Fiction: Les mésaventures d'une loque paumée dans le monde de Naruto

Je me mets en scène dans le monde de Naruto où, ma malchance aidant,il ne m'arrive que des crasses. L'histoire se déroule peu après le début de next gen, juste après le retour de Naruto et Sakura dans leur tentative ratée de ramener Sasuke.
Classé: -12D | Général / Action/Aventure / Humour | Mots: 8737 | Comments: 15 | Favs: 20
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shew (Masculin), le 26/05/2008
Voilà le petit nouveau. Si vous avez des gri-gris ou autres porte-bonheurs, je suis preneur. Bonne lecture.^^



Chapitre 6: Où l’on s’entraîne à manipuler l’énergie.



Ce qui a changé c’est moi, enfin pas moi directement mais plutôt mes sens, qui se sont un peu développés (Kakashi porte un parfum au musc, Yamato a la gueule de bois à cause de la cuite à la vodka qu’il s’est prise hier soir et Naruto ne s’est pas lavé et a encore bouffé des ramens au miso…beeeeerk). L’épouvantail me regarde avec une tête d’ahuri et m’explique que moins de chakra serait peut être mieux, parce que là je suis en mode luciole violette. Un petit tour dans ma tête pour que le hamster régule le débit (pratique de se souvenir qu’il lit dans mes pensées) et l’affaire est réglée.

«Nous commencerons par des choses simples comme t’apprendre à faire un clone ou une métamorphose.»
«Ca va me prendre encore une semaine minimum pour chaque ça.»
Kakashi me rassure en me disant que même le pire des cancres apprend ces techniques en moins d’une journée, et qu’il faut vraiment être le pire des bœufs pour ne pas comprendre le mode de fonctionnement de ces deux jutsus (justement je suis pire que le pire des bœufs). Il m’explique donc comment faire pour malaxer mon chakra (pitié petit hamster chéri fais-le pour moi), me donne les signes à composer (encore une heure pour mémoriser les mudras), et go ! Un Shew tout bousillé (vous avez vu le début de ‘’La Mouche’’ avec le singe ?), apparaît. C’est pas encore gagné on dirait. Pas assez de chakra me dit Kakashi. Yamato et Naruto sont toujours morts de rire (et un millier de Naruto qui se bidonnent ça fait du bruit), mais je ne me laisse pas démonter. Après un monologue poignant sur les hamsters et leur incapacité totale à malaxer du chakra correctement, je reprends mes activités clonesques. C’est seulement vers la fin du jour que je parviens à faire un clone correct. Les trois abrutis sont toujours éclatés de rire mais bon, j’ai réussi c’est le principal. «On verra la suite demain je suis trop naze pour reprendre une quelconque activité.» Et avant que Kakashi ait pu réagir je rajoute : «A demain les blaireaux.» et je me barre en courant de toute la force de mes jambes. Allez coucouche panier pour ce soir, je suis trop crevé pour manger, alors je vais directement dans ma chambre. Ma tête n’a pas encore touché l’oreiller que je dors déjà.

Un mois. Un mois à apprendre des trucs tous plus inutiles les uns que les autres. Un mois que l’épouvantail me martyrise tous les jours, que le nabot blond s’entraîne comme un forcené. Un mois que Yamato a des crampes à rester assis en tailleur toute la journée la main tendue vers l’excité. Un mois que je n’ai aucune nouvelle de Tsunade (elle pourrait écrire au moins la vieille folle).Un mois que je me prends des toises à tout va pour apprendre à me battre. «Un mois que je n’ai pas vu ma famille !!!» J’ai hurlé cette dernière pensée, déconcertant mes trois partenaires, qui bientôt me regardent avec des yeux de merlan frit.
«Désolé, c’est sorti tout seul.» Il faut me comprendre aussi : je suis frustré d’être loin des miens et on vient d’apprendre la mort d’Asuma par Izumo et Kotetsu qui passaient dans le coin. C’est bête je l’aimais bien le barbu.

Kakashi s’approche de moi et me dit qu’on va passer à un autre stade de mon entraînement : on va grimper aux arbres façon ninja, voire même marcher sur l’eau. Je trouve ces deux techniques très intéressantes mis à part que ça ne sert strictement à rien d’où je viens. Comme tout ce que j’ai appris depuis que je suis ici d’ailleurs. Les explications fusent à la vitesse de la lumière, si bien que tout ce que je trouve à dire c’est : «hé ?» en prenant l’air le plus débile qui existe. Plus qu’à essayer de mettre en pratique les mots incompréhensibles qu’il m’a dit.

C’est avec une douleur telle que je veux mourir que je me couche le soir venu après une journée d’échecs à répétition. Le lendemain arrive encore trop vite à mon goût (faut dire que se ramasser des gamelles à longueur de temps ça motive pas vraiment), et ce n’est qu’après avoir reçu un seau d’eau glacée, gracieusement dispensé par l’épouvantail, que je me lève. La journée s’écoule comme la précédente, c'est-à-dire que je mange le sol à un rythme d’une fois toutes les cinq minutes jusqu’à ce que, miracle, j’arrive à faire quelques pas sur le tronc du chêne plus que centenaire qui me martyrise, sans me vautrer immédiatement. Encouragé par cette avancée spectaculaire, je continue bien après la tombée du jour. J’y passe une nuit blanche mais je parviens à monter jusqu’au sommet au petit matin (ça vous rappelle quelque chose ? Moi pas). Kakashi me trouve endormi sur une branche, les bras et les jambes de part et d’autre du morceau de bois.

Après un réveil en fanfare qui me vaut une douleur au dos dont j’ignore la provenance (une chute peut être ?), on change encore une fois de menu. Cette fois-ci on va marcher sur l’eau. Enfin on…. JE vais marcher sur l’eau, Kakashi se contentant quant à lui de rester sagement sur le bord du lac (ça ne fait pas trois heures qu’il a fini son petit déj’, faudrait pas non plus qu’il risque l’hydrocution) son bouquin pervers à la main et une expression plus que débile plaquée sur ce qu’on voit de son visage. Cette fois-ci c’est plus facile pour moi, même si je suis trempé jusqu’aux os à ma première tentative. Effectivement, trois jours après, j’arrive à me tenir sur l’eau sans jouer au canard systématiquement. Kakashi m’a abandonné il y a deux jours pour partir en mission avec l’équipe de Shikamaru.

Je compte profiter de l’absence de mon sensei pour fainéanter quelque peu, mais c’est sans compter le rongeur qui habite avec moi. Il se décide à m’apprendre bien malgré moi (et en contrôlant ma mémoire par-dessus le marché) tous les jutsus de soins de sa connaissance. Après une éternité à ne pas bouger pour tenter d’engranger le nombre phénoménal d’infos qu’il me transmet, mon disque dur interne se met en surcharge et m’informe que tout autre donnée rentrée me rendra absolument et complètement dingue (je l’étais pas déjà ?). Un évanouissement subit s’empare de moi et à mon réveil je tente d’analyser les tonnes d’infos qui suintent de ma boite crânienne. La vérité s’impose à moi très vite. Avec la masse de connaissances que vient de me refiler Hamtaro (ça y est cette fois c’est sûr je l’ai mon procès) Tsunade n’est plus qu’une simple amatrice à côté de moi. Je n’en suis pas au point d’égaler Asclépios, mais ce n’est pas loin. L’envie de revoir ma famille dans les plus brefs délais (immédiatement par exemple) me fait aller vers le bureau de la jeune qui-n’en-est-pas-une et m’énerver à tel point que je sens mon animal de compagnie s’énerver à l’unisson.

C’est en expulsant la porte de ses gonds et auréolé d’une énergie violette crépitante d’éclairs que je pénètre dans le bureau de l’Hokage. Celle-ci, outrée d’être dérangée au beau milieu d’une tâche très importante (boire une bouteille de saké cul sec doit être important pour elle), beugle que je n’ai rien à foutre ici. Je lui réplique qu’après plus d’un mois à bouffer des gnons et des gamelles en tous genres j’en ai ma claque de tout ça et que je veux rentrer chez moi illico presto. Elle semble d’un coup abattue, et murmure qu’après avoir fouillé toute la bibliothèque et les archives elle n’a rien trouvé concernant le moyen de me faire rentrer chez moi. Je bous littéralement de rage, des scalpels de chakra apparaissent au bout de mes mains sans que j’aie besoin d’y penser, et je désintègre le bureau devant moi, faisant réagir la vieille qui, dans un sursaut de dignité sûrement, m’envoie valser à travers le couloir histoire de m’apprendre les bonnes manières. C’est dingue, même avec un démon en moi je ne fais toujours pas le poids face à un ninja qui à plus de trente ans d’expérience, sannin de surcroît et qui possède une force éléphantesque.

En me chopant par le col, la vieille m’explique qu’elle a demandé au Kazekage s’il ne possède pas quelque chose susceptible de me venir en aide, et qu’elle attend la réponse. Comme je suis dans les choux je choisis de ne pas répondre à la dame (surtout qu’une réponse un peu déplacée me vaudrait sûrement un séjour à l’hosto). Elle me repose au sol en me disant qu’elle est absolument désolée, mais que je dois prendre mon mal en patience. Voulant vivre un peu plus vieux que le jour présent, je décide de quitter le bureau, enfin ce qu’il en reste, sans décrocher un mot (de toute façon ma mâchoire brisée se refuse à émettre le moindre son). Je me soigne une fois arrivé chez moi puis me plonge en transe pour rentrer en contact avec le rongeur. Après une conversation fort intéressante sur les humains et leurs nerfs fragiles, les démons et leur capacité à amplifier les sentiments négatifs humains et des insultes en tous genres (dont certaines m’étaient inconnues), je réintègre la réalité avec un constat des choses affligeant : c’est pas encore pour maintenant le retour du fils prodigue.


A suivre...








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