Fiction: Le jour de l'envole... (terminée)

Kimimaro est seul...Seul dans cette salle sombre où il n'y a que le déséspoir et la solitude. Pourtant il aime Orochimaru. Mais Pourquoi? Jusqu'au jour où des êtres lui ouvrent l'esprit, le poussent à reflechir.
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Suna Temari (Féminin), le 29/02/2008
Encore une fic' triste, je crois que j'en ai pour longtemps.
Peut être un peu moins bien que celle d'Itachi.
Le poèmes fusent d'un coup sur le clavier de l'ordi.

Je me suis inspirée d'un chapitre de Démons et Chimères, manga de la grande Natsuki Takaya, aussi l'auteur de Fruits Basket. J'adore ça façon de dévoiler les choses, avec beaucoup de tristesse dans les textes ^^ voilà voilà...
Les paroles en anglais au début et à la fin du texte sont une variation des paroles d'une musique de "The Dandy Warhols" nommée "Sleep"...

Les **...** servent à introduire les poèmes des papillons.




Chapitre 1: L'espoir au fond de moi...



----Well I could sleep forever
----but it's of him I dream
----If I could sleep forever
----I could forget about everything

*********************


Il fait noir ici aussi. Je suis cloîtré, tout le temps. Toujours enfermé dans cette salle sombre. Des médicaments, voilà ce qui me tient compagnie. C'est peu, je l'avoue, et ce n'est pas très interressant...
Je ne vois pas grand chose, les yeux embrumés de sueur. Je suis malade, encore.
Orochimaru n'est pas souvent là, ça m'attriste. C'est lui que je veux voir. Mais il est toujours absent, que ce soit pour aller chercher des cadavres pour ses experiences, ou conquérir de nouveaux esclaves.
Je lui dois beaucoup à lui. Il m'a recueillit, je l'aime énormément... mais qu'est ce que je peux faire pour lui dans cet état? ça se dégrade de jour en jour, mon coeur cède de plus en plus souvent, je suis seul... Tout seul.

Je me redresse et regarde par la porte fenêtre. Dehors, des arbres en fleurs, des animaux qui galopent, comme si ils ne se rendaient pas compte que cet endroit était maudit. Ils sont insouscients, libres.
Alors je me lève, clopin clopant, me dirige vers la porte et l'ouvre....Je fais un pas, un autre, le gravier est doux sous mes pieds.
Le hallo de lumière de la lune m'éblouie. Je me sens timide. Il fait si bon dehors! je frissonne, J'ai encore mal au coeur. Mais je m'en fiche, parce que je suis libre.

Si longtemps que je ne suis pas sortit. Ce que je vois, c'est le bonheur. Je ne l'ai jamais connu, sauf quand Orochimaru m'a tendu la main ce jour là.
Depuis, ce n'était que de la mélancolie, de la passivité, et de l'ennui. Mais j'aimais toujours Orochimaru. Tout le monde dans cet endroit sinistre me prenait pour un fou.
<<Pourquoi tu l'appreçies, lui qui nous retient ici, nous enlève notre liberté, nous cloître comme des animaux en cage? Pourquoi?>>

Oui, pourquoi... Une question qui revenait toujours. Je me prenais trop la tête.
Pourquoi j'ai mal?
Pourquoi je suis seul?
Pourquoi j'ai faillis mourir ce jour là?
Pourquoi me détestent-ils?

Inlassablement. Et encore aujourd'hui, alors que je suis libre avec la nature, dehors pour la première fois, en face de tout ces animaux.
Pourquoi suis-je heureux d'être dehors? Alors que j'ai Orochimaru?
Pourquoi je ne veux tout d'un coup plus retourner dans cet endroit sinistre?

Et soudainement, des êtres magnifiques me sortent de ma torpeur. Des anges aux ailes de soie, aux yeux multicolores. Des papillons. Ils sont nombreux, aussi légers que des plumes.

Ils virevoltent autour de moi. Une douce brume berce cette vue magnifique.
Et les papillons chantent, leurs paroles se perdent dans le vent. Je rêve? Peut être....

**Le doux chant te berce dans la nuit
Tu ne veux plus dormir dans l'oubli
Jusqu'au dernier soupir de ta vie
Tu veux croire en l'homme qui t'as souris**

C'est beau. Des papillons qui chantent, qui aurait pu le croire? Des larmes coulent le longs de mon visage. Je suis ému surement.

** Des larmes chaudes couvrent ton corps
Un regard perdu dans tes pensées
Tu as pourtant peur de le quitter
Et au fond de toi tu l'aimes encore...**

<<C'est vrai...J'ai peur de ne plus pouvoir revenir si je pars. Il m'en voudra peut être? Il me rejettera? Mais je ne veux plus être enfermé....Je ne veux plus ne voir que la nuit, le sombre, le noir.

**Ne sais tu donc pas
Que la vie est tracée de remords
Mais si tu y crois**
...
<<J'aimerais bien, mais je ne peux plus croire... Tout mon espoir a disparu dans la sombre salle...

** L'espoir fais vivre, dit'on...
tu vas peut être mourir?
Mais tu le sais bien au fond
Tu ne pourra plus sourire...**

Des suites de mots, qui ne veulent rien dire. Des suites de mots qui pourtant me plongent dans le doute. Je reflechis, me fouille, me tourne l'âme, ne trouve pas la réponse au Pourquoi.

** Parce que tu n'as plus d'espoir?**

<<Que fais tu Kimimaro? Tu vas mourir si tu sors de cette pièce, tu le sais bien. Songerais tu à fuguer?>>

Je me retourne...C'est Orochimaru. Les papillons ont disparue. Mais j'entends les murmures

** Son âme souillée par le sang
Ne nous apporte que tristesse
Et nous avons peur en sentant
Que ton coeur ne vois pas la détresse...**

Je les ignore. M'en retourne à la sombre salle. Quand je franchis le pas de la porte, je m'arrête un court instant. La nature, les papillons les poèmes, le bonheur de liberté, tout à disparu. Je m'en retourne au desespoir. Et où est l'espoir dans tout ça? Orochimaru me pousse par derrière, m'insite à me recoucher. Je m'allonge sur ce lit qui sens le pourri, que je déteste. Je fais la mou.

<<Tu n'en as plus pour longtemps à rester couché ici. Ne t'inquiète pas, tu ira mieux bientôt.>>
Pourquoi dit il ça comme ça? j'irais mieux bientôt? Je ne serais plus malade? Ou...

Je ferme les yeux, fais mine de dormir. Mon coeur se serre, ça recommence. Je ne peux plus respirer, j'essaie de le cacher, sinon Orochimaru va encore sortir ces médicaments ennuyeux. La porte se referme derrière lui... Je m'endors, vu que je n'ai que ça à faire.

********************************

Le lendemain, quelque chose change. Mon état s'est agravé, je n'arrive plus du tout à respirer... Mes côtes se pressent contre mes poumons endoloris. Je tousse, mais rien n'y fais. Kabuto accourt et me transporte dans une autre salle que je n'ai jamais connu.
Une sorte de cage qui porte vers l'exterieur, plus aérée que l'autre. Plus vaste, avec un lit vers les planches de bois espacées qui sert de fenêtre. D'ailleurs, tout est en bois. ça sens bon, enfin ça fait du bien. Mais j'ai toujours cette impression de renfermé, de solitude. Toujours dans un lit, allongé à longueur de journée.
Kabuto me fais une piqure avec une seringue. Puis il part, me laisse encore seul.

Mon coeur se calme un peu. Je suis quand même tres mal en point. Je vois flou. Me redresse sur le lit pres des plaque de bois et regarde dehors. Ils sont là, ils m'ont rendu visite, les papillons...

<<Chantez pour moi, chantez!>>
Je souris en passant les mains à travers les barreaux, carressant les douces ailes des créatures fantastiques.

**Nos chants te bercerons toujours
Te carresserons nuits et jours
Même à travers tes paupières closes
Même si tes amours sont fausses...**

Même si ces suites de mots ne rimes à rien , ça me fait plaisir, me revigore, me lave de ma tristesse.

<<Chantez encore , encore!! >>
Ma solitude perdue me fais crier. Je suis heureux.

**Regarde par delà ta tristesse
Et vois ton bonheur qui revient
Tes pensées sombres disparaissent
Et tu peux esperer enfin**

<<Continuez, encore!!!>>
Des larmes me brouillent la vue, je ris, je pleure, et j'ai mal. Mon bras se coince dans la fissure des barreaux. La douleur se mêle au bonheur. Une vague de sentiments.

<<Je veux entendre votre chant!
-Arrête! Kimimaro, tu deviens fou!
-Ce n'est pas la peine, Kabuto. La Mort viens déjà le prendre. Sa santé fragile l'a emportée, son coeur ne tient plus.>>

Et les papillons volent comme des fou autour de moi. Ils m'envahissent, c'est une pluie de créatures. Des couleurs dorées ici, des fleures de pivoines par là, tout ce mélange. Des confétis de bonheur. Oublié, Orochimaru. Oubliés, les sentiment sombres, la salle sinistre et l'ennui, le desespoir.

Le doux chant des papillons défèrle sur mes frêles épaules.
Je peux enfin croire, libre dans le ciel, dans la nature, le coeur calme et doux, il ne bat plus pourtant. Je garde les yeux fermés, mais pourtant je vois des prairies de brume colorées.

**Une douce brise glisse sur ton visage
ton coeur est enfin en paix sous le voile blanc
Ton sourire émerveillé d'un garçon sans âge
Sera toujours gravé dans l'espoir à présent...**

*Tu ne penses qu'à ça
Mais vois tu encore?
Ton regard est predu
Et nos rîmes ne sont plus
Que des suites de mots
Plus de bonheur dans nos paroles
Pourquoi n'es tu plus là?
Maintenant c'est nous qui disons cela
Tout ton amour, il s'en fichait bien
Il est déjà passé à autre chose
Dépessant ton triste corps décharné
Il n'y a plus que ton esprit
Qui virevolte avec nous
Mais pourquoi?**
Tu ne te pose plus la question toi...Pourquoi?

----Well I could sleep forever
----but it's of him I dream
----If I could sleep forever
----I could forget about everything




Voilà voilà, encore un autre Oneshot...
Le dernier poème m'a bien gené, je ne trouvais pas de rimes en alexandrin....
J'espère que ça vous a plu^^
(à écouter avec Sleep en boucle et le tour est joué ;D )




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