Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 11/11/2009
Après un petit moment d'absence, me revoila avec un nouveau chapitre de gabrielle
Je suis sur plusieurs fronts en même temps, j'avoue j'ai tendance a me disperser, mais promis je vais finir cette histoire !
mais pour l'heure, voici le chapitre 9




Chapitre 9: opoqo



** Appartement de Chiyo**


La vieille femme demeurait dans son fauteuil roulant depuis l’accident. Enfin, le faux accident. La petite devait vraiment tenir à elle pour avoir réagit de la sorte. Elle sentit son téléphone portable vibrer. Il n’y avait qu’une seule personne qui connaissait l’existence de ce numéro. Elle décrocha et dit à l’homme qui l’appelait :

- Tu me surveilles encore, n’est ce pas ?
- Aussi longtemps que cela sera nécessaire vieille amie, lui répondit l’homme à la voix roque. Tu l’as vu ?
- Oui j’ai rencontré ton interlocuteur. Alors comme ça, Jiraiya serait lui aussi tombé dans le piège ?
- Ils y tombent tous, je te l’avais dis. Cette Gabrielle a bien plus de pouvoir sur eux que ce que je n’avais imaginé. Tu sais ce que cela veut dire.
- Oui je sais, j’ai fait l’erreur de recruter Jiraiya. J’ai cru qu’il était à 100% fiable.
- Il sait qui tu es. Ils ne vont pas tarder à te retrouver.
- Et je vais devenir gênante pour vous n’est ce pas ? Il va falloir m’abattre cette fois ci. Et dans ce cas, vous ne saurez jamais qui est Gabrielle.
- C’est de ça dont je voudrais te parler justement. On peut faire en sorte qu’ils ne te causent pas d’ennuis. Pas de poursuites, pas d’interrogatoire, et pour tes petits enfants également. Dis moi juste, qui elle est.
- Que viennent faire mes petits enfants dans tout ça ? Tu en as déjà tué deux et fait fuir les deux autres. Quant à la dernière…
- Elle n’est même pas au courant n’est ce pas ? et dire que tu la payes pour t’occuper de toi.
- Tu ne me feras pas chanter. Ni la police d’ailleurs. Laisse tomber sa trace, c’est une cause perdue.
- Huhu, je n’en suis pas si sure, vois tu. Il suffit d’avoir le bon moyen de pression pour obtenir tout ce que l’on désire. C’est bien pour ça que de tels informateurs comme toi et moi, n’avons de lien avec quoique ce soit dans ce monde.

Il raccrocha sans attendre sa réponse. Chiyo soupira et prit un chat sur ces genoux. Avec surprise, elle découvrit que ce fut M, qui avait du encore une fois s’échapper de l’appartement de Sakura. Elle commença à lui parler, comme font les vieilles personnes comme elle.

- M, M, mais pourquoi donc t’a-t-elle appelé de cette manière ?


** Métro de Toulouse**

« Prochaine station : compans caffarelli »
Comme tous les soirs, Shikamaru prit le métro pour rentrer chez lui. Cela lui laissait le temps de repenser tout ce qui c’était passé dans la journée.
Tout d’abord, la mort de la Ministre. C’est là que tout avait commencé, avec la médiatisation et les moyens mis en œuvre. Toutes les personnes mortes dans cette affaire appartenaient à une ancienne mafia japonaise, qui avait été dissoute une dizaine d’années plus tôt. L’inspecteur Itachi avait travaillé sur le dossier à l’époque, avec l’inspecteur Jiraiya, alors infiltré dans cette mafia. Leurs aides lui avait permis de localiser les deux prochaines victimes : Jiraiya lui-même, et l’anesthésiste Hatake Kakashi, que tout le monde trouve bien mystérieux. Il avait encore trop de questions sans réponses : Pourquoi eux ? Pourquoi maintenant ? Quel est le mobile dans tout ça ?
Il descendit quelques stations plus loin, entra dans sa maison, et s’arrêta net : ça sentait le poulet au curry…

- J’ai fait à manger, fit une voix dans la cuisine, tu peux mettre la table s’il te plait ?

Ino n’eut pas le temps de se retourner que Shikamaru se jeta littéralement sur elle et la serra de toutes ses forces. Il n’en croyait pas ses yeux…lui qui pensait qu’elle l’avait quitté après tout ce temps.
Ils mangèrent tranquillement, Ino lui parlait de son voyage, de la beauté des paysages, de l’expo. Il n’y comprenait rien, pourquoi ne l’avait-elle pas appelé ? Et l’allé simple ?

- Tu m’écoutes quand je parle ? lui dit-elle un peu plus fort.
- Euh bien sur ! c’est juste que,…je suis content que tu sois rentrée. Pour moi, tu resteras la plus belle chose à regarder, même les plages de sable blanc ne peuvent pas rivaliser.
- Bien rattraper. Au fait, on m’a offert un cadeau !
- Cette statue immonde dans le couloir à coté du téléphone ?
- Elle n’est pas immonde ! c’est la représentation d’un ancien Dieu Inca ! Elle est sculptée en ivoire ! c’est très lourd.
- Ça pourrait être utilisé comme arme du crime avec tous ses bouts tranchants.
- Chéri, on a dis qu’on ne parlait pas de ton travail à la maison !
- Et là, on parle de quoi ? de ton travail non ?
- Shika…on ne mélange pas les torchons et les serviettes ! de même, on ne mélange pas les œuvres d’art en ivoire avec des meurtres. C’est ma devise, depuis que je suis avec toi.

Ils continuèrent de manger tranquillement, Shikamaru ne cessant pas de la regarder…puis, au bout d’un certain moment, il réalisa…que Choji avait raison. Il l’appela juste après sa pause clope. Cette Gabrielle, sur la photo, elle lui ressemble vraiment, à sa Ino…

- Choji, on s’est peut être planté, tout le monde. Appelle Asuma et Kurenai. Et, prépare-moi un dossier sur…le père Uchiwa.
- Le père ? fit Choji entre deux bouchées
- Tu ne réponds pas au téléphone à table quand même !!
- J’ai faim, et ma petite aussi, et elle ne mange pas sans son papa. Tu comprendras un jour…
- Oh fait, Ino, elle est rentrée…
- Je me disais bien au son de ta voix que ça allait mieux. On se voit demain.


** Le lendemain, Commissariat**

Kurenai et Asuma arrivèrent au bureau en premier. Deidara les talonna de près. Hinata leur ouvrir la porte, mais ni Choji, ou Shikamaru n’était là pour les accueillir. Seul Ibiki leur servi une tasse de café.

- Alors les gars, pas trop dur cette affaire ? leur dit-il
- Bah, tu sais, c’est long, c’est compliqué, mais ça change un peu de la monotonie du boulot, lui répondit Asuma. Et toi tu t’en sors ?
- Toujours, je suis le plus efficace, n’oubliez pas. Que des meurtres facilement résolu. Avec Anko et Shizune en tandem, on arrive vite a trouver une solution…
- Si seulement les assassins nous laissaient un peu indice a nous mettre sous la dent, fit une voix de la porte, on avancerait peut être aussi vite que toi, Ibiki.
- Salut inspecteur, je vous laisse avec votre joyeuse bande, je retourne a mes affaires « monotones »
- A plus vieux, lui lança Asuma, avant de regarder le chef. Tu es à l’heure aujourd’hui, c’est étonnant.
- …je me suis levé du bon pied, rien d’extraordinaire. Bon, on s’y met ?
- On s’y met à quoi ? lui fit Kurenai. Tu nous as fait venir, et on ne sait même pas pourquoi.

Shikamaru s’assit à son bureau poussiéreux et prit son temps pour s’expliquer, sur cette petite réunion. Sans aucun contact de la capitale…Il en était arrivé à une conclusion. Les deux photos de la supposée Gabrielle, dit Gabrielle Laforêt, qui était en possession des forces de l’ordre, étaient en fait des photos de deux personnes différentes. Il n’y avait qu’une seule conclusion possible.

- La personne sur cette photo, dit Kurenai en prenant la plus récente, n’est donc pas Gabrielle Laforet ?
- Non, lui fit Shikamaru, un ordinateur a affirmé notre hypothèse. De plus, on voit que la photo a été retouchée…pour que cette personne colle le plus possible avec la photo de la vrai Gabrielle. On veut nous mener en bateau.
- C’est pas du travail de pro, fit Asuma, mais c’est assez bien fait, pour qu’on remarque rien d’un simple coup d’œil.
- Ça nous laisse deux questions sans réponse…où est passé Gabrielle Laforet ? et qui est donc cette femme qui se fait passer pour elle ? fit Kurenai.
- …y’a encore pire comme supposition…fit Deidara du fond de la salle.
- …j’allais y venir. Vous êtes moins bête que ce que j’aurai imaginé, le nouveau.
- Je suis peut être plus jeune que vous, mais je suis loin d’être débile. Je sais quand on me roule en bateau…et j’aime pas trop ça…pas du tout.
- Hey, fit Asuma d’un coup, mais pourquoi tu trembles comme ça ?
- Tu te souviens de mon pote, Sasori ? Je t’en avais parlé…sa femme m’a appelé hier soir. Il est à l’hosto. Accident de voiture…’les freins ont lâchés’…tu parles !
- Où veux-tu en venir Deidara ? lui lança Shikamaru.
- Il venait de me parler, il venait de me donner…son vrai rapport sur les incendies, ceux qui ont été caché à la presse, et à nous par la même occasion. Quelqu’un ne voulait pas que ça se sache apparemment.
- Alors…tu veux dire que…Dit Kurenai, en train de comprendre.
- Exact ! C’est un coup du père Uchiwa, ça sent l’intimidation à plein nez. Et puis, en écoutant le chef parlé…j’en suis persuadé maintenant, il est mouillé jusqu’au cou dans cette histoire !
- Tu en es arrivé aux même conclusions que moi, conclu Shikamaru en se levant de sa place. Plutôt pas mal pour un débutant.
- Hey, me prend pas pour un débutant, c’est pas pour rien que je suis sorti premier de ma promo.
- Je ne recrute que les meilleurs, ça non plus n’oublie pas, répliqua l’inspecteur.
- Euh…vous pouvez nous expliquer, j’ai raté un train là…fit Asuma, un peu perdu.
- Si on réfléchi à ce qui vient de se passer, nous venons de découvrit, qu’une information de l’instruction est erronée. C'est-à-dire qu’une information d’ampleur nationale, contient une erreur, dit Shikamaru en insistant sur tous les mots.
- Et ? ponctua Asuma. On est les meilleurs, c’est…c’est….
- C’est impossible que nous soyons les seuls à nous en être rendu compte, voila où on atterri avec un peu de logique, acheva Deidara. Je peux pas m’imaginer qu’à Paris, ils n’aient pas 20 gars qui vérifies les photos avec un appareil plus pointu que le notre…et pourtant.
- Pourtant, ils continuent à diffuser la fausse photo et à chercher la mauvaise personne. Cela n’a aucun sens, sauf si ce sont eux qui ont retouché la photo. termina Shikamaru. Voila, le pourquoi de cette réunion. Je voulais vous prévenir.
- Tu as commencé à enquêter je pari ? demanda Asuma
- Choji est sur le coup. Il se renseigne sur le paternel. Comme c’est lui qui est chargé de l’enquête sur les hôtels brulés…il doit y avoir une raison. Ce type détient peut être une des clés de l’affaire. A ce propos, debrief tout à l’heure, avec Jiraiya et Uchiwa junior, sur les nouvelle révélations de la veille. Vous avez tous reçu le memo d’Hinata ?
- 5 sur 5, répondit Kurenai, les deux hommes, Jiraiya et le docteur Kakashi, ont été placé sous haute surveillance dés hier soir. Une voiture de police déposera le docteur tous les matins à l’hôpital.
- Et concernant Chiyo, ajouta Asuma, aucune trace d’elle dans le registre. On la cherche encore. Itachi à mis la police internationale sur le coup, on devrait vite la localiser.
- On avance, on avance. Il faut juste être patient, la chance va nous sourire.


-Toc-Toc-

Hinata tapa timidement à la porte. Elle avait un message pour Shikamaru. Une jeune fille l’attendait dehors.
Pensant trouver Ino, Shikamaru parti d’un coup, et tomba sur…Sakura, une valise à la main. Un taxi attendait derrière elle. Elle était juste venue lui dire qu’elle partait prendre l’air, et ne pas attendre parler de cette affaire pendant un moment, elle en avait trop souffert en peu de temps. Il promit de la tenir informé, et de la contacter s’il avait besoin d’elle. Elle lui donna aussi le numéro de sa voisine, pour qu'il puisse y aller si jamais elle avait un problème. Elle sourit légèrement, avant de poser sa valise dans le coffre. Shikamaru lui tourna le dos avant qu’elle puisse monter dans la voiture. Il ne voulait pas la voir partir, pas maintenant qu’Ino était revenue…il ne pouvait pas continuer leur petit jeu.


**Quelque part près de la Loire**

Le fourgon s’arrêta non loin d’un hôtel de luxe. Deux hommes habillés en noir en sortirent, suivit d’une jeune femme, blonde et très grande. Elle enleva ses lunettes de soleil, et un des hommes lui tendit des lentilles de couleur bleue. Il fallait qu’elle paraisse à 100% crédible. Des policiers commençaient à avoir des doutes…
Un homme attrapa la jeune femme par le bras violement et la plaqua contre le mur le plus proche.
- Cette fois ci, pas de conneries, comme avec la carte bleue…
- Je vous l’ai déjà di, je ne me laisserai plus faire, pas tant que j’aurai des nouvelles de ma sœur !
- Hey, tu veux qu’on appelle Danzou ? ajouta l’autre homme. Pour qu’il t’abime comme la dernière fois ?
- Sale monstre ! Laissez-moi au moins lui parler !
- La petite Gabrielle va bien, grande sœur attentionnée. Mais oublie pas, pour tout le monde, Gabrielle, c’est toi. Je viendrai dans 5 jours te donner ta nouvelle destination. Nom de code : Jean Richard. Tout sera dans la valise, comme d’habitude. Jusque là, y’aura toujours quelqu’un pour veiller sur toi. Et oublies pas, si tu veux que Gabrielle reste en vie…
- Je me la ferme. Je sais…dit la jeune femme, en versant une larme.

Les deux hommes la regardèrent quitter leur cachette et entrer dans l’hôtel. Elle ouvrit ses rideaux, comme prévu, pour les prévenir que tout ce passait comme prévu. Les deux hommes regagnèrent le fourgon, l’un d’eux prit le volant, l’autre son téléphone.

- Boss, le colis est arrivé à destination.
- Très bien, fit une voix grave. Soyez prudent, on nous suspecte. Mon homme contrôle la situation, mais pour combien de temps…
- Très bien boss.

Fin de la conversation. Fugaku Uchiwa raccrocha son téléphone. Tout ne se passait pas comme prévu…et cela l’embêtait beaucoup. Il n’avait pas vraiment l’habitude qu’on lui résiste. Mais cet inspecteur…comment c’était déjà ? Nara ? Il avait le sentiment qu’il allait lui causer bien des soucis…



** Dans un taxi toulousain**

Sakura regardait défiler les rues à travers la fenêtre du taxi. Elle s’était fait une joie de revoir l’inspecteur Shikamaru…pour rien. Il ne l’avait à peine regardé…Elle devait avoir l’air bien triste, car le conducteur commença la conversation.

- Bah alors ma p’tite dame, vous êtes toute tristounette.
- Non, rien. Ce n’est pas important, ne vous inquiétez pas. Pas autant que la route en tout cas.
- Oh vous en faite pas ! je la connais par cœur la route vers Matabiau, c’est tout droit ! et les feux sont tout le temps verts !
- Ce n’est pas une raison pour ne pas regarder la route quand même…
- Alors dites moi, c’est ce type qui vous a mi dans cet état là ?
- Mais ! Non ! pas du tout ! Je-
- Ha ha, je ne dis plus rien, j’ai compris !
- Vous n’avez rien compris. Je pars me changer les idées…j’ai perdu quelqu’un de cher il n’y a pas si longtemps…
- Oh, excusez moi mademoiselle, je ne pensais pas, vous n’avez pas l’air si mal que ça. Vous êtes plutôt jolie en fait même. Et où allez vous vous détendre ?
- …J’ai toujours rêvé d’aller visiter les châteaux de la Loire…




enjoy :o



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