Fiction: Les enfants d'Orochimaru

Qui est Kyôkan, cette jeune femme qui débarque à Konoha, affamée et enceinte ? En elle, elle porte un lourd fardeau... celui de deux jumeaux, Hebi et Fushi, enfants du pire des monstres qui puisse exister...
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Me-and-orochi (Féminin), le 17/05/2008
Nouveau chapitre, peut-être un petit peu plus court que les autres...
Merci en tout cas pour tous vos commentaires, j'ai été très surprises quand j'ai vu le nombre ! O_o




Chapitre 11: Je suis à toi quoi qu'il arrive



Troisième épreuve Chunin, 10h:

- Pardon… Pardon…

Hebi progressait difficilement dans les gradins du stade, afin de trouver une place. Sa mère lui fit un signe.
- Houhou, Hebi! Je suis là!
La jeune fille sourit à Kyôkan, et s'assit à côté d'elle, pile devant Sakura et Ino.
Hebi ne les vit pas tout de suite. Elles, par contre, la repérèrent immédiatement.
- Ino, chuchota Sakura, regarde qui est devant nous…
- Mais c'est… Hurf !
Sakura plaqua une main sur la bouche de son amie.
- Chut ! Tu vas nous faire repérer !
- Et alors ?
- Tu l'as déjà vue en colère, imbécile ! Et vu ce qu'on lui a fait, vaut mieux ne pas s'y frotter de trop près!
- Ridicule !
- Non, intelligent.

Ino soupira. Sakura, elle, se fit toute petite. Les jeunes filles espionnaient la conversation entre Hebi et sa mère.
- Tu as écouté Genma?
- T'en fais pas, je sais ce qu'il faut faire. Et je ne combats que dans quatre matches !
- Contre qui ?
- Shikamaru.
- Avec ce que je t'ai enseigné, tu n'as rien à craindre.
Hebi eut un regard terne.
- Fushi aurait adoré voir ça…
- Il se réveillera. N'aie crainte.
- Mais je m'en veux tellement !
Kyôkan baissa la tête.
- Arrête. Ce n'était pas ta faute.

Dans un coin des gradins, quelqu’un d'autre écoutait la conversation avec intérêt. Il s'agissait d'un jeune homme, portant un masque ANBU et une cape noire. En vérité, il était tout autre. Mais ça on verra plus tard.

Il se contentait pour le moment d'observer la jeune fille derrière son masque, sans ciller, l'air un peu rêveur.
Ce fut Chôji qui déclencha la tempête. Il se trouvait en effet à côté d'Ino et de Sakura. Il appela :
- Eh ! Salut Hebi !
Lorsqu'elle se retourna, ce fut le déclic. Elle salua Chôji, puis croisa le regard des deux jeunes filles, qui tentaient de disparaître sous leur siège.
- Vous !
Hebi se leva. Curieusement, elle ne se mit pas en colère. Elle éclata d'un petit rire qui faisait plus peur qu'autre chose.

- Vous êtes là ? Je me demandais aussi d'où provenait cette puanteur. Je le sais maintenant ! Je ne savais pas que ces gradins étaient ouverts aux bouseuses.
Ino ouvrit la bouche pour répliquer, mais Sakura fut plus rapide. Elle se leva à son tour.
- Nous, on savait que tu étais là depuis un moment, traîtresse !
- Pardon ?
- En sortant avec Sasuke, tu nous as trahies !
Kyôkan se retourna vivement, avec un sourire intéressé.
- Sasuke ? C'est qui ?
- Aucune importance. Vous avec tout gâché.
- Encore heureux ! s'écria Ino. Tu croyais quoi ? Qu'on allait laisser un thon comme toi sortir avec NOTRE Sasuke ? Pauvre crétine !
Sakura blêmit, en voyant l'air menaçant d'Hebi. Ses yeux étaient réduits à deux fentes.
- Ino, pauvre conne…
Hebi se jeta sur les deux filles avec rage. Kyôkan n'eut pas le temps d'intervenir.
Ce fut alors un méli-mélo de cris, de cheveux et de tissus qui volaient en tout sens. Mais les gens, trop occupés à regarder le match (Sasuke contre Gaara) n'y firent pas attention. Seuls Kyôkan et l'ANBU au masque rouge observaient le combat. Ce fut même cet ANBU qui sépara les filles.
Sakura était la plus endommagée. Ses vêtements avaient été horriblement arrachés, et elle saignait du nez. Elle semblait avoir perdu des cheveux.
Ino, elle, avait un sublime œil au beurre noir, son chignon était tordu et il manquait un peu de tissus à ses habits.
Hebi, à part un petit bleu sur la joue, n'avait rien. Dans sa main droite, elle tenait une touffe de cheveux blonds et roses.
Kyôkan l'avait remarqué depuis un moment déjà. Sa fille devenait une Fushi II, au fil du temps. Son cœur devenait aussi dur que celui de son frère. Et à ce moment là, son sourire ne présageait rien de bon.
Ino et Sakura se relevèrent, pantelantes. Elles grimaçaient de douleur, tout en dévisageant Hebi d'un air mauvais.

L'ANBU prit la parole :
- Ce n'est pas une cour de récré, ici. Ça ne va pas, jeunes filles (dit-il en s'adressant à Ino et Sakura) de provoquer les gens comme ça? Asseyez-vous et taisez-vous.
Indignées mais soumises, les jeunes filles se rassirent en bougonnant. Hebi les imita, après avoir fait un petit sourire à l'ANBU.
Sous son masque, il se mit à rougir intensément.
Kyôkan ne se mit pas en colère. Elle se contenta de soupirer d'un air exaspéré.
- Quand sauras-tu être discrète ?
Au moment précis où elle disait cela, une explosion formidable retentit du côté de la place de Sandaime. Un nuage de fumée grise brouilla leur champ de vision. Ce ne fut qu'à ce moment précis qu'Hebi et Kyôkan se rendirent compte qu'à part quelques personnes, tout le monde dormait.
- Hokage-sama ! s'écria Kyôkan.
Des ninjas d'Oto surgirent de nulle part, tandis que les ANBU en faction dans les gradins se jetaient vers le nuage de fumée.
Tout se passa alors à la vitesse de l'éclair. L'ANBU qui avait séparé les jeunes filles cinq minutes auparavant s'adressa aux ninjas du Son :
- Tuez-les. Sauf la femme. La fille aux cheveux noirs, je m'en occupe.
Les hommes hochèrent la tête. La vraie bataille commença à ce moment là, tandis que sur le toit, un Kekkai violet venait d'apparaître, enfermant le Kazekage et Sandaime.
Hebi, qui avait entendu les paroles de l'ANBU, se jeta sur lui pendant que Kyôkan tranchait la gorge de deux ennemis.

L'ANBU s'écarta brusquement. Hebi le suivit, assoiffée d'action et de sang.
Ils entrèrent dans un couloir, à l'abri des regards. L'ANBU s'arrêta, et stoppa la jeune fille d'une main.
- Attends. Je ne peux pas me battre contre toi.
Hebi ne cacha pas sa stupeur.
- Quoi ? Mais alors, pourquoi m'entraîner ici ?
- Je vais faire quelque chose qui m'est interdit. Encore plus avec toi. Si mon maître l'apprend, il me tuera.
Hebi ne comprit pas.
- Qui est ton maître ?
- Tu le sauras au moment venu.
Elle fronça les sourcils. L'homme, lui, s'approcha de plus en plus près d'elle. Elle ne recula pas. Elle n'avait pas peur. Elle garda les bras obstinément croisés.
- Que veux-tu ?
- Toi. C'est toi que je veux.
- Comment ça ?
- Laisse-toi faire.

Hebi recula d'un pas. Mais l'ANBU était plus rapide. En un instant, il la prit par les épaules et la plaqua contre le mur.
Sans comprendre pourquoi, Hebi ne fit rien pour se défendre. Sans doute à cause de la surprise…
- Lâche-moi, dit-elle froidement. Et retire ton masque.
- Ah, j'avais oublié que j'en avais un.
Sans la lâcher, l'ANBU enleva son masque. Hebi hoqueta d'étonnement.
- Kabuto Yakushi !
L'intéressé sourit.
- Bien vu !
Mais son sourire fut vite remplacé par un air troublé et hésitant.
- Si seulement ça avait été plus simple…
Kabuto était près d'elle. Trop près. Hebi ne pouvait le regarder dans les yeux, car son regard était trop intense, trop profond. Ses yeux noirs lui faisaient presque peur. Elle voyait les rayures sur ses lunettes, tant il était près d'elle. Kabuto leva une main, et lui caressa les cheveux et la joue. Hebi frissonna. Que se passait-il ? Quelle était cette sensation ? Pourquoi ne criait-elle pas ? Pourquoi ne sortait-elle pas un katana pour le découper en tranches ?
- Tu es tellement belle… murmura-t-il au creux de son oreille.
Hebi ne l'entendit à peine. Kabuto passa ses bras autour de la taille de la jeune fille, et pressa son corps contre le sien. Hebi ne broncha pas. Au contraire, surmontant ses engourdissements et ses frissons, elle passa les bras autour du cou du jeune homme, et ferma les yeux, la tête posée sur son épaule, humant ses cheveux gris en souriant.
Kabuto aussi était aux anges. Il ne s'arrêta pas là. Doucement, il se mit à caresser le bas de son dos, ce qui eut pour effet de faire soupirer Hebi de contentement. Mais, se rendant compte de la situation, elle s'arrêta net.
Qu'était-elle en train de faire ? Elle tenta de s'écarter de Kabuto… mais ce fut un échec. Il la tenait fermement.
- Non, bredouilla-t-elle. Non, je ne dois pas…
- Mais tu en as envie, non ? murmura une voix dans sa tête, en même temps que celle du jeune homme.
- Je… Je ne dois pas, répéta-t-elle en essayant de repousser la tête de Kabuto, qui humait son cou et l'embrassait en même temps.
- Pourquoi ?
- Tu es un ennemi… Et tu es trop vieux pour moi.
- J'ai 19 ans. Et alors ?

Kabuto la regarda droit dans les yeux.
- Écoute. On ne se reverra certainement pas. Konoha va être détruite. Les femmes et les enfants vont être tués. Mais je ne veux pas que ça arrive. Tu es beaucoup plus belle que ta mère, ton père ou ton frère. Tu as une peau tellement douce, des cheveux tellement soyeux… Et ton regard sauvage… Tu es celle qui a toujours manqué à ma vie. Tu prends entièrement part à mon esprit. Alors si nous ne nous revoyons pas, je veux t'offrir l'amour que je te porte. Profite de ce moment, Hebi, je sais que tu en as envie…
Il avait raison. Elle ne pouvait mentir. Son regard la trahirait.
Kabuto fit durer le moment. Il reprit l'exploration du cou d'Hebi, passant sensuellement une main sous son kimono pour caresser la peau nue de son dos. Elle frissonna sous les caresses expertes. Agitée de tremblements, elle ne put retenir un gémissement de plaisir, ce qui ne fit qu'attiser la gourmandise du jeune homme, qui lui mordilla l'oreille, sans cesser ses caresses. Hebi, elle, lui défit sa queue de cheval pour caresser ses cheveux gris et doux, tout en lui léchant l'épaule, pour goûter sa peau bronzée qui s'offrait à elle.
- Gourmande, dit-il en souriant.
Ça n'avait rien à voir avec Sasuke. Les gamineries étaient finies. Pour elle commençait l'amour avec un grand A, car elle ne jouait pas avec lui. Kabuto l'avait envoûtée…
Et puis il cessa de lui mordiller l'oreille pour prendre ses lèvres avec gourmandise. Hebi répondit sans hésiter, et ouvrit la bouche pour laisser passer la langue de son partenaire. Il l'embrassait goulûment et pendant une éternité. Jamais Hebi n'avait ressenti tout cela. Elle avait chaud, puis froid, puis chaud encore… Et le contact de cette langue lui procurait un plaisir fou. Elle trépignait sur place, sous les tendres caresses de Kabuto et de son interminable et merveilleux baiser.

Kabuto aussi prenait du plaisir. Hebi n'était pas farouche, et lui mordillait la langue de temps en temps. Le problème, c'était cette sensation d'excitation qui le taraudait un peu à cause de ce contact si proche entre lui et elle. Jamais il n'avait embrassé une fille amoureusement. Et pour le reste… non plus. Là, son bonheur était complet. Il lui procurait du plaisir, elle lui rendait la pareille.
Puis il s'écarta doucement d'Hebi, mettant fin au baiser. Il sourit à sa compagne.
- Alors ?
Hebi ne put rien répondre d'autre que :
- Waw…
Le teint à présent cramoisi, elle avait très chaud. Elle remit alors machinalement en ordre ses cheveux d'ébène. Kabuto, lui, rajusta ses lunettes.
- J'aurais vraiment aimé rester plus longtemps… Mais j'ai à faire. Tu ne peux pas savoir comme je me sens bien avec toi, Hebi…
- Merci, Kabuto. Merci pour tout.
- Je t'aime. Je suis à toi quoi qu'il arrive. Je te le promets.
Hebi retint Kabuto par le bras.
- Non ! Ne t'en vas pas. Ne fais de mal à personne !
- Je vais m'assurer de la protection de ta mère. Je ne tuerai personne, je te le jure.
Il l'embrassa encore, ne pouvant résister à la tentation de ces lèvres qui lui étaient offertes. Mais il le stoppa bien vite. Il chuchota à l'oreille de sa partenaire :
- Reste cachée. Je ne veux pas que l'on t’attaque. Promets-moi.
Hebi fit la grimace. Mais sous le regard insistant de Kabuto, elle consentit.
- D'accord. Je ne bouge pas. Promis.
- Au revoir, Hebi. J'espère vraiment qu'on se reverra.
- Je t'en prie, ne parle pas comme si nous devions nous séparer à jamais. Bien sûr qu'on se reverra. Car n'oublies pas: tu es à moi.

Kabuto sourit, rassuré. Et puis, après un dernier baiser, il disparut. Hebi, elle, resta figée. Ce qui venait de se passer resterait secret. Elle supposait que son maître était son père. Mais pourquoi Orochimaru voulait-il détruire le village ? Kabuto avait des réponses à lui fournir.
Elle resta là un moment, raide, le cœur battant. Elle sentait encore les lèvres de Kabuto sur les siennes, frissonnait encore au contact de ses mains qui la caressaient, voyait encore ses yeux noirs et son beau sourire. Était-ce cela, le véritable amour ? En tout cas, elle n'avait jamais vécu cela avec Sasuke.
Pendant que la bataille faisait rage, Hebi, elle, resta en retrait, dans les nuages. Que dirait sa mère si elle apprenait qu'elle avait embrassé un inconnu ? Et en plus, c'était un ennemi. Ensuite, elle n'avait que 15 ans et lui, 19. une chose était sure: sa mère la tuerait. Mais comment refouler cette attirance réciproque, cette complicité amoureuse qui les reliait?
Trop occupée dans ses pensées, elle ne se rendit pas compte qu'elle venait de sortir du couloir…

Dans les gradins, la bataille faisait rage. Kyôkan se battait avec énergie, tandis que Kakashi et Gai cherchaient l'ANBU des yeux.
- Kyôkan, ta fille a disparu avec l'ANBU.
- Quoi ?!
Elle ne s'en était même pas rendu compte, trop absorbée par la bataille. Elle la chercha des yeux et s'adressa à Kakashi.
- Par où sont-ils partis ?
- Je ne sais pas. Je les ai juste vus passer par dessus le balcon. Si tu veux mon avis, l'ANBU travaille pour le compte d'Orochimaru. Et je crois savoir qui c'est.
Kyôkan fronça les sourcils.
- Et… ?
- Il s'agirait de Kabuto Yakushi.
- Je ne connais pas. Mais que voudrait-il à ma fille ?
- Certainement se battre, vu la raclée qu'elle lui a collé à l'examen ! Mais il n'est pas aussi fort que ta fille. Hebi s'en sortira sans problème.
C'est à ce moment précis que Kabuto franchit le balcon et inspecta les alentours. Il esquiva de justesse une Kyôkan furieuse. Elle retenta sa tentative de cogne, mais il était rapide.
- Du calme ! s'écria-t-il. Votre fille est saine et sauve !
- Où est-elle ? Où est Hebi ?
- Je l'ai emmenée dans un endroit protégé.
- Pourquoi ?
- Sur ordre de Maître Orochimaru. Je dois protéger sa famille.
-Je n'ai pas besoin de protection. Qu'as-tu fait à Hebi ?
Sous son masque, Kabuto rougit violemment. Il bégaya :
- Je…je l'ai… protégée, oui, c'est ça. Je l'ai placée dans un couloir et je l'ai emb… euh, je lui ai dit de ne pas bouger.
Kyôkan croisa les bras.
- Uniquement ?
- Oui ! dit précipitamment Kabuto. Je ne lui ai fait aucun mal !

Kyôkan arracha subitement le masque du jeune homme, pour dévisager son visage carmin. Elle bouillonna de colère. Elle tenta de le frapper, mais Kabuto esquiva, agile et bien entraîné. Kyôkan hurla :
- TU AS VIOLÉ MA FILLE ! TU AS VIOLÉ MA FILLE !
Sous le coup de la colère, Kyôkan enchaînait ses attaques à grande vitesse. Mais Kabuto se dérobait, se cachait, esquivait, et utilisait tous les artifices possibles pour éviter les attaques. Mais il ne riposta pas. Il avait promis. Kakashi et Gai, eux, étouffaient des hurlements de rire.
- Je ne l'ai pas touchée ! Je vous le jure !
- Faux ! Tu as des cheveux noirs sur tes vêtements !
- C'est parce que j'ai dû l'entraîner de force vers un endroit sûr !
- Sale vicieux !
- Je ne suis pas vicieux !
Mais soudain, on stoppa Kyôkan. C'était Kakashi. Il l'éloigna de Kabuto, qui observa alors le Kekkai. Celui-ci avait disparu.
Il composa rapidement des signes et se téléporta. Kyôkan se tourna vers Kakashi.
- Quoi ?
- Regarde en bas.
Kyôkan suivit le regard de Kakashi, et hurla.

Hebi avançait, telle une automate. Elle semblait ne rien voir. Toute bousculée dans ses pensées, elle avançait d'une démarche gracieuse, les yeux tournée vers le ciel, sans se rendre compte des kunais et des shurikens qui volaient en tout sens. Mais tout le monde sachant qu'elle était la fille d'Orochimaru, personne ne l'attaqua. Pourtant, un kunai perdu vola dans sa direction… arrêté d'un seul coup par Kyôkan, qui gifla violemment sa fille.
- Idiote ! Tu aurais pu te faire tuer !
Hebi retrouva le fil de ses pensées à ce moment là. Elle secoua la tête et regarda autour d'elle.
- Hein ? Où suis-je ?
- Sur le champ de bataille ! Suis-moi !
Suivie par Hebi, Kyôkan sauta sur le toit. Elle distingua 5 points à l'horizon. Elle huma l'air, et se métamorphosa. Elle parla ensuite à sa fille :
- Transforme-toi. Nous allons pister ton père.
- Quoi ?
- Il a assassiné le Hokage. Je veux savoir ses plans. Je ne peux pas le laisser filer comme ça.
- Sage décision.
Hebi se transforma à son tour. Sans un mot de plus, le regard déterminé, les deux créatures s'envolèrent, et utilisèrent leur odorat surdéveloppé pour suivre la piste des ninjas d'Oto.

Il fallait deux jours pour arriver au repère.
Arriveraient-elles à les suivre jusque là ?



Ah oui, peut-être un peu de surprise à la lecture de ce chapitre XD
Suspense suspense ! ^^




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