Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 24/06/2009
J'ai reçu pas mal de commentaire dûs au dernier chapitre, qui m'ont fait extremement plaisir!
alors oui certains diront que 4-5 commentaires pour un chapitre c'est pas bcq, mais sachez que c'est pas la quantité qui compte, mais la qualité!
Sur ce un chapitre de qualité de Gabrielle xD




Chapitre 7: <<<<0>>>>



Sakura Haruno avait vécu une vie compliquée. Très jeune, ses parents moururent dans un accident de voiture, la laissant seule. Sans autre famille sur le territoire Japonais, elle fut placée dans une famille d’accueil. Deux mois plus tard, ils accueillirent un autre enfant devenu orphelin. Depuis, Sakura et Naruto ne se sont plus quitté.
Ces gens là avait déjà des enfants, une fille plus grande qui s’appelait Temari, et un fils, à peu près du même âge que Sakura, il s’appelait Kankuro. La venu d’un petit dernier ravie l’ensemble de la nouvelle petite famille. Gaara fut le dernier enfant né de cette union. Les parents de Kankuro eux aussi sont morts, laissant cinq enfants derrière eux.

- Et que s’est-il passé après ça ? demanda Shikamaru à Sakura qui avait pris une petite pause.
- Après ça, Temari a demandé son émancipation pour avoir notre garde. Kankuro mon frère et moi-même étions assez grand pour nous occuper de nous même assez bien. Nous avions vécu tellement de chose ensemble, nous aurions tous envisager plutôt que de nous voir séparé.
- Donc, Mlle Temari a obtenu voter garde.
- Oui, il y a 10 ans de cela…
- Ce qui correspond à peut près à la date où l’organisation battait son plein, remarqua Choji. En échange d’une grosse somme d’argent, je n’aurais pas réfléchi longtemps à leur place…
- Ils ont surement tué des gens pour que je puisse manger, et puis pour mes études…
- Ni pensez pas Sakura. Parlez nous de Kankuro, quel genre d’homme était-il ?
- Avant la mort de ses parents, il était plutôt arrogant, sûr de lui, vantard, dragueur…
- Et après ? insista Shikamaru
- Il est resté toujours aussi arrogant, mais il est devenu moins éclatant, il est devenu terne, cynique, il est resté 3mois sans bouger de sa chambre à boire pour oublier…Il était très proche de sa mère.
- Intéressant…
- Il n’aura en aucun cas pu tuer sa propre sœur !
- Ce n’est pas ce qu’on veut dire, la calma Choji. Ecoute, on doit le retrouver, tu veux le retrouver aussi bien que nous, peut-être même plus. C’est le seul qui sait ce que c’est passé hier soir.
- Dans une enquête il ne faut négliger aucune piste. Pourquoi est-il parti de l’hôpital blessé s’il n’avait rien à se reprocher ? Ou a-t-il pu aller ?
- Je ne sais pas, Kankuro n’est pas un lâche, et je suis sure qu’il n’a rien à se reprocher…il a du avoir très peur…
- Et dans ces cas là, où va-t-il ?
- Chez moi…ou chez son frère Gaara. Je ne sais pas où il a pu aller…Gaara n’est pas là et il n’est pas venu chez moi.
- Il ne vous a pas appelé ni rien ?
- Non, j’ai débranché mon téléphone après le massage que j’ai reçu hier soir…
- Très bien, Choji, on organise une battue d’un périmètre de 15 km autour de l’hopital. Dit aux hommes qu’on recherche le corps d’un homme de 27 ans environ, brun, de taille moyenne et avec une ou plusieurs blessures par balles. Ne vous inquiétez pas, c’est une mesure de précaution. Reparlez moi de ce message de rien soir. Vous avez apportez votre répondeur ?
- Non, répondit Sakura à l’inspecteur, je suis venu dès que vous m’avez appelé. Mais vous pouvez passer à la maison pour le prendre avec votre équipe, je dois aller travailler de toute façon.
- Je te raccompagne ? lui proposa Choji.
- Oui amènes nous chez elle, ajouta Shikamaru en se levant de sa chaise et en prenant son imper. Je vais jeter un œil avant de fouiller la base de données.
- C’est pas moi qui fais le sale boulot aujourd’hui ? ironisa Choji.
- Je dois vérifier ça par moi-même. On improvisera pour la suite, conclut-il en lui lançant les clés. Vous êtes prête ?
- Depuis quand vous me vouvoyez comme ça ?

Shikamaru ne répondit pas et s’engouffra dans la porte ouverte de son bureau. Choji et Sakura se regardèrent un instant avant de le suivre dans la voiture.




**Chez Sakura**




Quand elle ouvrit la porte, Sakura entendit M miauler à coté de sa gamelle brisée de la veille. Elle n’avait pas eu le temps de tout ranger avant de partir en vrac ce matin. Elle fit entrer les deux flics avant de donner à manger à son chat tout en sortant le répondeur de sa chambre.


- Tout est là, dit-elle en tendant son téléphone à Shikamaru. Vous voulez écouter avant de l’emporter ?
- Oui s’il vous plait.
- Une fois branché, il faut appuyer sur le bouton rouge à coté du socle. Mais si cela ne vous dérange pas, j’aimerai ne pas entendre ces messages.
- Oui je comprends. Je vais attendre que vous soyez parti travailler...Où travailles-tu exactement ?

Sakura fit un léger sourire avant de lui expliquer comment elle avait obtenu ce job chez sa voisine agée. Les deux femmes s’entendaient à merveille. Shikamaru la félicita et la regarda partir vers l’appartement d’à coté. Une fois la porte bien fermée, ils écoutèrent les derniers messages du répondeur. Et particulièrement le dernier :

- Ca fait froid dans le dos, commenta Choji le premier. Tu rentres chez toi après une dure journée et tu entends ça, et la nuit même ta sœur meurt.
- Quelqu’un la surveille. On va analyser les voix et essayer de voir d’où vient l’appel. C’est un modèle assez récent ça ne devrait pas être trop dur.
- Je suppose que je vais devoir apporter ça chez le fabricant ?
- Et chez le fournisseur internet. Il faut qu’on puisse extraire tout ça pour pouvoir travailler dessus. Les types de Paris doivent avoir le matos pour.
- Comme dans les Experts ?
- Choji tu regardes trop la télé. C’est jamais aussi facile qu’à la télé. Sinon j’aurai déjà retrouvé l’assassin, et j’aurai même eu le temps de m’envoler pour Mexico rejoindre la femme de ma vie que j’ai laissé filer.
- …Tu veux en parler ?
- A quoi bon ? J’ai amplement mérité ce qui m’arrive. Et si elle revenait maintenant ça ne serait que pour mieux repartir. Je dois uniquement me concentrer sur mon boulot, c’est ce que je fais de mieux.
- C’est la que tu te trompes ! fit Choji en parlant un peu plus fort, ce qui surpris son supérieur. Ça va forcement retentir sur le déroulement de l’enquête, pour l’instant c’est en bien, mais ça pourrait mal finir !
- Mais…de quoi tu parles ?
- D’elle ! fit-il en sortant la photo de Gabrielle de la poche extérieure de son chef. C’est elle, ton problème, grande et blonde, c’est Ino que tu revois à travers elle !
- Euh tout va bien ? fit Sakura qui était revenu à cause du haussement de ton.

Les deux hommes firent signe que tout allait bien sans se regarder. Quand elle fut de nouveau partie, silencieusement, ils fouillèrent la maison à la recherche de micro ou de puce. Rien de suspect, appartement au dernier étage, il fallait surveiller les environs. Choji regarda par le balcon les endroits d’où on pourrait l’observer quand il marcha sur quelque chose. Une rose rouge. Comme celle retrouvé sur les lieux du crime.

- Chef, je vais retourner au labo voir Anko pour qu’elle analyse cette fleur.
- Hey, mais-
- Oui, comme celle retrouvée sur Mlle Temari, soit ce type se fou de nous, soit il est vraiment pas très prudent. Occupe-toi du répondeur, je vais faire les recherches. Reprends-toi un peu ! On a une bonne piste !

Choji prit la peine de dire au revoir à Sakura, en lui rendant les clés, alors que Shikamaru descendit directement les escaliers vers la voiture. Le reste du voyage lui aussi fut silencieux, tellement les deux hommes étaient perdus dans leur pensée.



**Sur une route près de Nice**



Kurenai et Asuma avait enfin eu leurs informations. Une jeune fille avait entendu une dispute entre Gabrielle et un autre client. Il y avait des grosses sommes d’argent en jeu. Asuma décrocha son téléphone pour appeler le chef. C’est Choji qui répondit :

- Hey vieille branche !
- Asuma, tu as trouvés quelque chose ?
- ON a trouvé quelque chose, lui dit Kurenai en lui arrachant le téléphone. Asuma conduit.
- Bonjour à toi aussi Kurenai, dit poliment Choji, en entendant Asuma râler au volant.
- On a des infos. Quelques jours après l’arrivée de Gabrielle, un homme s’est enregistré au même hôtel et au même étage. Il est passé la voir le soir même. D’après une femme de ménage qui était dans la pièce à coté, l’homme lui aurait demandé de faire quelque chose qu’elle n’avait pas envie de faire contre de l’argent.
- A-t-elle pu en savoir plus ?
- Pas vraiment, mais d’après elle, les deux personnes se connaissaient bien. Et ce n’était pas la première fois qu’on lui demandait de faire ça. Elle aurait entendu des bouts de phrases comme : « c’est la dernière fois », « on avait un accord », etc…
- Et sur l’identité de cet homme ?
- Une fausse, évidement. La jeune fille ne l’a pas vu. Il s’est présenté sous l’identité de David Marchand. Il était plutôt sombre et pas très bavard d’après ses collègues. Et il a payé cash.
- Il a tous fait pour qu’on ne retrouve pas sa trace, commenta Choji. Je préviendrai Shika quand il ira mieux.
- Ino l’a encore quitté ?
- Il pense qu’elle ne reviendra pas. Il fait une transposition, comme à chaque fois. Ça va lui passer. Vous restez encore combien de jour ?
- On attend que Deidara finissent son expertise et on met les voiles. On a réussi à retracer l’utilisation de la carte de crédit de Gabrielle, elle n’est allée que dans des restaurants et des magasins de mode, absolument rien de suspect. Et deux jours après l’incendie on a fait opposition sur cette carte. La dernière chose qu’elle a acheté avec, c’est un guide pour les pays de la Loire. Indice ou Intox ?
- Franchement j’en sais rien, laisse moi y réfléchir, si jamais elle en a vraiment marre de faire tout ça, elle veut peut être nous facilité la tache.
- La pauvre, soit on veut la cacher, soit la tuer.
- Normal en même temps pour un ex membre de la mafia.
- Pardon ?

C’est vrai, se dit Choji, ils n’étaient pas au courant. Il leur expliqua les derniers événements qui s’étaient déroulé la veille au soir, le meurtre, l’arrivée d’une nouvelle équipe, les menaces contre Sakura. Asuma reprit le téléphone assez violement :

- Me dit pas que c’est cet enfoiré d’Uchiwa qui va reprendre l’enquête !!!!??
- Hey me gueule pas dans l’oreille comme ça, en plus c’est dangereux ce que tu fais.
- Je vais le tuer, ce type c’est un vrai lèche botte, il a pas l’âme d’un flic, c’est un vieux con qui veut absolument rien qui dépasse !
- Vieux ? il avait l’air plus jeune que toi en tout cas…
- Uchiwa Fugaku ?
- Non Itachi, ça doit être son fils alors. Te voila rassuré! Tu peux lâcher ce téléphone et éviter un accident regrettable.
- Oué , dit-il en dépassant une mamie, enfin j’espère qu’il tient pas du père !
- On trouve qu’il se la pète un peu, fit Choji en jouant avec un élastique sur le bureau.
- Oué mais ça, c’est tous les mecs qui viennent d’en haut, faut pas chercher, ils sont pas chez eux et il font tout comme. Y’en a une brochette la sur place…oupala !

La ligne fut coupée à ce moment là. Chijo ne chercha même pas à comprendre et pose le combiné sur son socle. Il avait tellement l’habitude. Pauvre Kurenai. Il ouvra un paquet de chips et continua ses recherches.

D’après ses recherches, Gabrielle Laforet n’avait jamais mi les pieds au Japon. Elle avait grandi sur Paris et y avait fait ses études. Mais il y avait quelque chose qui gênait Choji, il ne savait pas quoi, mais en regardant la photo…
Il sorti celle qu’il avait piqué à Shikamaru et gardée dans sa poche, et la mit à coté de celle sur son écran…
Les différences n’étaient pas flagrantes, mais il était formel. Entre une photo de Gabrielle Laforet adolescente et celle de son CV, il y avait trop de petites différences pour que ce soit la même personne. C’est pendant qu’Anko rentra dans le bureau que Choji compris :

- J’ai fini l’expertise sur la rose que tu m’as apporté, j’ai trouvé des empreintes, inconnu dans le fichier. Qu’est ce que tu regardes ?
- Ce sont deux photos de Gabrielle, une a 18ans quand elle est rentrée à l’Université, et l’autre 7ans plus tard, dans son CV. La couleur des yeux n’est pas la même.
- Tu sais, les personnes avec les yeux clairs changent souvent de couleur selon l’éclairage c’est assez connu, ne t’enflamme pas si vite Choji.
- Mais il n’y a pas que ça, regarde, le menton, il est légèrement différent. On dit souvent que c’est héréditaire. Et la sur le front, on voit une légère cicatrice qui n’apparait pas sur la photo du CV.
- Ça commence à faire beaucoup en effet. En plus…si je ne me trompe pas, j’ai l’impression que la photo a été retouchée par ordinateur.
- Donc tu es bien d’accord avec moi ? Ce n’est pas Gabrielle Laforet qui se balade d’Hôtel en Hôtel. Quelqu’un a usurpé son identité. Mais pourquoi ? Et où est-elle maintenant ? Qui est l’autre jeune femme ?
- En fin de compte on ne sait toujours pas qui est cette Gabrielle, ça peut être l’une comme l’autre, ou aucune des deux. Ça me semblait un peu louche aussi que quelqu’un de la mafia utilise son vrai prénom comme nom de code.
- Dans la mesure où personne ne savait qui elle était. Et puis c’est un vrai phénomène cette femme. Il y a beaucoup de sites japonais qui lui sont consacrés, certains sont traduits en anglais. Certaines personnes la comparaient à un ange Gardien. Je ne pensais pas que 10 ans plus tard elle ait toujours une importance pareille auprès des jeunes. Des chefs de gangs s’en inspireraient.
- Bah dis donc, pas étonnant que tu sois chargé de faire les recherches.
- C’est fou tout ce qu’on peut trouver sur le net. Il nous faudrait un traducteur japonais, il y a un site particulièrement intéressant où il semble y avoir des informations assez personnelles sur elle.
- Je vais demander à Hinata en passant. Je redescends finir le reste des examens avec Shizune. A plus tard.

Choji continua les recherches peu après qu’Anko fut partit. Il reçu un coup de fil bizarre de journalistes voulant faire un reportage exclusif sur le déroulement de l’enquête. Il redirigea l’appel vers le bureau d’Ibiki. Laissons un peu de sale boulot pour Shikamaru.



**Dans un Aéroport*



Une autre personne recevait un coup de téléphone. Une jeune femme blonde aux yeux clairs, décrocha son téléphone en trimbalant sa valise vers le guichet. L’homme au bout du fil lui demanda si tout s’était bien passé, elle répondit que oui. Il lui demanda si elle avait récupéré le paquet, elle lui répondit non. Tout ces gens qui parlaient espagnol autour d’elle la déconcentraient.

- Non je n’ai toujours pas vu votre contact, une femme blonde dites-vous ? avec les cheveux plus courts que moi ? Attendez, je dois acheter mon billet, dit-elle en s’avançant vers le guichet. Hello.
- Bonjour madame je parle un peu le français. Quel vol ? lui dit la guichetière.
- Mexico – Paris s’il vous plait. Au nom de Yamanaka Ino. Le plus tôt possible. Tenez ma carte, dit-elle en reprenant sa conversation téléphonique. Ah, c’est elle. Je vois…je vous recontacte une fois arrivée. Oui, bien entendu. Au revoir.


Ino prit son billet et sa valise, et se dirigea d’un pas décidé vers le hall d’embarquement.



Maintenant vous pouvez deposer vos commentaires de qualités ci dessous :3


PS: Désolé pour tous les G. Laforet et David Marchand de won si il y en a u.u




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