Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 29/06/2008
Aaaaaaah, ce chapitre est couuuurt !!! T___T

Je suis désolée, mais leur taille est très inégale =(
Mais bon, comme j'en mets beaucoup à la fois, ça ne se voit pas =D

Good lectioure !




Chapitre 16: Le voyage... vers quelle destination ?



CORRIGÉE
NE PAS VALIDER
RÉSERVE J.E.



Quelque part sur le chemin, 14h :


Naruto et Hebi observaient Sai d’un air calculateur. Celui-ci, le visage inexpressif, marchait du même pas qu’eux. Il ne les regardaient pas.
Hebi eut un petit pincement au cœur en voyant les yeux du jeune homme. Ils étaient noirs, profonds, et mystérieux.
Les mêmes yeux que Kabuto.
Sai se tourna vers eux, et sourit.
- Arrêtez de me regarder comme ça, ou je vous frappe.

Naruto prit immédiatement la mouche.
- Je n’aime pas du tout ta manière de parler, tu sais !
Hebi soupira.
- Du calme, Naruto.
- T’es pas réglo ! Poursuivit-il, sans écouter Hebi. Je peux pas te blairer !
Ce fut Yamato qui intervint.
- Il fait partie de ton équipe, Naruto, montre-lui un peu de respect ! Et c’est valable pour toi aussi, Sai !
- Ce connard ne fera jamais partie de cette équipe ! Ce n’est qu’un bouche-trou, venu simplement remplacer Sasuke, avant qu’il ne revienne !

Hebi blêmit. Croyaient-ils encore Sasuke vivant ? Elle n’eut cependant pas le temps d’ouvrir la bouche. Sai parla avant elle.
- Très bien, dans ce cas, je vais être clair, moi aussi. Pour moi, Sasuke n’est qu’un sale traître, lâche, qui a trahi Konoha pour sa petite personne. Je ne veux surtout pas être comparé à lui. C’est une vermine de la même espèce qu’Orochimaru ou bien son fils.
Naruto blêmit, et se tourna vers Hebi.
Celle-ci ne montrait aucun signe de colère. Naruto ouvrit la bouche pour répliquer.
- Fais attention à ce que tu dis, connard ! Orochimaru a des salopards comme serviteurs, comme ce Kabuto, oui, mais Sasuke n’est pas comme lui !

Hebi attrapa violemment Naruto par le col.
- D’où connais-tu Kabuto, toi ? Hein ? Comment tu peux l’insulter comme ça ?
Naruto ne comprit pas. Mais Hebi le lâcha.
- On en causera après. Pour l’instant, je dois m’occuper de ce type.
Elle se tourna vers Sai et sourit d’un air doux.
- Tu vois donc Orochimaru et Fushi ainsi ? Comme des brutes sans cervelle, cruelles et mauvaises, des parasites ?
- Ses serviteurs aussi, je précise.
Naruto perdit toute colère. Il se tourna vers Yamato, qui ne faisait aucun mouvement.
- Ça va chier…

Hebi continua :
- Et qui vises-tu parmi ses serviteurs ?
- Son bras droit est une vermine de la pire espèce. Froid, calculateur, binoclard, et débile.
Hebi cessa de sourire d’un seul coup. Elle siffla de fureur et, sans prévenir, elle se transforma et griffa Sai à la joue. Du sang gicla. Le jeune homme s’effondra.
Yamato et Naruto restèrent bouche-bée.
La créature, elle, toisa Sai de tout son haut, et jeta, la voix pleine de colère contenue :

- Je t’interdis d’insulter ces personnes devant moi. Sache, pour ta gouverne, qu’Orochimaru est mon père, et que Fushi est mon frère ! Toi, tu ne les connais même pas ! Comment oses-tu les juger ? Moi, j’ai vécu avec eux ! Je peux te garantir qu’ils ne sont pas comme ça ! Oui, ils sont cruels, oui, ils sont sans pitié, mais ils ont un cœur, sans quoi je les éviterais autant que je pourrais ! Et ma mère ne resterait pas là-bas ! Quant à Kabuto, il n’a rien d’un garçon froid et calculateur ! Je t’interdis de dire ça ! Alors maintenant, tu vas te lever gentiment, et si j’entends encore une seule critique d’eux venant de ta part, je ne retiendrai pas mes griffes, et c’est ta gorge que je trancherai à la place de ta joue !

Sai se redressa, et essaya de stopper le flot de sang coulant de sa joue.
- Elle l’a pas loupé, chuchota Naruto.
Sai se planta face à Hebi, qui reprit sa forme normale.
- Ainsi ils font partie de ta famille. J’aurais dû m’en douter, remarque. Tu leur ressembles beaucoup. Alors soit, je ne dirai plus rien sur eux devant toi. Ni de ce Kabuto, bien que je ne comprenne pas trop pourquoi tu le défends…
- Ça te regarde pas !
Yamato réagit sans prévenir. Il composa rapidement des signes.
- Shichurô ! La prison aux quatre piliers !

Un énorme cube de bois se forma derrière lui. Hebi écarquilla les yeux de stupeur.
- Mais c’est…
- Bon ! S’exclama Yamato. Moi aussi, je vais être concis. Si vous continuez à vous disputer, je vous enferme là-dedans. Nous avons en effet peu de temps pour atteindre le pont, mais assez pour vous calmer. Il y a cette solution, ou bien celle de se rendre à une station thermale, ce soir. Que préférez-vous ? Pour ma part, je préfère la manière douce, mais quand seule la terreur marche, je sais m'adapter, ne vous en faites pas.

Sai, Naruto et Hebi se regardèrent. Il était clair qu’eux aussi préféraient la seconde solution. Mais comment le capitaine faisait-il pour exécuter les techniques connues seulement du premier Hokage ?


Source thermale, 14h :


Hebi n’aimait pas tellement l’eau. Pourtant, elle se sentait très à l’aise, dans cette source. Prendre un bain lui faisait du bien, il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de se détendre. Ce luxe avait été « bloqué » par Katami. Fushi aurait été heureux comme un prince, ici ! Il prenait en effet minimum trois douches par jour, et se baignait dès qu’il en avait l’occasion.
Afin de tester l’efficacité de ses yeux, la jeune femme plongea dans l’eau. Elle constata que sa vue n’avait pas bougé d’un pouce. Elle voyait parfaitement sous l’eau.
Mais elle n’aimait pas se baigner avec les autres femmes. Si seulement elle pouvait avoir cette eau pour elle toute seule !
Une idée germa soudain dans son esprit. Bien sûr, qu’elle pouvait avoir cette eau ! Toujours sous l’eau, elle se prépara à agir…

Côté hommes…

Yamato sortit de l’eau, tandis que Naruto hurlait encore après Sai.
- REGARDE AUTRE CHOSE QUE MON ENTREJAMBE, OK ?
- Je remarque seulement que tu es finalement normalement constitué…
Le capitaine soupira d’exaspération. Ces deux jeunes gens étaient décidément intenables…

Il y eut soudain des cris d’horreur et de terreur du côté des femmes, mêlés à des feulement de félin enragé.
- UN MONSTRE ! AU SECOURS !
- GRRRRRR ! MRRRRAAAOUUU !
Naruto éclata de rire. Yamato, lui, prit rapidement une serviette, l’enroula autour de sa taille, et se précipita vers le côté des femmes, suivi par les deux garçons.
Il n’y avait aucun monstre dans l’eau. Ni de femmes.

Il y avait seulement Hebi, souriante, plongée dans l’eau chaude d’un air détendu.
Elle se tourna vers les ninjas et sourit.
- Tiens ! C’est devenu mixte ?
- Hebi, soupira Yamato, que s’est-il passé, ici ?
- Oh, je me suis fait un petit peu de place !

Naruto n’en pouvait plus. Mort de rire, il s’affala par terre, frappant du poing sur le sol.
- T’es trop forte, Hebi !
- C’est pas un peu égoïste ? Observa Sai en souriant.
Hebi lui rendit son sourire.
- Un peu, mais quelle importance !
- Bon, si ce n’est que toi, je vais rentrer, déclara Yamato avec bonne humeur. Et attention aux monstres !
- Je tâcherai de m’en rappeler !

Naruto se releva, tandis que Sai et Yamato disparaissaient. Il regarda un moment Hebi et lui demanda sur un ton très sérieux :
- T’es déjà allée aux sources avec un mec, Hebi ?
La jeune femme ne s’attendait certainement pas à cette question. Elle sourit d’un air malicieux.
- Dis-donc, tu serais pas un peu en train de me draguer, des fois ?
Naruto rougit.
- Non, non ! Ce n’est qu’une simple question !
Hebi éclata de rire.
- Allez, gros malin, je ferme les yeux, viens te baigner. Mais n’en profite pas !

Hebi se boucha les yeux, tandis que Naruto entrait timidement dans l’eau, et s’asseyait à côté d’elle.
- C’est gentil de ta part !
- T’es quelqu’un de bien, je te fais confiance.
Naruto sourit.
- Mais je maintiens ma question !
- Si tu veux tout savoir, tu es la troisième personne avec qui j’accepte de me baigner nue. Mais avec toi, ce sera particulier, tu n’as le droit de voir que ma tête !
- Qui sont les deux autres ?
- Mon frère, et…

Hebi marqua une pause. Naruto répondit à sa place.
- Ton mec ?
- Oui.
Le jeune homme parut très intéressé.
- C’est qui ?
- Un des hommes de main de mon père. Je voulais le ramener avec moi, mais Orochimaru n’a pas voulu. Il avait besoin de lui.

Hebi baissa la tête.
- Tu sais, ça fait deux ans que je ne l’ai pas vu. On s’envoie des lettres, mais… Ça ne suffit plus. Il me manque…
- Et Sasuke ? Tu sortais avec, à une époque !
- Il m’a larguée comme une merde quand il a su que j’étais la fille d’Orochimaru.
- Ah…

Naruto observa un moment le médaillon de la jeune femme.
- Il est beau, ton collier ! Je l’avais jamais vu avant ! C’est ton mec qui te l’a offert ?
- Pour mes dix-huit ans.
- Eh ben, on voit qu’il pense à toi ! C’est de l’or ?
- Oui. Le serpent est en argent. Et tu vois, si tu regardes bien, l’œil est un tout petit diamant.
Le jeune homme fut impressionné.
- Ben dis-donc, ça a dû lui coûter cher !
- Il y a deux ans, il m’a offert quelque chose de bien mieux.
- De plus cher ?
- Ça ne s’achète pas.
Naruto parut intrigué.
- C’est quoi ?
- Mon fils. Katami.

Le jeune genin faillit bondir en arrière, tant il était surpris.
- C’est ton fils, le gosse aux cheveux gris que j’ai vu de loin ! Je pensais que tu le gardais pour te faire un peu de fric ! Tu es jeune, dis-donc, pour avoir déjà un enfant !
- Je suis majeure, et responsable. Et j’avais seize ans quand il est né.
- C’est jeune !
Hebi sourit.
- Il a suffi d’une fois !

Elle commença à se lever pour sortir de l’eau, mais replongea bien vite en rougissant. Naruto était lui-même écrevisse à cause de ce qu’il venait de voir.
- Euh, Naruto… Ferme les yeux, s’il te plaît.
- Dé… désolé…
Naruto se tourna, tandis qu’Hebi sortait.
- Bon, moi, j’y vais. Ne reste pas trop du côté des femmes, Naruto, c’est un conseil… À tout à l’heure !
Elle disparut aux yeux de Naruto. Celui-ci était perplexe. Qui était cet homme, qui avait donné ce si beau collier à Hebi et, qui plus est, lui avait fait un enfant ? De qui Katami tenait cette chevelure grise ?
Mais quelle serait la réaction de Naruto quand il apprendrait la vérité ?


Quelque part en forêt, 21h :

Dans la maison en bois construite par Yamato, c’était le calme.
Les quatre shinobis étaient assis en tailleur au centre de la chambre, éclairée par une lampe à huile. Tout le monde était épuisé.

Le capitaine prit la parole.
- À présent, je vais vous expliquer la mission en détail. Comme vous le savez, un espion d’Akatsuki a été envoyé par Sasori, chez Orochimaru.
- Tiens donc ! S’exclama Hebi. Tsunade-sama s’est bien gardée de le dire !
- Moi, je le dis. Le but de cette mission est de capturer cet espion, et de lui poser toutes les questions possibles sur Orochimaru, son fils et sur ses déplacements. Et bien sûr, sur Sasuke.

Hebi n’y tint plus.
- Mais enfin, Sasuke est…
Yamato la coupa :
- L’espion a rendez-vous demain, au pays de l’herbe, sur le pont des cieux et de la terre. Comme Hebi est là, nous allons modifier le mode d’embuscade.
- Je ne remplirai pas cette mission.

Cette phrase, claire et nette, avait été prononcée par Hebi. Assise, bras croisés, face à son capitaine, elle le fixait d’un air furieux. Yamato la regarda droit dans les yeux.
- Pardon ?
- Vos regards ne m’effraient pas. Je peux faire bien mieux avec mes propres yeux. Et je refuse de mener à bien cette mission.
- Ne sois pas ridicule ! Tu as accepté cette mission lorsque Tsunade-sama te l’a confiée !

Hebi essaya de contenir sa colère.
- Oui, seulement elle m’a simplement dit que j’accompagnerai Naruto, Mister Blaireau et vous sur le pont ! Elle n’a pas précisé pourquoi, même quand je le lui ai demandé ! Ce que vous faites est une tentative d’assassinat !
- Jamais je n’ai dit ça !
- Vous l’avez insinué ! Vous voulez des informations sur Fushi et mon père pour mieux pouvoir les assassiner !

Naruto intervint :
- Non, Hebi, on veut juste récupérer Sasuke !
La jeune femme poussa un long soupir d’exaspération. Elle leva les yeux au ciel.
- Mais ça fait deux ans que Sasuke est mort !

Naruto écarquilla les yeux de stupeur.
- Que… Quoi ? Hebi, c’est pas drôle !
- Est-ce que j’ai l’air de rire ? Il est mort sous mes yeux !
- Tu mens !
- Cesse de te plonger dans des mirages, Naruto !

Yamato stoppa net la conversation.
- Ça suffit ! On discutera de ça demain. Allez vous coucher. Sauf Hebi. Il faut que je te parle.
- Ouais…
Il se leva, et sortit. Hebi l’imita.
Arrivés dans une salle annexe, Yamato s’assit par terre, suivi par la jeune femme.
- Il faut que tu acceptes cette mission.
- Je ne peux pas !
- Juste cette mission ! Nous avons besoin de toi ! L’homme que nous allons capturer a trahi ton père ! Tu pourras avoir tout le loisir de le tuer ensuite !
- Je suis en train de trahir mon père ! Et pas que lui !
- Tu as accepté cette mission, tu dois la mener à bien. Imagine que Tsunade-sama te chasse du village si elle apprend que tu l’as refusée ? Où irais-tu ?

Hebi réfléchit un moment. Dans sa tête, défilaient les problèmes. Si elle remplissait la mission, elle trahirait sa famille. Mais si elle refusait, elle serait chassée. Seule, cela ne lui aurait pas posé de problèmes, mais là, il y avait Katami. Elle ne pouvait pas sacrifier le bien être de l’enfant pour une mission. Le dilemme était cruel… mais sa décision était prise.

- Très bien. Je me chargerai juste de capturer l’espion.
- Nous n’attendions que ça de toi. Je voulais te demander autre chose…
Hebi attendit. Yamato la regardait droit dans les yeux.
- Je veux bien te croire au sujet de la mort de Sasuke, mais nous attendrons que l’espion le confirme. En attendant… N’en parle pas devant Naruto.
- D’accord.
- Je t’expliquerai la procédure à suivre pour la capture demain matin. Je suis épuisé.
- Je suis fatiguée, moi aussi. Mais, capitaine, il y a une chose à laquelle vous n’avez pas songé.
- Laquelle ?
- Imaginez que mon père ou mon frère aient filé l’espion ?
- Nous agirons en conséquence.

Hebi soupira. Mais Yamato semblait ne pas avoir terminé.
- Hebi, est-il vrai que tu as eu une relation avec un sous-fifre d’Orochimaru ?
- Oui.
- Il faut que je sache son nom. C’est important. J’ai ma petite idée, d’après la physionomie de Katami, mais je ne suis pas tout à fait sûr.
Hebi eut un regard interrogateur.
- Ah oui ?
- Ouais.
- À qui pensez-vous ?
- Je ne sais plus son nom. Je sait simplement qu’il est le principal bras droit d ‘Orochimaru.

Hebi déglutit péniblement.
- Il a des lunettes ?
- Oui. Et des yeux très noirs.
Yamato le sentait, il avait touché le point sensible. Hebi baissa la tête.
- Parlons d’autre chose, s’il vous plaît.
- Il te manque, je suppose.
La jeune femme ne répondit pas tout de suite. Elle se leva, et regarda par la fenêtre. Il faisait très noir, et les nuages cachaient les étoiles, tout comme le chagrin embrumait l’esprit d’Hebi. Elle eut soudainement froid.
- Bien sûr qu’il me manque.
- C’est lui qui t’a offert cette chaîne ?
- Ouais.

Hebi toucha le médaillon. Elle le regarda un moment. Elle passa un doigt le long du serpent, et caressa la chaîne. Puis elle revint vers l’entrée.
- Je vais me coucher.
- Bonne nuit, Hebi.
La jeune femme franchit la porte sans un mot.
Dans la salle, Naruto et Sai dormaient à poing fermés. Elle s’allongea à son tour, et tira une feuille de papier de sa poche. Elle la lut, et la relut encore. Une boule se forma dans sa gorge.
Qu’allait-il se passer, le lendemain ?



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