ShikaTema (Féminin), le 17/04/2008 Troisième chapitre. Il est plus long, hein ? Je commence vraiment à me sentir mieux dans le rôle d'auteur.
Ah oui, et quelque chose que je n'avais pas précisé dans les autres chapitres : Les personnages appartient à Kishimoto. Je ne les utilise que dans le but de me faire plaisir en écrivant.
Et puis, comme son nom l'indique, c'est une fanFICTION.
BONNE LECTURE, LES AMIS !
Chapitre 3: Acte III : Chagrin.
_ « …Car à Konoha va avoir lieu… »
Soudain, un grand bruit se fit entendre. Une voix d’homme hurla :
Naruto était apparu dans l’embrasure de la porte, hors d’haleine. Les kunoichis, alertées, se précipitèrent vers lui.
_ « Quoi ? Naruto, je t’en prie, parle ! répliqua Sakura, au bord de la crise cardiaque. »
Un silence de mort s’abattit sur la petite cuisine des Haruno. Naruto reprit son souffle et murmura :
_ « Je n’ai pas pris mes ramens habituels au petit-déjeuner. »
Un ange passa. Puis un hélicoptère. Puis un Boeing. Que Naruto ne tarda pas à rejoindre par un coup de poing asséné par Temari.
Naruto, à moitié mort, ajouta :
_ « A part ça, Shikamaru est parti en mission. »
Temari ouvrit grand la bouche. Il était parti sans la prévenir, sans lui dire un mot. Elle ne pouvait pas y croire. Elle eu tout de même le courage de s’enquérir de la nature de la mission auprès de Naruto.
Il lui répondit qu’elle était assez secrète, mais qu’elle avait un rapport avec l’Akatsuki.
Ca devait être assez dangereux alors, pensa Temari. Elle sortit de la demeure Haruno. Elle ne voulait pas pleurer. Ils étaient des ninjas. Il était courant que l’un des leurs parte en mission. Les missions, c’était leur vie. Temari n’était pas de celles qui attendent patiemment le retour de leur homme, en se rongeant les ongles. Elle ne voulait pas s’apitoyer sur son pauvre sort.
Elle se rendit sur les gradins de l’arène de l’Examen Chuunin et déboucha une bouteille de Saké. Le liquide lui brûlait la gorge, et effaça peu à peu les inquiétudes de la jeune femme.
Elle allait passer la soirée dehors, en espérant ne pas se réveiller dans le lit de quelqu’un d’autre. Pour oublier.
Le lendemain, Temari se réveilla, touchant par réflexe la place d’à côté. Par chance, personne n’y était. Elle avait été sage, hier soir.
Après son passage habituel par la salle de bain, elle essaya de faire comme si de rien était, passant chez elle, discutant avec Gaara et Kankurô, mangeant avec Ino, flirtant avec Kiba, ouvrant les yeux sur ce qu’était la réalité.
Elle en voulait à Shikamaru. Elle lui en voulait d’être parti, sans lui dire au revoir, sans l’embrasser, sans lui laisser même un petit mot, une petite phrase rassurante.
Elle lui en voulait, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’aimer, encore plus fort, et d’avoir peur pour lui. Elle voulait le sentir en elle, son odeur, son corps. Elle le voulait près d’elle.
Elle secoua la tête, chassant ses pensées niaises de son esprit. Elle réfléchit, toujours au même endroit. Ces gradins. Où il lui avait dit qu’il l’aimait. Foutues pensées niaises !
Que faire ce soir ? Pas comme hier, elle n’avait pas fini la soirée avec quelqu’un, mais c’était exceptionnel. Elle préférait mourir que de se rabaisser à coucher avec le premier venu.
_ « Je vais faire un tour chez Kiba. Je m’entends bien avec lui, et son côté dragueur me fait rire, pensa t-elle, en riant. »
Elle marcha lentement, pour savourer le vent qui lui fouettait le visage, la douceur d’une soirée d’été. Il était prés de vingt-deux heures, mais la famille de Kiba était en mission, il était donc seul chez lui.
Elle frappa. Kiba lui ouvra, vêtu seulement d’un tee-shirt et d’un caleçon. Il sourit, charmeur.
_ « Efface moi ce sourire, Inuzuka. Ne vas rien t’imaginer. »
_ « Alors ! Miss Eventail vient nous rendre une petite visite…Quel honneur. Entre. »
Temari pouffa légèrement. Elle s’installa sur le canapé, fouilla dans sa poche, et en tira une cigarette que Shikamaru lui avait confiée. Elle commença à la fumer en pensant à lui.
Kiba, lui, savourait une bière, un sourire railleur pendu aux lèvres. Il devait la prendre pour une rebelle. Mais le fait était qu’elle n’était pas une petite fille.
_ « Donc…Qu’est ce que tu fous là au juste ? dit-il avec sa franchise légendaire. »
Temari recracha une bouffée d’une fumée blanche comme neige.
_ « Shikamaru est parti en mission. Et il se trouve que tu étais le bouche-trou le plus près. »
Kiba l’attira vers elle et elle sentit ses lèvres sur les siennes. Elle entrouvrit la bouche, et laissa pénétrer la langue de Kiba. Des larmes perlaient à ses yeux.
Kiba s’écarta. Il murmura :
_ « Tu vois… Je m’attendais à ça. Considère ce qu’on vient de faire comme un baiser amical. »
Temari avait honte. Elle s’était infiltrée chez Kiba, avait fumé, l’avait embrassé, et maintenant sanglotait sur son divan.
Kiba, lui, ne paraissait nullement gêné. Il la couvrait d’un regard protecteur. Il la prit dans ses bras jusqu’à qu’elle ait pleuré toutes les larmes de son corps.
_ « Je comprends ton attitude. Mais ne te rend pas malade pour si peu. Shikamaru va rapidement revenir, et si il ne t’a rien dit, c’était pour que tu ne t’inquiètes pas. Des au revoirs solennels auraient fait pensé à des adieux. Arrête. Arrête ! Arrête de pleurer, si Shikamaru te retrouve comme ça, il va m’en vouloir à mort. »
Temari rit franchement. Elle discuta avec Kiba toute la nuit, et rentra chez elle comme un voleur, priant pour ne pas réveiller ses frères.
Décidemment, Kiba était vraiment son meilleur ami. Elle se surprit à penser à ce que dirait Shikamaru si il savait qu'elle l'avait embrassé. Elle lui dirait que ce n'était pas sérieux, et qu'elle l'aimait lui. Il murmurerait un "Galère..." et l'embrasserait sur le bout du nez, comme il le faisait d'habitude. Mais le saurait t-elle un jour ?
Elle s'endormit enfin.
Le jour fit place à l'obscurité avec une ingratitude déconcertante. Et Temari recommença. A faire comme si rien ne la touchait.
Les jours passaient, Temari était toujours fourrée avec Kiba. Aucune nouvelle de Shikamaru n'arriva.
Ce jour là, Temari était allée s'entraîner. Elle avait agi comme une gamine pour au moins dix ans. Elle fût heureuse de constater que ses réflexes étaient toujours aussi pertinents.
Un sifflement interrompit le doux silence de la matinée. Un kunaï l'avait effleuré à la joue droite, elle sentit le sang perler doucement le long de son visage. Un deuxième kunaï fendit l'air.
Temari sortit son éventail.
_"Alors, gamine ? On attend patiemment son prince charmant ? "
Un ninja de l'Akatsuki la dévisageait, un sourire malsain sur son visage. Il lança :
_" Il n'est plus très frais le prince charmant..."
Temari suivit son regard, et se mordit les lèvres pour ne pas hurler. Le ninja portait un corps sur son dos. Celui de Shikamaru, une plaie profonde au ventre.
_" Alors, qu'est ce que tu vas faire ?"
Temari ravala ses larmes. Elle ne pourrait rien seule contre ce type de combattant. Pourtant, c'était la vie de Shikamaru qui était en jeu. Elle pensa à Ino, Chôji. Elle pensa à Kiba. Elle pensa à Asuma. Non, décidemment, elle ne pouvait pas abandonner. " Je dois suivre mon nindô ! " disait Naruto. Elle essuya le sang qui coulait avec sa manche, et releva la tête en criant, une nouvelle lueur dans le regard :
_" Ce que je vais faire ? Je vais te faire mordre la poussière ! "
Elle s'élanca...
Temari : Waah, quel suspens...
ST : Tu pourrais arrêter de te foutre de moi ? Je veux dire, je fais ce que je veux avec toi ! Pourquoi pas un petit Rock Lee / Temari ?
Temari : Si tu fais ça, je me tire !
ST : L'ennui, c'est que t'as pas vraiment le choix. Oui, c'est ça, vas bouder.
Kiba : Hé hé, moi je suis content d'avoir roulé une pelle à Temari... AIE ! Mais ca va pas la tête, Tem' ?
Shika : Bleh !
ST : Oui, tu souffres, mon pauvre Shika. T'inquiètes, ta situation va se débloquer ! Et maintenant j'appelle... Sasuke !
Sasuke : On me voit pas dans cette fic...J'aime pas ça. Enfin, je suis là pour l'annonce : Merci d'avoir lu cette fic de notre merveilleuse auteure, et si , les filles, vous lui mettez des commentaires, je fais un strip-tease !
ST : Waah, j'en attendais pas autant... Commentaires, please ?