Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 29/06/2008
Hello !!

Chapitre 15 ^^ plus court que les deux précédents...

Je tiens à vous prévenir que je ne serais pas sur internet pendant deux semaines, du 3 Juillet aprèm jusqu'au 15 au soir (because stage de musique dans un trou paumé sans ordinateur ^^) alors je vais mettre plein de chapitres à soumettre aux modérateurs, pour ne pas vous ennuyer !
En attendant, bonne lecture à tous !




Chapitre 15: Deux ans plus tard...



Deux ans plus tard…







Bureau de Tsunade, 8h :


- Hebi, ceci est une mission de rang A.
L’intéressée resta debout. Tsunade la considérait gravement.
- Et quelle est-elle ?
- Tu accompagneras Naruto, Sai et Yamato sur le pont des cieux et de la terre.
- Pour quoi faire ?
Tsunade soupira. La jeune femme aux yeux de chat ne bougea pas.
- Pour, euh… capturer un espion d’ Akatsuki.
- Mais qu’irait faire un espion au pays de l’herbe ?
- Sakura a été renseignée par Sasori. Un espion devait prendre contact avec lui, dans quelques jours. Nous devons l’attraper, pour avoir des informations.
Hebi sourit. C’était sa première mission de ce type depuis la naissance de Katami.
- C’est dangereux ?
- Assez. Je sais que Katami prend beaucoup de ton temps, mais Sakura est blessée, et Shizune est en mission. Les autres, je ne leur fais pas confiance.
La jeune femme hocha la tête.
- Vous pouvez compter sur moi. Ça tombe à pic, d’ailleurs, j’avais besoin de me changer les idées.
- Tu ne vas pas bien ?
- Je m’ennuie, depuis le départ de Fushi. Je me sens seule.
- Tu n’as jamais songé à te marier ?
Hebi reçut cette remarque comme un coup de fouet dans le dos. Elle tressaillit.
- Jamais je ne me marierai.
- Pourquoi ? Tu es célibataire, non ? Et tu es jolie ! Beaucoup de garçons sont à tes pieds !
- Je ne suis pas célibataire.
Tsunade fut surprise de la réponse. Elle chercha à en savoir un peu plus.
- Ah bon ? je ne t’ai jamais vue avec un homme, pourtant !
- Il n’est pas de Konoha. Ça fait deux ans que je ne l’ai pas vu.
- Il s’appelle comment ?
Hebi s’énerva.
- Dites-donc, vous êtes ma mère ou quoi ?
Tsunade se prit le front, sans tenir compte de la remarque.
- Suis-je bête ! J’en avais oublié Katami. Ça lui fait quel âge, à ce petit bonhomme ?
- Bientôt deux ans. Il sait déjà parler, je suis très fière de lui !
- Qui le gardera pendant ton absence ?
- J’avais pensé à Hinata.
- Pas bête ! Elle adore Katami. Mais elle est en mission.
- À qui pensez-vous, dans ce cas ? Anko et Genma sont en mission, eux aussi !
Godaime sourit.
- Je peux m’en occuper ! il est tellement mignon, ce petit bout de chou !
Hebi n’était pas très rassurée. Tsunade le vit.
- Je ne le tuerai pas, ne t’en fais pas. Je ne suis pas un monstre !
- Il suffirait d’une petite tape sur la joue…
- Je ne lui arracherai pas la tête.
La jeune femme sourit.
- Dans ce cas, je vous l’amène ce soir, merci beaucoup !
- Pas de problème, ça me fait plaisir ! Tu devras rejoindre ton équipe à 10h, demain matin.
Hebi hocha la tête, salua Tsunade, et sortit.

À peine arrivée dans la rue, une voix masculine l’interpella :
- EH ! HEBI-CHAAAAAAAAAN !
La jeune femme soupira d’exaspération. Encore lui…
Un garçon fonça vers elle comme une flèche et s’arrêta pile à sa hauteur.
- T’as vu ? Je suis rapide, hein ?
- Salut, Lee…
Le garçons aux sourcils d’une épaisseur monstrueuse lui tendit un énorme bouquet de roses. Hebi ne le prit pas. Lee insista.
- Allez, quoi, Hebi-chan ! Tout mon argent de poche y est passé !
- Lee, je t’ai déjà dit non !
Lee lui fit les yeux du Chat Potté. Puis, en plein milieu de la rue, il se mit à genoux et entonna :

« Ça fait longtemps que je le sais,
Tu es celle que j’espérais,
Tu es la femme de ma vie,
Reste avec moi, je t’en supplie !

Tu es belle comme la nuit,
Ta peau est douce comme une pêche,
Tes yeux miroitent merveilleusement,
Tu es mon étoile du soir !

Je t’aime, je le sais cette fois-ci,
Je suis fou de toi, je te veux trop !
Accepte ces roses, je t’en supplie !
Soyons unis à l’infini ! »

Hebi s’agaça.
- Lee, je vais me mettre en colère !
Le garçon se releva. Il baissa la tête.
- Je suis trop jeune pour toi ?
- Y a ça, et je suis prise, je te l’ai déjà dit !
- Il a plus de classe que moi, ton mec ?
Hebi soupira, et s’approcha de Lee. Elle lui sourit gentiment.
- Je l’aime. C’est tout. Et ce n’est pas parce qu’il est loin que je vais lui être infidèle. Même pour un gentil garçon comme toi.
- Il t’aime, lui aussi ?
- Bien sûr !
Lee était dépité.
- Prends au moins les fleurs, s’il-te-plaît. Juste pour me faire plaisir.
Hebi ramassa le bouquet, et huma un moment les roses rouges.
- Merci, c’est très gentil, Lee. Mais tu n’es qu’un ami pour moi.
Le garçon eut un faible sourire.
- Je pourrais au moins me vanter d’avoir essayé…
- Bonne journée, Lee.
Hebi s’éloigna, et prit le chemin de son appartement.

Elle l’avait acheté le mois précédent, et y vivait avec Katami. Il n’était pas très grand, mais cela suffisait amplement pour un petit garçon de un an et demi, et une femme majeure de deux jours à peine.
Lorsqu’elle entra, l’enfant l’accueillit à quatre pattes.
- Boujour, môman !
Hebi le prit dans ses bras.
- Coucou, mon chéri ! Tu es réveillé ! Nishibi est là ?
- Nounou salon !
La jeune femme lui caressa les cheveux, faisant éclater de rire le petit.
Nishibi sortit du salon, et vint à la rencontre d’ Hebi.
- Bonjour, Hebi ! Alors, ce rendez-vous ?
- Je suis envoyée en mission. Tsunade-sama va se charger de la garde de Katami.
La nourrice sourit.
- Quand partez-vous ?
- Demain matin. J’emmène Katami ce soir.
Le petit garçon se tortilla dans les bras de sa mère.
- Môman reste ! Môman resteee !
- Je reviendrai bientôt, mon cœur ! En attendant, Katami va manger sa bouillie, et faire un gros dodo !
- Pas dodo ! Pas dodo !
L’enfant bâilla.
- Pas… sommeil !
- Très très sommeil, mon chou ! Il y a du courrier, Nishibi ?
- Une lettre. Je l’ai posée sur la table de la cuisine. Allez, moi, j’y vais, mon mari m’attend. À bientôt !
- Au revoir, Nishibi, merci !
Hebi assit son fils sur sa chaise haute.
- Ne bouge pas, je reviens.
- Faim ! Faim !
Hebi déplia l’enveloppe. Il ne s’agissait que d’une simple facture. Un peu déçue, elle alla servir son déjeuner à Katami, qui, en regardant par-dessus l’épaule de sa mère, se mit à hurler.
- MÔMAN ! MÔMAN !
Il y eut un cri d’oiseau, et un aigle royal passa par la fenêtre, et se posa sur le dossier d’une chaise. Hebi sourit.
- Enfin, Katami, du calme ! C’est Youkou !
L’aigle tendit la patte. Hebi détacha la lettre accrochée à ses serres, et caressa l’aigle de son père. Quelles nouvelles y avait-il du repère ?
La jeune femme déplia fébrilement la lettre tandis que Katami prenait bien soin d’étaler le plus possible de sa bouillie à côté de son assiette, puis de l’arroser copieusement de jus de fruit.
Elle ne s’en rendit pas compte, trop occupée à lire la première lettre qui se trouvait dans l’enveloppe. L’écriture précipitée était celle d’Orochimaru.

« Hebi,
J’ai bien reçu ta dernière lettre, dont les informations se sont avérées très précieuses. J’attends un autre compte-rendu à la fin du mois, comme d’habitude. En effet, les infos que tu me donnes sur l’organisation des équipes, et sur les faits et gestes du conseil sont primordiales. J’en ai besoin pour préparer mon nouveau plan.
Ici, tout va bien. J’ai changé de corps, l’autre n’arrivait plus à supporter mon âme. Ta mère se porte comme un charme. Elle est toujours aussi belle… contrairement à moi, elle n’a même pas besoin de changer de corps pour être immortelle et jeune. Crois-tu que je peux m'implanter un peu de C07 ? Un de ses dérivés constitue une partie de mes recherches.
Ton frère se porte comme un charme. Il est vraiment comme moi ! L’atmosphère du repère semble le rendre vivable. Il m’aide vraiment beaucoup pour mes expériences. Ce matin, il a encore trouvé le moyen de fabriquer un poison violent et son antidote !
Bref, bonne chance pour la suite, et très bon anniversaire,

Orochimaru,
Kyôkan,
Fushi. »

La seconde lettre était plus longue. C’était aussi celle que la jeune femme attendait avec le plus d’impatience.

« Mon ange,
Je profite de la missive de ton père pour t’envoyer une lettre à mon tour. Cela faisait longtemps, non ?
Tout d’abord, bon anniversaire ! Tu es enfin majeure ! J’espère que tu as bien fêté tes dix-huit ans ! Maintenant je me sens moins… vieux, par rapport à toi, bizarre, non ? J’aurais aimé te voir pour fêter cet anniversaire comme[/i] il faut, mais ton père semble ne pas vouloir me lâcher.
Remarque, depuis l’arrivée de ton frère, il me fiche un peu la paix. Il y a même des moments où je m’ennuie ! Lui et Fushi semblent s’entendre comme larrons en foire. Le même esprit maléfique, remarque !
Ton frère aussi est un peu plus cordial, en ce moment. Y es-tu pour quelque chose ? Le contraire m’étonnerait. Enfin, au moins, il a cessé de me traiter de « pauvre type » à chaque fois qu’il me croise ! Il y a même des jours où il me dit presque bonjour !
Fushi m’étonnera toujours, tu sais. Son style de combat est le même que celui d’Orochimaru-sama, et il a une réserve de chakra quasi-inépuisable ! C’est un combattant hors-pair, mais il a toujours ce même caractère pourri, que j’ai encore du mal à supporter…
Et toi ? Comment vas-tu ? As-tu eu de nouvelles missions ? La dernière remonte à loin, à mon souvenir. Avant la naissance de Katami, je crois. Mais maintenant que tu es Jounin, tu vas pouvoir faire tes preuves !
Moi, j’ai encore beaucoup de travail. Mais les heures que m'accorde ton père me permettent de t’écrire. Il n’y a que ce moyen de communication, de toute manière. Écrire et recevoir tes lettres sont mes plus beaux moments de la semaine. Mais je souhaiterais quand-même te voir en face. Tu es vraiment plus belle en vrai que dans une lettre…
Comment va Katami ? Ses dents ont-elles bien poussé ? Il sait parler ? Dire autre chose que « blebleblebleb » ? Pourrais-tu m’envoyer une photo de vous deux ? J’aimerais bien voir à quoi il ressemble, mon petit bonhomme…
Il n’y a pas une journée sans que je pense à vous deux. Tu me manques terriblement. Et quand je me remémore tous les moments que nous avons passés ensemble, bons comme mauvais, c’est encore pire. Quand vais-je pouvoir te revoir ? Le temps efface ma mémoire, et ton visage se transforme en souvenir… mais jamais je n’oublierai l’amour que je te porte. Impossible.
Un jour, on se mariera, promis. Et on vivra tous les trois. Ça arrivera, je te le jure. Je ne peux plus vivre sans toi. Sans voir ton sourire. Tu es la personne la plus belle et la plus précieuse à mes yeux.
Je t’aime,

Kabuto.
Ps : ton cadeau est au fond de l’enveloppe. J’espère qu’il te plaira. »

Dans sa précipitation à lire les lettres, Hebi ne s’était pas rendue compte de l’objet dans l’enveloppe.
C’était une magnifique chaîne en or, dont le pendentif était un petit médaillon rond, autour duquel était entouré un serpent en argent. Sur le médaillon était gravé son nom en belles lettres. L’objet était splendide, et avait dû coûter cher. Des larmes montèrent aux yeux de la jeune fille.
Elle posa les lettres sur le buffet, et caressa un moment la photo du jeune homme, à côté de celle d’Orochimaru et de Kyôkan, et celle de Fushi dans un petit cadre, cadeau de son frère. Elle accrocha la chaîne à son cou en murmurant :
- Merci, Kabuto. Moi aussi, je t’aime…
Elle s’essuya les yeux de retour dans la cuisine, mais ne parvint pas à se calmer. Elle renifla, et s’assit sur une chaise.
Katami abandonna un moment sa construction de bouse de vache grandeur nature, et regarda sa mère d’un air curieux.
- Môman bobo ?
Hebi sourit à travers ses larmes, devant l’innocence du petit. Elle lui pinça affectueusement les joues.
- Maman va bien, mon cœur. Elle est juste un peu fatiguée.
- Dodo, môman !
La jeune femme rit.
- Petit malin ! C’est Katami qui va aller au dodo !
- Nan ! Nan ! Nan !
- Pas de discussion !
Elle se leva, et prit son fils dans ses bras. Elle entra dans sa chambre, l’allongea dans son lit et l’embrassa.
- Dors bien, Kata !
- Poutou, môman !
Hebi déposa un gros bisou sur le front du petit garçon. Mais celui-ci cherchait à gagner du temps.
- Câlin, môman !
Sa mère le serra tendrement dans ses bras.
- Soif, môman !
Hebi posa un biberon d’eau à côté de lui.
- Hichtoire, môman !
- Katami, tu exagères ! Dors ou je vais me fâcher !
L’enfant la regarda droit dans les yeux. Hebi tressaillit devant ce regard. Innocent, mais intelligent.
Katami était un curieux mélange entre Hebi et Kabuto. Il avait les cheveux gris, et ses yeux étaient noirs, et profonds. Autour, il y avait la marque violette d’Orochimaru, entourant ses pupilles et descendant jusqu’à son nez. Quant à ses canines, elles étaient étonnamment pointues, et il était lui aussi capable d’allonger sa langue. Chose que sa mère lui avait formellement interdite.
Il avait un esprit joyeux, curieux et malicieux. En contrepartie, il était très intelligent, malin et calculateur. Il adorait faire des farces, mais aussi regarder les livres et les rouleaux d’Hebi pendant de longues heures, même s’il ne savait pas lire. C’était un enfant compliqué.
Et là, il avait figé sa mère en un regard. Hebi était formelle. On ne pouvait faire erreur. Ce regard-là était celui de Kabuto…


Lendemain matin, entrée du village, 11h :


Hebi arriva en retard. Elle courut à la rencontre de l’équipe Kakashi, qui l’attendait.
- Salut, Hebi ! S’écria Naruto. Tu es en retard !
- Désolée, haleta la jeune femme. Je n’ai pu amener Katami chez Tsunade que ce matin. Il m’a fait un cirque pas possible !
- Ah, les enfants, sourit Yamato. Tu es donc la jeune femme qui remplacera Sakura, n’est-ce pas ?
Hebi hocha la tête.
- Mon nom est Hebi. Je suis jounin.
- Moi, c’est Yamato. Je me charge de cette équipe en tant que capitaine. Enchanté.
Sai s’approcha, et sourit.
- Mon nom est Sai. Je suis un ninja envoyé par maître Danzô. Et je remarque que tu portes très bien ton nom…
- Comment ça ?
Sans quitter son grand sourire, Sai poursuivit :
- Avec ton teint blafard fantomatique, et tes yeux de sadiques, sans parler de ta coupe de foldingue, on dirait vraiment un serpent vicieux et dégueulasse.
Hebi, qui ne s’attendait pas du tout à cette pique, rougit de colère.
- Non mais, t’es qui pour m’insulter, toi ? Tu ne veux plus te reconnaître dans la glace, ou quoi ?
- Ce n’est pas dans mes projets. Par contre, toi, tu ferais bien de changer de tête. Mais t’en fais pas, j’aime bien les laideurs.
Yamato se prit le front.
- Et allez, Naruto hier, elle aujourd’hui…
La peau de la jeune femme commença à prendre une jolie teinte lavande.
- Tu ferais mieux de la fermer !
- Tu vois, tu es bien mieux avec la peau de cette couleur là ! Ça met tes yeux en valeur.
Sans comprendre le brusque changement d’humeur du jeune homme, Hebi se renfrogna, et se tourna vers Naruto.
- C’est qui, ce type ?
- Un connard.
- Il t’a insulté, toi aussi ?
- Ouais. On dirait qu’il a envie de se faire frapper.
Yamato soupira.
- Bon, allez, en route.
L’équipe quitta le village avec une certaine appréhension. Qu’allait leur réserver le futur avec une équipe pareille ?


Repère d’Orochimaru, 11h :


VLAN !
Après un vol plané splendide, Kabuto alla s’écraser contre un arbre de la clairière.
Fushi, lui, s’assit.
- J’ai encore gagné. Tu pourrais m’expliquer comment tu as réussi à tuer Sasuke ?
- La ferme, Fushi !
- … Ou même à séduire ma sœur. Il ne lui en faut pas beaucoup !
Kabuto se leva, et essuya le filet de sang qui s’échappait de ses lèvres. Il regarda son adversaire d’un air furieux.
- Si tu n’étais pas le fils d’Orochimaru-sama…
- Oh, arrête, je crois que je risque un arrêt cardiaque, tellement que j’ai peur !
- Je ne suis pas là pour avoir à supporter tes sarcasmes, alors lève-toi !
- Tu en veux encore ? Après ce que tu viens de prendre ?
Fushi éclata de rire.
- Tu sais, Kabuto, t’es vraiment con.
- Je te retourne le compliment.
Fushi sourit d’un air narquois. Il sortit une brosse de sa poche et se démêla les cheveux, sans quitter Kabuto des yeux.
- Approche. Je veux plus me battre.
- Je me casse, alors. J’ai plus rien à faire avec toi.
- Je ne te conseille pas de faire ça. Il faut que je te parle sérieusement.
Kabuto fronça les sourcils. Il tenta de percer le regard mystérieux de son adversaire, mais Fushi avait l’air sincère.
- Allez, viens t’asseoir à côté de moi au lieu de faire le parano. Oui, près, je vais pas te bouffer !
Le jeune homme prit place à côté de Fushi, mais à distance respectable, quand même.
- Tu pars quand, Kabuto ?
- Demain matin, et toi ?
- Père et moi, nous partirons un peu plus tard. Juste au bon moment. Mais c’est pas de ça dont je voulais te parler.

Le regard de Fushi se fit hésitant. Il semblait ne pas savoir par où commencer.
- Je voulais savoir… Tu as eu des nouvelles d’Hebi, récemment ?
- Youkou a amené deux lettres, ce matin. Une pour ton père, une pour moi. Pourquoi tu ne lui écris pas ?
- Je ne suis pas très doué pour ce genre de choses. Et puis toi, tu es son mec, après tout.
Kabuto sourit. Fushi était bien plus sympathique ainsi que pendant les combats, lorsqu’il ne cessait de le traiter de « minus minable ».
- Hebi va bien. Elle m'a dit qu’elle partait en mission, avec Naruto. Mais elle n’a pas précisé où.
- Mais… et son fils ? Que va-t-elle faire de Katami ?
- Sa garde sera assurée par Tsunade en personne. Ça m’inquiète, d’ailleurs.
- Y a de quoi ! Ricana Fushi. Je vois les dégâts d’ici !
Kabuto sortit deux photos de sa poche, et les tendit à Fushi.
- Regarde, ce sont des photos d’Hebi et de Katami. Hebi a laissé pousser ses cheveux.
- Je vais la tuer ! Et dire que maman me les a faits couper !
Kabuto esquissa un sourire. Fushi poursuivit :
- Katami te ressemble vachement, mises à part les marques violettes, qui font un peu tache.
- C’est un enfant magnifique. Tu as vu ce regard ?
- C’est le tien. Mais ce petit air malicieux tient d’Hebi à coup sûr !
Fushi souriait. Il avait l’air heureux d’avoir des nouvelles de sa jumelle. Le jeune homme devenait de plus en plus agréable…



ça vous a plu ?

LA question de référence XD

Bon, bah en réponse à mon petit sondage (ahem) je dirais que pour l'instant Fushi a la cote !! (c'est vrai que je le préfère à Hebi dans un sens ^^)
Merci pour tous vos commentaires !




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