Fiction: A cause du chocolat (terminée)

sasuke se balade sous la pluie. naruto l'invite à prendre un chocolat chaud, et sasuke s'étonne de ce qui se produit. broutille? non, c'est bien plus que ça.
Classé: -16D | Romance | Mots: 8218 | Comments: 99 | Favs: 106
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etwal-no-toki (Féminin), le 16/03/2008
des explications sur l'attitude de sasuke s'imposent!!



Chapitre 4: explications



J’aime quand il ne fait pas beau, tout simplement parce que c’est comme mon humeur, maussade, jamais vraiment fixé. Mes yeux se ferment, je pense. Je pense… A quelque chose. Non, quelqu’un. Lui. Je sens soudain quelque chose tomber sur mon visage. J’ouvre les yeux.

La pluie. Cette fameuse pluie. Je me relève lentement. J’ai vraiment la flemme. Je m’avance vers la porte de notre hôtel, mais, je me sens plaqué contre le mur.
_ Pourquoi tu m’ignores ?

C’était Naruto. Fallait que je m’y attende de toute façon ; mais son regard si triste me faisait un pincement au cœur.
_ Je ne t’ignore pas ; qu’est-ce que tu vas chercher ?
_ Tu te fous de moi ? T’as oublier ce qu’il c’est passé hier peut-être ?
_ Bin, justement, j’aimerai oublier.

Je l’ai blessé. Ca se voit, il a les larmes aux yeux. Son air triste, ses yeux larmoyants, son expression si perdue. Je m’en veux d’un côté. Mon estomac se tord ; j’ai mal pour lui, je comprends sa peine.

Il baisse la tête puis me regarde ; méchamment. Il veut rentrer dans l’hôtel ; me laisser seul. Je l’attrape par le bras, et le regarde droit dans les yeux.
_ Lâches-moi Sasuke !!

Je ne répondais pas, je me contentais de le regarder.
_ Lâches-moi je t’ai dis !! Hurla-t-il.
Mais mon emprise ne cessait pas. Je l’ai attiré contre moi, d’un seul coup. J’ai collé mes lèvres aux siennes. Elles étaient comme la veille, douces, humides.

Je sens son corps se détacher du mien. Non mais qu’est-ce qu’il lui prends ? Il faut savoir ce qu’il veut à la fin !!
_ Qu’est-ce que tu fais Naruto ?
_ Ne me prends pas pour un con Sasuke !! Si tu veux me refaire le coup d’hier soir, n’y comptes pas !!
_ Qui t’as dis que je voulais te faire ça ?
_ Tu m’as ignoré toute la journée, et maintenant, tu te mets à être gentil ?
_ Naruto écoute-moi, je…
_ J’en veux pas de tes explications, fou-moi la paix !

Il retira son bras et s’en alla. J’avoue que je me sens mal ; j’ai été bête de faire ça. Mais si je n’étais pas allé chez lui hier, rien de tout cela ne serait jamais arrivé ! Mais… cela aurait été dommage, même si maintenant, il a mal. Et moi aussi. La pluie s’est intensifiée. Je reste là, seul, à contempler mon triste sort, et mon égoïsme.

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Sasuke… Tu m’as blessé aujourd’hui, tu sais ? M’ignorer comme tu l’as fait, n’étais pas humain. Même si je suis un monstre, tu n’as pas le droit de te foutre de ma gueule comme tu l’as fait. Jamais, jamais je n’ai eu pire humiliation.

Même si elle n’était pas publique, toi, tu savais ce qui c’était passé. Tu m’as prit pour un con. Je suis déçu. J’étais déçu de ton départ, heureux de ton retour, je t’ai aimé ! Et toi ? Tu te fiche complètement de ce que je peux ressentir.

Tiens ? Il commence à pleuvoir. Il se lève, il va rentrer. Il faut absolument que je lui parle ! Il va vers la porte, je cours, et je le plaque contre le mur. Je lui demande pourquoi il m’ignore. Sa réponse me dégoûte : « je ne t’ignore pas ». Il m’évite depuis ce matin, mais non, d’après lui, il ne m’ignore pas !

Mais pour qui il se prend à la fin ? Et là, il me dit les mots qu’il ne fallait pas que j’entende. Il voulait oublier ce qui s’était passé hier soir. Tout devenait confus autour de moi, je voulais m’enfoncer sous terre, partir. J’étais déçu, écoeuré de son attitude.

Je commençais à partir. Il m’attrapa par le bras. De quel droit osait-il me toucher après ce qu’il avait fait ? Je voulais qu’il me lâche, je ne voulais plus le voir. Je lui répétais qu’il fallait qu’il me lâche. Mais son étreinte autour de mon bras ne diminuait pas.

A présent, il me fixait. Je n’aime pas ça. Peu importe ce que je lui disais, il me regardait. Tout à coup, il m’attira contre lui. Je n’ai rien vu venir. Nos lèvres étaient à présent en contact. Ces mêmes lèvres qui, la veille, m’avaient embrassées. J’avais envie de me laisser faire, mais je ne pouvais pas, il ne fallait pas.

Je m’écartais de lui. Il me demandait ce qu’il me prenait. Il me prend juste que je n’ai pas encore envie de tomber dans tes filets. Tu m’as ignoré toute la journée, tu ne m’as pas adressé un regard, ni même une parole.

Il tentait de m’expliquer. Mais, je ne voulais rien savoir, je réussis à dégager mon bras, et parti me dans ma chambre. Pour ne rien arranger à ma colère et à ma déception, je devais monter deux étages. J’en ai marre.

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Je commence à avoir froid. Je me décide à rentrer. Je monte les deux étages qui me conduisent à ma chambre. Celle qui est situé, juste à côté de celle de Naruto. Juste en passant devant, sa porte s’ouvre. Il s’arrête et me regarde, de la tête aux pieds.
_ Pourquoi t’es trempé ? Me lance-t-il d’un ton mesquin.
_ Parce que j’étais sous la pluie.
_ Et pourquoi ?

Son regard se faisait de plus en plus dure. Moi qui étais une personne fermée, et dure, je ne supportais pas ce regard.
_ Parce que tu es parti.
_ Ah bin c’est dommage.
Il ferma la porte. Je restais là, planté devant sa chambre, comme un gros imbécile. Il fallait que je lui parle. Je m’apprêtais à toquer à sa porte, lorsque brusquement, mon poing s’arrêta.

Je ne pouvais pas le contraindre à faire ce qu’il ne voulait pas. J’avoue, que j’étais triste. Je fis quelques pas avant de joindre ma chambre. Une fois la porte fermée, je m’adossais à celle-ci. La colère, la déception, l’égoïsme, la haine, avaient prit la forme de gouttes d’eau salées, et dévalaient à présent mon visage, parmis l’eau de pluie.

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Je grimpais à toute vitesse les escaliers, il fallait que j’aille dans ma chambre, vite. Ma peine était trop pesante. Je suis entré dans ma chambre, et je me suis mis en boule sur mon lit. Je repensais à tout ce qui s’était passé ces deux derniers jours. Trop de choses me préoccupaient l’esprit.

Je voulais sortir un moment, mais quand j’ouvris la porte, il passa devant. Il devait rejoindre sa chambre. Sasuke. Il était trempé jusqu’aux os, mais il ne fallait pas que je me laisse avoir. Je prenais un air mauvais, méchant, je voulais qu’il comprenne qu’il m’avait fait du mal et que je lui en voulais. J’écourtais notre conversation en refermant la porte.

Je ne sais pas comment il l’a prit, mais, après tout, il faut bien qu’il soufre lui aussi. Mais, il ne souffre certainement pas. Sasuke est trop fièr pour éprouver quoi que ce soit. Cela me rendis encore plus triste que je ne l’étais déjà. Je me mis à pleurer. J’avais vraiment mal au cœur, il se serrait, et même, se brisait.

Des larmes envahissaient mes joues. De la peine envahissait mon cœur. Quelques minutes passèrent. Je m’étais calmé. Quelqu’un frappa à la porte. Est-ce que c’était lui ? Je le souhaitais. J’avançais vers la porte, et je l’ouvris. C’était…

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Ca ne peut pas rester comme ça. Il faut faire quelque chose. Je sors de ma chambre, et je vagabonde à travers les couloirs. Je m’arrête devant sa chambre. Je frappe. J’attends qu’il vienne m’ouvrir. Je veux le voir. Il faut que je le voie. Il faut que je lui explique.

La porte s’ouvre, son regard se posa sur moi. Je ne lui donnais pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, que j’entrais dans sa chambre ; un peu en force je dois dire.
_ Naruto, il faut que tu m’écoutes.
_ S’il te plait, sors de là.
_ Bon écoute-moi ! Hurlais-je. Arrête de me rembarrer à chaque fois que je veux te parler. Je t’ai ignoré pour ne montrer à personne ce qui s’était passé. Tu crois que c’est facile, surtout pour moi d’assumer tout ça ?
_ Sasuke je…
_ C’est bon, j’ai dis le peu que j’avais à te dire.

J’allais partir. Il ne me retenait pas. J’ouvris la porte, et m’apprêtais à la franchir.
_ Sasuke attends !!
Je sentais quelque chose m’agripper. C’était lui. Il était contre moi. Ses mains posées sur mon torse, s’accrochaient à moi. J’ai alors décidé de fermer la porte. Son emprise s’est relâchée, et je me suis alors tourné vers lui.

_ Qu’est-ce qu’il y a ? Je croyais que tu ne voulais plus me voir.
Il ne disait rien ; il se contentait de me fixer. Il se rapprochait lentement de moi. J’eu alors le réflexe de reculer, mais ma progression fût stoppée par la porte. J’étais comme coincé. Il continuait à venir, il était proche, tout proche.




ne pleurez pas!! la suite arrivera vite!!!

je ne vais quand meme pas vous faire patienter trop longtemps quand meme ?

;)




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