Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Bonne Poire !

U.A ( Univers Alternatif) OOC pour certains personnages School-fics Sakura Haruno est une bonne poire. Elle prete , elle donne , se laisse marcher dessus. Est ce que , quand on est effacée de la vie sociale depuis des années , on peut changé et s'imposé ? Est ce qu'il est possible de se faire des amis quand on est faible de caractère ? Est ce qu'une poire qui tombe de l'arbre peut devenir une fleur ?
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Kitty-Hyuga (Féminin), le 05/05/2008
J'entame cette nouvelle fanfictions qui ne sera surement pas très longue. Je vous laisse lire et juger ^^



Chapitre 2: Mon moi , mes mois , mes émois



Chapitre I : Mon moi, mes mois, mes émois.


Si Sakura Haruno était un animal, elle serait une fourmi, de préférence écrasée sous la semelle de chaussures grande marque.
Si Sakura Haruno était une couleur, elle serait le gris, comme les cendres d'une vie qui aurait brûlé trop vite.
Si Sakura Haruno était un fruit, elle serait une poire, une bonne poire bien molle !

- Sois pas en retard, ou je te démonte !

Cette phrase résonnait dans la tête de la jeune fille aux cheveux roses tandis qu'elle se dépêchait en direction de la bibliothèque. La peur d'être en retard lui noua l’estomac, elle ne voulait en aucun cas subir les foudres de sa vis-à-vis. Rien que d'imaginer ce qu'elle pourrait lui faire subir la fit tressaillir. Les rumeurs allaient bon train dans cet établissement, et il n'avait fallu que quelques heures après l'arrivée de la Nouvelle, pour que déjà on colporte des ragots sur son compte. Il était dit que dans son ancien lycée, elle avait envoyé plusieurs filles et garçons à l'hôpital, et même que l'un d'entre eux était toujours dans le coma. Le directeur, ne sachant plus quoi faire, n'eut d'autre choix que de la renvoyer. Et maintenant, elle était là, dans la Shinobi School Academy, à faire régner sa loi et un respect sans limites envers sa petite personne. Bien sûr, quelqu'un d'extérieur à ce contexte, avec un peu d'intelligence, aurait dit que ce n’étaient que des rumeurs. C'est ce que Sakura Haruno s'était dit avant de croiser son regard. Un mot, un seul. Terrifiante. Ils ne pouvaient qu’exagérer...
Elle poussa la porte de la bibliothèque dans un brusque mouvement sonore. Quelques têtes se tournèrent vers elle, lancèrent des regards noirs puis se replongèrent dans leur livre en soupirant. Sakura rougit légèrement, gênée par cette entrée un peu trop vive. Elle balaya la salle du regard, cherchant la jeune fille à qui elle devait donner des cours. Son regard s'arrêta sur un visage, nonchalamment tourné vers la fenêtre, regardant le mouvement humain sur le stade. Elle s'approcha timidement et toussota pour indiquer sa présence. Deux prunelles vertes se tournèrent vers elle.

- Il est, dit-elle calmement en regardant sa montre, dix-huit heures une.
- Désolée... Il y avait du monde dans les couloirs... Et...
- Je m'en fous de ta vie ! Assieds-toi et commençons ! J’ai vraiment pas que ça à foutre !
- Ou... oui !

Sakura sortit ses cours de son vieux sac en tissu.

- Nous avons un contrôle sur les équations... Alors je vais commencer par ça... Tu verras, c'est pas très compliqué.
- Raconte pas ta vie ! Pis c'est quoi ce "pas trop compliqué" ?! Tu me prends pour une conne ou quoi ?
- No... non, je te prends pas... Commença t-elle timidement.
- C'est vous, pour toi ! C'est pas parce qu’on est en même année que tu peux te permettre ce genre de familiarité, on n'a pas élevé les porcs ensemble !
- Ou... oui... Temari-san.
- Bon, maintenant, tu peux m'expliquer.

Une bonne heure s'écoula durant laquelle Sakura expliqua, tant bien que mal, le cours à Temari. Elle eut d'ailleurs quelques sueurs froides quand celle-ci frappa la table du poing car elle ne comprenait rien. Elle crut même qu'elle allait lui coller une bonne baffe quand elle voulut lui ré-expliquer. Le cours de soutien se termina dans le stress de la fille aux cheveux roses, qui n'avait d'ailleurs pas dit un seul mot autre que ceux écrits dans ses cahiers ; alors Temari se leva, non calmement, de sa chaise, faisant grincer ses pieds sur le carrelage, et partit en bousculant une table. Sakura resta là, à la regarder s'éloigner et sortir, avant qu'elle ne décide elle-même de rejoindre la sortie.

La nuit avait déjà commencé à tomber, et les rues se vidaient petit à petit. Sakura marchait rapidement, comme à son habitude, d'ailleurs, levant le nez au ciel et reniflant plusieurs fois l'air environnant.

Il va neiger, dit-elle pour elle-même, un sourire accroché à ses lèvres.


Quelques jours plus tard, la ville dormait sous la neige, tandis qu'un vent froid soufflait sur elle. Sakura n'avait pas eu droit à un nouvel ordre d'étude avec la terrifiante fille aux quatre couettes. D'un côté, elle était soulagée de ne plus la voir, et de l'autre, elle était intriguée de savoir si elle avait réussi son test de mathématiques. Elle ne le saurait probablement pas, sauf si cette dernière s'était plantée et venait lui casser la figure. Un frisson d'angoisse lui parcourut l'échine. Il s'accentua de plus belle quand elle vit la blonde s'avancer vers elle.

- Te... Temari-san, souffla-t-elle, tremblante.
- J'ai eu quinze à mon test... heureusement pour toi, d'ailleurs, sinon je t'aurais fait visiter l'infirmerie, lança-t-elle froidement.
- Ah... Félicitations...
- Bon, j'ai un autre test dans deux jours, donc tu vas me donner un autre cours ! Chez moi, ce soir, à la même heure que la dernière fois. Idem, sois pas en retard. »

Et elle tourna les talons.

Mais c'est où, chez elle ?! Pensa la pauvre Haruno.

Elle pénétra dans le bâtiment où elle avait cours. Elle trouverait bien quelqu'un de sa classe qui sache où vivait Temari. Elle était perdue dans ses pensées, cherchant à qui elle pourrait demander ce renseignement, quand elle percuta quelqu'un. Elle tomba à la renverse, et ses fesses rejoignirent violemment le sol du couloir.

- Aïe ! Gémit-elle.
- Tu peux pas faire attention, mocheté ! Cracha une voix froide.

Elle leva ses yeux vers la personne responsable de sa chute, et croisa le regard onyx de celui que les filles appelaient « le prince ». Sasuke Uchiha. Vraiment, Sakura ne comprenait pas en quoi il était un prince. Grossier, prétentieux, froid et passablement potable, rien pour plaire, selon elle. De plus, il était en échec scolaire.
Comment un prince pareil pourrait diriger un royaume ? Il n'y aurait plus d'argent dans les caisses en trois jours et tout le monde crèverait de faim.
Tandis qu'elle était perdue dans ses pensées vis-à-vis de ce « type », comme elle le dénommait pour elle-même, il passa à coté d'elle en frappant violemment du pied son livre de sciences. Elle regarda son pauvre bouquin s'écraser contre le mur. Le silence régnait, pendant lequel les autres élèves regardaient la scène. Puis des cris stridents se firent entendre.

- Kyaaa, Sasuke-sama ! Je n'en reviens pas que cette paysanne ait osé vous toucher !
- Hn...

Et le mouvement reprit dans le couloir, tandis que Sakura avait enfin réussi à récupérer son livre, dans un piteux état.
Il n’y est pas allé de main morte, ce sale type.
Elle souffla péniblement et se releva. La sonnerie venait de retentir et déjà le couloir était quasiment vide. Elle pressa le pas jusqu'à la salle de science.

Le professeur n'était pas encore là, et elle se permit un petit soupir de soulagement, qui fut de courte durée. La porte s'abattit dans un fracas pas possible, et l'imposante aura de Orochimaru-senseï se fit sentir dans toute la classe. Plus personne ne parlait, ni ne bougeait. Un « assis » autoritaire tonna et les élèves prirent place. Le cours se passa sans bavardages, et le « vil serpent », comme était affectueusement appelé Orochimaru-senseï, avait enfin rendu les contrôles de la semaine passée. C'est sans étonnement que Sakura reçut encore un vingt sur vingt, tandis que sa voisine de classe, un minable zéro.

- Ça vous apprendra à copier sur votre voisine.
- Quoi ? Mais j'ai pas triché ! C'est elle ! Meugla cette dernière.
- Vraiment ? Vous avez un niveau en français qui avoisine le médiocre et vous voudriez me faire croire que vous avez écrit le mot Photosynthèse sans fautes ? Dit platement le professeur.
- ...
- Si vous n'avez rien à rajouter, je vous conseille donc de fermer votre bec jusqu'à ce que la sonnerie se fasse entendre.

Le professeur s'éloigna tandis que la jeune demoiselle tourna un regard haineux vers sa voisine. Elle cracha un « Tu vas me le payer, sale thon ! » avant de ranger sa copie furieusement dans son sac. Sakura tremblota légèrement et plia sa feuille soigneusement pour réussir à la caser dans sa pochette.

La cloche retentit et les élèves sortirent en trombe, tentant de fuir le vil serpent. Sakura se leva doucement, tout en tournant son visage vers la porte, où sa charmante voisine l'attendait avec ses précieuses copines. Au moment où elle allait mettre un pied dans le couloir, Orochimaru-senseï la retint et envoya gentiment paître les petites pestes qui attendaient.

- Mademoiselle Haruno. Il est clair que vous avez une intelligence hors du commun, et des capacités que même pas un pour cent des élèves ici peuvent prétendre avoir. C'est bien pour ça que je vous sollicite pour donner des cours du soir, à dispenser à la classe de seconde A.
- Quoi ?... Mais monsieur... Je...
- Aucun refus n'est accepté. Ce n'était pas vraiment une demande mais plutôt un ordre. Bien sûr, un professeur n'est pas en droit de vous ordonner ceci, mais si vous acceptez, je ferai qu'à côté de vous dans ce cours, ne se trouve plus l’horrible Miss Ozora.

Elle ne trouva rien à redire à cette remarque.

- Très bien. Je prends cela comme un oui. Le premier cours débutera jeudi soir. Vous ne serez pas seule, bien entendu. Il est clair que si je vous laissais avec ces idiots sauvages, vous ne résisteriez pas une minute. Un surveillant sera avec vous. Je compte sur vous.
- Oui... Au revoir...

Elle sortit enfin de la salle de sciences. La voilà encore fourrée dans des cours de soutien pas possible avec des élèves peu maîtrisables. La seconde A était connue pour être une classe de petits bourgeois cancres et débiles. D'ailleurs, la moitié de cette classe avait déjà fait subir des violences physiques et morales à la pauvre jeune fille aux cheveux roses, tandis que l'autre moitié l'ignorait royalement et n'était sûrement pas au courant de son existence.

Elle souffla péniblement une nouvelle fois. Pourquoi, ô grand ciel, était-elle si molle et si facile à exploiter ? Elle se posait encore la question... Mais la réponse était évidente, son caractère était beaucoup trop effacé. Pourtant, quand elle était avec elle même, elle se trouvait plutôt sûre d'elle, elle aimait les critiques qu'elle se faisait des élèves, elle adorait détailler leurs moindres défauts. Pourtant, quand ces êtres, d'apparences parfaites, à consciences défectueuses, lui demandaient quelque chose, elle acceptait, rougissante et tremblotante.

Comment puis-je être ces deux personnes à la fois ?

Elle n'était pas schizophrène et n'avait pas de déficiences mentales, tout du moins pas à sa connaissance. Alors, pourquoi ?

Ma chère Sakura, c'est simplement ça, ton caractère...

Elle était toujours perdue dans ses pensées, en se dirigeant vers le cours d’anglais, qui, d'ailleurs, avait commencé depuis dix minutes, quand une paire de bras l'agrippa et la traîna vers les toilettes. Elle n'eut pas le temps de crier, que déjà son visage était collé sur un trône de faïence.

- À cause de toi, j'ai eu zéro à mon test ! Le prof t'a sauvée pour dix minutes mais pas pour le reste ! Tu vas voir ce qu'il en coûte de me mettre en colère ! Vociféra une voix.

Des rires grinçants se firent entendre. À en juger par l'intonation exaspérante de ces sons, Sakura en déduisit qu'il y avait quatre filles autour d'elle, dont la fameuse Ozora Tayuya. Elle ne bougea pas, peut-être par habitude. Elle ne cria pas, car de toute manière personne ne l'aidait jamais. Et elle ne pleura pas quand un premier coup de pied vint s'abattre dans son ventre. S'ensuivirent plusieurs autres coups, et diverses agressions. Quelques unes de ses mèches de cheveux furent brûlées, son visage rencontra l'eau sale d'une cuvette, sa peau se macula de diverses taches violettes, et ses lèvres laissèrent couler un filet de sang.

Ça n'avait duré que quelques minutes, mais pour elle ce fut comme des heures. Elle était restée là après, contre une porte à demie close d'une cabine. Sa respiration était saccadée et ses paupières étaient lourdes. La sonnerie retentit une nouvelle fois en cette journée médiocre. Elle tira violemment la porte vers elle et s'enferma avant que les autres filles viennent se remettre une touche de maquillage.

La neige continuait à tomber en gros flocons dehors. Sakura Haruno aimait la neige. Mais ce jour là, elle ne souriait pas en tournoyant dans le parc sur l'épais manteau blanc qui couvrait la terre. Elle était dans ces W.C., seule, alors que les bruits s'éloignaient et que la nuit tombait... Elle allait rater le soutien de mathématiques de Temari...


C'est seulement quelques heures plus tard qu'elle ouvrit les yeux dans un lit qui n'était pas le sien, dans une pièce qu'elle ne connaissait que trop bien.

- Enfin réveillée ? Demanda une voix fluette.
- Shizune-senseï...
- Oui... Les hommes de l'entretien t'ont trouvée dans les toilettes, inconsciente... Que s'est-il passé ?
- Hum... Je suis tombée dans les escaliers... Mentit-elle.
- Vraiment ? Tu es tombée dans l'escalier, puis tu les as remontés pour enfin te laisser choir dans les cabinets... Et après ça, tu as trouvé la force de te brûler les cheveux. Tu crois vraiment que je vais croire tout ça !

Elle n’osa rien répondre.

- Ça fait je ne sais combien de fois depuis le début de l'année que tu te retrouves ici, et à chaque fois tu me sors une excuse bidon ! Je sais que t'as rien d'une fille empotée qui tombe dans un escalier, qui se prend un arbre, ou qui se retrouve par je ne sais quel moyen farfelu dans une poubelle ! Sakura...
- Désolée, senseï... Je... je dois rentrer...

Elle se leva difficilement, enfila ses chaussures, attrapa son sac au passage et fila comme une ombre. Dehors, les rues étaient désertes et la neige avait cessé de tomber. Le bruissement de ses pieds rencontrant la neige l'apaisa quelques instants.

Chez elle, il faisait noir, ses parents dormaient déjà et ne s'étaient même pas inquiétés de son retard. Elle pensa à Temari, qui lui casserait la figure demain. Elle se regarda quelques secondes dans le miroir à côté de la porte. Dans ses yeux passa un voile de tristesse... Pourquoi une fille si intelligente se retrouvait toujours dans cet état là ?

Si Sakura Haruno était une saison, elle serait certainement l’hiver, où le froid mordant a tout dévasté, où les trésors hibernent sous la neige.

To be continued...



Mot de l'auteur : Un peu de description du moi de Sakura, ou plutôt de ses plusieurs elle si on peut le dire. Mise en place de certains autres personnages et blablabla. Juste une petite chose que je veux préciser car je ne sais pas si je vais reussir à le caser dans un chapitre , mais Sakura est en avance de deux ans , d'où le fait qu'elle soit en même année que Temari soit en Terminal ici. Temari est arrivée un peu après la rentrée.
Sinon je pense pas faire de couples , avec une Sakura in love jusqu'à l'os et qui se fait engrosser sur deux chapitres. On change pas en quelques jours et on ne se fait pas remarquer plus que la normale car on est le personnage centrale d'une fanfics ! De plus n'allez pas vous imaginez une amitié pour la vie entre les personnages féminins de cette fics.




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