Fiction: Je suis au Paradis

C'est un recueil de One-Shot ayant tous un couple yuri pour sujet principal. Il devrait y avoir soixante-six One-Shot. Plus d'explications à l'intérieur.
Classé: -16D | Romance | Mots: 5434 | Comments: 16 | Favs: 15
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Anko Subaku (Féminin), le 25/02/2008
Auteur : Anko Subaku
Rating : aller PG-13 pour le language
Disclamer : Je ne possède pas le monde le Naruto.
Temari : Encore heureux !
Moi : Maieuh...
Temari : Quoi c'est vrai, t'as l'esprit tordu ne nie pas.
Moi dans un grand sourire : Je ne nie rien
Résumé : Hana a chaud...
Hana : oh oh... je le sens pas le résumé
Pairing : Temari/Hana
Temari : Quoi ! Je crois que j'aurais mieux fait de me la fermer dans le disclamer...
Moi : Je crois aussi.

***




Chapitre 2: Chaleurs



Chaleurs

Je suis maudite. Il y a une seule semaine par an où il est difficile pour moi de me concentrer, où je n'arrive pas à tenir en place, c'est la semaine des chaleurs. Comme tous les Inuzuka, j'ai mes chaleurs. Les différents Hokages ont prit l'habitude de ne jamais nous donner de missions durant cette semaine là, afin d'éviter les problèmes (le plus marquant étant celui où grand-père a tenté de violer sa coéquipière alors qu'ils étaient en mission d'espionnage). Mais là, il n'y a plus de ninja disponible, tous partis en mission. Et qui se retrouve à devoir raccompagner miss Subaku jusqu'à Suna ? Moi. Je suis maudite.
- Hana-san ?
Je me contente de grogner pour lui répondre. J'ai comme mission de l'escorter jusqu'à Suna, pas de lui taper la discute. Je suis de mauvaise humeur, j'ai pas envie de parler.
- Je me demandais pourquoi vous semblez en colère.
Merde, j'ai dis que je voulais pas parler !
- Je suis pas en colère.
Voilà, comme ça elle va me lâcher les basques.
- Pourtant vous semblez irritée.
Je vais la tuer. Quoique, je pourrais d'abord l'attacher et... non d'abord lui retirer ses vêtements et après l'attacher et ensuite... ensuite je pourrais l'obliger à... Rah, non mais, à quoi je pense moi ? Fichus chaleurs, elles auront ma peau.
- Ca ne va pas ?
- Si très bien.
Allez, je me force à faire un petit sourire et elle me foutra la paix. Voilà, elle détourne son regard et reprend sa marche.

Et ce foutu soleil qui tape. J'ai l'impression d'être en enfer. Pourquoi il fait aussi chaud dans le désert ? Comme si j'avais pas assez chaud comme ça ! Et le pire, c'est que comme il fait chaud, on transpire, mais comme on transpire, nos vêtements nous collent à la peau, et comme les vêtements de Temari lui collent à la peau, je vois quasiment tous les détails de son anatomie. Et elle est bien foutue la soeur du kazekage. Juste ce qu'il faut et où il faut. Et comme je marche derrière elle, j'ai tout le loisir d'admirer son corps, enfin, surtout ses fesses je dois avouer.
Kiba s'est bien foutu de moi quand il a sut que je devais partir en mission d'escorte avec Temari Subaku. Il m'a même filé une boîte de somnifère pour "éviter que je la viole pendant la nuit". Quel crétin. Maman au moins a été plus compréhensive, elle m'a donné des conseils pour calmer mes pulsions. Essayons de les mettre en pratique. Premièrement respirer calmement et boire de l'eau. Bien, je sors ma gourde, prend une respiration calme et bois une gorgée d'eau. Ca fait du bien. J'avais soif mine de rien. Deuxièmement, penser à quelques chose d'horrible. Alors qu'est ce qui est horrible ? Morino Ibiki en slip de bain ? Ouai, ça c'est horrible. Voilà, on se concentre sur Ibiki, sur ses cicatrices effrayante, sur...

- Hana-san ?
Mais non, là ça va pas le faire si elle me coupe à chaque fois que je me concentre pour tenter de ne pas fantasmer sur elle.
- On fairait mieux de faire une pause et d'installer le campement pour la nuit.

Mince j'avais pas remarquer qu'il allait bientôt faire nuit, trop prise dans mes pensées sûrement. Je m'arrête et commence à installer la tente, tandis que Temari allume le feu. Une fois nos tâches finise, nous nous asseyons l'une en face de l'autre, avec le feu entre nous, pendant que des brochettes de viande cuisent au dessus du feu.
Temari s'est alongée sur le sable et regarde le ciel qui devient de plus en plus noir. Elle est belle comme ça. Elle n'a pas le visage d'une femme forte qu'elle donne à voir dans la journée, mais celui d'une femme douce et pensive. Quand elle est comme ça, on peut voir qu'elle a une petite fossette au coin gauche de sa bouche, c'est mignon. Mon regard descend sur sa poitrine : sa respiration calme soulève lentement ses seins. Ils ont l'air parfait ses seins, ni trop gros, ni trop petit, juste ce qu'il faut pour tenir dans ma main.

Prise dans ma contemplation, je ne remarque pas qu'elle a relevé la tête et me dévisage.
- Je peux savoir ce que vous regardez Hana-san ? Me demande-t-elle d'une voix froide
Je sursaute violement et baisse les yeux vers le sable. Surtout ne pas la regarder dans les yeux.
- Je... Je ... pardonnez-moi, balbucis-je pitoyablement.
- Je peux savoir ce qui va pas chez vous ?
Je lève la tête avec lenteur.
- Qu'est ce que vous voulez dire ?
C'est ça essayons de faire celle qui comprend rien, comme ça peut-être qu'elle laissera tomber.
- Vous avez fait la gueule pendant toute la journée, quand j'ai essayé de vous parler, vous ne m'avez pas envoyée sur les roses, mais presque, et là, vous me matez sans gêne. C'est quoi qui va pas chez vous ?
Bon bah, elle a pas laisser tomber et moi, je suis dans la merde.
- C'est... c'est compliqué.
- Et bien, expliquez moi !
Tant pis, elle l'aura voulu.
- J'ai mes chaleurs et j'arrête pas de fantasmer sur vous depuis qu'on a quitté Konoha.
- Vos... vos quoi ?

La tête de la Subaku vaut le détour : un espèce de mélange entre étonnement, surprise et effroie.
- Mes chaleurs, comme les chiens. Pendant une semaine, j'ai sans arrêt chaud et une sacré envie de sauter sur tout ce qui bouge. Enfin, sur tout ce qui a deux jambes et une poitrine et qui bouge. C'est pour ça que normalement, tout les Inuzuka n'ont aucune mission durant la période des chaleurs et qu'on se barricade chez nous. Mais comme il n'y avait personne pour vous accompagner, j'ai dû accepter cette mission.
Je crois que la pauvre est choquée. J'attend qu'elle digère un peu tout ça et tourne les brochettes pour qu'elles cuisent aussi bien en dessous qu'en dessus.
- Vous plaisantez ?
- Non. Des brochettes ?
Elle attrape pensivement les brochettes que je lui tend, tout en me dévisageant.
- Me regardez pas comme ça, ou je vous saute dessus, l'avertis-je en détournant le regard.
- Et si j'avais envie que vous me sautiez dessus ?

Je la regarde éberluée et la voie me sourir doucement et avec... envie.
Prudemment, je m'approche d'elle et ne la voyant pas tenter de fuir, je l'embrasse.
Ses lèvres sont douces et sucrées. Un vrai régal. Je m'empare avidement de sa bouche tandis qu'elle se laisse tomber sur le sol en gloussant. Finalement, je crois que je suis au paradis.

***



[i]Hana toute rouge se cache dans un coin[/i]
Moi : perso, je suis contente de moi !
Temari : mouais ça va, t'as pas été trop sadique...
Hana [i]toujours aussi rouge[/i] : ça se voit que c'est pas toi qui as des chaleurs dans l'histoire !
[i]L'auteur lui lance un grand sourire[/i]




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