Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 29/06/2008
Rhaaaaa je suis désoléééeeee ce chapitre est tellement court!!!

Ben oui, mais en même temps c'est une conclusion XD

Ce chapitre clot la partie I de ma fic, et je vais vous mettre la partie II avant d'aller au stage, ça vous fera de quoi lire ^^




Chapitre 18: Fin de la partie I...



Hôpital de Konoha, 22h :

Dans la chambre numéro 312 de l’hôpital, une jeune femme à la peau couleur du lait ouvrit faiblement les yeux.
Elle ne put se redresser, tellement son corps était lourd et engourdi. Elle put seulement bouger la tête du côté gauche…
… et trouver un Kabuto assoupi sur une chaise, près d’elle. Il dormait profondément, et semblait en avoir besoin. Ses lunettes étaient tombées par terre, et sa queue de cheval était défaite. Il tenait la main d’Hebi d’un geste presque désespéré.
Hebi ne se sentait pas très bien. Elle avait une piqûre sur le bras droit, et un mal de tête affreux.
Elle regarda un moment Kabuto. Ainsi endormi, il ressemblait à un petit ange. La tête sur les genoux, paisiblement endormi, on aurait pu jurer voir Katami faisant sa sieste.
Il ouvrit alors doucement les yeux. Il chercha un moment ses lunettes, les yeux lourds de sommeil. Hebi les lui tendit avec un sourire. Kabuto les prit sans réaction, et les remit sur son nez. Il refit sa queue de cheval machinalement, tandis qu’Hebi attendait patiemment qu’il réagisse.
Il s’arrêta net, soudain. Il sembla réfléchir un moment, puis il tilta. Il se tourna d’un seul coup vers Hebi.
- Oh ! Tu…
- Enfin réveillé ! Dit Hebi, dont la voix était si faible qu’elle ressemblait à un murmure. Tu sais que tu es très mignon, quand tu dors ?
- C’est toi qui dis ça, répondit Kabuto avec un sourire. Tu te sens comment ?
- Pas très bien. Je suis toute engourdie.
Kabuto s’assit près d’elle sur le lit, et lui prit doucement la main.
- Tsunade-sama a dit que tu étais hors d’affaire. Elle a extrait le poison de ton corps, aidée par Sakura. Qui, soit dit en passant, a failli faire une crise cardiaque en me voyant !
Hebi sourit.
- Elle a toujours été un peu simplette…
La jeune femme se laissa envahir par le regard heureux de Kabuto. C’était, pour lui, comme si tout s’était éteint autour d’elle, et qu’elle, elle brillait de mille feux. Exactement comme Orochimaru le lui avait dit.
- Tu sais, si un jour quelqu’un m’avait dit que je tomberai amoureux de la fille de mon maître, je lui aurais conseillé un bon psychiatre.
- Ah oui ? Pourquoi ?
- Parce que jamais je n’aurais cru qu’Orochimaru ait des enfants.
Hebi sourit.
- Je suis tellement heureuse que mon père t’ait laissé partir…
- On va pouvoir vivre une vraie vie, tous les deux…
- Trois ! Tu oublies Katami.
- Ah oui, désolé.
Hebi poursuivit :
- Tu l’as vu ?
- Tsunade a refusé.
- Mais qu’as-tu fait à Tsunade pour qu’elle te haïsse autant ?
Kabuto caressa les longs cheveux de sa compagne.
- Oh, je l’ai un peu malmenée, la dernière fois que je l’ai vue.
- Avec ton authentique délicatesse masculine, pas vrai ?
- Ne me dis pas que tu m’en veux encore pour Sasuke ?
Hebi eut un grand sourire malicieux.
- Mais non, voyons, je te taquine, dit-elle en l’embrassant doucement.
On frappa à la porte. Sakura et Naruto entrèrent.
En voyant Hebi dans les bras de Kabuto, ce dernier se mit à hurler :
- ÔTE TES SALES PATTES D’HEBI, TOI !
- Un problème ? T’es jaloux ? Répliqua Kabuto avec un sourire provocateur.
- Ne commence pas à énerver Naruto ! Intervint Sakura avec haine.
Hebi utilisa le peu de force qui lui restait pour se redresser et jeter d’un ton froid :
- Bonjour, pour commencer. Ensuite, jamais je ne vous ai demandé votre avis en ce qui concerne Kabuto et moi. Et, aux dernières nouvelles, je crois être assez grande en cas de tentative de viol.
Sakura et Naruto se tournèrent vers Hebi.
- Désolé, lâcha Naruto, c’était plus fort que moi.
- Comment vas-tu, Hebi ? S’enquit Sakura.
- Faible.
- La vieille Tsunade arrive. Elle ne pensait pas que tu te réveillerais aussi vite. Encore moins que tu survives, d’ailleurs.
Hebi retrouva son sourire.
- Le sang de mon père, que veux-tu…
- C’est vrai que c’est lui qui t’a mordue ?
- Oui, mais sans me reconnaître…
Sakura s’approcha d’Hebi. Elle poussa Kabuto, et prit le pouls de la jeune femme.
- Tu as l’air d’aller un peu mieux. Tsunade-sama va t’apporter un médicament, pour que tu recouvres tes forces.
On entendit soudain des cris provenant du couloir.
- Je veux môman ! Je veux voir môman !
- On y va ! Elle est là, ta maman !
Tsunade passa la tête par l’entrebâillement de la porte.
- Bonjour ! Devinez qui j’amène !
Elle entra, avec le petit Katami dans les bras. Celui-ci se mit à se tortiller dès qu’il vit sa mère.
- Boujour, môman !
- Bonjour, mon Kata !
Tsunade, après avoir jeté un regard mauvais à Kabuto, déposa l’enfant dans les bras d’Hebi. Celle-ci embrassa son fils, et lui caressa les cheveux.
- Va mieux, môman ?
- Oui, mon cœur, maman va mieux.
Kabuto, assis sur une chaise, n’en croyait pas ses yeux. Il regardait l’enfant comme s'il était d’une autre planète. Il n’osa pas le toucher.
- J’ai… un fils, murmura-t-il, même s’il le savait déjà.
Katami tourna la tête vers lui. Il sourit.
- Boujour, pôpa !
- Que… Comment…
- Je lui ai montré ta photo, tiens ! Dit Hebi d’un ton amusé.
Naruto et Sakura avaient du mal à y croire.
- Ce gosse, c’est le fils de cette espèce de…
Sakura plaqua la main sur la bouche de Naruto au moment où celui-ci allait faire une grosse boulette. Elle siffla entre ses dents :
- La ferme, baka !
Hebi, en effet, faisait une grimace contrariée. Naruto se força alors à sourire.
- Quel mignon petit bébé !
Katami profita de cet instant pour faire un grand sourire, dévoilant ses canines pointues.
Naruto et Sakura eurent un mouvement de recul.
- Bon ! Dit Sakura avec un sourire forcé, Naruto et moi allons y aller. Repose-toi bien, Hebi !
- Merci. À bientôt, vous deux !
Une fois les deux ninjas sortis, Tsunade sortit une seringue de sa poche, tout en jetant d’un ton sec :
- Dès que Kabuto franchira la porte de l’hôpital… Il sera arrêté et mis à mort.
L’intéressé sourit d’un air malin.
- Bizarre… Je m’y attendais.
Hebi fronça les sourcils.
- Il m’a sauvé la vie, Tsunade-sama.
- Une vie pour des milliers qu’il a enlevées avec ton père, je trouve pas ça bien gras !
- Je ne vous laisserai pas le tuer !
Tsunade piqua Hebi au bras droit. Le médicament alla lentement rejoindre les veines d’Hebi, lui redonnant un peu de forces.
- C’est un ennemi du village. Il doit mourir.
- Non !
Kabuto, lui, sans un mot, prit Katami dans ses bras, tandis que les deux femmes se fusillaient du regard.
- Tu voudrais, toi, d’un papa comme moi ? Lui chuchota-t-il.
- Voui ! S’écria le petit en sautillant sur ses genoux. T’es mon pôpa !
Kabuto sourit. Hebi, elle, trouva des arguments grâce à cela.
- Vous êtes en train de priver cet enfant d'un père !
Tsunade chercha une réponse, tandis que Katami, comme s’il comprenait l’enjeu, soignait son petit regard du Chat Potté, afin de donner du tort à Tsunade.
- Oui, commença celle-ci, mais…
- Et vous ne cessez de vous plaindre que vous avec besoin de ninjas-médecins compétents ! Vous ne cessiez de marmonner « on aurait bien besoin d’un type comme ce Kabuto Yakushi » ! Maintenant, le voilà, et vous voulez le tuer ! Vous vous contredisez !
- Il risque de nous trahir !
Hebi s’énerva :
- Vous avez confiance en moi ! C’est moi qui ai amené Kabuto ! On se dit tout ! Et jamais il ne m’a parlé de trahison !
- Mais Orochimaru…
- J’ai parlé à mon père il y a de cela trois jours, et il ne compte plus Kabuto comme un de ses hommes !
Le petit Katami choisit d’intervenir à ce moment-là :
- Pôpa reste ! Kata veut pôpa !
La résistance de Tsunade, ne tenant déjà qu’à un fil, céda rien qu’à regarder le petit. Elle soupira.
- Très bien. Kabuto, je te mets en période d’essai, pendant un an. Tu travailleras en tant que médecin à mes côtés. Si d’ici un an, tu as un comportement irréprochable, alors tu pourras rester. Sinon, je te tuerai de mes propres mains !
Hebi, Kabuto et Katami sourirent. Enfin, ils allaient pouvoir vivre en famille…
Mais pour Hebi, il restait une dernière petite chose à faire.


Repère d’Orochimaru, 18h :

Youkou déboula dans la chambre de Fushi, avec, dans sa patte, une lettre.
Le cœur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine. Était-ce un faire-part de décès, ou bien une bonne nouvelle ?
Il constata avec une pointe d’étonnement que ce n’était ni l’un, ni l’autre. Cette écriture, celle d’Hebi, annonçait tout autre chose…
« Maman, papa, Fushi,
Avant tout, sachez que je vais très bien. Tsunade-sama est une ninja-médecin formidable, ainsi, elle m’a complètement guérie du poison.
Mais ce n’est pas cela que je souhaite vous annoncer. Qu’allez-vous penser de moi quand je vais vous le dire ? J’ai pris une décision qui risque de fort peu vous plaire, mais je ne changerai pas d’avis. Je ne peux plus trahir ainsi Konoha.
Ainsi, papa, je ne peux plus remplir la mission que tu m’as confiée. Mission consistant à espionner Konoha pour ton compte.
Ce village est ma maison. Il y à là-bas tout ce que je désire, mes amis, et maintenant ma famille…
Maman, je suppose que tu seras contente en lisant cela. Tu as toujours voulu que je réussisse et que je fasse comme je l’entendais.
Kabuto abandonne lui aussi toute mission venant de vous. Mais je suppose que ça, vous le saviez déjà. Vous l’avez deviné, non ? Nous voulons que Katami, votre petit fils (ou neveu, pour Fushi), vive dans la sérénité, aussi nous allons nous marier, avec Kabuto, malgré la période d’essai que lui a accordée Tsunade, période d’un an.
Voilà, je crois avoir tout dit. Je me demande à quoi ressemble votre tête, en ce moment. Vous devez être déçus.
Je vous aime, tous les trois.
Hebi. »

Fushi replia soigneusement la feuille avec un sourire, et la tendit à Youkou en lui ordonnant de l’apporter à son père.
Puis il regarda le ciel. Oh non, il n’était pas déçu, mais fier. Fier que sa sœur ait enfin trouvé une voie bien à elle, tout comme lui…



Et voilà !! Vous avez aimé cette première partie ?
Entre nous sois dit, je préfère la deuxième *W* enfin vous verrez bien !

Merci encore pour vos commentaires !!




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