Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La Jinchuuriki de Kiri... (terminée)

Gaara entamait sa deuxième année en tant que Kazekage. Alors que tout se passait bien, il reçoit un rouleau de Kiri de la main du Mizukage qui lui apprend que son village est attaqué par Orochimaru. N’ayant pas suffisamment de ninja disponible, Gaara se rend lui-même à Kiri, prêtait main forte à son homologue. Là, il rencontrera une fille de son âge, bien étrange et qui le fascine…
Classé: -12D | Spoil | Romance / Suspens | Mots: 21505 | Comments: 31 | Favs: 44
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Tsuki2608 (Féminin), le 06/11/2009
Et voici mon épilogue comme je vous l'avait promis!!! Bientôt (en fait lorsque j'aurais le temps puisque je suis en période d'examen) je vous posterais le premier chapitre de ma prochaine fanfiction!

Bonne lecture!
Bisoux!
Tsuki2608




Chapitre 8: Et après?



Depuis treize années maintenant, elle observait le soleil se lever et faire briller d’un or pur le sable du désert. À cette heure, Suna était calme et personne ne parcourait ses rues. Mais dans quelques heures, tout serait différent. Malgré l’heure précoce, la chaleur était déjà très élevée. Aya soupira, légèrement nostalgique des matins brumeux et frais de Kiri, son village d’origine. Bien qu’elle soit heureuse à Suna.

Elle regagna sa chambre et referma la porte fenêtre pour conserver la fraicheur de la nuit. Elle passa par le salon et pénétra dans une chambre d’enfant où la jeune femme sourit. Une fois de plus, un des deux lits de la chambre était vide. Elle se rapprocha du deuxième et déposa un baiser sur les deux têtes rousses appuyées sur le même oreiller. Elle murmura doucement :

-Debout les filles, vous allez être encore en retard.

Les jumelles prononcèrent des paroles incompréhensibles, mais ne se levèrent pas. Leur mère décida d’employer la manière forte. D’un geste sec, elle ouvrit les rideaux de la chambre pour laisser pénétrer la lumière crue du soleil, avant de dire d’un ton menaçant :

- Aiko, Sayuri. Si vous ne vous levez pas maintenant, je vous arrose de la tête aux pieds et je ne rigole pas !

Les deux fillettes de six ou sept ans sortirent rapidement du lit et filèrent vers la salle de bain. Aya retint un rire. Elle devait les menacer ainsi tous les matins pour qu’elles se lèvent. La jeune femme ressortit de la chambre et alla dans la cuisine pour préparer le petit- déjeuner. Quinze minutes plus tard, Aiko et Sayuri franchirent la porte pour se rendre à l’académie. La jeune mère se dirigea vers la dernière chambre de l’appartement. En passant la porte, elle fut accueillit par un concert de gazouillements. Son fils de deux ans se tenait debout dans son berceau. Il lui tendit ses petits bras potelés et elle ne put résister à son caprice. Aya prit son dernier né dans ses bras et l’appuya sur sa hanche. Le petit s’appuya sur son épaule. Elle retourna dans sa chambre, déposa son garçon sur son lit afin d'en profiter pour s’habiller et s’attacher les cheveux en un chignon haut. Elle se retourna vers le lit. Le petiot s’était caché dans la couverture et semblait vouloir jouer.

- Mama... Yoan, caché !

Elle souleva la couverture et le petit émit un cri avant d’éclater d’un rire cristallin.

- Trou’é ! Chantonna-t-il. Encore !

- Non, Yoan. Maman à des choses faire dans la maison. Viens manger.

Le bambin bouda, mais obéit tout de même. Après le repas, il se précipita dans le salon pour jouer pendant que sa mère faisait la vaisselle et passait un coup de balais. Il était dix heures passé et Aya était en train de balayer dans sa chambre lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir.

- Tatie ! S’écria l’enfant dans le salon.

La mère sortit de la pièce pour saluer la femme qui, à peine entrée, portait déjà son fils dans ses bras. Il tira l’élastique et défit l’un des quatre sempiternelles queues de cheval de sa tante. Yoan l’agita dans sa main et le laissa tomber pour terre. Aya se baissa pour le ramasser.

- Tiens Temari, il me semble que c’est à toi...

Temari reprit son élastique et remercia la demoiselle. La blonde avisa le balai dans les mains de son interlocutrice.

- Tu étais occupée ? Demanda-t-elle.

- Non, je viens de terminer, répondit-elle. Pourquoi ?

- J’ai une journée de congé aujourd’hui et je voulais que tu viennes avec moi dans les boutiques du centre-ville.

- Je ne peux pas vraiment me promener toute la journée avec cette petite peste que tu tiens dans tes bras.

- Alors, profites-en pour faire tes courses !

- Pourquoi pas...

Aya regarda son fils et dit :

- Yoan! Tu n’es pas encore habillé... Viens avec moi, on va aller te changer.

Son garçon lui tendit les bras et elle le prit. Elle se dirigea vers la chambre de son plus jeune enfant lorsqu’elle se retourna vers Temari et dit en riant :

- Tem, ne reste pas plantée là comme une statue !

Temari sourit et suivit la brune. La blonde fut d’un grand secours puisque le petit garçon, refusant de s’habiller, s’échappa des bras de sa mère lorsque celle-ci s’était retournée pour lui prendre un pantalon dans un tiroir. Temari eut à peine le temps de bouger que le petit était déjà dans la cuisine.

- Yoan ! Reviens ici !

Ce fut en riant que Yoan fit faire à sa mère plusieurs fois le tour de la table avant que sa tante puisse l’attraper, alors qu’il regardait par-dessus son épaule. Ce fut finalement la tante qui finit d’habiller le petit. Ils sortirent de l’appartement et Aya referma à clé derrière elle, même si personne n’oserait s’introduire chez-elle. C’était une habitude de Kiri qu’elle n’avait jamais perdu. Les deux dames firent leurs courses et Aya retourna dans sa demeure, pour coucher Yoan, vers les deux heures de l’après-midi. A cette heure, il faisait de toute façon beaucoup trop chaud pour rester à l’extérieur. Elle s’assit sur le divan du salon pour lire un livre, mais s’assoupit. Elle se réveilla en sursaut une heure plus tard. Elle se leva et entra dans la chambre de son fils pour trouver le lit vide !

- Ahhh non ! Ce n’est pas vrai, il a encore recommencé !

Ses sens de ninja reprenant le dessus, elle s’approcha du lit. Il était encore chaud, il n’était pas parti depuis très longtemps. Elle sortit en courant de son appartement. Elle savait que son garçon ne connaissait que quatre endroits dans le palais du Kazekage; son appartement, celui de sa tante, celui de son oncle... Mais il n’aurait pu se rendre là-bas. Temari avait fermé la porte à clé puisque Kankurô était parti depuis trois jours en mission, il ne lui restait plus que...

- Merde ! Faites qu’il ne soit pas allé par là !

Elle tourna à gauche à l’angle du mur et partit vers une toute autre section du palais, les bureaux...

***

Le Kazekage sortait d’un long et ennuyeux conseil lorsqu’une clameur s’éleva au bout du corridor. Il vit les conseiller s’écarter pour laisser le passage à quelque chose qui se rapprocha de lui. Il attrapa la petite tornade brune et la hissa dans ses bras. Le garçonnet releva la tête et sourit.

- Papa ! Entrer dedans pas ‘ait e’près !

Le rouquin regarda ver la fin du corridor et vit un conseiller aider un vieil homme à se relever. Le Kazekage afficha un léger sourire et se dirigea vers les deux hommes.

- Mon fils est navré pour cet accident, s’excusa-t-il.

- C’est... C’est votre fils Kazekage-sama ? Pardonnez-moi, je ne l’avais pas reconnu dans sa hâte...

Gaara ne répondit pas à cette remarque pleine de mépris et de sarcasme. Cet homme connaissait parfaitement l’identité de ses enfants, mais ce n’était pas après eux qu’il en avait, c’était après leur mère. Ce vieux conseiller faisait partie de ceux qui voyaient les Jinchuurikis comme des armes et rien d’autre. Le Kazekage se souvenait parfaitement du jour où il avait dû annoncer au conseil la particularité d'Aya. Pendant près d’une semaine, le vieil homme demandait sans cesse à la kunoichi de servir le village comme Jinchuuriki. À chaque fois, la jeune femme avait poliment refusé. Mais un jour, une remarque cinglante avait fait déborder le vase. Elle lui avait placé un kunai sous la gorge et l’avait menacé. Malheureusement, son Bijuu avait profité de sa colère pour se manifester. Gaara avait pu la calmer avant qu’il n’y ait le moindre incident. Aya essaya de se faire pardonner quelques jours plus tard, mais rien n’y fit. Le conseiller garderait probablement sa rancune contre la jeune femme jusqu’à la fin de sa vie.

Gaara remarqua alors que ses conseillers s’étaient arrêtés et qu’ils s’inclinaient légèrement devant une personne qu’il ne pouvait voir encore. Aya se rapprocha de Gaara et émit un soupir silencieux. C’est qu’il l’avait fait courir dans tout le palais le garnement ! Elle s’arrêta net à un mètre du Kazekage lorsqu’elle aperçut la personne qui se tenait à ses côtés. Le vieux conseiller recula jusqu’à se que son dos touche le mur et s’inclina devant la jeune mère, ce qui aurait été impoli de ne pas le faire puisqu’elle était la dame la plus importante de Suna.

- Ma Dame, dit-il avec une pointe de mépris dans la voix.

Aya ne lui accorda qu’un regard fuyant et le salua avec un petit hochement de tête.

«Regardez donc qui s’amène ! C’est malheureux que son bijuu l’ait maintenu en vie durant son dernier accouchement. Si elle n'était pas une Jinchuuriki, elle serait morte et son gamin énervant aussi. Les progénitures de deux monstres ne peuvent pas être autre chose que des monstruosités... »

Le conseiller se redressa, partit prestement sans se retourner, et dans la plus grande impolitesse. Le groupe de conseillers se dispersa à son tour sous son exemple. Aya secoua la tête pour chasser les images du conseiller et franchit le denier mètre la séparant de Gaara avec un franc sourire sur les lèvres. Elle se hissa sur la pointe des pieds, parce que Gaara avait au moins vingt centimètres de plus qu’elle, et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle redescendit et prit le garçonnet dans ses bras. Elle le gronda pour la deuxième fois cette journée là. De plus, ce n’était pas la première fois qu’il partait durant sa sieste. La dernière fois, il avait rejoint Kankurô dans son appartement et ce fut son oncle qui l’avait ramené.

- Merci, dit-elle avec un doux sourire. Bon petite peste, viens on va aller chercher tes sœurs à l’académie.

Elle allait se retourner, mais elle revint vers le rouquin et dit avec une pointe d’humour :

- Et toi... N’oublie pas de venir dîner cette fois !

Il l’attrapa par la main et l’embrassa avec douceur.

- Promis, lui répondit-il.

***

Il était neuve heures passé lorsqu’Aya décida d’aller voir ce que Gaara faisait. Il était venu pour diner, mais vers huit heures, il avait remarqué le rouleau qu’il avait oublié sur sa table de chevet. La jeune femme fit une dernière inspection pour voir si ses enfants dormaient et remarqua qu’une fois encore, Aiko était dans le lit de sa sœur. Elle décida de ne pas les déranger et avant de sortir doucement de l’appartement, elle créa un clone d’elle-même pour plus de sécurité, mais elle ne devait pas être longue et son petit garçon faisait ses nuits depuis longtemps. Aussi, elle n’était pas inquiète qu’un de ses enfants se réveille pendant sa courte absence. Elle marcha dans les couloirs déserts à cette heure. Près du bureau du Kazekage, elle remarqua une servante avec une cruche d’eau. Elle l’arrêta.

- Aya-sama, que puis-je faire pour vous ? S'enquit la jeune femme, avec un franc respect.

- C’est pour le Kazekage ? Demanda Aya avec douceur.

- Oui, ma Dame.

- Je vais le prendre alors. Allez vous reposez le reste de la nuit.

- Mais...

- Ne vous inquiétez pas. Je vais m’occuper d’amener cette eau à mon mari.

Le doux sourire de la première dame de Suna réconforta la jeune servante qui lui remit la carafe d’eau et partit.

« Le Kazekage a de la chance d’avoir une femme aussi attentionnée, se dit-elle.»

Arrivée devant la porte du bureau, Aya déposa la carafe sur le sol et toqua à la porte.

- Entrez, lui répondit le Kazekage à l’intérieur.

L’ancienne kunoichi de Kiri entra sans faire de bruit. Elle arriva vers le bureau et versa de l’eau dans le verre du Kazekage. Il était penché sur ses dossiers et ne remarqua même pas qui était entré. Aya déposa la cruche à moitié pleine et alla derrière Gaara avec son pas souple et silencieux de ninja. Elle fit glisser ses mains sur ses épaules et les croisa sur sa poitrine. Elle déposa sa tête sur son épaule.

- Tu ne sembles pas être surpris de me voir ici, remarqua-t-elle.

Il tourna légèrement la tête vers elle et eut un faible sourire.

- Les servantes n’ont pas le pied si léger, Aya. Et, elle n’aurait pas osé m’approcher de si près.

La jeune femme rit et répondit :

- Tu m’avais dit que tu partais quinze minutes... Ça fait plus d’une heure que tu es parti. Tu as encore oublié l’heure...

Elle fit pivoter la chaise vers elle et s’assit sur ses genoux, prit son menton en coupe et l’embrassa. Après ce baiser, Gaara avait les joues légèrement roses. Il vivait avec Aya depuis treize ans maintenant, mais il ne s’habituait jamais à toutes ces petites marques d’attention et tous ces petits gestes intimes qu’elle pouvait avoir pour lui.

Sa demande en mariage, trois ans après leur rencontre avait été la chose la plus difficile qu’il avait jamais dit ou fait. Quelques mois plus tard, Aya lui annonçait qu’elle était enceinte et elle mit au monde deux adorables jumelles. Gaara était le plus heureux des hommes, même s’il ne le démontrait pas. Il avait peur de commettre les mêmes erreurs que son père, mais Temari et Kankurô l’avait réconforté à ce sujet. Quatre ans plus tard, elle était de nouveau enceinte, mais cette fois-ci, sa grossesse avait vraiment mal tourné. Aya avait été malade pendant des mois et avait passé à un cheveu de mourir pendant son accouchement. Sa famille proche savait que c’était Gobi, son Bijuu, qui l’avait maintenu en vie.

Il se rappelait toutes les circonstances qui lui avaient permis de rencontrer cette merveilleuse personne qu’était sa femme. La bataille contre Orochimaru et tout ce qui s’était passé par la suite. Il se rappelait clairement le désir qui l’avait envahi : emmener Aya avec lui, à Suna. Il n’avait pu l’expliquer à ce moment, mais maintenant, il le savait. Il était tombé amoureux de cette kunoichi.

Aya fit presque amener son mari dans leur appartement. Juste avant de s’endormir, elle murmura dans le creux de son oreille :

- Je t’aime, Gaara.

Gaara sourit. Il était tombé amoureux de quelqu’un qui pouvait le comprendre mieux que personne. Aya pouvait comprendre ce qu’il avait vécu et il concevait ce qu’elle pouvait ressentir à cause de son bijuu. Il était tombé amoureux d’une Jinchuuriki. La Jinchuuriki de Kiri...





J'espère que ça vous a plu! Je remercie tout ceux qui m'ont suivie au cours de ses deux années (WOW! J'aurais jamais cru prendre tant de temps pour l'écrire) Mais mon plus gros merci est a Sanephar qui est ma bêta-lectrice! Ton soutien particulier sur ma fic m'a vraiment aidé et tout tes conseils m'ont aidé à m'améliorer!

à la prochaine tout le monde! Dites-moi comment vous avez trouver ma fic
Gros bisoux! Tsuki2608!




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