Fiction: Kumo, le village caché des nuages.

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Pouf...

-Salut à tous, je suis Homei Horenchi, l'examinateur du second test. Bof, je ne ferai pas grand-chose durant cette partie de l'examen puisque tout dépend de vous ici.

- C'est-à-dire ? demanda Raï.

- Je ne vais pas intervenir. Bof, 'toute façon vous vous démerdez, vous êtes grands... Qu'est-ce que vous me regardez ? Qu'est-ce qu'il y a ? C'est bon, allez-y, barrez-vous !

- Mais... Vous nous avez pas expliqué les règles, lança quelqu'un.

- Ah... euh... oui, merde... Bon, vous allez dans la forêt, et vous devez arriver dans la tour là-bas.

- A Konoha, nous avons chacun un parchemin d'un type différent, ciel ou terre, et nous devons amener les deux à la tour, remarqua Korozu.

- Oui, bon, on va faire plaisir au fils de l'ambassadeur. Venez ici. Vous voyez, il y a soixante portes, pour vous tous. Il y a trente équipes donc ?

- Non, répondit Korozu. Je suis tout seul, il y en a donc une de moins...

- Bon, c'est pas grave le nombre. Vous entrez par une de ces portes et ensuite ?

Kilfsan s'approcha de Homei.

- Nous retrouvons nos équipiers pour continuer le chemin. J'ai une question : qui a le parchemin ?

- N'importe lequel d'entre vous peut le porter. Cachez-le bien. Ah oui, il y a une limite de temps. Nous la fixerons à... trois jours !

Plusieurs réclamations se firent entendre.

- Point. Bon, je vais vous dire où vous allez. J'allais oublier...

- Ça m'étonne pas, chuchota Raï à Sodari. Il oublie toujours quelque chose.

- ...ne serons pas responsables d'une mort de vous ou de l'un de vos équipiers. Démerdez-vous maintenant.



...




- Eh ! Eh ho ! Korozu !

- Quoi, encore ? Qu'est-ce qu'il y a Raï ?

- Pourquoi tu ne choisis pas la porte à côté de ton équipe. Homei a dit qu'on pouvait choisir son entrée.

- Tout simplement parce que j'en ai pas. Ou alors...

Korozu pensait au type avec lequel il devait faire équipe.

- J'ai ce droit. Je vais prendre la porte de trente-quatre heures.

- Tiens, nous on a les premières. C'est dommage, on pourra pas se voir pendant le test.

- Tu... tu tenais tant à me voir pendant l'examen ?

- Oui... Mais on peut rien y changer, ça devait être comme ça je pense...

- Oui... Ça devait être comme ça, murmura Korozu. C'est... triste...

- Ouais, bon, salut. A la troisième épreuve, c'est sûr, on se retrouvera ! Et là, tu auras de mes nouvelles, je te le promets, Korozu !

Raï s'éloigna et partit rejoindre les portes que lui et son équipe avaient réservées.

Korozu soupira.

Je... Que dois-je faire ? Il y tenait tant à me voir... Mais... Je peux arriver à la tour en un quart de temps ! Non, je vais aller le voir, sinon les examinateurs vont se douter de moi et de Konoha... Pour mon village ! Pour mon village natal ! Pour Sandaime Hokage !

Korozu soupira encore une fois et s'en alla vers sa porte 34.



- GO !

Homei avait prononcé ces deux lettres d'une force époustanflante et d'une longueur telle qu'on se demandait comment il pouvait encore respirer.

Raï ouvrit sa porte. À sa gauche, Sodari était là. Plus loin encore, il apercevait les cheveux rouges de Ketsu.

Il rejoignit le membre du nouveau clan Tirosuma.

- Bon, on commence. On va où ? demanda Raï.

- Tout droit, et nous serons arrivés, répondit Ketsu. Si je calcule bien. La moitié des équipes vont se retourner vers les autres et se dévier de leur chemin. Donc, il y a cinquante pour cent de chance pour que l'équipe à notre droite nous attaque. Et cinquante pour cent de chance pour que ceux de l'autre côté nous attaquent. Nous sommes à moitié sûrs de recevoir une attaque. Si l'équipe à notre droite nous attaque et si l'équipe à notre extrême droite veut les attaquer, ça va créer une spirale. Elle peut être dans plusieurs sens à la fois.

- Et ?

- Nous sommes tout en haut; En allant tout droit, nous évitons quelques attaques. Nous allons donc tout droit et demain, j'aurai un plan. Je pense qu'on misera tout sur le dernier jour. On guettera alors.

- Ketsu ? demanda Sodari. T'es sûr de toi ?

- Ketsu, franchement je le sens pas, avoua Raï.

- Oui, Ketsu, tu devrais pas faire ça.

Celui qui venait de prononcer ces paroles était perché sur un arbre. On ne distinguait que ses traits.

Il bondit à terre.

- Qui es-tu ? demanda Raï.

- Tu me reconnais pas ? C'est moi Korozu !

Raï changea son aspect de visage. Renfermé avant, il était plus clair et plus joyeux.

Ketsu et Sodari restèrent méfiants.

- C'est Korozu ! Il m'a aidé au Premier Test ! C'est le fils de l'ambassadeur de Konoha. C'est pour ça qu'il a pu m'aider. Et puis, ensuite, je l'ai... Une seconde ! T'étais pas à la Porte 34 ?!

Ketsu, qui avait laissé ses yeux sur le sol, les leva soudainement.

- Si... Mais... Sodari, Ketsu, désolé de vous montrer ce combat contre Raï.

Raï devint livide.

- Un combat... Contre moi ? s'écria-t-il effrayé.

- Oui, prépare-toi. Et pour te motiver, si tu gagnes, je te donnerai ce marteau. Il a une longue histoire. Il a été forgé à Kiri, puis son possesseur l'a perdu à Konoha. Son nouveau possesseur l'a apporté ensuite à Suna. Là, le Kazekage l'a emporté avec lui pour une mission de paix à Iwa et l'a offert aux chuunins de ce village. Iwa l'a ensuite offert en cadeau à Konoha. Et notre Kage l'a envoyé à notre ambassadeur, mon père. Il me l'a légué.

- ...

- Kiri, Suna, Iwa, Konoha et maintenant, il ne manque à ce marteau que de voir Kumo. Veux-tu enlever la fierté de ton village à la tienne ?

- ...

- Alors ? Tu montres le déshonneur pour ton village. Raikage... C'est ton rêve... Eh bien, je pense pas qu'un Raikage puisse être à ce point lâche et indigne. Tu ne mérites pas ce poste.

- Bats-toi.

Raï avait jeté un kunaï droit sur Korozu en prononçant ces mots. Le fils de l'ambassadeur l'avait évité et s'était retourné, un visage presque terrifiant par son sourire figé.

Ketsu sauta sur la branche d'un arbre, debout les bras croisés pour admirer le combat.

Sodari le regarda puis recula. Trois shurikens étaient plantés dans l'arbre derrière lui.

Raï, lui, ne bougeait pas, il était presque paralysé par la peur. Il claquait des dents et tremblait des jambes.

Il ferma les yeux et bondit en avant. Korozu avait réussi à éviter le kunaï pas Raï. Il était plaqué au sol.

Raï sourit à son adversaire. Il mit la main dans sa poche à shurikens sans le quitter du regard.

Il sentit qu'il n'avait plus de shurikens alors il regarda sa poche. Sa main était prise et paralysée par un fil, qui serrait de plus en plus maintenant.

Il se retrouna brusquement pour voir qu'il était allongé sur une bûche d'un mètre.

Sur ses épaules, deux shurikens furent plantés. Il hurla. Le sang coula. Raï n'arrivait toujours pas à voir son adversaire.

- Katon : Goukakyuu no Jutsu

Raï était paralysé par la peur qu'il ressentait, rien qu'en entendant ce nom. Il était terrifié.

Le feu ardent était devant lui. Raï croyait voir venir sa fin.

Zwsam !

Ketsu s'était mis devant son ami pour prendre le jutsu de plein fouet.

Sodari se précipita vers ses deux camarades.

Korozu sortit de sa cachette.

- Désolé, Raï, je me suis un peu empo...

Korozu venait de voir Ketsu, à terre, ses vêtements brûlés par les flammes.

- Mais ?! Qu'est-ce que ? Raï, tu n'as rien de cassé ?

- No... non... ça va aller... mais... Ketsu ?

- Il va bien, rassure-toi. Tiens, je vais te laisser mon marteau, tu l'as amplement mérité. Tu as fait preuve de courage. Raï, ce marteau... Son but... Est de protéger tes amis... Il a une histoire, souviens-toi... Il a... Il est... Pourvu d'un mécanisme de défense... Ce marteau doit servir à protéger une personne plus que quiconque, celle qui vient de te sauver.

- ...

- Tiens, je te le laisse. À la troisième épreuve !

Sodari regarda ses deux compagnons à terre, puis Korozu.

- Au revoir, Korozu...

Korozu grimpa sur un arbre et partit vers le sud (comme les zozios).

...



Raï ouvrit les yeux.

- Enfin de retour ! s'exclama Sodari. Tu as reçu deux coups sur les épaules, tu ne devrais pas les bouger. Le marteau est à toi, maintenant. Korozu a dit qu'il falait l'utiliser en priorité pour Ketsu.

- Ma tête...

- Repose-toi...

Sodari trempa un mouchoir et le mit sur la tête de son ami.

Ketsu dormait profondément suite à ses blessures.



...



- Putain, Yaban ! Pourquoi t'as pris la carte à Geboru ! On s'en sortait bien jusqu'à ce que tu prennes la carte !

Yaban sembla ignorer Saiman.

- Eh réponds, connard !

Geboru soupira.

- Ça va ! Si t'as pas remarqué, on tourne en rond !

- Non, tout allait bien, c'est juste que... dit Geboru, coupé par Saiman.

- On allait sur le chemin ! T'as pas écouté ce qu'a dit le marchand qui nous a vendu la carte ?

- Si... Un peu...

- Ta gueule, t'as rien compris !

Geboru soupira une nouvelle fois. Il prit la parole en se mettant entre Yaban et Saiman.

- Il a dit qu'il nous en vendrait une autre, dix fois plus chère bien sûr, mais plus performante. J'ai pu les regarder, et Saiman aussi, elles sont identiques. S'il a dit ça, c'est parce qu'il savait que la forêt avait plusieurs points qui nous feraient croire qu'on tourne en rond. Il a mis plusieurs panneaux « Vente de cartes ». C'était bien joué.

- Tu penses que c'est un participant à l'examen ? demanda Saiman.

- Peut-être... Enfin, passe-moi ça, féministe !

- Eh, si je reste avec les meufs, c'est pour draguer, D-R-A-G-U-E-R. Je suis pas un je-sais-pas-quoi !

- C'est bon, on se calme ! s'écria Saiman. On est une équipe. Bon, JE prends la car...

- Cachez-vous, s'écria Geboru.

L'équipe d'Idora bondit à terre, se cachant derrière des buissons.

- Putain, il se passe quoi ? Geboru ? T'es là, Geboru ? demanda Yaban.

Geboru se releva d'un bond.

- Fausse alerte... C'étaient juste des cadavres et j'avais senti un chakra étrange...

- Moi aussi, je l'avais senti tout à l'heure mais je l'ai oublié... dit Saiman.

- C'est ça, chochottes, vous avez eu peur de mourir ! s'écria Yaban.

Il se leva et avança vers les cadavres.

- Vous voyez, aucun ris- WOUAH !

Yaban glissa et s'écrasa par terre.

- Du... sable...

- Oui, c'est du sable. Tu t'es bien ramassé, n'empêche, remarqua Geboru. Bon, on va ME suivre maintenant si y'a pas un certain Hubosaï gay qui nous en empêche.

- Je suis pas gay, je suis un dragueur !



...



Ketsu et Sodari portaient presque leur camarade Raï par les bras.

- Raï, ça va, tu tiens debout ?

- On devrait le laisser ici. On a qu'à le cacher derrière cet arbre, personne ne le verra. Qu'est-ce que... ?

Ketsu venait d'apercevoir un panneau. Dessus était inscrit : " Vente de cartes "

- Ou il y a vraiment n'importe quoi à Kumo - du moins dans cette forêt - ou c'est un piège.

- On y va ? demanda Sodari. Ça fait un jour qu'on est dans la forêt et on a pas beaucoup avancé...

- Ok... Mais... Si c'est un piège, nous sommes deux et... ils seront certainement trois, en tout cas, ce piège n'a pas été fait par une seule personne.

- Bien... On prend le risque.

Sodari prit le corps de Raï et le cacha derrière un arbre, dans son ombre. Il mit une croix sur l'arbre juste en face.

Ketsu monta sur un arbre, Sodari l'imita. Ils sautèrent de branche en branche suivant la direction des panneaux.

Ketsu allait de plus en plus vite, Sodari avait de plus en plus de mal à le suivre. Bientôt, Sodari fut "semé" par son compagnon.

Ketsu remarqua que les panneaux se multipliaient. Il arrivait près du "marchand".

Enfin, il put distinguer un stand. Un stand composé d'une petite façade avant en bois et d'affiches "Vente de cartes".

Au stand se tenait un homme à la moustache fine et longue. Il avait des cheveux noirs et était habillé tout en noir, de haut en bas.

Il portait une pancarte, devant et derrière lui "Vente de cartes, Jusqu'où pourrez-vous aller ?", le faisant ressembler à un homme sandwich.

-Eh ! Vous là-bas ! Derrière l'arbuste !

Il n'a pas pu... Piège... Bon, on est deux et il est apparamment tout seul... Mais... Où est Sodari ? ... Bon, je fonce, il va bientôt arriver...

- Salut... J'ai vu que vous vendiez des cartes.

- C'est exact. Sors de ta cachette. Tu es seul ?

- Euh... oui...

Ketsu se montra au vendeur.

- Oh ! Mais tu as les cheveux rouges ! Tu es...

Zwoum !

Ketsu se baissa. Le kunaï qu'avait lancé le vendeur venait de passer au dessus de ses cheveux.

- Je m'appelle Okasu. (note : Okasu = vol, voleur) Je viens du village de Kumogakure.

Il lança une douzaine d'aiguilles sur Ketsu, que ce dernier évita.

Okasu se mit à effectuer des signes :

- Okasu no Jutsu. Henge no Jutsu.

Deux bras sortirent des épaules d'Okasu. Puis sur les épaules des ces nouveaux membres, deux nouveaux bras jaillirent. La scène se repoduisit jusqu'à ce qu'Okasu ait douze bras.

Ketsu avait perdu son sang-froid.

Okasu arracha alors tous ses bras gauches par ses bras droits.

Puis, cinq des six bras arrachés disparurent en fumée. Cinq bras droits également. Okasu avait son bras gauche tenu dans sa main droite.

- Cette technique, cette composition m'a permis de ne pas sentir de douleur. Je n'ai pas eu mal. Et aussi, j'ai pu te déconcentrer pour voler tes armes. Je suis le roi des voleurs. Okasu... C'est mon nom.

Ketsu restait paralysé.



...



- Vous m'avez appelé Hokage-sama.

- Oui, Kakashi. Il y a quelque chose de suspect. Un vol vient d'être commis au village de Kumo. Une somme de plus de dix millions de ryôs. Tous les daimyos évitent d'aller à Kumo.

- Quelle est ma mission ?

- Et bien... Asuma, Kurenaï et toi allez bientôt recevoir une équipe de genins. Dans six mois, pour être précis, vous devrez aller à Kumo au service d'un certain Ketsu Ekigata. La somme qu'il nous a versée... est de dix millions de ryôs.

- Ça voudrait dire que...

- Il a volé les dix millions... Dans six mois, vous devrez partir. Il se peut que je ne sois plus là. Asuma, Kurenaï, toi et vos équipes devrez accomplir cette mission.

- Bien, dit Kakashi en s'éloignant.

- Un instant. Tout compte fait, il est mieux que l'équipe de Gaï vous accompagne. Leur entraînement doit porter ses fruits...





Bon désolé, au moment où je poste ce chapitre, je vais partir en vac' donc je ne pourrai pas vous aider sur les perso si vous ne vous en souvenez plus...

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