Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La légende de Naruto. (terminée)

Le conteur de son village raconte une histoire vieille comme le monde à une nouvelle génération d'enfant, mais ce n'est pas la première fois, cette histoire si passionnant remonte au temps où les démons et les ninjas cohabitaient et se battaient, le temps des techniques dévastatrices ou bénéfiques, un temps où chaque "ninja" maîtrise les éléments, un monde ou la paix est menacé, un monde ou la haine a grandi, un compteur s'est déclenché en même temps que sa naissance, et sa fin ne tardera plus.
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sathna (Masculin), le 28/08/2008
06/10/08

je sais aujourd'hui fera trois mois sans parution de ma fiction,
c'est regrettable mais je n'en suis point responsable,
car mes chapitres vous attendaient bien au chaud.

07/10/08

Le texte avançe, autant celui sur ces pages nets que celui dans mes livres.
Mes manuscrits sont quasiment terminé.
Pour répondre aux questions que la précédente phrase va susciter, je ne dirais qu'une seule chose
"tout à une fin", ce récit tout comme la vie, j'espere que ce récit vous plait toujours autant.
J'espere pouvoir un jour lire vos commentaires.




Chapitre 14: faveur rime avec malheur...



- … Comme je te l’ai dit, chui de bonne humeur, et j’ai l’intention de t’accorder une faveur.

Naruto ne put cacher sa surprise, Kyûbi ne lui avait accordé qu’une seule fois une faveur de sa part, et il avait comprit que rien n’était gratuit chez le démon, et que même un don de sa part se transformait en arme à double tranchant. Il l’avait compris à ses dépends. Et l’horreur qui s’en était suivie était encore gravée dans sa mémoire.

- Et quelle est cette "faveur"?
- Bonne question ...
- Et j'en attends toujours la réponse !
- Khu! Khu! Que d'impatience! Khu! Khu! Que souhaites-tu le plus au monde ?
- ... j'ai déjà ta mémoire ... quant à ta force, je sais me la procurer ... je ne souhaite rien de particulier venant de toi ... Du moins pour l'instant ...
- Choisis maintenant ou bien n'espère plus l'obtenir plus tard...
- ... D'ici une semaine j'aurai fait mon choix, peux-tu attendre jusque là ?
- ... Une semaine ... Accordé, mais pas un jour de plus.
- La minute est largement passée, ...
- Quand on s'amuse, le temps passe toujours plus vite! Khu! Khu!

Naruto reprit l'amulette en main et mumura une brève suite de mot, Kyûbi sembla devenir immatériel durant une fraction de seconde avant de rentrer à nouveau dans le jeune homme via l'amulette. Il sentit petit-à-petit la pression qu'exerçait le kitsune sur sa cage revenir ainsi que l'habituelle haine s'amplifier en lui. Une étrange sensation le parcourut, comme s'il se sentait enfin complet, aussitôt remplacé par un dégoût tandis qu'il se dirigeait vers la jeune femme, il s'accroupit près d'elle et sortit de son sac un rouleau scellé, qu'il descella, il l'étala au-dessus de l'ex-jinchuuriki. Il lui enleva l'amulette autour de son cou et la plaça sur le rouleau, ainsi qu'avec l'armure, il la démonta pièce par pièce et les remontait en les plaçant chacune à une place différente sur le rouleau. Il enroula ensuite la jeune femme dans sa cape et lui mit son masque. Il plaça ses mains sur le rouleau. Les endroits où se trouvaient les pièces d'armure ainsi que l'amulette s'illuminèrent avant de disparaître, aspirés par le papier d'invocation.

Comment je peux me sentir bien alors que cette créature revient en moi ! ... Peut-être que la symbiose est là ... mais ce n'est pas ce il l'avait décrit ... (soupir) ... C'est parce qu'elle n'est pas naturelle ... après tout ... mon prétentieux de père à pensé que son misérable fils réussirait l'impensable ... dominer Kyûbi ...

... Quel insolence ... Dominer ... Dominer ... Il n'y a que l'homme qui souhaite dominer ... Et regarde où ça l'a mené ... à des guerres incessantes ... à des morts par millier ... des massacres, des génoides ... Tout cela pour la dominations d'êtres "supérieurs" ... la balance ... Il faut agir pour vivre dans l'équilibre, pour l'équilibre et le faire perdurer ...

Il fit demi-tour et repartit vers la falaise, ne courant plus, mais en marchant d'un pas rapide. Il était à présent au millieu de la forêt, il avait accéléré l'allure petit-à-petit par une volonté invisible, il sautait et rebondissait sur les troncs et le branches, à première vue, cela aurait put paraître anarchique, irréfléchi totalement désordonné, les mouvements étaient trop nombreux, pour la majorité totalement inutiles, seul un observateur avisé aurait compris que tout cela était totalement précis, à tel point que même chacun de ses doigts avait un rôle à jouer.

A la base ... ces crétin d'Uchiwa étaient les guerriers ... non, plutôt les diplomés-guerrier qui se chargeaient de la maintenir ... (soupir)

Il stoppa net devant la falaise, il avait quasiment le nez collé à la falaise, il observait les ténébreuses roches qui recouvraient sa surface, des roches noir et rouge en grande majorité, il ne les avait pas remarquées avant, mais un seul regard lui avait à présent suffi pour reconnaître cette roche volcanique. Il fit une suite de mudra sans se presser, on concentrant son chakra dans ses mains et sous ses pieds, une fois que ce fut fait, il laissa retomber ses mains. L'air vibra tout autour de lui, créant un vombrissement qui monta en puissance de plus en plus rapidement.

... Mais comme tous, ils ont oublié, oublié les vrais pouvoirs de leur sharingan et son vrai but ... Pour ne se souvenir que d'une seule chose ... Ils étaient très important et à cause de cela ils sont devenu prétentieux ... sans compter ce crétin de Madara ... Sans lui ... Les Uchiwa n'auraient pas oublié ... non, il n'a été que le catalyseur ... Et s'en est de même des Hyûga ... Et de tous ces putains de clans de Konoha ...

Des formes commencèrent à apparaître sur la surface de la roche comme des vagues lorsque l'on jette une pierre dans une mare tandis que le vrombissement devenait assourdissant. Les cercles perdirent petit-à-petit leur implacable rigueur pour prendre des formes plus irrégulières qui les unes suivant les autres lui firent voir l'image d'un masque, d'un masque de chat.

- Qu'est-ce qu'il y a Naruto pour que tu utilises ce type de communication ?! s'inquiéta la femme, car la voix était féminine, mais elle sonnait comme si une seconde personne miaulait les mêmes paroles qu'elle simultanément.
- L'une des nôtres est morte...
- Comment Tomyjuro aurait pu périr ?! Elle était au deuxième stade ! Personne n'aurait pu la battre ... sauf toi ...
- Elle a été vaincue par son bijuu ...
- Comme les autres ? C'est étonnant, à partir d'un certain moment elles sont toutes "dominées" par leur démon ...
- Je n'y peux rien, elles n'ont pas suivi mes conseils...
- Elles ont simplement remis en doute ton règne ! Et je trouve vraiment qu'il y a une part de vérité ...
- (grognement) ...
- C'est dingue, mais ce que tu viens de faire, ça ressemble vraiment au comportement de ton "frère" !
- TAIS-TOI ! Dans un coup de rage, il détruisit une partie de la falaise, réduisant ainsi le jutsu à néant.

Il resta sans bouger quelques secondes, le temps de se calmer, puis il escalada la montagne à la main, ne voulant pas user de jutsus ni quoi que ce soit, car une pensée obsédait son esprit " Pourquoi?". Mais quelqu'un se chargea de lui répondre, et ce quelqu'un ne lui plaisait guère, et moins encore ses explications, pourtant en partie vraies.


Lorsque Hinata se réveilla, le clone était toujour à ses cotés, il l'avait amenée dans les tréfonds de la caverne qu'elle avait creusée et l'avait rebouchée en partie, ne laissant qu'une petite conduite pour leur premettre de respirer. Le clone s'emblait en train de dormir, Hinata voulut se relevermais ses forces ne le lui permirent pas.

- Il est de retour, déclara le clone, faisant sursauter Hinata.
- Tu ne dormais pas ? Un sourire en coin étira les lèvres du clone suite à cette question.
- Les clones ne dorment pas, ils sont comme le reflet du mirroir de leur invocateur, s'il dort, je récupère en même temps.
- ... je ne savais pas, je n'utilise jamais de clone consistant.
- ...

Un silence tomba dans la grotte qui semblait étouffer Hinata, elle regardait le clone, se demandant ce qu'ils étaient réellement. Tout d'un coup, le visage fermé devant elle lui parut bien inconnu, même effrayant. Derrrière ce visage paisible, se cachait une masse noire et ténébreuse qu'elle ne connaissait pas et elle avait peur de connaître de quoi il s'agissait.

- Naruto ?
- ...
- Tu peux me raconter ce qui vient de se passer ?
- ...
- ... (soupir) Très bien j'ai compris, cela pourrait causer des ennuis a ton invo...
- Je ne suis pas Naruto, ne l'oublie plus, je ne suis qu'un reflet d'une âme perdue.
- ...
- Un prétendant vient de chuter de son trône, l'interrompit le clone, sa voix était calme, avait un ton mystérieux, mais à mieux l'écouter, Hinata se rendit compte qu'un plaisir pervers s'y cachait également.
- La tête tranchée par le bras droit de Shinigami, le roi démoniaque...
- Naruto a tué Tomijuro ? demanda timidement Hinata, bizarrement, apprendre ça mort l'attristait, un peu.
- Tu vas la plaindre ? Elle a voulu te tuer, ne l'oublie pas, "qui sème le vent récolte la tempête".
- Pardon ?
- Ce n'est qu'un proverbe venant d'un autre monde ...
- De quel monde ?
- ... (soupir) ...

Un silence tomba, au bout de quelques secondes, le clone rouvrit doucement les yeux, du moins, imagina Hinata car l'obscurité l'empéchait de distinguer le faciès du clone. Elle l'entendit lever une main en mumurant. Il l'aposa au plafond de la grotte, il fit courir son autre main le long du mur à sa gauche, en continuant de murmurer dans une langue inconnue à l'héritière. L'entente de cette nouvelle langue hérissait les quelques cheveux de la nuque d'Hinata, car, le dialecte était composé de borborygmes et autres sonorités peu famillières à la langue commune des shinobis, qui était beaucoup plus chantante.

Ses mains échangèrent de rôle, et sans l'aide du chakra, la pierre devint maléable, il continua ainsi durant quelques secondes, puis il reprit sa première posture ; une onde se propageait de son cenre d'équilibre et se propageait petit-à-petit. La pièce commença à prendre une allure sphérique, poussant Hinata vers le clone lorsque la sphéricité parut plaire au clone, les remous cessèrent un instant, rien ne sembla bouger, mais Hinata le sentait, imperceptiblemnt et avec lenteur, ils regagnaient la surface, telle une bulle d'air sortant de l'eau.

La pression de la pierre autour d'elle commença à se dissiper, petit-à-petit un trou se forma au-dessus de la tête du clone, le trou s'élargit permettant à la lumière du jeune ciel nocturne d'innonder la "bulle" de ses couleurs mauves, comme l'avait annoncé le clone, il était là, passablement sombre, ce fut le clone qui installa Hinata près du feu, et qui lui prépara une nouvelle couche, la précédente ayant disparu, sans doute à cause d'une déflagration ou bien sous les gravats en face d'eux.

Naruto ne la gratifia pas d'une parole ni même d'un regard, son visage, dont ses yeux étaient cachés par ses cheveux, était totalement fermé, ni expression d'une quelconque tristesse, seulement cette image de pierre, il resta ainsi un temps que ne sut jamais l'héritière, étant donné qu'elle s'endormit dès que le sac de couchage fut prêt. Lorsqu'elle se réveilla, elle crut qu'il s'agissait de Naruto, mais elle fut déçue d'apprendre que ce n'était pas le cas.

- Bonjour Hinata-sama, fit platement le clone en face d'elle.
- Tu es un clone ?! fit-elle surprise et attristée de cette nouvelle.
- En effet, si je suis encore ici, c'est pour vous délivrer un message, de la part de Naruto-sama.
- Un message ? Il ne peut pas me le dire en face ?
- Il ne veut pas en prendre le risque.

Hinata était perturbée, pourquoi n'osait-il pas le lui dire en face, et pourquoi un clone, autant que l'utilisation du mot risque lui parut assez chocant. Elle regarda donc l'image de celui qu'elle aimait.

- Qu'y a-t-il ?
- Que dois-je vous dire en premier ?
- Le début.
- ... (rire ironique) ... Très bien, "Hinata, Je ne retournerai plus a Konoha en tant qu'ami, ce temps est révolu, à présent, tout ninja de Konoha croisant ma route sera considéré comme ennemi, qu'il m'ait repéré ou non, ne te méprends pas sur moi je te prie, je ne vous tuerai pas, les douze qui m'avez durant un certain temps aidé, mais ce temps là est, comme je l'ai dit, révolu. Je sais ton amour pour moi, et bien sache que je ne te demanderai qu'une chose, oublie-moi tel que j'étais, ne te fais pas d'illusion, la prochaine fois que nous nous croiserons, je devrai peut-être te tuer."

Hinata n'avait pas attendu la fin pour éclater en sanglots, mais avec un sadisme non déguisé, le clone continua de réciter ce "message". Lorsque le clone se tut, Hinata était recroquevillée sur elle-même, tous ses nouveaux espoirs s'effondrant les uns sur les autres et entraînant les autres avec.

- Je vais maintenant te dire le deuxième message, continua le clone, un sourire mauvais sur le visage.
- ... (pleure) ...
- " Ne meurs pas."

Hinata ne l'entendit qu'à moitié, mais se calma un peu car, apparement, il tenait encore un peu à elle. Elle regarda le clone droit dans les yeux, et, après avoir essuyé ses larmes, et repris toute sa contenance, lui adressa elle aussi un message.

- La prochaine fois que je te croise, je te tuerai.
La réponse surprit le clone, qui perdit son sourire, une seule question, passablement stupide en l'ocurrence, lui vint à l'esprit.
- Pourquoi?
- Pourquoi ? Quelle question, tu détruis ma vie, mes espoirs et tous mes rêves ; non, en réalité c'est parce qu'ainsi, je serai sûre que tu seras mort, et ne vivrai plus dans le doute.
Le clone recommença à sourire, mais froidement et avec une touche hautaine qui rappelait affreusement Sasuke.
- Cherche à me tuer et tu ne vivras plus dans le doute, car tu ne vivras plus tout court.
- A ...
-J'ai fait en sorte que Konoha te retrouve, d'ici quelques minutes, ton fidèle chien sera ici. Et sur ce, je te quitte, en espérant ne plus jamais te revoir.

Le clone s'annula, ne laissant qu'un nuage de fumée, et en effet, Hinata n'eut pas à attendre longtemps pour voir arriver son équipe, même pas une minute ne s'était écoulée que Kiba arriva à fond-de-train sur son chien, dérapant jusqu'à renverser de la poussière et de la terre sur Hinata, qui s'en offusqua en toussant à en cracher ses poumons.

- Hina-chan ?! Ça va ?! s'inquiéta son compagnon, ne se doutant pas que c'était à cause de lui qu'elle était couverte de terre.
- J'allais (tousse) mieux il y a quelques sec ... (tousse) ... secondes...
- Où es Naruto ? demanda Shino, toujours aussi terre-à-terre et sans laisser transparaître la moindre inquiétude pour son équipière.
- Parti.
- Hein ?! s'exclama Kiba. Comment ça "parti" ?
- Il a déserté il y a à peine quelques heures.
- Merde ! Quel con ! cria Kiba, choqué et en même temps surpris de la nouvelle.
- Comment saviez-vous qu'il s'agissait de Naruto?
- Ton père, qui nous a d'ailleurs confié cette mission, nous a tout raconté, autant dire que ceux qui sont partis avec Naruto en infiltration dans Oto n'en revenaient pas, ils étaient horrifiés par ce qu'était devenu leur ami.
- Sauf moi.
Evidement Shino, lorsqu'on leur avait révélé l'idendité de Kyûbi, n'avait rien dit d'autre que "je m'en doutais", sans la moindre intonation.

Akamaru reniflait les lieux, à la recherche de quelque chose, Hinata le savait, il avait une mimique quand il devait flairer une odeur, il avait les oreilles dressées, comme la queue. Ce détail n'échappa pas à Hinata qui n'eut pas à questionner Kiba, qui lui expliqua la raison de leur venue.

- Hinata, il y a entre trois et six jours, des rouleaux interdits et autre ont disparu des archives de Konoha, ainsi que de ses bibliothèques.
Hinata voulut poser une question, mais Kiba, la devinant encore une fois à l'avance, coupa Hinata.
- Si on n'en a pas été informé, c'est parce que l'inspection de ceux-ci ne se fait que toutes les semaines, et nous supposons qu'il s'agit de Naruto, car lui seul, mis à part quelques juunins et anbu, savait où ils se trouvaient.
- Et vous soupçonnez Naruto ?
- Nous faisons plus que le soupçonner, nous l'accusons, répondit platement Shino.
- Dans ce cas, sachez que je n'ai pas su le filer, c'est sans doute impossible, mais je crois qu'il s'agit du plus puissant guerrier que l'on vient de se mettre à dos, répondit Hinata, surprenant les deux garçons par le ton méchant de cette phrase
- Comment cela ?
- J'ai été chargée deux jours après son arrivée de le filer et de le surveiller parallèlement aux équipes anbus ainsi que d'essayer de lui soutirer quelques informations.
Kiba la regardait, sidéré ; il pensait qu'elle l'aimait, alors qu'en réalité, elle était en mission.
- Mais je ne sais coment, il a su pour ma mission, et il n'a cessé depuis de me mener en bateau en me donnant de fausses info.
- Dans ce cas, on vient de le perdre ainsi qu'une dizaine de rouleaux de techniques et de livres d'histoire et de contes et légendes très précieux.
- De contes et légendes ? Pourquoi se serait-il encombré de tels livres ?
- Que veux-tu que j'en sache, c'était à toi de lui soutirer des informations, répondit Shino sans la moindre méchanceté, ne mettant en évidence que la mission ratée d'Hinata, qui s'énerva aussitôt.
- Si tu pensais mieux le faire je t'en prie ! Va sortir avec une fille que tu soupçonnes de trahison et dormir avec lui sans savoir si tu va te réveiller le lendemain avec un couteau en travers de la gorge !
- ...
- Tu dis plus rien maintenant ! Hein !
- Non je remarquais simplement la présence de l'odeur de Naruto ici, et il y a moins de quelques minutes, mais d'anciennes traces d'elle remontant à la nuit passée, et c'est tout.

_____________________________

Pendant ce temps :

A des dizaines de kilomètres de là dans, une auberge, un voyageur inconnu de la zone se restaurait en silence, assis devant le bar, et le barman l'observait du coin de l'oeil. Il avait apparemment passé de mauvais moments au vu des habits du voyageur, et son visage était marqué par la fatigue. L'aubergiste avait tenu à ce qu'il paye avant d'être servi, et lorsqu'il vit une liasse de billet, il se demanda où l'inconnu se l'était procuré et lui proposa de suite une chambre que l'inconnu refusa poliment, ne demandant qu'un plat chaud et du sake.

Le blond enleva sa capuche, laissant tomber une masse de cheveux blonds, attirant aussitôt le regard sur lui, les blonds étaient excessivement rares dans cette partie du monde, il observa la salle tout autour de lui, et lorsqu'il vit un groupe de filles pouffer en le regardant, il soupira et remit sa capuche, espérant que cela lui premettrait d'être tranquille.

- Les femelles d'aujourd'hui sont bien impertinentes je trouve... parla calmement Kyuubi et sans la moindre touche de haine dans la voix.
- Elles l'ont toujours été, elles le cachaient juste auparavant, rigola Naruto par rapport à la réflexion du renard.
- ... Ça m'énerve ... sinon, tu rentres quand à l'antre, Nazako à surement déjà ramené toute une partie des rouleaux d'Oto.
- Sûrement, mais j'ai envie de passer une nuit calme ... et seul ..
- La dernière fois que j'ai entendu ça, elles étaient deux dans le lit ...
- Ta gueule ... Je fais ce que je veux ...
- Khu ! Khu ! Khu ! Et pour la faveur, même si j'ai dû jouer la comédie durant tout ce temps à Konoha, elle tient toujours !
- ... Attends, tu te souviens de la dernière fois que tu me l'a accordée ? Laisse-moi le temps de bien y réfléchir
- Khu ! Khu ! Khu ! Juste ... Khu ! Khu ! Khu ! C'était très drôle, mais bon préviens-moi de ce que tu comptes faire de demain ...
- Hn ...

Il prit sa coupole de sake et la vida d'un trait, ce n'était pas dans ses habitudes de boire, mais lorsqu'il réfléchissait, ça l'aidait un peu, ... surtout pour ses plans tordus.

- Monsieur ?

Il baissa les yeux et regarda la jeune fille qui se tenait devant lui, elle devait avoir l'âge d'Hanabi aujourd'hui, entre quinze et seize ans, elle était brune et les cheveux courts, elle rapela à Naruto l'élève de Gaara, la seule qui ait osé le choisir, et qui aujourd'hui était l'une des meilleures dans le village de Suna. En fait, sur les dix plus puissants, elle atteignait facilement la cinquième place.

- Qu'est-ce qui y a ? dit-il sèchement, en regardant droit dans les yeux la gamine.
- Vous avez l'air de vous ennuyer, et avec nos copines ont aimerait vous inviter à notre table ! lui expliqua-t-elle sans défaillir devant le regard du jinchuuriki.
- ...
- S'iiiil vouuuus plaiiiiit ! (mode regard de chien battu)
- (soupire) très bien ...

Ce soir elles seront trois ...
... (soupire) ...




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