Fiction: Une semaine de rêve

Le 21 juin. La nuit la plus courte de l'année. Et c'est aussi l'anniversaire de notre Kazekage préféré : eh oui, Gaara a 18 ans ! Et ses amis lui ont réservé une petite surprise (pas si petite que ça en fait). Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'eux aussi vont en avoir quelques-unes...
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Kaze Princess (Féminin), le 08/10/2008
Ouch ! 4 187 mots ! Je savais que ce chap étaiit long, mais pas à ce point-là !
Ouloulou !! Vous allez en avoir de la lecture !!

La + grande partie a été faite en Guadeloupe (jusqu'à la fin de la 2° fois où Temi parle), pendant mes vacs ^^

Je crois que c'est tout...

Enjoy, alors !




Chapitre 3: Arrivée, donc fin du voyage et début des préparatifs... !



Kankurô, 21 juin, 12h 30, Suna


Temari m’inquiète. Sérieusement. En un mois, elle nous aura tout fait. Vous voulez une liste ? Très bien :

-D’abord, elle a plané pendant 4 jours. Rêveuse, la Temi. Tout le chemin du retour entre Konoha et Suna, plus une journée à l’arrivée. Quand on lui parlait, elle répondait un vague « Mmmh…» en regardant ailleurs. Vers le ciel, le plus souvent.

-Ensuite, la déprime totale. Le vide. Pendant une semaine et demie, à peu près. Elle passait sa vie dans son lit, ne se levait que pour prendre une douche (qu’elle sautait parfois. C’est la première fois que je vois ma sœur aussi crade, généralement c’est plutôt moi qui fais ça, mais moi c’est parce que je suis en vacances et que j’hiberne) ou pour aller aux toilettes. On devait lui apporter son repas au lit, et c’était à peine si elle y touchait. Gaara a appelé un médecin, mais il nous a dit que c’était une grosse baisse de moral, et mon frère a refusé de lui donner des médicaments (il est contre les anti-stress etc., et particulièrement les somnifères, allez savoir pourquoi…une vieille habitude, je crois).

-Et puis d’un coup, paf ! Un matin (vers 3 heures de l’après-midi), j’entre dans la cuisine en pyjama (caleçon) et je vois avec stupéfaction (c’est un mot que j’ai trouvé dans un Carambar, je le connaissais pas (enfin, Kankurô ne le connaissait pas, parce que moi si)) ma grande sœur adorée, debout, habillée, coiffée, en train de frotter énergiquement (TRÈS énergiquement) une poêle qui traînait (bizarrement, dès qu’elle n’est plus là, l’évier est légèrement plus encombré…) et elle m’a susurré avec les yeux brillants de larmes et un joli sourire :

« Kankurô…merci d’avoir pris soin de moi. Ca m’a vraiment touchée, tu sais. »

Et elle m’a pris tendrement dans ses bras.

Vous n’y croyez pas ? Eh bah tant mieux pour vous, vous n’êtes pas un(e) débile profond(e).
En fait, ma chère sœur s’est retournée et m’a hurlé :

« SABAKU NO KANKURÔ !!!
-Voui Temi ?
-C’est à cette heure-ci que tu te lèves ?!
-Euh… ben… »

Et là, elle m’a flanqué la poêle dans les mains et elle est partie comme une furie.

Sa mauvaise humeur a duré 5 jours. Hurlements, claquements de portes, « j’en ai ras-le-bol, tu entends ?! » et tout le tralala. Et pendant ce temps-là, Gaara et moi, on a fait profil bas. On n’osait plus rien dire, de peur de se prendre une Lame du Vent dans la figure, ou pire, une Danse du Faucheur. Dès qu’on disait ne serait-ce qu’un petit « Temari, tu peux me passer le sel, s’il te plaît ?», elle nous jetait un de ses regards noirs, le genre qui vous passe l’envie de lui parler pendant au moins trois cent mille ans, ainsi que celle de saler vos plats.

La trouille de ma vie, c’est ma sœur.


-Ensuite, elle nous a fait la suractivité. Elle ne nous criait plus trop dessus, mais c’était à peine si on la voyait. Elle se levait à 4 heures et demi du mat’, prenait sa douche, s’habillait, partait s’entraîner, revenait le soir vers 19 heures 30, prenait une deuxième douche, dînait avec nous, un film, dodo, lever à 4 heures et demi, et ainsi de suite… J’avais l’impression de vivre avec Rock Lee, en version féminine. Avec de moins gros sourcils, aussi. Et en blonde. Et sans justaucorps (heureusement…). Du coup, elle a fait encore plus de progrès, surtout au corps à corps. La trouille qu’elle redevienne de mauvaise humeur, j’vous dis pas…

Eh oui, la trouille de ma vie, c’est ma sœur. Pas d’erreur là-dessus.

-Et puis là… je ne sais pas. Depuis deux jours, elle est à peu près normale (enfin, comme avant, quoi), sauf q’elle a des gestes plus brusques, plus saccadés, et qu’elle sursaute au moindre bruit. Un peu nerveuse, je crois (non… t’es sûr ? Vraiment ? J’aurais jamais deviné…). Elle est trop bizarre, ma sœur.

Ah, Gaara viens de partir au boulot. J’appelle donc ma chère sœur bizarre.

« Temariiiiiiiiiiii !
-Argh ! (Quand je vous dis qu’elle sursaute tout le temps)
-Temi, Gaara est parti, on peut commencer les préparatifs !
-Ta gueule, Kankurô !
-Hein ?! Pourquoi ?
-Je suis sous la douche abruti !! »

Ah, c’était ça, le bruit d’eau, alors ? Tant mieux, j’ai eu peur qu’il y aie une fuite (oui, t’avais l’air de vachement t’inquiéter !).

« Bon bah, dès que tu as fini, tu viens préparer le gâteau. Et passer l’aspirateur.
-Et pourquoi l’aspiro, je te prie ? me crie-t-elle depuis la salle d’eau.
-Parce que c’est toi qui sait le faire le mieux, quand c’est Gaara ou moi il reste toujours un peu de poussière dans les coins, et que moi je vais acheter des bougies.
-Ca va, tu ne vas pas être trop fatigué ?
-Ca dépend, si la petite épicerie juste à côté est ouverte, ça va aller, mais s'il faut que j’aille jusqu’au magasin pas loin de l’académie, ça va être un peu plus long…
-C’est ça, oui, bon vent ! Et puisque tu y vas, profites-en pour faire toutes les courses, ça m’évitera de t’y renvoyer à coups de pieds dans le derrière ! La liste est sur la table, et magne-toi un peu les fesses !!
-J’y vais, j’y vais, à vos ordres mon colonel…»

Je vérifie que mon maquillage n’a pas coulé, attrape la fameuse liste et sors de la maison. Il fait plus chaud que d’habitude, cet été, du coup je ne peux même pas mettre mon pull noir.

C’est trop nul.

Mais j’ai toujours mon bonnet de chat.

Un peu moins nul.

Temari est sortie de la douche, et elle me crie par la fenêtre de la cuisine :

« Et tu n’achètes pas une de tes conneries avec la monnaie ou je te coupe en rondelles ! Compris ?
-Ca dépend, qu’est-ce qu tu appelles des conneries ?
-Tous les trucs pouvant servir à te maquiller ou à construire des marionnettes !
-Ah… »

C’est trop nul.

Mais au moins, elle est redevenue normale.

N’empêche, c’est trop nul.

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Shikamaru, 21 juin, 12h 33, peu après la frontière de Kaze no Kuni, sur la route de Suna.


C’est la première fois que je fais un plan de bataille sans être à peu près sûr qu’il marche. Je ne sais même pas comment elle va réagir. Première option : elle me saute dans les bras et m’embrasse, mais j’y crois pas trop. Deuxième option, elle me colle une baigne et me hurle dessus, ce qui est plus plausible.

Les femmes sont chiantes.

Et j’angoisse toujours.

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Temari, 21 juin,, 12h 34, Suna.


Je vais péter un câble. Je le sens. Je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais devenir folle.

Premièrement, je n’ai aucune envie de passer l’aspirateur alors que Kankurô pourrait très bien le faire, mais comme je veux dormir et recevoir mes amis dans un endroit PROPRE, je suis bien obligée de le faire.

Et deuxièmement, j’ai encore ce Nara de malheur dans la tête. Ce débile mental à tronche d’ananas squatte ma boîte crânienne depuis je ne sais combien de temps, et il trouve encore le moyen d’y revenir après un bannissement normalement définitif. Mais comme on a invité tous nos copains de promo de Konoha, je ne pouvais pas demander à Kankurô de l’exclure. Premièrement, ça ne se fait pas, et deuxièmement, tout le monde aurait posé des tonnes de questions, et je n’ai pas particulièrement envie que la semaine se passe comme ça. Et puis c’est l’anniversaire de Gaara, merde ! Pas le moment de l’embêter avec mes histoires de cœur.

Je m’empare donc du manche dudit appareil électroménager, le branche et l’allume. Et malheureusement, je continue de ressasser mes pensées morbides malgré le bruit.

N’empêche qu’il a quand même réussi à me flanquer en dépression nerveuse, le con. Chapeau l’artiste ! Bien joué. « On se rappelle, hein ?... ». Rien trouvé de mieux à dire. Il m’embrasse, il se fait prendre (enfin, on se fait prendre), et tout ce qu’il trouve à dire c’est « bon, ben on se rappelle, hein ? ». Ah ouais, on se rappelle ? Alors pourquoi c’est silence radio depuis plus d’un mois ? Je vous le demande, moi ! Il a la trouille, le flemmard ? Enfin quoi, ça lui fait si honte que ça, que sa mère l’ai vu en train d’embrasser une fille ? Que sa mère l’ait vu en train de m’embrasser, moi ? C’est moi qui le gêne ? Oui ? Je suis trop vieille ? Non, généralement, ce ne sont pas 2 ou 3 ans d’écart qui arrêtent les garçons. Pas assez sexy ? Franchement, je suis pas top model, mais il y a pire ! Alors quoi ? Qu’est-ce qui cloche ? Il pourrait s’expliquer au moins, au lieu de ma laisser comme ça !

Il faut que j’arrête de me torturer la cervelle pour rien. Je lui demanderai des explications cet après-midi, et on verra bien. Mais je jure que s’il ose me jeter comme une vieille chaussette, il va s’en ramasser une qu’il ne sera pas près d’oublier !

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Gaara, 21 juin, 13h, Suna.


Mais ils le font exprès ou quoi ?! Pourquoi ils ont mis tout ça aujourd’hui ? Comme s’ils ne savaient pas quel jour on est ! Ce matin, encore, c’était assez intéressant, mais cet après-midi j’ai une énorme pile de paperasse, je ne sais quelle association de vieillards pour la protection des chats errants et la sauvegarde du tricot à l’ancienne ou un autre truc du genre à aller visiter et la révision complète de l’armurerie à faire. Franchement, c’est vraiment au Kazekage d’aller voir combien de parchemins explosifs restent en réserve, si les kunaïs sont à la bonne longueur et si les katanas sont assez aiguisés ? Je ne crois pas. Et si oui, il faudra que je fasse changer ça. Je vais le refiler aux vieux du conseil, ça leur fera une belle jambe !

Heureusement que Temari et Kankurô ont pensé à me le souhaiter ce matin, eux. Avec un bisou sur la joue de Temari en prime. C’est rare, faut en profiter, ses bisous elle les garde pour Noël, les anniversaires, le nouvel an et les réveils à l’hôpital. Je crois que c’est tout.

Bon, en premier, les formulaires d’inscription des petits nouveaux à l’Académie. C’est parti.... et bon anniversaire, Gaara…

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Ino, 21 juin, 14h, sur la route de Suna


On fait une petite pause, et j’en profite pour aller voir Chôji. Je veux savoir ce qui tracasse Shika, sinon je ne serai pas tranquille. C’est mon ami d’enfance, quand même.

« Alors, dis-je, qu’est-ce qu’il a ?
-C’est rien, t’inquiète.
-Comment ça rien ? Te fous pas de moi, Chôji, il y a bien quelque chose pour qu’il soit dans cet état ! Je le vois bien, tu sais, je ne suis ni folle ni aveugle.
-Je sais bien, mais je doute de ta capacité à garder un secret.
-Un secret qui fout à ce point les boules à Shika, j’évite de l’ébruiter. Je ne suis pas aussi superficielle et bavarde qu’on le dit.
-Je sais. Alors tu veux vraiment que je te le dise ?
-Non, je suis là pour avoir un paquet de chamallows, en fait.
-Ca risque de te faire un choc.
-M’en fous, abrège !
-Il est amoureux. »

Alors là, je ne m’attendais pas à ça. Je ne sais pas à quoi je m’attendais exactement, mais pas à ça. Shikamaru amoureux. C’est de la science-fiction ! Shikamaru ! Amoureux ! Quelle fille pourrait-il supporter, lui qui aime être tranquille et évite de s’approcher de la gent féminine ? Et quelle fille pourrait le supporter, lui ? Il faut avoir de la patience avec ce mec. Il est lent et crevant. On peut sortir aussi rincé d’une journée avec Shika que d’une avec Naruto. Sans blague. Enfin, Naruto, c’est peut-être un peu exagéré. Mais bon, vous voyez ce que je veux dire.

« Amoureux ?! Mais de qui ?
-Ca, je ne peux pas te le dire.
-Ah non, Chôji, fait pas ch…
-Ca va, pas la peine de dire de gros mots, j’ai compris l’idée. Mais ça, je ne peux vraiment pas.
-Chôji, ne me fais pas ce coup-là. Ça fait plus de 18 ans que je vous connais, toi et Shika, c’est-à-dire depuis quelques jours après ma naissance. Alors les petits secrets, les mensonges et les déceptions, j’en ai déjà vu passer pas mal, tu ne crois pas ? Alors, avant que je m’énerve, dis-le moi, s’il te plaît.
-Mais…
-Chôji ! Tu ne penses pas que moi aussi je m’inquiète pour Shika ?!
-Si, mais… »

Je pousse un petit soupir et le regarde dans les yeux. Ça marche toujours. La preuve : il soupire à son tour et détourne son regard avant de lâcher :

« Bon… Temari, ça te va ? »


Je reste silencieuse quelques secondes. Le temps de mettre de l’ordre dans mes pensées. Temari. Whaou.

« Temari ?
-Temari.
-…
-Je t’avais dit que ça te ferait un choc. »
.
Temari. Si je m’y attendais ! En même temps, qui d’autre qu’elle aurait pu convenir à Shikamaru ? Personne, je crois. Ou bien un nuage, mais ça ne compte pas. Non, vraiment, après réflexion, ces deux-là vont trop bien ensemble. On n’a pas fini de faire l’agence matrimoniale, Chôji et moi, mais ils vont bien ensemble.

Je regarde Chôji droit dans les yeux et lui dit :

« Je ne pouvais pas rêver mieux comme belle-sœur.
-Parce que Shika est ton frère ?
-En quelque sorte. Et toi aussi. »

Je me retourne et m’éloigne. Au bout de quelques secondes, je m’arrête et, par-dessus mon épaule, le lui lance :

« Tu n'as plus qu’à me trouver une deuxième belle-sœur et je serai comblée ! »

Hi hi ! Il a viré au rouge pivoine ! Décidément, j’adore faire tourner les garçons en bourrique !

Ah, je vais voir mon petit Saï, tiens !

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Temari, 21 juin, 15h 30, Suna


Je chante toute seule en découpant les tomates. J’ai mis la musique à fond, c’est le seul moyen que j’ai de me vider la tête. Et c’est aussi un des plus efficace qui existent. Peut-être qu’Edith Piaf, Jimmy Hendrix et Bob Marley pourront calmer mes nerfs.

« Tap tap ! »

Un petit bruit me fait tourner la tête. J’aperçois un drôle de petit oiseau posé sur le rebord. Un oiseau noir et blanc, tracé à coups de pinceau. Un dessin de Saï. J’ouvre la fenêtre et je vais éteindre la musique. Tant pis pour Indochine, ils attendront.

« Bonjour, Temari-hime. Comment allez-vous ?
-Laisse tomber le vouvoiement et le titre, Saï. Alors, quand est-ce que vous arrivez ?
-Si tout va bien, vers 16 heures 30.
-Parfait ! Je vous attends ! Enfin, nous vous attendons, Kankurô et moi.
-Saïounet, à qui tu parles ?
-Ino… Euh… à Temari…
-Temi ? Ma blondinette préférée, ça va ?
-Et toi, ma blondasse d’amour, ça roule ?
-Impec’ ! Sasuke, Shino et Neji n’ont pas décroché plus de deux mots chacun, Naruto et Lee sautent partout, Kiba n’aime pas quand je l’appelle Kiki, Hinata n’a failli s’évanouir que cinq fois, Tenten a la pêche, elle est contente d’être en vacances, Shikamaru est désespéré parce qu’il ne trouve pas de nuages ni quelqu’un dont il a besoin, Chôji n’a pas encore fait d’indigestion, Saï et Sasuke sont toujours aussi mignons et Sakura me tape sur le système. Tout baigne, quoi !
-Génial ! Dépêchez-vous d’arriver alors !
-Compte là-dessus !
-Euh… Dites, c’est bon, vous avez fini, là ? Parce que j’aimerais bien garder un minimum de chakra pour pouvoir arriver à Suna, quand même.
-Oui, vas-y, Saï, je vous attends. À tout à l’heure.
-À tout à l’heure, joli cœur !
-À tout à l’heure, hime. »

L’oiseau disparaît dans un tourbillon de fumée. Je repense à ce que m’a dit Ino : « Shikamaru est désespéré parce qu’il ne trouve pas de nuages ni quelqu’un dont il a besoin ». Est-ce que par hasard, elle serait au courant ? Non, ce n’est pas possible, Shikamaru ne dirait pas ce genre de trucs à tout le monde. Sauf peut-être à Chôji. Mais Chôji ne vendrait jamais la mèche. Enfin, Ino pourrait passer dans la section « Torture et interrogatoire », elle ferait craquer n’importe quel dur à cuire à l’épuisement. Alors Chôji, c’est du gâteau pour elle. Elle a dû lui sortir ses grands yeux de petit chat perdu, et il a marché. Mais je lui fais confiance, elle ne le dira à personne. Avec ces trois-là et moi-même, le secret est bien gardé. Je n’ai pas de souci à me faire jusqu’à 16 heures 30. Mais, manque de pot, je m’en fais quand même. Action, réaction : je rallume la musique. Je mets un morceau au hasard, et ça tombe sur Téléphone. Un peu de rock pour éplucher les concombres, c’est parfait. Absolument parfait. Ou du moins, sans le petit problème avec Nara, ça le serait.

Kankurô apparaît dans l’embrasure de la porte :

« Temari, j’ai fini de faire les guirlandes en papier crépon.
-Alors tu les accroches.
-C’est fait.
-Alors tu gonfles les ballons, et tu ne fais pas exprès de les faire éclater comme le gros débile que tu es.
-Ok, ok… »

Quatre heures moins dix. Plus que quarante minutes environ.

« Je rêvais d’un autre monde… »

Ah ça, j’en aurais bien besoin, de temps en temps d’un autre monde.

« Où la Terre serait ronde… »

Qu’est-ce qu’il a, l’autre couillon, à marmonner « trop nul » dès que je lui dis quelque chose ? Ah les mecs, j’vous jure !!

« Où la Lune serait blonde… »

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Sasuke, 21 juin, 16h 02, sur la route de Suna


Non mais je vous jure ! Ah les filles, franchement ! On est presque arrivés et elles trouvent le moyen de s’arrêter ! Non mais franchement, il n’y a que des filles pour avoir envie de faire pipi à un moment pareil !! Je jette un coup d’œil à notre groupe à présent purement masculin et… je m’aperçois, qu’en fait non. Je retire ce que je viens de dire : il n’y a que les filles ET les bakas pour avoir envie de faire pipi dans un moment pareil. En effet, il manque quelques personnes de la gent masculine ici : Naruto, Lee… et Shino manquent à l’appel. Je ne compte pas Kiba, qui lui assouvit ses besoins naturels à QUELQUES MÈTRES DE NOUS !!!

« Bah ça va, Kiba, ‘faut pas se gêner !! »

Apparemment, Neji pense comme moi.

« Bah quoi ? fait l’autre abruti, toujours en train de se soulager.
-Comment t’expliquer ça… commence Neji »

Je lui viens aussitôt en aide, voyant qu’il ne trouve pas les mots pour expliquer à Kiba ce qui s’apprend à la toute petite enfance, et qui d’ailleurs n’est pas censé s’apprendre chez un être humain normal (mais vois-tu, mon p’tit Sasu, grâce (ou à cause, comme tu voudras) à moi, Kiba N’EST PAS un être humain normal…enfin, sur ce coup-là héhéhé *sourire sadique*… pour le coup, entre glaçons, ils se serrent les coudes !...).

« Disons que la bienséance voudrait que tu t’éloignes de nous pour uriner, vois-tu ?
-Gnyé ?
-Autrement dit, tu devrais t’éloigner un peu plus, ce n’est pas poli, intervient Chôji.
-Ca, ok, j’ai compris, mais la bienséance, c’est quoi ?
-Oh mon dieu… j’avais oublié que le QI de Kiba était à peine plus élevé que celui de Naruto…
-Eh oui, rien n’a changé à ce niveau-là depuis que tu es parti, dit Neji en poussant un petit soupir.
-Eh, vous allez m’expliquer ce que c’est la bienséance, oui ou m…
-La politesse, Kiba, fit Sakura en sortant du petit bosquet où ces dames se soulageaient.
-Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Okay !!! Je m’en souviendrais !
-La question est de savoir si tu te souviendras de la définition ou de l’interdiction, fit Tenten, apparaissant derrière Sakura, bientôt suivie d’Ino et Hinata. »

En me retournant pour voir si tout le monde était revenu, je tombais sur un petit détail qui me laissa, euh… rouge pivoine….

Sakura rattachait sa ceinture.

Rien d’anormal à cela, me direz-vous.

Oui, mais de ce fait, j’ai… entraperçu un… un bout… de… de….

De…

De culotte ?

Gloups.

Sa culotte…. J’ai vu sa… sa culotte.

Et finalement, nous repartons dans la bonne humeur, la honte pour moi et les chants d’Ino & Cie (elle avait entamé une nouvelle chanson qui ne m’aida pas… vous savez, celle de la fille de la meunière, je crois… la fille qui a perdu sa jarretière qui ne tenait pas…)

Vous remarquerez qu’Ino, pour mettre de l’ambiance, a un très large répertoire de chansons traditionnelles et surtout enfantines…

Voilà, je n’ai rien d’autre à ajouter.

C’est tout, je vous dis.

Quoi ? Vous ne me croyez pas ? Mais puisque je vous dis que c’est tout !



Bon, d’accord…..




Rose.

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Moi, moi et toujours moi, maintenant, ici même.

Afin d’éclairer notre petit Sasuke chéri et de vous permettre de mieux comprendre le texte, ce qui, vous allez voir, va littéralement transformer votre vie (et surtout parce que je suis une pauvre folle), je vous ai retranscrit ici les paroles de ladite chanson ^^ :

C’est la fille de la meunière
Qui dansait avec son gars
Elle a perdu sa jarretière
Sa jarretière qui n’tenait pas

Qui n’tenait qui n’tenait
Qui n’enait guère
Qui n’tenait qui n’tenait
Qui n’tenait pas

Etc.…


Attention… tadam !!!!

Votre vie est complètement bouleversée, à présent, n’est-ce pas ? C’est merveilleux, non ?

Bon, je vais prendre mes médocs, moi….

____________________


Temari, 21 juin, 16h 41, Suna.


Ca y est, ils sont là ! Je les vois arriver aux portes du village. On reconnaît facilement les personnages : la bande de fous furieux qui se précipitent en hurlant n’est autre que le groupement hétéroclite d’Ino, Naruto, Kiba et Lee. Ah, et Akamaru, bien sûr. Ceux se sont fait entraîner de gré ou de force et en riant sont bien sûr plus nombreux : Sakura, Tenten, Hinata, Saï, Chôji, Sh… euh… Shikamaru…. qui… que… qui ronchonne… Et pour finir, Sasuke, Shino et Neji qui ont (pour l’instant) réussi à ne pas être pris par lesdits fous furieux. Ah, trop tard, Neji s’est fait attraper par Tenten… !

Cinq minutes plus tard, ils sont tous devant nous (nous = Tem’ et Kanky), haletants mais tout sourire. Les garçons y vont à grandes accolades et poignées de mains « viriles », enfin bref, ils se saluent « comme des hommes », tandis que les pauvres filles que nous sommes nous sautons au cou avec des cris hystériques, bref, « comme des filles » (les expressions entre guillemets sont « dixit la gent masculine »).

Puis viennent, attention…les salutations mixtes !! Kankurô a un large sourire lorsque les filles lui font la bise et je surprends les mecs en les saluant… «comme un mec » !!! Puis j’éclate de rire et leur fait la bise, ce qui les déstabilise encore plus…et qui a le don de faire rire toutes les filles ici présente, dont moi bien entendu, sauf que je m’arrête avant les autres… e… euh… croisant le regard de Shika… qui le détourne aussitôt d’un air gêné. Je prends conscience que j’ai viré au rouge tomate et avec un effort titanesque, je me retourne et crie au petit groupe :

« Bon, on y va ? On va pas rester plantés là tout l’après-midi quand même ! C’est qu’il nous reste plein de trucs à préparer ! »

Et tous me suivent en poussant des cris de joie, sauf Vous Savez Qui et les glaçons, qui affichent tout de même un petit sourire. C’est déjà ça !

Nous nous dirigeons donc gaiement vers la maison, Naruto effectuant son premier vol plané du séjour… (made by Sakura, bien entendu)

En arrivant, je me tourne vers Chôji et lui dis :

« Au fait, je vais avoir besoin de toi.
-Je sais, je crois que je vais postuler pour travailler dans une agence matrimoniale, ou comme conseiller conjugal, ‘faut voir… »

Il est con, ce mec… ! Je le regarde d’un air atterré et lâche :

« J’parlais de la préparation du repas…
-Ah ! Bah là aussi, je peux t’aider !
-C’est pour ça que je te demande, baka… »

Nous entrons donc, et nos invités posent leurs affaires dans la chambre de Kankurô (bien fait pour ce sale gosse ! Il avait qu’à passer l’aspi’ !!)

Soudain un grand cri retentit :

« Kyaaaaaaaaah !! La classe !
-Trop chouette !!
-Ouaaaaaaaaaaaiiiiis !!
-Euh… super… (là par contre petit murmure. Eh bah oui, c’est Hina ^^) »

Je me précipite vers le salon et trouve les 4 filles avec un large sourire devant…

Ma collection de CD !




Alors ? vous avez réussi à tout lire ! Bravo, je suis fière de vous (comme si ça allait vous apporter quelque chose XD)
J'aime beaucoup la conversation entre Ino et Temari ^^

Je sais pas si elle aura remarqué, mais j'ai rajouté un "Kanky" dans le texte pour sakura2blond

Rah faire rire puis rougir Sasuke, c'est grisant ! Je pense que je vias continuer ^^ !

Donc voili voilou, j'espère que ça vous a plus !

And... COMS, PLEASE !!

La suite viendra, mais je sais pas quand... ^^




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