Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 29/06/2008
Hey !
Intro de ma partie II... dix ans plus tard !
ça les vieillit un peu... disons ^^
Bonne lecture !




Chapitre 19: Partie II : Le retour des jumeaux



Dix ans plus tard...




Académie ninja, 10h :

Assis sur un banc au fond de la salle, un jeune garçon d’une douzaine d’années bâillait aux corneilles tandis que le professeur Iruka expliquait la procédure à suivre lors de l’examen.
- C’est très simple ! Il vous suffira de créer trois clones, et de les changer en ce que vous voulez. Je noterai le soin et la qualité du travail. Si vous réussissez, vous aurez votre bandeau, et… Katami ! Tu as écouté ce que je viens de dire ?
L’intéressé leva un œil distrait vers son professeur et répondit franchement :
- Nan.
- Et tu faisais quoi, pendant que je parlais ?
- Je discutais avec Hideki, pourquoi ?
Le garçon avait lâché cela sur un ton mi-nonchalant, mi-farceur. La malice se lisait dans ses yeux noirs.
Iruka commença à s’agacer.
- Comment veux-tu comprendre quoi que ce soit à l’examen si tu n‘écoutes pas ?
- Ben… Je regarde les autres faire, et après, je les imite.
- Et si je t’appelle en premier ?
- J’improvise. C’est vous qui disiez que c’était important, l’improvisation, chez un ninja.
Là, Iruka se mit à sourire. Katami était un malin. On pouvait voir l’intelligence dans son regard.
- Très bien, gros malin ! Tu as raison. Alors fais ce que tu veux, sauf discuter, parce que je peux très bien te coller si tu me déranges !
- Oui, Iruka-senseil.
- Et maintenant, je vais vous faire passer au bureau. C’est parti !
L’examen dura plus d’une heure. Iruka appelait par ordre alphabétique, et Katami n’était pas encore passé. Il s’ennuyait ferme.
Tous les élèves qui passaient utilisaient des trésors d’ingéniosité pour faire des transformations complexes. La première de la classe, une certaine Yûmi Uchiwa, transforma même un de ses clones en dragon.
Enfin, on appela le jeune garçon.
- Yakushi Katami !
L’intéressé se leva, et s’approcha du bureau. Il composa rapidement des signes, et créa trois clones.
Au premier, il donna l’apparence d’un clown qui grimaçait, pour faire peur à son ami Hideki. Au second, il donna l’apparence de sa mère, sous l’emprise du C07, pour impressionner la petite Yûmi, qui se contenta de soupirer, et de lui tourner le dos.
Il ne choisit pas l’apparence du troisième. Il ne le fit même pas exprès.
Ce clone était un homme grand. Il avait la peau blanche comme l’ivoire, ses cheveux étaient d’un noir de jais, quant à ses yeux, ils étaient les mêmes que ceux de sa mère. Des yeux de serpent, jaunes-verts, brillant d’une lueur cruelle. Il tirait une longue langue menaçante, et semblait prêt à se jeter sur tout ce qui bougeait.
Les élèves eurent un mouvement de recul. Iruka en tomba carrément de sa chaise. Katami fit rapidement disparaître les clones.
Iruka se leva.
- Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça ?! Hurla-t-il au jeune garçon, qui semblait vouloir rentrer dans un trou de souris.
- Je l’ai… pas... pas fait exprès ! Balbutia-t-il, presque apeuré par le regard de son sensei.
- Tu sais qui est cet homme, au moins ?
- N… n… non.
- VA T’ASSEOIR !
Katami ne se le fit pas dire deux fois. Il rejoignit sa chaise en courant, blême.
Hideki se tourna vers lui.
- Eh, Kata, au moins, tu pourras te vanter d’avoir fait une peur bleue à Iruka-sensei !
- Ouais, mais ce type que j’ai fait apparaître, je l’ai déjà vu quelque part, je sais plus où.
- Y'a un petit souci.
- Il faudra que je demande à ma mère.
L’examen se poursuivit dans le calme, tandis que Katami se repassait encore l’image de son clone transformé…


Quelques heures plus tard…

Hebi, assise à l’ombre d’un arbre aux côtés de Kabuto, attendait que son fils se décide enfin à montrer le bout de son nez.
Elle ne sortait plus beaucoup, ces temps-ci. Elle se sentait de plus en plus fatiguée, mais Kabuto lui avait assuré que c’était normal à cette période-là. Lui-même était en ce moment aux petit soins pour elle.
Katami franchit fièrement la porte de l’académie avec un bandeau au front. Il alla en courant vers ses parents.
- Alors, mon petit genin, ça s’est bien passé ? Demanda Hebi en serrant très fort son fils dans ses bras.
- Maman… Grogna Katmi en jetant une œillade à Yûmi, qui riait avec d’autres genins en le montrant du doigt, lâche-moi…
Hebi comprit immédiatement. Afin de taquiner un petit peu son fils, elle se mit à minauder, tout en lui faisant un gros bisou sur la joue :
- Mon petit poussinet d’amour !
- Maman !
Katami se dégagea de sa mère avec un sourire.
- T’as vraiment le chic pour me mettre la honte !
- Que veux-tu, je suis une mère indigne !
Kabuto sourit.
- Comment ça s’est passé ?
- Au début, nickel. Mais ensuite, j’ai foiré… Mon troisième clone a pris l’apparence d’un homme un peu étrange.
Hebi et Kabuto eurent un regard intrigué.
- Ah oui ? Qui donc ?
Après la description de l’homme que lui fit Katami, Hebi blêmit, et Kabuto recula d’un pas.
- Vous le connaissez ?
- Oui, dit Hebi, et toi, tu l’as déjà vu. Il est sur le meuble à photos, dans le salon, tu te souviens ?
Katami réfléchit un moment.
- Ah oui ! Mais c’est qui, déjà ?
- Ton grand-père. Ou bien ton oncle, ils se ressemblent beaucoup.
- Pourquoi ne viennent-ils jamais nous voir ?
Hebi baissa tristement la tête.
- Ça va bien faire dix ans que nous n’avons aucune nouvelle d’eux.
- Mais pourquoi ?
En voyant l’air atterré d’Hebi, Kabuto jugea bon de couper court à la conversation.
- Évitons d’en parler, Kata. Ça fait mal à ta mère.
- Désolé.
- Tu ne pouvais pas savoir. On y va ?
Hebi retrouva son sourire.
- Tu peux m’aider à me relever, mon ange ?
- Bien sûr !
Kabuto prit la main d’Hebi, et la releva. Hebi eut un peu de mal.
- Ah, à huit mois, ça alourdit déjà sa mère, en plus de la rendre grosse ! Dit-elle en riant et en caressant son ventre rebondi.
Katami sourit à son tour. Kabuto, lui, prit son épouse par la taille.
- Papa, tu sais qui sera mon nouveau sensei ?
- Je l’ignore. Hokage-sama nous dira ça demain.
- Je me demande ce qu’il va encore nous réserver, dit Hebi d’un ton joyeux.

Katami regarda longuement les visages de pierre. Un sixième avait été ajouté depuis peu. Les trois raies qui parcouraient ses joues lui donnait un petit aspect comique, en même temps que ses cheveux hérissés.
Katami se le disait souvent. Il serait Hokage, lui aussi…


Dans Konoha, 14h :

Un homme touchant la trentaine avançait dans le village, l’air un peu perdu.
- Ça a changé, se dit-il pour lui-même d’un ton bougon.
Il resserra un peu plus sa longue queue de cheval, et avança vers une échoppe. Son long voyage l’avait affamé.
Le silence se fit lourd dès l’instant où il entra. Des clients s’en allèrent en courant, effrayés, d’autres restaient crispés, d’autres encore allèrent se cacher dans un coin de la salle, ou sous les tables.
Un serveur s’approcha de lui, blême de peur.
- C’est… pour… quoi ?
- J’ai faim. Pourquoi viendrais-je pour autre chose ?
Le patron, un peu plus hardi que les autres, rejoignit les deux hommes. Il parla au voyageur.
- Désolé, monsieur, on va fermer.
- Pas tant que vous ne m’aurez pas servi quelque chose.
- Sortez. Vous faites peur à mes clients.
L’homme commença à s’agacer. Il mit ses mains sur ses hanches.
- C’est original, de fermer à midi. Vous ne devez pas avoir beaucoup de clientèle. Et vous virez celle qui veut bien venir dans votre bar miteux !
- Dehors !
- Parlez-moi sur un autre ton, espèce de gros lard !
- Sortez immédiatement, ou j’appelle une brigade !
C’en était trop pour le voyageur. Il sortit une épée de son fourreau, et balança un coup de pied au patron. Celui-ci tomba sut une table, qui se brisa sous son poids. L’homme l’empoigna par le col, et lui pointa son épée sous la gorge tout en souriant d’un air cruel.
- Je me tire. Je suis ici en mission. Mais sache que face à moi, ta misérable brigade ne vaut rien. Et comme je viens ici en « mission diplomatique » je ne peux pas me permettre de tuer un abruti comme toi, et ainsi de salir mon plus beau kimono. Même si… (il se pencha à l’oreille de l’homme) j’en meurs d’envie…
Sous l’effet du regard de l’homme, le patron fut pétrifié de terreur. Le serveur, lui, tomba carrément dans les pommes.
Le voyageur, lui, sortit.
Tout en cherchant son chemin, il tomba sur Ichiraku. Il s’assit aussitôt au comptoir.
Le cuisinier, apeuré, bégaya à son tour.
- Mon… mon… sieur… monsieur ?
- Je ne viens ici pour égorger personne, seulement pour venir manger quelque chose. Vous ne fermez pas à midi, vous, au moins ?
- Non…
Ichiraku se détendit. Il esquissa même un faible sourire.
- Dans ce cas, que voulez-vous ?
- Vous auriez de la viande saignante ? Si vous n’en faites pas, je peux payer plus, ce n’est pas un problème.
- Non non, je n’ai pas l’habitude d'en faire, mais ce ne sera pas nécessaire de me payer plus. Je vous fais ça tout de suite.
- Merci bien.
L’homme sortit un plan de Konoha de sa poche. Il eut beau le tourner, le retourner dans tous les sens, il ne parvint pas à retrouver son chemin.
- Je hais les cartes ! S’énerva-t-il en chiffonnant le papier et en le jetant derrière lui.
Ichiraku lui tendit une assiette. L’homme attaqua son repas, semblant réfléchir longuement.
- Où voulez-vous aller, monsieur ?
- Voir Godaime.
- Mais… Sans vouloir vous contredire, cela va bien faire un an que Godaime n’est plus de ce monde !
- Elle est morte ?
- Oui, au combat.
- Enfin une bonne nouvelle ! Dans ce cas, je voudrais voir le sixième, même si ce n’est qu’un gamin.
Le cuisinier lui montra un bâtiment rouge du doigt.
- C’est là-bas. Mais à mon souvenir, vous n’avez pas déjà vécu ici ? Je croyais vous avoir déjà vu quand j’étais jeune…
L’homme éclata de rire.
- Non ! Vous devez confondre. Moi, j’ai vingt-huit ans.
- Mais alors…
L’homme, après avoir fini son assiette, demanda :
- J’aimerais quelque chose à boire, aussi.
- Saké ?
- Non, de l’eau.
Un jeune homme blond débarqua de nulle part. il s’assit à son tour au comptoir avec un grand sourire.
- Bonjour !
- Comme d’habitude, Hokage-sama ?
- Oui ! Je meurs de faim !
Tout en servant son eau à l’homme, Ichiraku donna un bol de râmens au nouvel arrivant…
… que le jeune homme reconnut aussitôt.
- Naruto ! Ça faisait une paye, dis-moi. Alors tu es enfin devenu Hokage ? Demanda-t-il sans prendre la peine de le regarder.
Naruto tourna la tête vers l’homme à la queue de cheval.
- Qui êtes-vous ?
- Curieux que tu ne me reconnaisses pas. Tout le village m’a déjà reconnu ! Tu es toujours aussi long à la détente… Même si on ne s’est pas beaucoup parlé !
Naruto se rapprocha. Afin de lui faciliter la tâche, l’homme tourna la tête vers lui. Naruto, après une minute d’étonnement, fit un bond en arrière et sortit un kunai de sa poche.
L’homme, lui, allongea sa langue, et retint le poignet du jeune hokage.
- Non, non ! Lâche ça, tu vas te faire mal.
- Orochimaru !
L’homme se remit à rire.
- Oui, évidemment, si Orochimaru avait vingt-huit ans, ça pourrait être moi.
Naruto sourit. Il rangea son kunai, tandis que l’homme retirait sa langue.
- Oh, excuse-moi, je ne t’avais pas reconnu…
- J’avais vu ça, hokage-sama…
- Toujours aussi arrogant...
L’homme détacha ses cheveux.
- Que veux-tu, on ne change pas…
- Tu as le visage bien plus fin que ton père… Fushi.



Et voilà !!

J'aime bien, comment j'ai mis en place le retour de Fushi (non, ça n'est pas de la vantardise, désolée si ça passe pour)
Et vous ? Vous avez aimé ?




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