange. Sur cette pensée, Morphée emporta la jeune fille au pays des rêves.



Encore merci de m’avoir lu

N’oublier pas de mettre un commentaire ça fait toujours plaisir et ça me motive pour écrire.




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