Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 07/02/2009
Je sais pas si ce chapitre est de la longueur dont vous souhaitiez mais je coupe mes chapitres de manière très irrégulière ^^'

Good lectioure =D




Chapitre 28: Réconciliation... Passé.



Dans Konoha, 13h :



- Bon, Kiseki, on va se séparer ici.
- Tu ne viens pas avec moi ?
- J’ai mieux à faire.
Neko sourit.
- Tu vas t’excuser auprès d’Hinata ?
- Entre autres, oui.
Fushi prit une rue annexe.
- Bon, on se retrouve en bas, dans l’aprèm !
- Ça marche !


Fushi était nerveux, rien qu’à voir la grande bâtisse des Hyûga. Qu’allait dire Hinata ? Accepterait-elle seulement de le voir ? Et si elle lui pardonnait, accepterait-elle sa demande ?
Il songeait à tout cela tandis qu’il sonnait à la grande porte. La demeure semblait vouloir le dévorer.

Un homme aux longs cheveux noirs lui ouvrit.
- Tiens, Fushi ! Ça faisait un bail !
- Salut, Neji.
- Tu viens voir Hinata ?
- Si c’est possible, oui.
- Ne bouge pas.

Le jeune homme s’éloigna. Fushi, qui n’avait pratiquement plus d’ongles, commençait à se ronger les doigts. Si seulement elle acceptait de le voir…
Il fut très déçu en voyant Neji revenir seul.
- Elle n’est pas là. Mon père m’a dit qu’elle était sortie au parc, avec Kiba.
- Avec KIBA ?!
- Eh, zen ! Va donc voir au pa…
- Merci.


Sans laisser à Neji le temps de répondre, Fushi s’éloigna à grands pas, l’air furieux. Direction : le parc. Il allait montrer à Kiba ce qu’il pensait de lui en ce moment…

Parc de Konoha, 13h30 :

Hinata s’assit sur un banc, à côté de Kiba. Elle caressa machinalement la tête d’Akamaru.
- C’est gentil d’avoir pensé à moi, Kiba.
- Je cherchais un peu de compagnie pour promener Akamaru ! Et puis, Neji m’a dit que tu n’allais pas très bien. Tu n’arrêtais pas de bouder ! Il y a un problème ?

Hinata soupira.
- Oui.
- Ça concerne Fushi ?
- Oui.

Kiba, en voyant l’air triste de la jeune fille, la prit amicalement dans ses bras.
- Allez, raconte-moi, petite sœur.

Hinata inspira un bon coup, puis se jeta à l’eau :
- Il est très bizarre ces temps-ci. On dirait qu’il se fiche totalement de moi ! On ne s’est pas vus de trois semaines parce que soi-disant il avait un travail très important à faire, et quand on s’est vus, il avait la tête ailleurs, le regard dans le vague, il ne parlait pas et ne répondait à aucune de mes avances. Tu trouves ça normal, toi ?
Quand je lui ai demandé quel était le problème, il m’a tout simplement envoyée chier en me disant de me mêler de ce qui me regardait. Je me suis mise en colère et je suis partie en disant que je ne voulais plus le voir.

Kiba soupira.
- Il fallait s’attendre à ça, Hina. Ça ne m’étonne pas trop venant de Fushi. Il est imprévisible, et en plus il a un sale caractère.
- Il a changé depuis la mort de sa mère. Je pense que c’est ça qui l’a affecté. Mais il y a une autre hypothèse qui pourrait certainement être plus vraie… et ça me fait peur.

Kiba s’étonna.
- Ah oui ? Quelle autre chose ?
- Le fait qu’il s’éloigne de moi, qu’il m’évite et qu’il ait la tête ailleurs… signifie sûrement qu’il m’a trompée.
- Ne dis pas de bêtises. Jamais il ne t’aurait faits ça !

Les larmes montèrent aux yeux de la jeune femme.
- çA n’est pourtant pas à exclure !
- Si c’est le cas, tu devras l’oublier ! Il se serait fichu de toi !
- Mais je l’aime, Kiba !

Le jeune homme l’enlaça un peu plus fort.
- Calme-toi. Ne te monte pas la tête pour une chose incertai…


Il ne put terminer sa phrase. Il fut sauvagement projeté en arrière par un serpent qui l’avait attrapé par le cou. Akamaru gronda, tandis qu’un homme aux longs et soyeux cheveux noirs attrapait Hinata par le poignet, tout en hurlant à Kiba :
- POSE ENCORE NE SERAIS-CE QU’UN DOIGT SUR ELLE ET TU VAS RESSENTIR L’ETENDUE DE MA COLERE !

Il leva Hinata de force.
- Quant à toi, j’ai à te parler !

La jeune femme essaya de se libérer de la poigne ferme de son compagnon.
- Lâche-moi immédiatement !
- Certainement pas ! On n’en a pas fini, tous les deux !
- Lâche-moi !
- Allez, viens.

Fushi cracha sur Kiba, et entraîna Hinata à travers les arbres du parc.

Il l’assit de force contre un arbre, se posa en face d’elle, et la regarda droit dans les yeux. Un regard plein de colère et de chagrin mêlé.
- Je vois que tu m’oublies vite !

Hinata ne comprit pas immédiatement.
- Hein ? Mais de quoi tu parles ?!
- Tu étais bien dans les bras de ce salopard ?

Hinata se mit en colère.
- ça ne va pas, non ? On discutait, c’est tout !
- Je vous trouvais bien près pour « discuter-c’est-tout » !
- C’est quoi ce petit numéro de jalousie ? QUI m’a évitée pendant un mois entier ? QUI m’a laissée tomber comme une vieille merde ? Et après tu oses me donner des leçons ? Pour qui tu te prends ?

Fushi se calma aussitôt. Sa colère se transforma en trouble.
- Hinata…
- Quoi ! Qu’est-ce qu’il y a encore !
- Tu n’étais pas… en train de… me tromper, pas vrai ?

Hinata en resta bouche bée. Elle regarda Fushi avec des yeux ronds.
- Attends… tu crois vraiment ça ?

Fushi soupira. Il dévisagea la jeune fille avec tristesse.
- Quand… quand je t’ai vue dans ses bras… j’ai cru faire un arrêt cardiaque. J’ai eu tellement peur !
- Je ne te tromperai certainement jamais !! C’est toi que j’aime, pauvre imbécile ! Kiba m’a juste soutenue parce que je n’allais pas très bien !
- A cause… de moi ?

Les larmes d’Hinata revinrent à la charge.
- Oui ! A cause de toi ! Tu m’as abandonnée…j’ai…j’ai cru que TOI tu me trompais !

Fushi essuya les larmes de sa petite amie d’une main.
- Non… non… arrête… ne pleure pas, s’il te plaît…
- Est-ce que tu te rends compte ce que j’ai dû vivre, pendant que tu m’ignorais ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? Pourquoi ? Et est-ce que… es-ce que TOI tu m’as trompée ?!

Fushi serra Hinata dans ses bras avec force. L’épaule de la jeune femme se mouilla. Fushi était-il en train de pleurer ?
- Jamais ! Je t’interdis de penser ça ! Je ne peux te faire… non… ne pense pas à ça…

Devant le brusque changement d’humeur de Fushi, Hinata se calma un peu. Elle caressa doucement ses cheveux.

Fushi était complètement effondré. Pour la première fois, les larmes avaient transpercé sa coquille. Il sanglotait comme un désespéré sur l’épaule d’Hinata.
- J’ai eu tellement peur… de t’avoir perdu…
- Tout cela ne serait pas arrivé si tu n’avais pas fait l’imbécile.
- Pardonne-moi… je t’en supplie…

Hinata l’enlaça avec douceur.
- Bien sûr que je te pardonne. tu veux toujours pas me dire pourquoi tu m’évitais, ces derniers temps ?
- Je suis désolé, Hinata. Ça n’a rien à voir avec toi. Il fallait juste que je me concentre sur un gros travail, pas plus, je te le jure ! Mais ce soir, tout sera terminé. Et tu sauras. Tu comprendras. Mais patiente, pour le moment, s’il te plaît…

Hinata sourit.
- Très bien, garde tes secrets. Arrête de pleurer, voyons ! Que dirait Kabuto s’il te voyait comme ça ?

Cette remarque eut pour effet de calmer Fushi immédiatement. Il se redressa, essuya ses larmes et dit :
- Tu as raison. Je passerai vraiment pour une tafiole.
- Suis-je la première femme à t’avoir fait pleurer ?
- Jamais je n’avais pleuré. Même enfant. Tu es la seule à avoir réussi cet exploit. Tu es aussi la seule que j’aime plus que tout au monde. C’est pour ça que…

Il sortit une petite boite de sa poche.
- Euh… j’aurais voulu te l’offrir autrement mais…

Hinata ouvrit la boite noire avec fébrilité.

C’était une bague. En argent, sertie d’un petit saphir rond. Elle était magnifique, et aux yeux d’Hinata, elle représentait beaucoup. Elle regarda Fushi longuement. Celui-ci ne savait plus trop où se mettre.
- Euh… Hinata, je voulais te demander…

Il la fixa, droit dans les yeux, tout en terminant sa phrase.
- …si tu acceptais de m’épouser ?


Hinata resta un moment complètement interdite. Elle s’attendait bien à tout, sauf à cela. Cela avait d’ailleurs un petit côté drôle, d’entendre ce genre de demandes de la bouche de Fushi. Elle le regarda, puis regarda la bague, encore lui, la bague, lui… puis elle mît l’anneau au doigt avec un sourire immense.
- Bien sûr que j’accepte. Tu en doutais ?

Intérieurement, Fushi poussa un hurlement de triomphe. Au lieu de faire cela extérieurement, il attrapa Hinata par la taille, et l’embrassa avec toute la tendresse dont il était capable.
Il ferait revivre sa mère, puis il l’épouserait. Il en avait décidé ainsi, cela se passerait donc ainsi…

Environ une heure et demie plus tard, il était de retour chez Hebi. Il souriait de toutes ses dents.

Hebi faisait la vaisselle. Elle était silencieuse. A la venue de son frère, elle sourit.
- Coucou, Fushi. Ça c’est arrangé, avec Hinata ?
- Elle a accepté ma demande en mariage.
- C’est vrai ?
- Oui !
- Je suis tellement contente pour toi !

Elle s’efforçait en effet de paraître heureuse, mais son regard perdu la trahissait. Fushi lui jeta un coup d’œil suspicieux.
- ça ne va pas ?
- Si si, tout va bien, ne t’en fais pas.
- Hebi… arrête. Dis-moi ce qui ne va pas.

La jeune femme posa le torchon qu’elle avait dans la main.
- Je suis très inquiète pour toi.
- Pour moi ?
- Je sais que je ne devrais pas… mais j’ai si peur ! Tu peux mourir !

Fushi se prit le front.
- Ecoute, je t’ai déjà dit que c’était l’essor de dix chances sur cent !
- Ça fait dix chances en trop !
- Si tu marches comme ça, on avancera à rien !
- Trouve un autre moyen !
- Il n’y a pas d’autres moyens !
- Il y a l’edo-tenseil !

Fushi n’en revint pas.
- Comment… comment…
- Il y a au moins toutes les chances que tu vives !

A ces mots, la colère de Fushi éclata :
- COMMENT OSES-TU PENSER A UNE TECHNIQUE AUSSI REPUGNANTE POUR FAIRE REVIVRE NOTRE PROPRE MERE ? T’AS PETE UN BOULON, C’EST PAS POSSIBLE !
- Elle donnera le même résultat !
- NON, JUSTEMENT ! POUR AVOIR VECU PRES DE QUINZE ANS AVEC PAPA, JE TE GUARANTIS QUE J’EN SAIS BIEN PLUS QUE TOI SUR CE JUTSU INFAME !

Hebi ne comprit pas la réaction de son jumeau. Celui-ci continua à hurler de toutes ses forces :
- JAMAIS JE N’UTILISERAI CETTE TECHNIQUE ! LE PROCESSUS EST TERMINE, ET NOUS LA FERONS REVIVRE DES CE SOIR ! QUE TU LE VEUILLES OU NON !
Il sortit de la cuisine et s’assit sur un fauteuil. (enfin, il se jeta dessus).

Kabuto entra à ce moment-là. Fushi lui jeta un regard noir. Kabuto soupira.
- Que c’est-il passé, encore… Fushi, ne t’acharne pas sur le fauteuil, tu vas le salir.
- Ta gueule, connard !

Une voix retentit de la cuisine.
- N’INSULTE PAS KABUTO, TOI !
- JE T’AI DEMANDE TON AVIS ?
- KABUTO NE T’ A RIEN DEMANDE, ALORS ECRASE !
- LA FERME !
- RETOURNE DANS TA CAVE, SALE SERPENT !

Kabuto regardait les deux jeunes gens s’envoyer des balles, un peu surpris.
- Vous pouvez m’expliquer quel est le drame, dans cette maison ?
- NAN !

Kabuto poussa un long soupir.
- Ok, ok. Pour votre gouverne, sachez que Katami et Orochimaru-sama sont chez Naruto. Ils rentreront vers 18h.
- JMEN TAPE ! hurla Fushi.
- MOI AUSSI ! s’écria Hebi.
- Comment ça, toi aussi ? dit Kabuto en entrant dans la cuisine. Tu te sens bien Hebi ?

La jeune femme lui jeta un regard plein de colère.
- Je t’interdis de me parler sur ce ton !
- Ha ! C’est toi qui dit ça ! Tu as vu le ton que tu prends ?
- Tais-toi ! Tu m’énerves !
- Parle-moi autrement ! Pour qui te prends-tu ?
- Sors de cette cuisine !
- Hebi, tais-toi et calme toi !

Kabuto lui tendit un verre d’eau.
- Allez, bois ça. Assieds-toi.

Au lieu de s’exécuter, Hebi prit le verre, et le jeta avec violence dans le salon. Il alla se briser aux pieds de Fushi.
- Imbécile ! s’écria celui-ci. J’ai de l’eau partout !
- Toi, la ferme ! hurla Hebi, des larmes de fureur commençant à apparaître sur ses joues.

Elle sortit de la cuisine, et monta les escaliers.
- Eh ben vas-y ! Fais-la revenir ! Et prends le risque de mourir ! ça m’est EGAL !

Elle claqua le porte de sa chambre. Puis on n’entendit plus un bruit.

Kabuto se tourna vers Fushi.
- Qu’est-ce que tu as encore fait ?
Fushi se leva.
- Rien du tout ! Elle dramatise, comme toujours !
- Que c’est-il passé ?
- Tu comprendras ce soir.

Il ouvrit la porte du sous-sol.
- Tu as vu Kiseki ?
- Je l’ai croisé à 14h. il était allé acheter quelque chose. Il m’a dit qu’il rentrait.
- Très bien. Ah, au fait : dis à Hebi que si elle veut voir, Kiseki viendra la chercher à 18h. Salut.

Il laissa Kabuto sur cette phrase un peu énigmatique, et descendit les escaliers.
Il trouva Neko en train de sortir ce qu’il venait d’acheter. Il sourit.
- C’est petit…. Tu arriveras à couper toutes les têtes de ce truc avec cette rapière ?
- Tu en doutes ? répliqua le chat avec une grimace. Je vous entends hurler depuis tout à l’heure.
- Hebi est très irritable.

Le chat sourit.
- Tu lui as quand même crié dessus un peu fort !
- Elle a osé me proposer d’utiliser l’edo-tenseil ! Elle a osé faire ça !

Neko ne comprit pas.
- Pourquoi éprouves-tu un tel dégoût envers cette technique ?

Fushi baissa la tête.
- J’ai vu des choses… que j’ai eues du mal à digérer. En vérité il m’a fallu cinq ans pour ne plus en vouloir à mon père. Sous mes yeux, il a accompli une chose immonde.
- Que t’a-t-il fait ?
- Je veux bien en parler, mais ça va prendre encore un peu de notre temps précieux.
- Vas-y.

Fushi s’assit sur une chaise. Il sembla réfléchir.
- Hum… tout d’abord, je devrais te parler de Ketsu.
- Ketsu ? Pourquoi veux-tu me parler de sang ?
Fushi secoua la tête.

- Non, non, Ketsu, c’était le nom d’une jeune femme.

Neko parut très intéressé.
- Aha !
- Ne te fais pas d’idées, je n’étais pas amoureux d’elle.

C’était une kunoichi renégate, de Suna. Elle avait la peau assombrie par le soleil, et des cheveux rouges comme le sang. Elle avait été bannie de son village, à la suite d’un affrontement contre Gaara.

Elle ressemblait beaucoup à Naruto. Excitée, à hurler partout, toujours à bondir dans tous les sens… et en même temps, elle avait un sang-froid et un savoir-faire surprenant.

Nous avons fait connaissance à Oto, et nous sommes devenus très proches.

Elle était mon amie. Et, je dois l’avouer, ma compagne de chambre lors des nuits sombres. Mais nous n’étions qu’amis, rien de plus. Jamais je n’ai ressenti pour elle ce que je ressens pour Hinata aujourd’hui.

Notre amitié c’est consolidée. Nous étions toujours fourrés ensemble, nous nous disions tous. Nous étions très différents, mais nous nous appréciions énormément. Mais…

Il marqua une pause. Il se leva, et se plaça devant l’incubateur. Observa le corps de sa mère d’un regard vide.

- Un soir, je suis rentré plus tôt de mission. Il faisait quand même nuit. Il planait un silence de mort, quand j’ai pénétré dans le repaire. Je m’en souviendrai toute ma vie…

J’ai cherché Ketsu partout. Dans sa chambre, au terrain d’entraînement, aux douches, aux cuisines… personne. Et puis je suis passé devant le labo de mon père…

Je savais depuis longtemps que Ketsu était atteinte d’une maladie héréditaire, et qu’elle pouvait mourir d’un instant à l’autre.

Mais elle n’est pas morte de maladie. C’est mon père qui l’a tuée.

J’ai entendu une incantation, puis un cri. Un horrible hurlement de souffrance.
Mon père venait d’utiliser Ketsu comme sacrifice pour l’edo-tenseil.

Je suis resté figé. J’avais peine à croire ce que je voyais de mes propres yeux. Ketsu me fixait d’un regard vitreux et suppliant… elle était morte. Moi, j’ai terriblement souffert.

Lorsque mon père m’a vu il a tout arrêté. Il m’a dit qu’il n’y avait plus qu’elle, car son état s’était aggravé pendant la soirée. Et il avait justement besoin d’un corps. Il se fichait pas mal du fait qu’elle soit mon amie. Pour lui, elle n’était qu’un vulgaire pantin.

Je suis entré dans une colère noire. J’en ai longtemps voulu à mon père, et puis j’ai décidé d’oublier cette histoire. C’est ma mère qui m’a aidée à l’oublier. Mais…

Il soupira.

- Elle seule, en ce temps-là, avait réussi à me cerner complètement. Elle m’avait accepté comme j’étais. Elle était mon amie, et ma seule amie…

Neko comprit parfaitement. Cette raison de détester l’edo-tenseil n’était pas à condamner. Fushi, lui, sortit bien vite de sa rêverie.

Il se tapa dans les mains d’un ton « enjoué ».
- Bon ! Maintenant que tu sais tout, on peut reprendre ?

Neko sourit.
- Tu es vraiment imprévisible.
- N’est-ce pas !
- Tu es tout guilleret… ça c’est arrangé avec Hinata ?

Fushi sourit à son tour. Un grand et beau sourire plein de franchise.
- ça oui ! Je l’épouse le mois prochain !

Neko eut un regard dans le vague.
- Tant mieux, tant mieux…
- Ça ne va pas ?
- Si si, ça va ! Bon, on y va ?

Fushi reprit un air concentré.
- Oui ! Il faut finir de dresser le pentacle. Tu viens ?
- C’est parti !

Les deux hommes prirent chacun un pot d’encre verte, et commencèrent à tracer des runes sur le sol avec précision et efficacité.

Neko s’arrêta soudain.
- Au fait, ce couteau m’a été remis en échange de quelque chose.

Fushi en fut surpris.
- Ah bon ? Qu’as-tu donné au vendeur, en échange ?

Neko se frotta les mains d’un air embarrassé.
- Ben… en fait, le vendeur n’avait pas de couteau à sacrifices, il a fallu que j’aille chez quelqu’un d’autre. Qui m’a dit qu’elle me le prêterait à condition de savoir pourquoi j’en avais besoin et s’il pouvait venir voir la cérémonie.

Fushi se tint le front.
- Qui est-ce ?
- Jiraya-sama.

Fushi eut un soupir soulagé.
- Tu lui as donné le code ?
- Oui. Je n’aurais pas dû ?
- Laisse tomber, ce n’est pas grave.

Fushi était nerveux. Des questions se bousculaient en pagaille dans sa tête.
Survivrait-il à cette expérience ? Pourrait-il faire revivre sa mère ? Le dieu de la mort accepterait-il son marché ?

Tout se passerait-il bien ?





Petit mot de la fin... ben personnellement j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce chapitre, notamment la demande en mariage de mon personnage préféré ^^ j'espère que ce passage vous aura plu o)

ah, et pour ceux qui sont un peu lents à la détente... "ma compagne de chambre lors des nuits sombres" ça veut pas dire que Fushi a peur du noir, mais qu'il est adepte au libertinage ;)




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