Fiction: Les Maux Clées.

Et si un personnage clée fesait son apparition dans Naruto? Un recit se deroulant un an apres la chute d' Orochimaru, ponctué par quelques retour dans l' enfance de nos personnages preferés. Retrouvant ce "nouveau venu", ils decouvrent l' existence d' une Organisation pour le moins alarmiste a la recherche d' un certain "pouvoir".
Général | Mots: 4129 | Comments: 4 | Favs: 3
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fuurin' (Féminin), le 09/04/2008
Ses chapitres concernent toujours l' enfance des deux nouveaux personnages qui rencontrerons ou croiserons plusieurs protagonistes de naruto.

[ ]=pensée d' Ange

[ps: Ma premiere fics doit vous paraitre un peux bordelique, je m' en excuse]




Chapitre 2: Un Nouveau Depart; Les douceurs de la glace.



Un bourdonnement se fit entendre dans cet essaim d'individus, alors que les deux Ninjas observaient, déconcertés.

- Inryoku* no jutsu ! cria Ange.

L'ensemble des armes répandues au sol lors du combat, entrèrent en lévitation pour venir se placer en cercle autour d’elle.

- Non !

Dans une secousse, le garçon se libéra pour filer droit sur elle.
Mais elle dessinait déjà un mouvement rapide au dessus de sa tête, et relevait ses yeux virant désormais au bleu marine en direction de son ami. Alors, les armes se retournèrent, pour toutes se pointer sur la fillette. Son bras s'abaissa et les armes foncèrent directement dans sa direction.
Le plus jeune laissa son compagnon, pour apparaître derrière la fillette qu'il prit dans ses bras.

- Kage bunshin no jutsu !

Plusieurs clones s'interposèrent de justesse, les préservant de l'attaque.
La vitesse de ses mouvements était hors du commun, il venait de réussir, en quelques secondes, à la protéger d’un coup qui lui aurait coûté la vie. Il la posa doucement sur le sol inégal et s'accroupit près d'elle.

- Eh bien. Que comptais tu faire en agissant ainsi ?
- Pourquoi est-ce qu... murmura-t-elle.

Les yeux de le l'enfant retrouvaient leur teinte myosotis, et son visage s’adoucissait.

- Bordel Ange ! T'es malade ! T'aurais pu mourir !
- Mohan, je . . .
- Tais-toi.

Sa voix tremblait légèrement, mais voulant reprendre contenance il durcit l'expression de son visage et la prit par le poignet. Doucement, il l'entraîna vers la sortie, sous les regards médisants des autres membres de la guilde.

- Vous deux ! Ordonna Kakashi aux deux enfants. Restez sagement près de la porte, j'ai à vous parler.

Shikaku resté à l'écart s'approchait de son compagnon et siffla à pleins poumons une note aiguë. Trois individus aux kimonos mauves firent leur apparition, rythmée par le bruit de leur pas lourds et le cliquetis d'une paire de chaînes. Les deux petits regardaient, méfiants et attentifs, leur ancien maître entraîné hors de la pièce par les petits représentants de l'autorité locale.

- Je vous remercie d'avoir bien voulu nous aider à coincer ce bandit. Voilà plusieurs années que cette guilde fait des siennes. Vous comprenez, c'est plutôt difficile pour nous d'intervenir quotidiennement, à peine a-t-on arrêté un de leur chef, qu'un autre plus acerbe lui succède. Ce clan est surnommé dans la région "guilde des voleur". Tous des vauriens !
- Plusieurs années ? Ricana Shikaku. Il aura fallu que votre patron soit victime de ces larcins pour que vous daigniez nous appeler.

Leur ayant remis le parchemin, les deux hommes saluèrent, se dirigeant vers les enfants. D'un signe de tête ils leur firent signe de les suivre.
L'air frais de l'extérieur annonçait les dernières heures de la journée. La petite fille tenait toujours la main du jeune garçon qui considérait les deux individus encapuchonnés dans leur imperméable d'un œil méfiant.

- Bon Kakashi. Maugréa la voie rauque. On en fait quoi ?
- Il y a du potentiel.
- Ce n’était pas ma question.
- C'était pourtant une réponse.
- Très bien, je vois.
- Vous avez plusieurs solutions, dit-il calmement a l'adresse de ses deux jeunes interlocuteurs, vous pouvez retourner dans votre mas et faire se que bon vous semble sous le même toit que ces gens qui vous méprisent. Vous pouvez aussi décider de nous suivre.
- Notre village est assez grand pour abriter deux mioches comme vous. Vous apprendriez à maîtriser les ficelles des diverses techniques de combat si vous le souhaitez. Vous entreriez dans une école.

Les yeux azur se levaient sur le visage septique de son ami. Un mélange de surprise et de méfiance se peignait sur sa jolie figure.

- Et pourquoi ? Interrogea le garçon d’une voix sarcastique.
- Pourquoi ?
- Oui. Pourquoi.
- Ta vie te convient ?
- Et la vôtre n'est-elle pas suffisamment satisfaisante pour que vous décidiez de nous prendre avec vous ? A quoi cela vous servirait-t-il ?
- Comment ça servir ? Dis-moi gamin, grogna le plus âgé, je ne vois pas en quoi tu nous serais utile, tout agressif que tu es. Tu pourrais améliorer tes capacités et vivre mieux, vous n'êtes que des enf . . .
- Des armes, cracha-t-il d’une voix éteinte. Nous ne sommes que des armes. Juste un outil que l'on utilise afin de se protéger, une arme dont la puissance effraie ceux qu'elle protège lorsque plus personne d'assez fort n'est la pour la maîtriser.

Les deux hommes échangèrent un bref coup d'œil. La fillette fixait ses orteils.

- Regarde.
Kakashi sortit de sa poche un couteau. L'enfant recula d'un pas et poussa la petite fille derrière son dos.

-Ne crains rien, imbécile. Tu vois, ceci est un couteau. C'est une arme, pour faire simple, c'est un outil quelconque. Il ne sent rien, ne ressent rien, il n’a aucune conscience aucune âme, il ne saigne même pas. Je peux voir à tes blessures que tu saignes, à tes yeux que tu as une âme, à l'attitude que tu as avec elle que tu as un bon cœur. Il semblerait que tu ne sois pas une arme.

Sur ces mots, il approcha la lame de son doigt qu'il entailla. Une perle de sang s'échappa de son pouce et se glissa dans la paume de sa main.

- Apparemment, moi non plus, dit-il en souriant sous son masque.

Silence. La petite lève la tête. Elle plonge son regard dans celui de l'homme qui lui avait porté secours.

Ils ont la couleur de l'automne. Ses yeux ont peut-être fané. Mohan serre ma main très fort. On entend beaucoup trop de mensonges, à la longue on ne croit plus à rien. J'ai sommeil , pense-t-elle alors.

- Tu peux toujours venir jeter un coup d’œil. Cela ne t'engage à rien. Shikaku, demanda-t-il à son compagnon, tu veux bien me donner un morceau de sucre et la gourde s'il te plait ? La petite est plutôt pâle.
- Nous partirons quand nous voudrons ? demanda Mohan, fixant son interlocuteur.
- Oui.
- Nous irons où nous voudrons ?
- Oui.
- Si c'est un mensonge, je vous tuerais.
- C'est entendu.
- Si c'est mensonge, je vous tuerais aussi, répéta Ange en écho.

Les deux hommes affichaient un sourire amusé.

- Vous avez des affaires à prendre ?
- Rien que nous ne voulions emmener, trancha Mohan.

Le membre du clan Nara fit manger un sucre à chacun des enfants et ils partirent tous quatre en direction des bois. La fillette tourne la tête en direction de la vielle bâtisse, construite de taule et de bois.

Elle est si sombre. Même les arbres à l'entrée sont desséchés. Le local a déteint sur le cœur des habitants. J'espère ne plus voir un bâtiment comme ça. J'efface. Je ne garderai pas l'ombre d'un souvenir. Adieu ferraille.

*****


Le feu chante. Je n'étais jamais partie si loin du village.

- A quoi penses-tu ?

Kakashi observait Ange, perdue dans la contemplation d'un feu. Elle baissa les yeux et ramena sur ses épaules la couverture que lui avaient donné les deux hommes.

- Pourquoi ce vieux brigand vous a-t-il appelé par des noms différents de ceux que vous vous donnez ? demanda Shikaku.
- Sword signifie poignard, murmura Mohan en tirant l'objet en question de sa poche. Mohan est le surnom qu'elle m'a donné. Dans un signe, il désigna la fillette.
- Pourquoi Vif Argent ?

Les deux orphelins restèrent silencieux. Puis d'une voix calme le garçon répondit:

- Car la seule chose que les gens apercevaient d'elle, c'était le reflet d'une lame avant qu'ils ne soient... Il semblait chercher ses mots.

Morts

Kakashi décida de rompre le silence tendu qui régnait autour du feu:

- Je comprends pourquoi tu l'appelles Ange. Sais-tu que tu as des yeux magnifiques ?
- Elle veille sur moi, lâcha Mohan dans un souffle. Dors maintenant, dit-il d'un ton plus autoritaire, il est tard. Demain nous marcherons.

Elle hocha la tête en signe d'acquiescement et bougea furtivement les lèvres comme si elle parlait sans émettre un seul son.

- Toi aussi, répondit-il.

Shikaku regardait la scène entonné, jeta un œil sur la fillette roulée en boule dans sa couverture et demanda:

- Lors de notre combat, vous aviez fait la même chose. C'est une façon de vous parler ?
- Oui
- Que vient-elle de dire ?
- Bonne nuit.

Il jeta des brindilles, happées par les flammes gourmandes et étouffa un bâillement.

- Tu devrais te coucher toi aussi, tu n'auras qu'à prendre cette veste pour te couvrir, suggéra Shikaku d'un ton bourru, lui tendant le vêtement tiré de son sac.

Le garçon accepta et remercia, prenant le temps, pour la première fois, d'observer les deux hommes. Ils ne semblaient ni méfiants, ni méprisants. Il se leva et se coucha près d’Ange en glissant le poignard sous son bras. Le sommeil alourdissait ses paupières et finit par l'endormir.

Les parfums de la forêt me bercent. Mohan est tout près. La couverture est chaude. Ils nous ont achetés des chaussures, même mes pieds sont chaud, pensa la petite en sombrant elle aussi.

Silence.

- Va te reposer, chuchota Kakashi. Je vais rester éveillé, nous sommes près de Kiri no Kuni. N'oublions pas que c'est le village des 7 épéistes encore recherché par l'ANBU.
- Tu as raison, il vaut mieux être prudent, bien que ce groupe semble s'être dissout. Il faut dire que les anciennes traditions n’ont pas été faites pour adoucir ses habitants.
- Le village "de la brume de sang", acquiesça Kakashi, dont les pratiques consistaient à confronter les jeunes ninjas dans un combat à mort.

*****


L'aube pointerait son nez dans une heure. La fillette se réveilla et s'étira silencieusement.
Dans un coup d'œil circulaire elle aperçu son compagnon endormi et l'un des hommes assoupi près du feu. Elle étendit tendrement sa couverture sur le garçon.

C'est donc vrai. Nous sommes partis. Je vais aller chercher du bois pour le feu. Je trouverais peut-être quelque chose à manger.

Ange se mit sur ses deux jambes et partit sur sa droite pour s'enfoncer un peu plus dans la forêt. Elle ramassait des pommes de pin, observait les champignons, grimpait aux arbres pour voir les nids des oiseaux. Voulant sauter d'une branche à l'autre, son pied prit appuis sur une branche morte. Elle glissa, se raccrochant à la seconde. Elle aperçu alors une pomme, probablement oubliée lors des récentes récoltes. Voulant la saisir elle fit se rompre les branchages et perdit l’équilibre. Retombant sur ses pieds elle se figea soudain.

- Tu ne t'es pas fait mal ? demanda une voix extrêmement douce.

La petite fit volte face, se trouvant nez à nez avec un garçon assez jeune. Ses traits fins et délicats lui donnaient un aspect presque féminin. Ses yeux et son sourire étaient d'une bienveillance surprenante, à laquelle elle ne s'attendait pas. Ne sachant comment réagir, elle remercia d'un hochement de tête.

- Comment tu t'appelles ? Tu as quel age ? demanda-t-il.
- Et toi ? répliqua-t-elle méfiante.
- Je suis Haku. J'ai neuf ans.
- Ange, six ans.
- Que faisais-tu Ange ? questionna l'enfant dans un sourire.
- Une pomme. Je voulais cueillir une pomme.
- Le bois est sec, c'est pas facile de monter dans ces arbres sans casser de branches.

Il sortit de sa poche deux Senbons* qu'il lança en direction de la pomme. Les deux aiguilles sectionnèrent la queue du fruit qui tomba mollement sur le sol. Se dirigeant vers l'arbre, Haku la ramassa puis la tendit aux deux yeux myosotis qui le fixaient. Ange prit la pomme et sortit un kunai, la découpant en deux. Elle tendit l'autre morceau à ce garçon si gentil avec elle.

- Tiens. Merci.

Surpris par ce geste, le jeune garçon accepta et se mit à manger en riant. Puis il prit une feuille qu'il plaça dans le creux de ses mains. La petite regardait étonnée la feuille se givrer doucement. La glace, finement ciselée entourait la feuille d'un manteau blanc. Soudain, une voix grave s'échappa des grands arbres derrière lesquels on pouvait apercevoir la pointe d’un sabre gigantesque.

- Qu'est ce que tu fabriques avec cette gamine ? grinça-t-elle.
- Zabuza-sama... C'est mon maître, murmura-t-il.

Ange recula d'un pas, l'air méfiant et dévisagea l'homme au visage à demi couvert de bandages. Son arme la captivait, la fascinait et paradoxalement l'angoissait.

Cette grande épée, elle est si froide. Elle a dû beaucoup tuer. Ça se lit sur la lame. Cet homme est étrange, il ressemble à son arme. C'est étrange. Comment quelqu'un d'aussi froid peut-il être le maître de cet enfant si bon ?

- Mon sabre t'intéresse ? ricana l'homme. Kubikiri Houcho, c'est son nom. Tu veux peut-être mieux la connaître ?

La fillette recula d'un second pas, prenant une position plus menaçante, ce qui provoqua chez lui un râle semblable à un rire.

- Zabuza-sama, elle a six ans, je lui ai cueilli une pomme. Elle est très gentille. Partons, je vous prie.
- Tiens. Ange tendait les deux Senbons. Prends.
- Quand as-tu... ?! s'exclama-t-il. Tu es plutôt rapide pour quelqu'un d'aussi jeune.
- Tu vises bien. Plus tard je serai aussi forte que toi. J'apprendrais à lancer ces aiguilles moi aussi.
- Des aiguilles ! s'esclaffa Haku. On appelle cela des Senbons. Je te donne ces deux là, et puis deux autres encore. Tu t'entraîneras pour protéger quelqu'un d'important pour toi, et ta force sera sans égal.
- Haku ! Finis tes niaiseries, on file. Des gens approchent. Si tu ne veux pas que l'on se batte contre cette mioche et ses amis, je te suggère de me suivre. Et toi file, si tu veux apprendre à manier ces armes un jour, ordonna Zabuza dans un grognement.
- Pourquoi ? demanda Ange à l'adresse d’Haku. Pourquoi pars-tu avec cet homme, si différent de toi ?

D'autres voix s'élevaient tandis que Zabuza s'enfonçait dans la direction opposée. Le jeune garçon mit les aiguilles dans la main de la fillette et glissa brièvement ses doigts dans la petite tête grise.

- Nous avons les mêmes yeux, murmura le jeune garçon, c'est quelqu'un d'important pour moi. Il est...
- HAKU !

L'interpellé esquissa un sourire à l'adresse de la petite et fut, en quelques bonds, au côté de son maître. Ils n'étaient plus que deux ombres disparaissant sous les branches.

- Ange ! Mais qu'est-ce que tu fais? demanda Mohan.
- Il y a quelqu'un là bas, murmura Kakashi. Qui est-ce ?
- Haku. Il s'appelle Haku et son maître Zabuza.
- Momochi Zabuza. L’un des sept épéistes de Kiri. Comment se fait-il que...
- On repart ? coupa la fillette.



Note :
* Attraction
* Arme; longue aiguille fine



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