Fiction: Un brun, deux blondes et conséquences...

Ils s'aiment malgré leur vie de ninja mais Shikamaru hésite entre l'amour que lui porte la belle de Suna et les charmes compliqués d'Ino... ATTENTION : cette fic a déjà été publiée sur fanfic fr mais ceci n'est que la version "light", la réglementation des scènes un peu hot étant beaucoup plus sévère sur won, je dois l'avouer... XD "Il traversait la forêt, dépassant de gigantesques arbres qui devaient être là depuis bien avant sa naissance, contournant un ravin au fond duquel..."
Classé: -16I | Général / Romance / Suspens | Mots: 5386 | Comments: 13 | Favs: 37
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aranis (Féminin), le 10/05/2008
Résumer n'a jamais été mon fort comme vous avez sûrement dû le constater mais je tiens à vous rassurer : il s'agit bel et bien d'un Shika-Tema !!!
Par contre je vous préviens aussi, il y a quelques traces de Yaoi et de Yuri mais alors c'est tellement en fond que je ne pense pas que ça puisse vous gêner... (quoique O_o)

ATTENTION : Deux chapitres groupés parce que je manquais de mots -.-'




Chapitre 3: Les conséquences de nos actes… ne sont pas toujours celles que l’on croit.



Elle sortit en claquant la porte, des larmes de rage perlantes au coin de ses grands yeux verts. Pourquoi ? C’était le seul mot qui revenait à son esprit, la seule chose qui importait ; elle avait mal. Passant devant l’accueil, elle fit voler les feuilles du bureau. Plus rien n’importait à part le fait qu’il l’ait rejetée.
Elle sortit en trombe de l’auberge et partit telle une fusée, le vent sur ses joues effaçant peu à peu les traces de ses pleurs ; la douleur aiguë du début s’effaçait lentement, remplacée par une sensation sourde, lancinante au niveau du cœur.
Shikamaru quitta sa chambre en trombe et courut vers celle de Temari mais elle était déjà partie. Il descendit dans l’entrée, remarquant le tas éparpillé que tentait désespérément de ramasser un employé de l’hôtel. S’approchant de la porte, il serra les poings jusqu’à ce que le sang coule ; elle était partie.
Un ruisseau, elle s’avança sans prendre garde à l’eau glacée qui recouvrit ses membres. Pourquoi ? La taille, le buste… Pourquoi ? Le cou. POURQUOI ?
Soudain elle disparut dans l’eau sombre qui se referma sur la chevelure blonde comme si le liquide avait pu effacer toute trace de son existence. Le froid envahit peu à peu son corps, le noir était partout… le noir et la mort. Temari paniqua lorsque l’eau prit soudain la place de l’air ; guidée par son instinct, elle tenta de rejoindre la surface mais quelque chose la retint par le pied. Au dessus, la lumière de la surface était présente, tellement proche et lointaine à la fois. Je ne veux pas mourir ! Pas maintenant ! Elle le réalisa soudain, tenta une nouvelle fois de se dégager. L’algue qui la maintenait au fond céda alors, lui permettant enfin de rejoindre la surface. Après être remontée sur la berge elle contempla un instant le trou d’eau dans lequel elle avait failli se noyer et fit demi-tour.
Elle devait continuer à vivre sans lui ; malgré son envie de hurler sa peine… avancer à travers ce naufrage et se battre...

Le jour commençait à poindre sur l’horizon lorsqu’elle poussa la porte, esquissant un léger sourire ; le brun dormait sur son lit. Il ouvrit légèrement les yeux en entendant le bruit et la regarda sans bruit.
« Etais’ inquiet. Marmonna le Nara sur un ton de reproche.
- Pardon… Je suis là maintenant. »
Il acquiesça avant de reposer sa tête sur l’oreiller. Temari resta un instant à l’observer puis s’approcha lentement ; déposant un léger baiser sur les lèvres de son amour qui soupira dans ses rêves. Elle se retourna pour se diriger vers le divan et se glissa entre les draps qu’elle avait récupéré sans parvenir à trouver le sommeil : ils partaient dans une heure.

Shikamaru se réveilla en grognant, la lumière du soleil lui arrivant directement dans les yeux, chose qu’il haïssait plus que tout, ayant même pris l’habitude de calfeutrer soigneusement le moindre interstice des pièces dans lesquelles il s’endormait. Mais alors pourquoi se prenait-il ce foutu micro rayon en pleine face ? Il avait pourtant veillé à boucher chaque ouverture de sa chambre cette nuit avant que Temari ne…
Temari ! Le brun se redressa brusquement alors que les évènements de la veille lui revenaient en mémoire. Il détailla rapidement la chambre et se raidit en comprenant que c’était celle de la blonde. Ils n’avaient tout de même pas…
Puis il remarqua la jeune femme endormie sur le canapé et se détendit aussitôt ; il n’avait pas craqué, c’était déjà ça. Restait à éclaircir la question suivante : que faisait-il sur le lit de sa coéquipière ? Ce fut le moment que choisit cette dernière pour gémir faiblement, forçant le Nara à s’approcher et à découvrir que cette dernière était…
« Fiévreuse… » siffla le brun avec exaspération.
Il l’avait laissé dormir sur le canapé alors qu’elle était malade ? Shikamaru prit la jeune femme dans ses bras pour la transporter sur le lit et sortit chercher des médicaments à l’accueil où le patron, qui venait lui demander de rembourser les dégâts de la veille, crut mourir en croisant son regard meurtrier.
« Ma coéquipière est malade, il lui faut des médocs !
- Ou-oui, je m’en occupe tout de suite !!! »
Il regardait l’homme disparaître en courant quand Temari apparut devant lui.
« Je peux savoir ce que tu fais là ? »
- Ben, on part non ? Je sais que tu as hâte de te débarrasser de moi mais à ce point…
- Et tu comptes marcher jusqu’à Konoha avec de la fièvre ? »
- C’est rien… » Elle rougit légèrement et détourna le regard avant de lui adressa un sourire narquois qui camoufla sa gêne. « Alors comme ça tu t’inquiètes pour moi, flemmard ?
- Plutôt de savoir ce qui va m’arriver si Tsunade apprend que je n’ai pas pris soin de la personne que j’accompagnais.
- C’est sur… Mais ne t’inquiètes pas, je suis en pleine forme ! »
Et malgré les protestations du brun, ils arrivèrent à Konoha dans la soirée. Immédiatement, l’ambiance inhabituelle les surpris. La ville était en fête comme en témoignait le passage bruyant d’un groupe d’alcooliques menés par Anko et Kakashi qui essayaient de chanter ce qui, avec leur taux d’alcoolémie relevait plutôt d’un concert de chats sauvages. Temari grimaça aussitôt.
Elle avait beau avoir tenu le coup jusque là, la perspective de voir sa nuit de repos s’évanouir brusquement accentua son malaise. L’hôtel dans lequel elle logeait habituellement devait être d’hors et déjà plein à craquer de fêtards en tous genre et vu son mal de crâne, elle n’allait pas tenir bien longtemps surtout que…
Shikamaru, qui avait ralenti pour dire bonsoir à Shino, la vit soudainement pencher en avant et se précipita à côté d’elle juste à temps pour la retenir. La jeune femme se rattrapa à son bras et s’excusa d’un léger sourire qui ne convainquit pas le shinobi : il toucha son front qui était encore plus chaud que quelques heures auparavant.
« Tu es sûre que tout va bien ?
- Mais oui, ne t’inquiètes… »
Mais elle s’écroula par terre avant d’avoir pu finir sa phrase sous les yeux d’un Shikamaru médusé. C’était la première fois qu’il la voyait dans cet état. Il se précipita immédiatement aux côtés de la jeune femme inconsciente et, après s’être assuré qu’elle allait à peu près bien, il grimaça. Il n’avait plus qu’une seule solution et elle ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout…

…ne sont pas toujours celles que l’on croit.

Yoshino Nara avait tout pour être heureuse, un mari, une belle maison et enfant qui avait encore l’obligation de respecter ce qu’elle lui disait pour les deux années à venir. Son fils, une larve fainéante dont elle ne se lassait pas de rapporter les défauts à ses voisines proches, n’avait beau être qu’un flemmard, il ne lui avait jamais répondu… par paresse plus qu’autre chose mais c’était suffisant pour Mme Nara qui partageait son temps entre crier sur son mari, crier sur son fils et se plaindre de ces deux derniers auprès de ses amies. Celles-ci étant les épouses d’Inoichi Yamanaka et Chôze Akamichi, qui étaient respectivement meilleurs amis de son mari et parents des coéquipiers de son fils, elle trouvait toujours une oreille compatissante pour se plaindre des tourments que lui causaient quotidiennement les deux hommes de sa vie. Pourtant, malgré son expérience plus que poussée en la matière, Yoshino n’aurait jamais pu imaginer le retour de mission de Shikamaru de cette façon.
Tout avait pourtant bien commencé… Ayant été prévenue du retour de son fils par Matsumoto Akamichi, elle avait mentalement préparé un plan d’attaque... parti en fumé lorsqu’elle aperçut la jeune femme dans les bras de sa progéniture qui leva les yeux au ciel dans un « galère » plus qu’éloquant. Puis, sans plus se préoccuper de sa tendre mère qu’il dépassa sans un mot, il monta jusqu’à sa chambre afin de déposer la belle sur son lit et, chose faite, s’écarta rapidement et sortit, tombant ainsi directement face à la stupeur de l’autorité maternelle.
« Tu…
- Je t’arrête tout de suite maman, il n’y a rien entre elle et moi. Maintenant excuse-moi mais je dois aller chercher un médecin. »
Son fils partit, Yoshino resta perdue dans ses pensées. Il avait beau dire, jamais elle n’avait vu Shikamaru se démener à ce point pour quelqu’un et encore moins pour une fille. Elle devait être très mal en point… ou très précieuse à ses yeux. Secouant la tête, elle monta les escaliers en direction de la chambre du brun ; sur le lit, Temari s’agitait, fiévreuse.

Shikamaru déambulait dans les rues sans savoir où aller.
Il s’était présenté au bureau de l’Hokage qui s’était avéré vide, désespérément vide et maintenant il cherchait quelque chose, quelqu’un qui puisse l’aider. Toutes ses pensées étaient tournées vers la jeune femme qu’il avait laissée chez lui, le frôlement de ses cheveux quand il l’avait déposé… ce battement de cœur étranger dans ses bras, son parfum, son sourire, ses lèvres…
Etouffant un juron, il passa sa tête sous l’eau d’une fontaine pour mieux éclaircir ses pensées et s’assit sur son banc favori, son refuge de gosse. Toutes ces années où il avait prétendu ne pas être attiré, tous ces mensonges, ces faux-fuyants… le regard qu’elle lui avait jeté cette nuit là dans l’auberge, la réaction de leurs deux corps, tout lui revenait en bloc sans qu’il ne puisse rien faire ; il leva les yeux au ciel avec un soupir.
« Et là, je suis sensé faire quoi… senseï ? »
Il resta un instant sous la voûte céleste, seul le silence de la nuit et le bruissement du vent dans les feuilles répondant à son murmure. Pourtant, lorsqu’il allait se lever, des pas dans sa direction le firent se retourner. Et il la vit ; restant tout d’abord incrédule. Devait-il considérer sa présence comme un signe ? Il ne savait pas ; se rendant simplement compte qu’elle n’avait pas remarqué sa présence il l’interpella.
« Bonsoir… Ino. »
Elle leva les yeux dans sa direction et il cru revenir des années auparavant. Le regard bleu de sa coéquipière, son corps qu’il avait rêvé tant de fois, son image qui envahissait ses nuits et le privait de raison. Les lèvres de cette dernière se soulevèrent lentement dans un sourire avant qu’elle ne parle.
« Bonsoir Shika… » Ce surnom ! Elles étaient les seules à l’utiliser. Pourtant la ressemblance entre elles ne l’avait jamais autant frappé qu’à cet instant lorsqu’il l’avait à nouveau entendu de sa bouche… Tandis qu’il l’observait, chaque point commun s’imposait peu à peu à son esprit comme un aveu, une sentence qu’il refusait d’entendre. « Tout va bien chez toi ? »
Et ces mots, étrangers aux bouleversements de son cœur... Il aurait pu lui avouer ; crier la vérité, les déchirements et la solitude qu’il avait ressentit quatre ans plus tôt pourtant il se tu.
« Oui. » Il continuait à la regarder mais tout était dit. Le temps n’avait rien effacé… « Tu saurais où est Tsunade ? »
Elle cligna des yeux et il pu apercevoir un instant le même malaise s’emparer de son ancienne coéquipière avant qu’elle se ressaisisse.
« Je te préviens, elle est bourrée mais si tu veux je peux la remplacer. »
Il leva son regard vers elle, semblant peser le pour et le contre. Le vent du soir se leva, la faisant frissonner avant qu’il ne réponde.
« Suis-moi… »

Il l’entraîna à sa suite jusqu’à la maison des Nara devant laquelle sa mère patientait, l’air visiblement inquiète. La dépassant sans un mot, il monta dans la chambre, Ino sur ses pas et lorsque la porte s’ouvrit la jeune femme effectua un léger mouvement de recul, comme surprise de trouver la trouver, l’autre, à cet endroit.
« Que… ? »
Mais elle se ressaisit aussitôt et s’agenouilla à côté de Temari qui grimaçait, les yeux fermés. Ino passa rapidement la main sur le front de la blonde et soupira.
« Qu’est-ce qui lui a prit de marcher de Suna à ici avec une crève pareille ? »
Ce disant, elle braquait un regard accusateur en direction de Shikamaru qui protesta.
« Eh, j’y suis pour rien ! C’est cette fille galère qui a insisté. »
Son ancienne coéquipière ne se releva pas, commençant à soigner la fièvre de la Sabaku qui gémissait faiblement sous l’effet du chakra. Elle continua le traitement pendant quelques minutes puis relâcha la pression avec un soupir de soulagement.
« C’est bon…»
Shikamaru qui n’avait pas bougé pendant toute la durée de l’opération sembla brusquement se détendre.
« Je te remercie.
- Pas de quoi… Bon, il serait peut-être temps que j’y aille moi sinon mes parents vont s’inquiéter.
- Je te raccompagne. »
Elle le suivit et, arrivée dehors, se tourna vers lui avec un sourire.
« Alors ?
- Alors quoi ? » fit- il en la regardant sans comprendre.
« Eh ben… je vois que Sabaku t’as mis le grappin dessus, félicitation mon vieux ! »
Temari ouvrit lentement les yeux. La douleur avait disparu…
« Tu… tu te trompe ! » Il avait dit ça sur un ton rageur qui la fit sursauter. « Je… »
Elle se redressa et observa la chambre. Il manquait quelque chose…ou quelqu’un. Il prit possession de ses lèvres au moment où elle s’accoudait à la fenêtre et Temari recula soudain, tombant à genoux en pleurant, ne voyant pas qu’Ino repoussait doucement Shikamaru. Il croisa son regard désolé et sentit que le monde s’écroulait.
« Pardon.
- Non…c’est moi qui te demande pardon… »
Si elle l’avait murmuré, la voix du brun était rauque, comme remplie d’amertume lorsqu’il lui répondit.
« Il… vaudrait mieux que je m’en aille. »
Avant qu’il n’ait pu faire un geste, elle avait disparu dans la nuit. Au loin, quelques échos du Ohanami (fête des cerisiers en fleurs) revenaient vers la maison. Il monta les escaliers et ouvrit la porte de la chambre. Sur le lit, un papier avec l’écriture de Temari et un seul mot.
Pardon...



Oui, oui, je sais vous allez me dire que c’était pas très convainquant cette tentative de suicide mais que voulez-vous… j’ai jamais essayé moi. -_-‘
Fin de ces chapitre… J’espère que vous pensez comme moi que Shika est un abruti et qu’il ferait mieux de lâcher Ino pour Temari. Si c’est le cas, tant mieux parce que c’est le but sinon… (part se fusiller)
Sur ce, je vous dis à bientôt pour le chapitre suivant, si vous avez le courage de tenir jusque là. (^^)




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