Fiction: Kumo, le village caché des nuages.

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-Salut. Moi, c'est Sodari Kagusake. Je suis le fils d'un des amis du puissant Seigneur du pays de la Foudre et je viens d'avoir douze ans.

Papa m'a dit un jour que notre pays a traversé de nombreuses crises de clans, l'un des nôtres est parti à Konoha trouver un casus belli, et il n'en est jamais revenu...
Cette vieille histoire me fait encore désespérer, c'est une défaite pour nous d'avoir échoué..Mais patience, le petit bourgeon que je suis va bientôt détrôner le rusé renard de Konoha.
Excusez-moi, chers lecteurs de mon journal, je m'exprime peut-être assez mal.
En tout cas, pour ce premier chapitre, je vais devenir un shinobi. Oui, un vrai shinobi.
Et un jour, je serai le Raikage.
Il faut dire que j'ai reçu l'enseignement de plusieurs professeurs et tous étaient excellents en la matière. J'ai appris tout ce qu'il faut savoir sur l'art des ninjas en moins de deux mois.
Enfin, aujourd'hui, je vais à Kumo. Kumo, c'est le village caché du nuage car Papa dit que ce village est également en crise et qu'il devrait y avoir une place pour un apprenti ninja.
Il ne s'est pas inquiété lorsque je lui ai dit vouloir faire plus tard, peut-être que ça l'intéresserait d'avoir un fils ninja.
Bref, ce soir, je serai à Kumo.


-Ouah, s'écria un jeune garçon âgé d'au moins la douzaine. J'aurais jamais cru que c'était si grand Kumo!

Il était habillé en civil, avec un petit costume qui le rendait presque ridicule et à ses côtés un vieillard portait quelques sacs.
Le garçon, Sodari avait des cheveux bruns clair, les yeux bleus et la taille moyenne des gens de son âge.
Il avait un visage simple, ressemblant presque à une poupée de sexe masculin.
Le vieillard, son serviteur, salua son maître, déposa les bagages et puis s'en alla.
Sodari soupira.

-Bon, bah...quand faut y aller, faut y aller.

Sodari traversa le village comme un enfant qui marche la première fois. Il s'émerveillait de toutes les choses qui crosaient son regard et poussait des cris d'admiration à tout bout de champs.
Les passants regardaient ce fils de Seigneur s'émerveiller et ils souriaient.
Enfin, Sodari arriva à destination. L'académie était faite sur le même style que celle de Konoha, il ne l'admira pas, il l'avait déjà vu en photos et en imagination.
Un Chuunin, apparamment de garde, aperçut le garçon et comprit qui il était.

-Salut, Sodari. Tu es le fils de Namari Kagusake, non ?
-Oui, euh...
-Binten. Je m'appelle Binten.
-Merci, Binten-senseï.
-Suis-moi, Sodari, ton père a déjà réservé une pièce rien que pour toi.
-Bien.

Le garçon s'empressa d'obéir aux ordres.
Binten ouvrit la porte de l'académie et avança dans un long couloir. Sodari hésita, puis le suivit.
Les deux hommes arrivèrent enfin dans une pièce, qui était équipée de tout, cuisine, lit, petit canapé...
Le garde regarda Sodari, comme s'il le jugeait sur son mental par son physique.
Il bailla puis prit la parole :

-Tu vois, ici, à Kumo, tu es le premier et seul Genin de cette année, de ta génération. Il faut que tu attendes les autres, ils n'ont pas autant de talent que toi. Tu as brûlé beaucoup d'étapes, je suppose, peut-être devrais-tu participer à leurs cours, ou au moins les observer.
-Bien, Binten-senseï. Ils seront promus vers quelle date ?
-Ca dépend...A Kiri et à Suna, il y a un examen annoncé. A Iwa et à Konoha, il peut surgir n'importe quand. A Kumo, nous avons ces deux genres.
-C'est-à-dire ?
-Toute l'année, nous avons observé les académiciens et nous les avons noté par des tests. Le grand contrôle auquel suivra la promotion sera dans une durée entre deux semaines et un mois.
-Parfait. Je pourrais peut-être me faire des amis d'ici là.
-Aujourd'hui c'est samedi. Repose-toi demain et reviens lundi à dix heures. La classe d'académiciens aura un cours de sport.

Sur cette phrase, Binten sourit et sortit de la pièce. Sodari ne prit pas de douche, il s'endormit presque immédiatement après son départ.
Le dimanche, le jeune garçon décida de faire la grasse matinée puis fit une petite visite à Kumo pour découvrir le village.
Après cette journée qu'il est inutile de décrire, Sodari retourna se coucher.


Le réveil sonna. Il était neuf heures et cinquante minutes. Il y avait un soleil radieux. La vue de ce temps merveilleux mit Sodari sur pied.

-Ouaaaaah...Je suis fatigué et j'ai encore rien fait de ma journée. Il est quelle heure?
Il bailla et regarda l'horaire qu'indiquait son réveil
-Quoi! Merde, je vais être en retard!

Sodari s'habilla en vitesse et sortit de chez lui à peine son pantalon boutonné. Il courait à toute vitesse vers l'académie, batîment facilement reconnaissable.
Enfin arrivé, un Chuunin lui sourit, et lui ouvrit le chemin. Sodari entra et trouva la cour presque vide. Il était 10 heures et 10 minutes.

-Comment j'ai pu être si lent ???

Binten venait de sortir de l'académie avec toute une rangée d'élèves. Ils se tenaient tous assez mals et l'un d'entre eux n'arrêtait pas de soupirer.
Sodari s'approcha d'eux sur un geste de la main du Chuunin.

-Les enfants, voici Sodari Kagusake, le fils de Namari Kagusake, l'un des puissants Seigneurs de notre beau pays.
-Ouais ! s'écria l'un des jeunes garçons.
-Calme-toi, Tuuga. Il peut devenir ton ami, mais il va pas te donner tout son fric, n'exagère pas.

Les enfants ricanèrent et Tuuga baissa la tête.

-Mais, je n'ai pas fini. Sodari a appris toutes les bases, aussi devrez-vous lui porter respect. Vous pouvez même le considérer comme talentueux, il a tout appris en sept semaines...
-Sept! s'exclama le ninja qui soupirait jadis. Il doit avoir un bonus de talent alors.
-Oui, il en a peut-être un...Bon, on va commencer par une course, ensuite on fera du base-ball...
-Ouais! s'exclamèrent tous les enfants en choeur.
-Alors, allons-y tout de...

Binten s'arrêta. La pluie, une averse venait de se déclarer.

-Putain, Saiman, tu fais chier!
-Mais...là, c'est pas moi! répondit Saiman, qui était le garçon soupirant.
-Tu le dis tout le temps! Tu détestes le sport, c'est toi!

Saiman bégaya, mais les autres garçons sautèrent sur lui. Le pauvre académicien courut, poursuivi par ses camarades.

Binten souriait devant ce spectacle alors que Sodari ne comprenait plus rien.



Bon, bah, bonne soirée.

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