Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Après Akatsuki : Un Nouveau Danger

Trois ans ont passé depuis la mort d'Orochimaru et la destruction de l'Akatsuki. De véritables héros sont nés à Konoha, village qui a depuis reprit sa paisible existence. Mais les survivants ennemis se rassemblent, préparant leur vengeance. Une nouvelle guerre est imminente, que va-t-il se passer ?
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Va-Kill (Masculin), le 26/08/2008
Retour de vacances et j'ai juste le temps de vous poster un chapitre avant de repartir. On en termine avec le combat de Kankuro contre les Frères du Son.
Bon chapitre ! ^^




Chapitre 11: Les Marionnettes du Diable



- Les Marionnettes du Diable ? clamèrent en cœur Onsoku et Chouonpa.
- Quelles sont ces choses qui ont résisté à notre attaque, Onsoku ?
- Pas la moindre idée, mais ce n’était sûrement qu’un coup de chance. Une marionnette ne peut pas être aussi solide.

Les six marionnettes noires, qui encerclaient jusqu’alors Kankurô, s’écartèrent afin de se mélanger à nouveau avec les autres.

- Détrompez-vous ! Votre attaque est loin d’être assez puissante pour détruire mes marionnettes.
- Que veux-tu dire ? demanda Onsoku.
- Laissez-moi vous raconter une petite histoire. Il y a très longtemps, bien avant que le village de Suna ne soit fondé, on raconte qu’une bande de voleurs passait son temps à piller et massacrer les habitants du Pays du Vent. Ils furent vite déclarés comme ennemis très dangereux, d’autant plus que quelque soit la méthode employée pour les arrêter, ils trouvaient toujours un moyen pour tous se tirer d’affaire. Ces treize bandits furent rapidement surnommés les Treize Démons du Désert. Mais un jour, quelqu’un mit finalement fin à leurs actes. Cet homme, armé d’une simple marionnette, avait réussi à les débusquer et à tous les tuer sans qu’aucun d’eux n’arrive à le toucher. Bien qu’ils aient envisagé n’importe quel genre d’attaque, ils n’avaient jamais imaginé qu’ils seraient un jour attaqués par un marionnettiste et n’étaient pas préparés. C’est ainsi que mon ancêtre, le tout premier marionnettiste, devint un héros aux yeux du Pays du Vent, et que sa technique fut étudiée et développée au fil du temps. Pour la légende, on raconte maintenant que les Treize Démons du Désert étaient des envoyés du Diable en personne, et que leur mort était un échec à la mission qu’il leur avait confié. Pour les punir, il aurait alors fait d’eux ses marionnettes et il permettrait maintenant aux marionnettistes de les utiliser après avoir passé un pacte avec lui. Maintenant, je contrôle ces marionnettes, vous ne pouvez plus gagner.
- Un pacte avec le Diable ? reprit Chouonpa. Intéressant ! Alors quel que soit le résultat du combat, tu vas finalement mourir, car personne ne survit lorsqu’il se sert d’une technique démoniaque.
- C’est en effet le cas de plusieurs techniques, mais pas nécessairement de celle-là. Le seul inconvénient est que ses marionnettes me pompent continuellement mon chakra jusqu’à épuisement total. Mais si je me dépêche d’en finir, je ne mourrais pas. Je suis désolé mais nous allons devoir nous dépêcher d’en finir avec ce combat.

Kankurô bougea un doigt. Une première marionnette rouge entra en mouvements. Elle ouvrit la bouche et propulsa sur ses ennemis des centaines d’aiguilles empoisonnées. Ils esquivèrent en sautant en l’air mais furent surpris à la vue de deux autres qui les attendaient juste au-dessus d’eux, chacun ayant une lame à la main. Les deux frères s’attrapèrent alors le bras et se tirèrent l’un vers l’autre, disparaissant une nouvelle fois dans un son aigu. Ils réapparurent presque aussitôt, chacun d’un côté différent de la place. Ils se tournèrent en direction de Kankurô et disparurent à nouveau. Les marionnettes noires reformèrent leur cercle de protection autour de lui et stoppèrent une nouvelle fois l’attaque ennemie.

- On dirait bien que nous rencontrons enfin un adversaire digne de valeur, Chouonpa.
- Et il était temps, cela commençait vraiment à devenir ennuyeux.
- Le son de sa mort n’en sera que plus exquis.
Onsoku tourna la tête vers Kankurô.
- Et bien, cher marionnettiste, il semblerait que tu sois l’adversaire le plus coriace que nous ayons eu à affronter jusque là. Nous t’en félicitons. Mais ce n’est hélas pas suffisant. Nous avons déjà compris que les noires ne servent uniquement qu’à la défense et les rouges à l’attaque.
- Vous mourrez rapidement si vous continuez à me sous-estimer. Ce que vous avez découvert n’était en rien un secret ! Voyez plutôt ce que moi j’ai découvert sur vous.
- Ce que tu as découvert ? reprit Chouonpa. Laisses-nous rire ! Notre technique est tout simplement parfaite, tout simplement infaillible.
- Et si nous voyons que c’est trop dangereux, il nous suffirait juste de nous retirer quelques instants, vu que tu ne peux pas tenir cette technique très longtemps, et revenir plus tard t’achever. Mais rassures-toi, nous ne sommes pas des lâches. Maintenant tu vas mourir !

Une nouvelle disparition avec le son habituel. A cet instant, Kankurô esquissa un petit sourire. Cette fois-ci, la protection tout autour de lui ne se mit pas en place. Juste deux marionnettes noires bougèrent. Une se positionna juste devant lui, tandis que l’autre alla se placer à sa droite. Quasiment en même temps, chacune d’elles stoppa un ennemi.
- Comment ? s’étonna Onsoku. Il n’a pas utilisé sa protection habituelle. Il aurait réussi à nous voir ? Non ! C’est impossible !
Kankuro sourit.
- Ca fonctionne vraiment ! Baki avait donc bien raison !
Il releva la tête vers ses deux ennemis et annonça haut et fort.
- Cette fois, c’est vraiment la fin ! Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps et je commence à être las de ce combat. Je vais en finir une fois pour toute dans mon prochain mouvement.

Les Frères du Son éclatèrent de rire avant de disparaitre. Comme la fois précédente, il ne plaça autour de lui que deux marionnettes noires. Onsoku fut le premier à être stoppé, il recula. Puis ce fut le tour de Chouonpa, bloqué par la défense de Kankurô. Mais avant de pouvoir se retirer, il vit avec horreur les sept marionnettes rouges qui l’encerclaient. Il essaya de s’enfuir, trop tard. En plus de la marionnette noire qui l’avait bloqué, deux autres étaient présentes à ses côtés, le retenant fermement. Il ne pouvait plus bouger. Il était à leur merci.
- On…so…ku… Aide…… moi… fit-il d’une petite voix en crachant du sang lorsque les lames des sept marionnettes rouges le transperçait toutes en même temps.

Onsoku ne bougeait plus d’un pouce. Il regardait le spectacle, pétrifié de terreur. Son petit frère venait de se faire avoir. Comment Kankurô avait-il bien pu voir leurs mouvements à la vitesse à laquelle ils allaient ? Non, il ne pouvait toujours pas le croire. Il ne pouvait pas les avoir vu. Les marionnettes se retirèrent, retirant les épées du corps de Chouonpa. Celui-ci trouva la force de se retourner vers son frère.
- Aide… moi… Grand… frère……
Onsoku le fixait dans les yeux. Il n’arrivait plus à parler, pétrifié. Cette terreur qu’il ressentait à cet instant en sachant qu’il serait le prochain à subir la fureur des marionnettes surpassait de loin la tristesse qu’il éprouvait à la vue de son frère en train de mourir devant ses yeux. Chouonpa fléchit alors sur ses genoux, avant de s’écraser à plat ventre contre le sol, mort, des larmes coulant sur ses joues à la vue de son frère qui n’avait rien tenté pour lui porter secours.

- Co… Co… Comment…? bégaya Onsoku, tétanisé.
- Baki avait repéré une faille dans votre technique. Juste avant de mourir, il me la chuchoté dans l’oreille, expliqua Kankurô d’un ton très calme. Votre technique est peut-être très puissante et tellement rapide que même moi je ne peux pas la suivre des yeux. Mais si l’on connait cette faiblesse, il est alors facile de voir où vous allez frapper. Pour faire simple, lorsque vous êtes élancés, vous ne pouvez pas changer de direction sans stopper l’attaque un bref instant pendant lequel vous êtes visible. Lorsque vous disparaissez, vous ne vous déplacez qu’en ligne droite face à la direction vers laquelle vous êtes tourné lorsque l’attaque démarre ! Vous êtes également obligés d’avoir un support comme le sol qui doit servir d’impulsion au départ de l’attaque. Je l’ai remarqué lorsque vous étiez dans les airs et que vous avez été contraints de vous tirer l’un vers l’autre pour accélérer.

Onsoku semblait reprendre petit à petit ses esprits. L’effet de surprise était passé, il devait se ressaisir avant qu’il ne soit trop tard.

- Je vois… C’est une belle performance que d’avoir découvert notre défaut et en plus d’avoir réussi à contrer nos attaques ? Puis-je te demander pourquoi tu t’es longuement contenté de défendre au lieu de contre-attaquer directement vu que tu connaissais la faille dans notre technique ?
- Tout simplement parce que je devais vérifier si ce que m’avait dit Baki n’était pas simplement une erreur de sa part. Lorsque mes marionnettes m’encerclaient pour me protéger, c’était pour vérifier si vous vous déplaciez vraiment en ligne droite ainsi que pour observer les moments où vous changiez de direction. J’ai ensuite fait un test avec seulement deux marionnettes pour voir si je pouvais vous suivre. Il ne me restait plus qu’à passer à l’attaque.

Contre toute attente, Onsoku éclata de rire.
- Félicitation, marionnettiste de Suna. Je ne peux que m’incliner devant un tel talent. Je crois bien que ce coup-ci, tu as véritablement anéanti les Frères du Son.

Des larmes commencèrent à couler sur son visage. Il reprit :
- Mon petit frère est mort… Notre réputation est détruite. Je n’ai plus rien à faire dans ce monde désormais.
- En effet, tu vas vite rejoindre ton frère dans l’autre monde, je vais m’en assurer.
- Pas si vite ! Je… Je ne veux pas mourir. Oui… C’est ça ! Un adversaire capable de nous vaincre, je n’aurais jamais cru ça possible. Malheureusement pour toi, je vais continuer à vivre, à servir mon maître. Je ne vivrais que pour devenir plus fort, afin d’atteindre mon ultime objectif, te faire payer.
- Je ne te laisserais pas t’enfuir !

Les marionnettes rouges se dirigeaient sur Onsoku qui disparut. Kankurô plaça une marionnette noire sur sa trajectoire, mais son adversaire stoppa sa course juste avant de l’atteindre et changea de direction. Il répéta l’opération plusieurs fois pour ne pas être attrapé et s’arrêta un bref instant au niveau du corps de son frère qu’il ramassa rapidement afin de l’emmener avec lui en marmonnant :
- Adieu, Chouonpa ! Je suis désolé…
Il disparut alors une dernière fois, s’enfuyant dans les rues de Suna en ne laissant aucune chance à Kankurô de l’attraper.

Kankurô laissa ses bras tomber le long de son corps, épuisé. Il était à la limite, les marionnettes avaient déjà aspiré presque la totalité de son chakra. Dans un dernier effort, il annula l’invocation des marionnettes qui disparurent en fumée. En observant au loin, il aperçut brièvement Ino qui aidait tant bien que mal Kiba à se relever. Il vit également un peu plus loin Akamaru qui était en train de les rejoindre en boitillant. Il se retourna alors et se rapprocha de son ancien Maître décédé. Arrivé à sa hauteur, il laissa s’échapper quelques larmes sur son visage avant de s’effondrer aux côté du corps de Baki, le ninja qui avait donné sa vie pour lui offrir la victoire sur les Frères du Son.



Aller c'est reparti pour Arcachon !
On se retrouve à la rentrée pour la suite.




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