Fiction: Les mésaventures d'une loque paumée dans le monde de Naruto

Je me mets en scène dans le monde de Naruto où, ma malchance aidant,il ne m'arrive que des crasses. L'histoire se déroule peu après le début de next gen, juste après le retour de Naruto et Sakura dans leur tentative ratée de ramener Sasuke.
Classé: -12D | Général / Action/Aventure / Humour | Mots: 8737 | Comments: 15 | Favs: 20
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shew (Masculin), le 18/05/2008
J'ai encore jusqu'au chapitre 7 sur mon ordi. Le huitième est encore en cours d'écriture. En attendant, j'espère que vous allez vous amuser avec celui ci. Bonne lecture à tous.



Chapitre 4: Où l'on a une révélation.



Nous descendons directement au sous-sol putride où réside le taré au bandana sur la tête, ne nous arrêtant que pour motif de changement de caleçon, de buvage de coup, de fumage de cigarette et aussi pour taper un petit poker comme çà en passant histoire de leur piquer un peu de thune (je suis à sec, étonnant n’est ce pas ?). Arrivés devant l’escalier qui mène aux geôles, je suis pris subitement d’une envie de vomir (le problème étant que je n’ai rien dans l’estomac). Un goût de bile m’envahit la bouche. Je respire un bon coup mais çà ne passe pas. Me voyant prendre une teinte verdâtre du plus bel effet, Asuma m’assène de petites giffles pour me requinquer (décidément c’est une habitude chez eux de coller des baffes aux gens). Quelques insultes plus tard, ils me reprennent chacun par un bras et m’aident à descendre : mes jambes ayant décidé, sans mon accord préalable, d’aller dans une autre direction, la sortie par exemple.
Le sous-sol où nous pénétrons est humide, sent le moisi, le sang et la peur. Surtout ma peur.
«Je veux pas me retrouver avec ce taré congénital d’Ibiki !»
Asuma me dit que je n’ai pas à m’inquiéter pour ma santé physique et mentale, vu que cette dernière à l’air déjà bien attaquée par les mites à fromage. Après quelques minutes de discussion où j’explique à un certain ninja barbu, sous les yeux éberlués de son élève, où il peut bien se mettre ses paroles rassurantes (au fond à droite ?), nous arrivons devant une porte à laquelle frappe Shikamaru.

Nous entrons dans une sorte de bureau qui ressemble à une salle d’opérations (mais dont le nécessaire d’anesthésie brille par son absence), et où un homme balafré, la trentaine bien tassée, nous toise du haut de ses deux mètres en me dédiant un sourire qui me colle des frissons jusqu'aux ongles des orteils.
«Vous voilà enfin. L’Hokage m’a fait prévenir que vous arriviez avec un visiteur» déclare-t-il.
Là, je ne tiens plus. Une trouille de tous les diables s’empare de moi et je tente de me tirer de cette pièce morbide. Manque de bol, je suis toujours tenu par mes deux nounous qui ne m’ont pas lâché d’une semelle, prévoyant sans doute ma réaction à la vue du psychopathe préféré de ces dames (ou messieurs je n’ai pas de préjugés). Je sens que je vais perdre temporairement le contrôle de mes sphincters et de ma conscience quand Scarface me rassure en me disant que je n’ai rien à craindre, qu’il va juste me lancer un petit jutsu qui s’appelle "penthotal sodium" et m’interroger avant de me réexpédier chez Tsunade.
Là, çà va pas fort les copains, mais un peu mieux quand même. Ibiki compose des signes et me touche de sa main qui est maintenant en mode "luciole bleue". Tout mon corps s’auréole tout à coup d’une lueur violette. Cà a l’air de surprendre le géant, puis cela finit par s’estomper.
Commence alors un interrogatoire infernal qui me fait douter de mon acte de naissance, de ce que j’ai bouffé la veille, du prénom de ma femme et de la durée de mes séances urinaires de la journée. Enfin, Monsieur "c’est moi qui pose les questions ici pas toi" me lâche enfin la grappe. Il a pourtant l’air un peu déçu de ne pas avoir pu m’arracher les joyeuses une par une très lentement avec une petite cuillère. Il me renvoie accompagné de Heckle et Jeckle chez Mémé, mais pas sans avoir provoqué des démangeaisons plus qu’horripilantes dans mon pauvre petit ventre avec son questionnaire à la "mords moi le nœud".

De retour à l’étage, j’ai toujours des démangeaisons, j’ai faim et je n’ai envie que très moyennement de pénétrer dans ce foutu bureau. Je n’y peux rien, c’est le réflexe du chien de Pavlov qui est en cause : donnez moi une tarte dans les gencives et il est certain que je ne reviendrai pas au rab. Nous entrons directement sans frapper et trouvons Tsunade dans une position plus que compromettante avec une bouteille de saké (mineure et très peu consentante).
Une Shizune en transe fait son apparition munie d’une feuille, et, en voyant sa patronne dans cette position, se met à lui hurler dessus si fort que la vieille s’en retrouve coiffée en arrière. Finalement, l’assistante donne la feuille à l’alcoolo, pardon l’Hokage, qui la lit et me demande d’approcher.
«L’interrogatoire d’Ibiki a été concluant. Nous allons donc vous aider à rentrer chez vous.» Puis, voyant que je me gratte le ventre à la vitesse d’un supersonique elle ajoute : «Quelque chose ne va pas ?»
Je lui réponds que depuis que l’autre cintré du bulbe m’a apposé son jutsu, j’ai des gratouilles abdominales d’enfer et elle me demande de me désaper. Je soupire de soulagement quand elle juge bon de préciser : «Le haut uniquement.»

Quand elle voit mon ventre (qui est malheureusement caché à ma vue grâce à la complicité conjointe de mon pull et de mon t-shirt), ses yeux s’écarquillent, s’exorbitent, et finalement reviennent dans leur position initiale, le professionnalisme de la dame revenant au galop après une courte période de vacances. Elle me demande de m’asseoir et se lance dans un exposé énervant au possible sur l’histoire des ninjas, si bien que je m’endors au bout de dix secondes d’explications.
Réveillé par des baffes (maieuh ! Laissez moi tranquille !), elle m’explique qu’il y a un problème. Et vu la tronche qu’elle tire, il a l’air d’être maousse le problème. Elle se munit d’un miroir de poche, argumentant qu’une courte démonstration vaut mieux qu’une longue et pénible (souvent accompagnée de baffes vers la fin) explication. Elle soulève mon pull, mon maillot et me montre mon bide par l’intermédiaire du miroir. Un gros tatouage y apparaît dorénavant. Qu’est ce que ce gros chimpanzé m’a fait quand j’étais chez lui ?
«Kèksséksa ?»
Tsunade m’explique que c’est un sceau. Un sceau particulier. Ma mémoire se remet à fonctionner normalement : c’est le même dessin que j’ai vu dans le manga sur le ventre de Naruto.
« Ne me dites pas que … »
«Si» me répond impitoyablement l’Hokage.
Bizarrement, j’ai un trou de mémoire par rapport aux instants qui suivent cette révélation. Peut-être parce que j’ai tourné de l’œil pile poil après le mot "si".
Quand j’ai le malheur de reprendre mes esprits, Tsunade est à côté de moi, visiblement inquiète de mon état (sans doute mon charme naturel qui agit, ou alors le médecin en elle qui a parlé). Elle m’explique ce que j’ai déjà deviné : j’ai l’immense et insigne honneur de faire partie des rares personnes pourchassées par Itachi et ses petits copains de maternelle. Du moins, j’aurai droit au fan club quand ils apprendront la nouvelle, ce qui ne devrait pas trop tarder vu la vitesse à laquelle les infos se barrent de ce village et demandent l’asile politique chez les ennemis de nos ados préférés.

«Et comment je fais pour savoir quel gentille bébête squatte mon bidou ?». La quinca me répond qu’il me suffit juste de faire le vide dans mon esprit pour rentrer en contact avec le bestiau. Haha ! Très drôle ! Je ne sais pas comment on fait. Elle me dit qu’il va bientôt être l’heure de manger (alléluia !), qu’elle va me fournir une piaule et qu’elle m’expliquera demain comment on fait. Bon, ce n’est pas grave, je peux attendre demain du moment que je me remplis le ventre et que je dors un peu (18 heures devraient suffire à mon bonheur). Après un repas digne de Gargantua dans les jours de grosse fringale, je gagne la chambre d’hôtel gentiment fournie par le village et, après une pensée pour ma chère et tendre et ma fille, je m’enfonce dans un sommeil sans rêves.



A suivre...




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