Fiction: Je suis au Paradis

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Tu ne m'as jamais regardée

Tu ne m'as jamais regardée. Quand nous faisions des missions ensemble, tu étais trop préoccupée par ton Sasuke-kun pour voir que j'étais là pour toi. Un jour, je t'ai vue en pleurs : c'était l'anniversaire de la désertion de Sasuke. J'ai voulu te consoler, mais tu as refusé que je m'approche de toi.
Alors je me suis entraînée plus dur que jamais. Lee était fier de moi, croyant que je faisais cela pour la force de la jeunesse, mais en vérité, je tentais de t'oublier, t'oublier toi qui obsédait mes pensées. J'ai mis au point de nouveaux jutsus, j'ai amélioré mon taïjutsu. J'ai même eu l'impression de ne plus être un boulet pour mon équipe. J'ai même fini par devenir une des ninjas les plus importantes de Konoha.

Pendant ce temps, tu as arrêté de faire une fixation sur Sasuke. On t'as vue défiler dans Konoha au bras de tant d'hommes : Naruto, Shikamaru, Lee, Neji et même Kakashi. Mais moi tu m'as jamais regardée. Tu es sortie avec mes deux coéquipier, mais moi tu ne m'as pas vue.
Un jour, je suis arrivée devant ta porte pour te dire tes quatre vérités en face, pour te dire à quel point je t'aimais, mais c'était pour te trouver pendue au cou de Chôji, occupée à lui lécher les amydales à la vue de tous.
J'ai accepté la mission de Tsunade dont personne ne voulait et j'ai quitté notre village pour deux ans. Dans le fond, j'étais heureuse car au moins je ne penserais plus à toi. Cela n'a pas marché. Chaque nuit je te voyais dans mes rêves, j'avais toujours l'impression que j'allais te croiser au coin de la rue et j'avais l'impression de ne voir que des chevelures blondes qui me rappelaient la tienne. J'étais dingue, omnibulée par ta personne. J'étais tellement omnibulée par ta personne que j'ai même failli mourir plus d'une fois. Je me souviens particulièrement de la fois où j'étais tellement prise dans mes pensées que je n'ai pas vu que Itachi et Kisame, que je suivais, m'avaient repérée. J'ai bien cru que j'allais mourir, mais j'ai heureusement réussi à m'enfuir.
Quand je suis revenue au village, tu étais mariée à Kiba.
Tu sais, je n'ai jamais rien dit et même maintenant que je vais mourir, je ne dirai rien.
Tu es au dessus de moi, tu tentes de soigner mes blessures, mais Ino, tu n'es qu'une médic-nin moyenne. Tu ne peux rien faire contre les jutsus de Kabuto. Rends toi à l'évidence, je vais mourir.
Mes mains attrapent une dernière fois les tiennes et je te lance un sourire qui, je le devine, dois plus ressembler à une grimace.
Au dessus de ta tête, je vois Lee qui se retient de pleurer. Il a compris. Je lui fais un léger signe de tête et il me sourit à son tour. Bien, je crois qu'il est temps pour moi de partir. Je cesse de résister à ce lourd sommeil qui tente de me prendre dans ces bras.
Je t'aime Ino, et j'emporte cet amour dans la tombe.
Mon âme s'envole quelque part et j'arrive dans une pièce blanche qui semble infinie. Je suis acceuillie pas une femme blonde qui te ressemble comme deux gouttes d'eau. Je crois que je suis au paradis.

***



Voilà, on passe au deuxième One-Shot ! C'est pas merveilleux ça, deux One-Shot pour le prix d'un !

***

Auteur : Anko Subaku
Rating : PG c'est tout gentil, juste un peu triste
Disclamer : Vénérez Masashi Kishimoto qui a eut l'immense idée de créer le monde de Naruto -qui par conséquant ne m'appartient pas.
Résumé : Tsunade dédie ses pensées à un être cher.
Kurenaï : T'es toujours aussi nul pour les résumés !
Moi : grmf, merci je sais.
Pairing : Tsunade/Shizune
Shizune : ... non, ne me dit pas que tu as osé ?
Moi avec un sourire de sadique : oh que si !

***

Vie brisée pour "atteinte aux moeurs"

Je me fais vieille. Non, ce n'est pas encore un de mes caprices de jeunesse éternelle. J'ai du mal à me lever une fois que je suis assise, Naruto m'a dit que je rapetissais avec l'âge -et je me suis fait un plaisir à lui mettre mon poing dans la tête- et j'ai beaucoup plus de mal à entendre quand on me parle. Décidemment, je me fais bien vieille.Ce n'est pas la fille de Naruto qui dira la contraire, elle qui se plait à m'appeller "Tsunade-baachan". Je suis sûre que c'est Naruto qui lui a dit de m'appeler comme ça. J'aurais pas dû le nommer Hokage, ça a du lui monter à la tête. Mais bon, même si elle m'appelle "baachan", je l'aime cette gamine. C'est sûrement parce qu'elle s'appelle Shizune, comme toi. Naruto lui a donné ce nom pour te rendre hommage.
Tu sais, tu me manques beaucoup. Comme à chaque fois que je pense à toi, mes vieux os sont pris de frissons, et je sens mon esprit repartir dans le passé.
Tu te souviens de cette après-midi de négociation avec les dirigeants de Kumo ? Bizarement, j'ai oublié ce qu'on devait négocier. La seul chose dont je me souviens, c'est que tu portais un kimono bleu qui t'allait à ravir. Je me souviens aussi que c'est cette nuit là que pour la première fois nous avons passé la nuit ensemble. C'est drôle comme la mémoire est sélective !
Je te revois. Je revois ton sourire qui me faisais toujours chavirer. Je revois ton visage déformé par la colère quand je m'endormais sur les dossiers urgent. Je n'ai pas oublié tes mimiques. J'ai l'impression que tu es toujours là. Oui, tu n'es pas morte, tu vis dans mon coeur.
Je n'ai jamais réussi à me remettre de ta mort et j'ai fini par laisser la place d'Hokage à Naruto. Je ne supportais plus d'être dans ce bureau où tu n'entrais plus pour m'amener mon thé ou pour me crier de me mettre au travail. Sakura a bien essayé de te remplacer au poste de secrétaire, mais elle n'était pas toi, et je crois qu'elle l'avait compris. Elle ne disait rien quand je m'emportais contre elle pour des raisons futiles.
Tu sais dans mes cauchemards, il m'arrive de revoir ce jour où je suis revenue de cette mission diplomatique à Suna. Et je me réveille toujours en sursaut pour vomir, l'image de ton corps inerte et ensanglanté contre mon corps, bien ancré dans la rétine de mes yeux. Je n'aurais jamais dû quitter le village pour aller à Suna. Si je n'étais pas partie, j'aurais pû empêcher le conseil de commanditer ton exécution. J'aurais pû te sauver.
Je hais ce maudit conseil qui t'a tuée. Ils avaient découvert qu'on entretenait une relation pendant que j'étais à Suna et ils ont profité de cette absence pour te condamner à mort sous des prétextes futils. "Atteinte aux moeurs"... c'est pas un prétexte pour exécuter la femme que j'aime !
Quand je suis revenue, tu étais agonisante et je n'ai pas réussit à te sauver. Tu es morte dans mes bras. Faut croire que c'est mon karma de ne jamais réussir à sauver les gens que j'aime. D'abord Nawaki, puis Dan et maintenant toi. A quoi cela sert d'être la plus grande mécico-nin si je ne suis pas capable de sauver ceux qui me sont le plus cher.
Je me force à repenser à ton sourire, pour ne plus voir ton cadavre. Je ferme les yeux pour mieux te revoir. Tu es rayonnante. Je te vois assise sur le bord d'un lac dans un kimono blanc. Tu me souris et je sens mon coeur se réchauffer. Tu me fais signe de venir auprès de toi avec un léger clin d'oeil aguicheur.
Une petite main me secoue et en ouvrant les yeux, je vois deux grands yeux bleus qui me fixent. La petite Shizune a vraiment hérité des yeux de son père.
- Tu dors Baachan ?
- Non, j'étais dans mes pensées.
- Tu pensais à quoi ?
- A un lieu où je suis au paradis...



Ino : Pourquoi je passe pour une salope dans ton histoire ?
Moi : Parce que j'avais envie de faire une relation à sens unique.
Ino : Oui, mais c'était pas la peine de me dépeindre comme une Marie-couche-toi-là !
Tenten : Et pourquoi je dois mourir moi ?
Moi : Mais parce que j'avais envie !
Tenten : Mais c'est pas juste et puis pourquoi ...
Moi : Mais vous avez finis avec vos question. C'est comme ça parce que c'est comme ça. Comme aurait dit Jacques le fataliste de Diderot, c'est comme ça parce que c'est écrit là-haut. Et merde, voilà que mes cours de Lettres viennent empiéter sur mes fanfictions.
Tenten : Bien fait ! T'avais qu'à pas me faire mourir.
Ino : Ni faire de moi une salope !
L'auteur va déprimer dans un coin avec un mug de thé à la menthe en marmonant "Je te boude monde cruel".

***
Shizune : Elle a osé.
Moi : De toute façon, il fallait bien que tu y passe à un moment ou un autre. Perso, je trouve que vous allez très bien ensemble.
Naruto : Je trouve aussi.
Tout le monde regarde Naruto avec des yeux ronds.
Naruto : Bah ouai, comme ça, quand la vieille est occupé avec Shizune, elle vient pas me frapper.
Soupirs désespéré dans l'assistance.

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