Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Deidara's Story

L'histoire de Deidara, redécoupée légèrement. Pour les fans de l'homme à quatre bouches... =P
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mÿ-lOv£-Gäarä (Féminin), le 25/02/2008
Hellow' Everybodies! =)

Voici une petite fiction sur Deidara (L'

Trois chapitres déjà écrits.

=)




Chapitre 1: Partie 1.



***

On entendait des pas qui se posaient silencieusement sur le sol. Au loin, un cri d'horreur: une explosion, et, quelques minutes plus tard, cris vains et d'autres rugissements.
Les pas cessèrent, révèlant l'abominable carnage qui court les rues d'un petit village caché nommé Takigakure.
Tout n'est que destruction. Les maisons sont enflammées, tout a disparu... Et ceux du village qui étaient encore là ne savaient comment réagir face à ce chaos.
Sur la cascade la plus proche, une silhouette sombre, en contre-jour, assise sur un rocher supplanté par des chutes d'eau.

-Et voilà, c'est nickel! C'est quoi la suite? La partie nord du même village... Tss, autant tout faire d'un coup! Non, ce serait trop cruel, mais ils vont déguster.

C'était un garçon, aux cheveux blonds, raides et longs, attachés discrètement dans son dos. Il avait une épaisse mèche sur le devant, cachant son oeil gauche, et ce même côté de son visage, un bandeau accroché en un noeud à l'arrière, dissimulant son front. Physiquement, le garçon n'était âgé que de quatorze ans environ, mais semblait plus mature que les adolescents de son âge. Il se leva lentement, en prenant appui contre la pierre, et plongea une main dans un sac, qui figurait à sa ceinture. Il la laissa quelques brefs instants, et la retira, pour malaxer quelque chose. Enfin, il ouvrit sa main, et, caché à l'interieur, deux oiseaux d'argile, minuscules, qu'il lança par delà la cascade.
Sitôt qu'il avait lâché les sculpures dans le vide, le blondinet joignit son index et son majeur pour les porter vers son visage satiné.
Un « pouf » retentit quelque part plus bas, et deux oiseaux mesurant une dizaine de mètres s'envolèrent gracieusement vers le village de Takigakure. Quand ils parvinrent au sol, l'un en pleine rue, écrasant un passant en atterissant, et l'autre en détruisant le toit d'une maison que les premières explosions avaient évitée, le garçon sourit.

-Car tel est l'Art...

Deux rugissements. Plus forts et bruyants. Aucun autre son ne survint par la suite. Quand le nuage de fumée se dissipa, il n'y avait plus rien. Ni maison, ni personnes vivantes, ni ruines. Tout avait été avalé par les oiseaux destructeurs.
Sur ce, l'adolescent tourna les talons, et prit la route tout droit devant lui, marchant sur le torrent, excité comme s'il eut été sur une route.

***

Des cris, trois femmes, l'une en pleurs, l'autre la mine appeurée, la troisième... sûre d'elle; voilà à quoi se résumait la situation.

-Allez Onee-san! Encore un tout petit effort! Braillait celle qui semblait effrayée.

Dans sa main, elle tenait fermement celle de sa soeur aînée, qui, dans la douleur, mettait au monde son premier enfant. La jeune femme, allongée depuis déjà quelques heures, hurlait d'une étrange douleur, mais de soulagement, aussi.
Uruha Hoshigami n'avait que vingt-et-un ans, et pourtant, elle s'apprêtait à enfanter. Quand on l'avait gradée au rang de ANBU, elle, ni personne, n'avait songé à ce qu'elle allait subir lors d'une mission...
Uruha leva une mine fatiguée vers sa sage-femme: elle était à bout de force, et ne parvenait plus à faire grand chose.
La médic-nin acquiesa d'un signe rapide de la tête. La jeune infirmière posa ses deux mains sur le bas-ventre de la futur maman, et activa son chakra verdâtre. Tout se passa si rapidement qu'Uruha regretta de ne pas avoir demandé de l'aide dès le début.
Pendant sept longs mois, elle n'avait ni pu aller en mission, ni même aider ses coéquipiers ANBU. Seuls eux connaissaient ce terrible secret qu'elle avait toujours gardé au fond d'elle. Par respect pour cette grande ninja, aucun d'entre eux n'avait eut l'idée de dévoiler ce lourd secret.
Au fond d'elle, Uruha était heureuse que tout s'arrête. Dans quelques semaines, elle pourrait reprendre ses missions, et oublier l'enfer qu'elle avait du vivre, rien qu'à porter cet enfant.
Uruha ferma les yeux quelques instants, pour se rendre compte que bientôt tout serait fini. Elle crut que le sommeil allait la gagner quand elle entendit la voix aiguë de sa soeur cadette.

-Oneesan! Regarde comme il est beau...

Uruha rouvrit lentement les yeux, et cligna deux trois des paupières devant le petit garçon qui lui était présenté par sa petite soeur. Un bébé pas plus grand qu'un avant bras pleurait, étrangement recroquevillé, genoux contre épaules. Uruha arqua un sourcil. Il se trouvait dans une position peu ordinaire.
Sans rien demander, il suffit d'un coup d'oeil incompréhensif à sa sage-femme pour qu'elle fasse quelque chose.
La médic-nin saisit l'enfant et tenta de l'allonger sur le dos. Le bébé formait une vraie boule sur lui-même, et ses mains étaient aussi cachées. La jeune femme attrapa donc doucement les deux petites mains, et les écarta, de sorte à pouvoir ensuite défaire l'enfant de cette étrange posture. L'enfant libéra ses mains, offrant aux trois femmes un sursaut. Dans chaque main se trouvait une bouche close. En voyant cela, elles n'osèrent pas imaginer ce qu'elles trouveraient par la suite.
L'infirmière sentait que quelque chose se trouvait sous cette position, quelque chose à cacher, peut-être.
Uruha porta sa main à sa bouche. Elle avait pensé à ce que cela puisse arriver, mais n'y avait pas songé réellement. Héréditairement, c'était tout à fait explicable. Mais cela faisait parti de ce secret.
La jeune infirmière, en utilisant un peu de son chakra, allongea l'enfant et l'endormit, avant d'être surprise par une voix aiguë provenant de derrière elle.

-Oneesan! Pourquoi a-t-il cela? Demanda la cadette un frisson dans la voix.

Uruha regardait cette chose. Une bouche, pareille aux autres... Sauf qu'elle bougeait. On la voyait s'ouvrir lentement, et cette langue, qui caressait doucement les lèvres de cette bouche. Etrangement, cet orifice bucal possédait déjà le nombre de dents qu'on a à l'age adulte.
Uruha ne répondit rien. La soeur comprit qu'elle n'avait pas à savoir.

-Yume-san, je vous demanderai de bien vouloir sortir. Demanda doucement la Medic-nin.

Yume adressa un dernier regard à sa soeur avant de sortir de la salle. Elle serait surement sortie même si la médecin n'avait pas demandé qu'elle sorte. Yume se sentait en trop.
L'infirmière attendit quelques minutes avant d'engager la conversation.

-Sans être indiscrète, je suis certaine que vous savez quelque chose concernant ces bouches.

Un bref silence s'installa, mais Uruha répondit tout de même bien vite. Ce n'était pas la question à laquelle elle aurait préférer répondre, mais il fallut passer par là, et Uruha le savait mieux que personne.

-Je venais d'être promue ANBU, et je partais pour ma première mission, avec ma nouvelle équipe. Bien sûr, elle n'était pas si difficile, puisqu'il ne s'agissait que de rechercher un type qu'on suspectait de vol. Rien de bien méchant, me direz-vous, sauf quand ce gars est en fait recherché par tout le pays pour viol. Nous avions capturé ce type, et nous nous appretions à le ramener à Iwagakure, sauf que la nuit nous a gagnés. C'est à ce moment-là que notre prisonnier m'a violée. Il possédait les mêmes bouches.

La sage-femme regarda l'enfant avec douceur. C'était un de ses « accidents » qui arrivaient parfois, sans prévenir. Mais Uruha avait choisi de le chérir au lieu de le renier, malgré qu'il soit issu d'une terrible épreuve.
Uruha sourit. Peut importait concernant le père de son fils. Elle aimerait son enfant comme s'il eut été d'un amant à elle.
Dans un dernier souffle, Uruha s'endormit. La médecin continuait, sans savoir que sa patiente s'était assoupie.

-Juste une question: Comment l'appellez-vous, Uruha-san?

La jeune maman ne put pas répondre, et se contenta de bouger légèrement dans son lit, découvrant son bras, et sa main, dans laquelle se trouvait un petit papier. La médi-nin s'empara doucement du papier, en faisait attention à ne pas réveiller la jeune ANBU, et l'ouvrit.
La sage-femme sourit, en regardant le papier avec intelligence...

« Deidara. »

***



Pour mes autres fics, je doute les continuer. Peut-être que "Parfois les pensées nous trompeNT..." je la continuerai parce que j'ai des idées, et parce que je l'ai déjà bien avancée. =)

BisoOu'x3




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