Fiction: Après Akatsuki : Un Nouveau Danger

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Onsoku était surpris de la réaction de sa coéquipière. Il s’était attendu, comme d’habitude, à se faire crier dessus mais là, elle lui disait que ce n’était pas grave.
- Cet imbécile de Takeo nous a trahis. Il était avec l’Ankoku depuis le début. On s’est fait avoir. Et en plus maintenant ces imbéciles de Konoha savent qui je suis. Nous devons les éliminer !

Elle se retourna vers le Frère du Son.
- Tu dois le faire, Onsoku !
- Moi ? Mais… Ce ne sont pas les ordres ! Nous ne devons pas leur faire de mal, on doit se servir d’eux. Si on commence à les tuer, on risque de le payer très cher.
Kurage, qui s’attendait à cette réaction, se rapprocha lentement vers Onsoku. Elle l’attrapa par la taille et colla ses lèvres contre les siennes afin de l’embrasser fougueusement.
- Je t’aime ! Je t’aime énormément, Onsoku ! Fais le pour moi, s’il te plait, et tu pourras faire ce que tu veux de moi. Mon corps t’appartiendra à tout jamais.

Soudain, le cœur d’Onsoku s’emballa, battant à cent à l’heure dans sa poitrine. Il avait rêvé de ces paroles depuis son arrivée dans le groupe d’Oto. Il ne pouvait plus refuser d’obéir à la femme qu’il aimait. Kurage, sachant qu’elle avait touché son point sensible, rapprocha délicatement sa bouche de son oreille, en profitant au passage pour l’embrasser délicatement sur la joue.
- Voilà ce que nous allons faire !

***

Naruto était agenouillé par terre, martelant le sol de violents coups de poings et hurlant tout ce qu’il pouvait. Temari, à ses côtés, tentait de le rassurer autant qu’elle le pouvait. Ils avaient perdu la trace de leurs ennemis. Ils s’étaient enfuis, emportant Sakura avec eux. Temari approcha alors sa main qu’elle posa sur l’épaule de Naruto qui repoussa violemment la jeune femme en arrière. Cette dernière, comprenant sa douleur, préféra le laisser tranquille quelques instants et ne pas insister.

Ils entendirent alors un horrible son aigu qui résonna dans leurs oreilles. Par réflexe, Naruto se retourna vers Temari. Celle-ci le fixait, le regard dans le vide. Elle alla poser ses mains sur son ventre avant de les retirer, couvertes de sang, de même que le haut de son corps qui se recouvrait de ce liquide rouge qui ne présageait rien de bon. Elle jeta alors un dernier regard à Naruto avant de s’effondrer, inconsciente.

Paniqué, Naruto se rua sur elle, afin de vite aller l’aider. Ce qu’il découvrit lui donna envie de vomir.
- Son cœur… Elle ne respire plus ! Elle est morte !!!

La détresse s’empara de lui. En quelques minutes, il venait de perdre les deux femmes que Shikamaru avait accepté de lui confier. Il venait de commettre la plus grande erreur de sa vie. La femme qu’il aimait venait de se faire enlever et leur protégée de Suna était morte devant ses yeux sans qu’il n’ait eu le temps de réagir. Il entendit alors derrière lui un petit ricanement désagréable.
- Nul ne peut suivre la Vitesse du Son !

Il se retourna, Onsoku se trouvait face à lui. Il se releva, fou de rage, faisant face à son nouvel ennemi.
- Tu vas payer, ordure ! lança-t-il.

Onsoku afficha un petit sourire avant de disparaitre à nouveau dans un nouveau sifflement aigu. Mais à sa grande surprise, il manqua littéralement Naruto qui avait esquivé l’attaque plutôt facilement. Le Frère du Son cherchait son ennemi des yeux, ne comprenant pas comment il avait fait.

- Futon ! Rasen-Shuriken !

Il retrouva le jeune blond dans son champ de vision. Celui-ci avait levé un bras en l’air, un rasengan entouré d’un immense shuriken de vent dans la paume de sa main.
- Comment as-tu fait ? Un coup de chance, hein ? Personne ne peut égaler ma vitesse !
Onsoku commençait clairement à paniquer. Il disparut de nouveau, toujours accompagné de du son aigu qu’on entendait lors de ses attaques.
- Trop lent ! lança Naruto en tournant la tête, suivant le déplacement de son ennemi.
Il disparut à son tour en direction d’Onsoku. Le choc de leur rencontre fut terrible, une immense flaque de sang s’échappant du lieu de l’impact. Lorsqu’ils réapparurent, Naruto était indemne. Il observait patiemment son ennemi en train de mourir, une immense plaie lui traversant le corps au niveau du cœur. Onsoku se laissa tomber, d’abord à genoux, sentant la vie lui échapper.
- Je l’ai fait pour toi, pour ton amour que tu m’as offert. Moi aussi je t’aime, Kurage ! Mais je suis désolé… Je vais maintenant rejoindre mon petit frère, Chouonpa, sans même avoir réussi à le venger, comme je l’avais promis.
Il se laissa alors tomber avant de fermer les yeux pour la dernière fois.

- Imbécile, tu as vraiment cru que je t’aimais ? Je me suis juste servie de toi !
Naruto, pris par surprise, n’avait pas eut le temps de réagir. Sa nouvelle ennemie était déjà derrière lui, le tenant fermement.
- Et toi, Uzumaki Naruto, tu as vraiment cru que j’étais une pauvre jeune femme amnésique ?
Horrifié, il ne pouvait plus bouger, sentant un étrange pouvoir l’étreindre de toute part. La jeune femme le caressait tout le long de son corps, l’enlaçant tendrement sans qu’il ne puisse se dégager.
- C’est une cuisante défaite pour le Héros de Konoha, n’est-ce pas ? Je tiens toutefois à te remercier d’avoir tué cet imbécile. Il ne me gênera plus désormais !
Il tourna difficilement la tête pour pouvoir voir le visage de Kurage, la jeune femme qu’il avait aidé quelques instants auparavant. Elle profita alors de l’occasion pour échanger avec lui un long et doux baiser avant de se retirer, lui jetant un regard diabolique.

- Doton ! Ichikoro Ritsuzou no Jutsu ! (Technique de la Statue de Pierre)

Naruto ne pouvait maintenant plus bouger d’un millimètre. Il sentait son corps se durcir petit à petit. Sentant la vie lui échapper, il finit par perdre connaissance. Kurage se retira et se dirigea vers le cadavre d’Onsoku, laissant derrière elle une statue de pierre à l’effigie de Naruto dans laquelle il était en train de mourir, pétrifié de toute part et sans pouvoir se dégager.
- Merci, mon petit chéri ! Je n’aurais jamais pu le prendre par surprise et le battre sans toi. Il est bien trop fort pour moi !
Elle s’en alla sur ces paroles, laissant sur place les cadavres d’Onsoku et de Temari, ainsi que le corps pétrifié de Naruto.

***

- Vous êtes surs que vous voulez partir maintenant ?
- Oui, ne t’inquiètes pas, Kankuro, je vais beaucoup mieux maintenant et il est temps pour nous quatre de rentrer chez nous.
- Très bien, Kiba. Si les médecins disent que tu es apte à prendre la route, je ne m’oppose pas. Laissez-moi juste le temps d’aller prévenir le petit frère de votre départ qu’il vienne vous saluer. Vous n’avez qu’à aller prendre vos affaires et on se rejoint à la sortie du village.
- Très bien, on vous attend, déclara Shikamaru. Mais dis-lui quand même de faire vite s’il te plait. Même si on part les derniers on est quand même inquiet de la situation à Konoha.
Kankuro approuva de la tête avant de disparaitre de la chambre de Kiba d’où celui-ci pouvait enfin sortir, guéri de ses blessures. Il était toutefois toujours convalescent et devrait se reposer encore quelques temps une fois le voyage achevé. Il sortit alors à son tour de la chambre accompagné de Shikamaru, Ino et Akamaru afin de se diriger vers leurs chambres d’hôtel pour y récupérer leurs affaires.

***

- Tu es sûr qu’ils ne sont pas déjà partis, hein ?
- Mais non, Gaara ! Tiens, regardes ! Les voilà !

Les quatre compagnons de Konoha faisaient à l’instant leur apparition devant l’entrée principale de Suna où les attendaient déjà le Kazekage et Kankuro.
- Regardes, ils sont déjà là ! annonça Ino à Shikamaru qui semblait rouspéter à l’idée de devoir attendre leurs deux amis de Suna si ceux-ci n’étaient pas encore présents à leur arrivée.
- On dirait bien que vous êtes pressés de rentrer chez vous !
- Oui, désolé Gaara, avoua Kiba. Mais on a vraiment envie de savoir ce qu’il s’est passé pour qu’on n’ait toujours pas de nouvelles à presque un mois après l’attaque qu’a dû subir le village.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous retenir ici très longtemps. Si je tenais à vous voir, c’était juste pour vous dire merci pour tout ce que vous avez fait pour nous.
- Et on espère qu’il n’y a rien de grave à Konoha, ajouta Kankuro.
- On l’espère aussi, murmura Ino en baissant la tête.

Gaara tendit alors la main à ses amis qui la serrèrent sans hésiter. Ils firent de même avec Kankuro avant de se retourner et de prendre la route pour leur village. Une fois qu’ils furent assez éloignés, le marionnettiste sembla se rappeler quelque chose qu’il avait oublié de dire. Il courut un peu dans leur direction afin de se rapprocher.
- Hey, Shikamaru ! cria-t-il. N’oublies surtout pas ce que je t’ai dis sur Temari. Elle n’attend que toi, mon pote !
Sans se retourner, Shikamaru poussa un grognement qui sembla fortement amuser Ino. Kankuro fit alors demi-tour et rejoignit Gaara.
- Qu’est-ce que tu as voulu dire ? demanda-t-il.
Le jeune ninja esquissa un grand sourire à son frère.
- Je crois juste qu’il est temps pour la sœurette de devenir une vraie femme, c’est tout.

Gaara, qui ne semblait pas tout comprendre, se contenta d’attraper Kankuro par la manche de sa veste et de le trainer derrière lui.
- Aller, viens ! On rentre, imbécile !




La prochaine fois : La Déclaration de Temari

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