Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 12/06/2009
Hop me revoila avec un nouveau chapitre! Un chapitre fort en révélation et qui va un petit peu accélérer le rythme en tout cas je l'espere !
dites moi ce que vous en pensez! bonne lecture!




Chapitre 6: o/o/o



**Appartement de Sakura**


Sakura ouvrit la porte, les bras chargés de sac de courses, et les posa sur la table. C’est alors qu’elle vit le voyant rouge sur son téléphone clignoter. Elle appuya dessus, la voix du répondeur lui indiquait qu’elle avait 5 nouveaux messages. M miaula à l’autre bout de l’appartement. Elle lui parlait, lui disait qu’elle allait lui faire à manger, comme tous les soirs, même si elle savait bien que ça ne servait à rien. Parler à un chat…Le premier message fut de Kankuro.
Il voulait lui parler, comme tous les jours quoi. Il n’avait vraiment pas passé le cap, se dit-elle en sortant la boites de pâté pour chat. En allant dans la cuisine, elle entendit la voix de Shikamaru. Lui, bien sur il voulait pas lui parler, il n’avait que l’enquête et sa Gabrielle en tête. Ces hommes alors. Tiens, un message de Temari. Elle voulait me voir, prendre un café, sa voix était un peu tremblante. Ça sera pour une autre fois, se dit-elle. Alors qu’elle fit tomber le pâté dans une petite coupelle, elle réentendit la voix de Kankuro. C’était pour Temari encore. Comment peut-elle trouver le temps de boire un verre avec moi, elle est pas censée avoir un emploi du temps de ministre ?

Alors qu’elle déposa la coupelle à sa place habituelle, le dernier message s’enclencha.


« Bonjour Mademoiselle Haruno, vous ne me connaissez pas, mais moi je vous connais. Je sais où vous habitez, qui vous fréquentez, et dans quelle merde vous vous êtes empêtrée. Je connais vos amis, leur emploi du temps, et jusqu’où ils sont impliqué dans cette affaire. Je vous appelle, non pour vous menacer, mais pour vous conseiller. Partez, partez où vous verrez toutes les personnes qui vous sont chères mourir devant vos yeux. Si vous ne partez pas, dans le meilleur des cas, vous mourrez avant eux. Au plaisir de ne jamais vous revoir… »


Sakura resta figée, tremblante contre son mur. Cette voix était si glaciale. Si…M miaula encore une fois et sortit sa maîtresse de sa terreur. Il était bloqué derrière la porte de sa chambre. Elle prit la coupelle, toute tremblante, et ouvrit la porte doucement, en la faisait grincer. Soudain, elle fit tomber la coupelle par terre, qui se brisa en plusieurs morceaux. Il y avait quelqu’un dans sa chambre, une ombre.

C’était Sasuke, si elle avait bonne mémoire, l’homme des toits, qui tenait M dans ses bras.

- Vous allez bien ?
- Euh, oui, vous m’avez fait peur…j’ai pas pour habitude d’avoir des hommes dans ma chambre sans les avoir fait entrer par la porte d’entrée…
- Excusez moi, je n’aurai pas dû, je voulais vous ramener M, il était dehors sur les toits et il avait trop peur de redescendre…et puis je l’ai entendu.
- Qui ça ?
- La voix…
- Oh, tu veux parler du répondeur, Tu dois pas connaître mais c’est une boite qui-
- Non, j’ai entendu Sa voix. Celle de la Mort. Toi aussi tu peux le voir ?
- Euh…de quoi tu parles ?
- Quand j’étais plus jeune, j’ai prit un coup sur la tête. Depuis, on dit que je suis spécial, et que je vois des gens qui ne sont pas là, comme lui. Je l’appelle la Mort, parce qu’il y ressemble. Alors tu peux l’entendre toi aussi, tu as un souci au cerveau ?
- Euh…oui oui, j’ai un souci moi aussi. Tu sais quoi de plus sur cet homme, j’aimerai mieux le connaître.
- Tu devrais pas il est pas très gentil. Je l’ai déjà vu tuer des gens !
- A quoi ressemble-t-il ?
- Tu ne le voit pas ? Il est grand, il est habillé en noir et il a les cheveux blancs, comme mamie Chiyo, très très long.
- Il est vieux alors ?
- Pas comme mamie Chiyo en tout cas. Mais je sais pas, je lui demanderai. Je dois y aller, sinon, il va me punir encore, et je ne pourrai plus te revoir. Fais attention à toi.
- Attend ! ne pars pas !
- Je reviendrai plus tard ne t’inquiète pas.

Il sauta à travers la fenêtre, on monta sur le toit. Sakura se retrouva seule avec M, qui lechait sa pâté tombée par terre. Elle ramassera les bouts de porcelaine plus tard, elle n’en pouvait plus. La journée avait été longue, la soirée éprouvante. Secouée par toutes ses émotions, elle se mit à sangloter ctre son oreillet, et s’endormi toute habillée quelque instant plus tard. Sasuke la regarda dormir à travers sa baie vitrée, et ferma les volets. Un orage allait éclater.



**Commissariat du Canal du Midi**



Le lendemain matin, Shikamaru reçut un coup de fil de Sakura. Il lui demande de venir aussitôt au poste. Quelqu’un voulait lui parler. Elle sentit à sa voix que quelque chose n’allait pas.
Quand elle arriva, elle vit plusieurs hommes habillés en noir, qu’elle n’avait jamais vu auparavant, costard cravate. Shikamaru lui fit signe de s’assoir et lui expliqua la situation :

- Ce matin, le gardien du musée nous a appelés. La ministre de la culture a été assassinée pendant la nuit.
- Quoi ?? Temari ?? oh non…dit-elle avait d’éclater en sanglot.
- Vous la connaissiez bien n’est ce pas ? lui demande un des hommes en noir.
- Oui nous étions proche…mais qui êtes vous ?
- Je me présente, Itachi Uchiwa, Lieutenant général de la section criminelle de Paris. Je sers aussi de relai avec Interpol. C’est moi qui vous ai fait venir ici.
- Et que me voulez-vous lieutenant général ?
- Mlle Temari savait se faire discrète sur ses relations. J’étais chargé de la suivre avec toutes ses histoires de menaces. On a donc mi son téléphone sous écoute. Elle vous a appelé hier après midi ?
- Oui, je n’étais pas là, je n’ai eu son message que le soir, dit-il en essuyant ces larmes. Elle voulait prendre un café, elle avait pas l’air très bien…j’aurai du…j’aurai du…
- Hey calmez-vous Sakura, lui dit Shikamaru en lui caressant le bras pour la rassurer, rien n’est de votre faute.
- Elle a ensuite appeler son frère, que vous connaissez encore mieux, vu que c’est votre ex-fiancée.
- C’est exact.
- Nous avons pu entendre ce que Temari lui disait grâce à un micro. Ça c’est surtout pour vous inspecteur
- Je suis toute ouie.
- Bien, dit-il en appuyant sur un bouton.
« Kankuro je suis dans la merde, j’ai besoin d’aide !... …Il a tué tous les petits frères, maintenant il s’attaque au grand… Sans doute, mais j’ai perdu sa trace. Il a peu être un peu plus de temps devant lui. Surtout, si tu le retrouve, n’essaye pas de le contacter. C’est comme ça que Kiba Shino et Naruto sont morts si vite. Ils nous observent… Je dois partir. Rendez vous à 00h dans le grand hall. Je m’arrange pour avoir les clés. Je compte sur toi. ».
C’est tout ce que nous avons.
- Donc, Temari a donné rendez-vous à son frère au musée qu’elle a inauguré le jour même avant de se faire tuer, résuma Shikamaru. C’est surement la dernière personne qui la vue vivante. Il faut le retrouver.
- C’est bien ça le souci, on a perdu sa trace. On a trouvé une douille non loin de lieu du crime. Qui n’a pas touché la victime puisque vous le savez mieux que moi, ce n’est pas ce mode opératoire que noter tueur en série utilise.
- Alors, murmura Sakura, ce n’est pas à cause de son travail qu’elle a été tué ?
- Non, lui fit sèchement Shikamaru, paralysée, étranglée, dans tournesols à la place des yeux. Tout comme votre frère et ces amis.
- Vous voulez voir les photos mademoiselle ? lui demanda Itachi.
- Non…j’ai besoin d’air…
- Choji, amène la dehors avant qu’elle ne s’évanouisse.
- Bien chef.

Sakura se leva avec difficulté et s’accroche à Choji pour marcher vers la sortie. Quand elle fut partie, Shikamaru demanda à voir les photos. Elles se ressemblaient toutes, des traces d’étranglement, aucun trace de lutte, pas de bleu, et ses fleurs dans les orbites…

- Vous n’allez pas vous évanouir vous aussi, inspecteur ?
- Non, répondit-il à Itachi. Apparemment nous allons travailler ensemble à partir de maintenant, commençons par établir de bon rapport. Appelez-moi Shikamaru ou Mr. Nara si vous préférez.
- Très bien monsieur Nara. Il y a quelque chose que je voudrais vous montrer. C’est sur la bande son de toute à l’heure. N’y a-t-il pas quelque chose qui vous a…intrigué ?
- Toute cette histoire est intrigante monsieur Uchiwa.
- Ecoutez bien ce passage : « …Il a tué tous les petits frères, maintenant il s’attaque au grand… »
- En effet…on dirait qu’elle parle d’une sorte de communauté organisée…
- C’est exact. Le Président m’a demandé de faire des recherches sur elle, cela fait quelque temps qu’on a des soupçons sur son CV. En faisant des recherches, nous avons découvert qu’elle avait vécue au japon pendant près de 20ans, avec ses deux frères, Naruto et Sakura.
- Ils ont vécu ensemble ?
- Ensemble, dans la même maison. Ils étaient tous orphelins. On a tous trouvé bizarre qu’elle demande autant de protection pour une simple menace de mort, c’est banal, tout le monde en reçoit au gouvernement.
- Et quel rapport avec les grands et les petits frères ?
- J’ai eu la ‘chance’ d’être flic au Japon, pendant une période assez noire, ou la rue était gouvernée par un groupe : Daitenshi.
- Daitenshi ? ça me dit vaguement quelque chose…
- C’était un des plus grands groupes de Yakuza de ces 10 dernières années.
- La mafia ?
- Tout à fait. Les Yakuza ont une organisation proche de la mafia Sicilienne, une organisation qui se base sur le modèle familial, avec des grands et des petits frères…
- La ministre de la culture était un ancien membre de la mafia Japonaise ?
- J’ai bien peur que oui. J’ai participé au démantèlement de ce réseau. Il faut savoir que, dans ce type de Mafia, il y a une organification à respecter. Les petits frères, les grands frères, le 2nd lieutenant, le 1er leutenant, et le chef de famille. On a abattu le chef, le 2nd lieutenant, et beaucoup d’hommes de mains, mais la plupart ce sont enfuie, et on n’a jamais pu les retrouver.
- Vous n’avez pas pu en garder un vivant pour l’interroger ?
- Si bien sur, nous avions un homme, Kabuto, qui est retenu en prison. Mais là où ça devient compliqué, c’est que aucun des membres ne savait combien ils étaient, ni les noms. Les membres les plus importants, hormis le chef de famille, étaient tenu secrets. Et c’est en particulier vrai, pour le 1er lieutenant…
- Gabrielle ?
- Exact. C’est le seul nom qu’on a réussi à voir de tous les criminels interrogés. Et encore, selon les versions, c’est Gabrielle ou Gabriel. Et ils ne l’avaient jamais vu.
- Vous voulez dire que Gabrielle peut être un homme ?
- Ou une femme. Vous avez des photos d’elle c’est ça ? On va suivre cette piste. Mais pour l’instant notre seule piste, c’est celle de Kankuro, qui a disparu après son admission aux urgences.
- Je pense que ça n’a rien à voir avec l’affaire. Notre tueur n’utilise pas d’arme à feu. De plus, on a retrouvé un cheveu sur les lieux du crime, près de la douille, ça ne lui ressemble pas non plus. Je pense que c’était quelqu’un d’autre.
- Alors, ça nous fera peut être un témoin. Je pars pour l’hôpital, vous-
- Je suis une autre piste en parallèle. Il semblerait que Gabrielle se balade un peu partout en France et qu’elle brûle des hôtels avant de partir. Ça ne vous dit rien.
- Vous pensez que les deux affaires sont liées ? J’ai des hommes sur le coup en ce moment à-
- Nice, je sais, moi aussi. D’ailleurs il semblerait que mes hommes aient du mal à faire leur enquête. On doit travailler en équipe maintenant, non ?
- Je vais leur passer un coup de fil. Je vous laisse avec la fille, je crois qu’elle peut nous aider aussi. Je ne pense pas qu’elle vous aie tout dit. Utilisez-la pour faire venir Kankuro, ne devons absolument l’interroger.
- Tous les moyens sont bon…
- Je suis d’accord pour travailler en équipe, mais n’oubliez pas que je suis voter supérieur. Appelez-moi si vous avez des nouvelles informations.

Sur ce, il quitta la pièce avec ses gorilles. Shikamaru s’assit à sa place habituelle et prit sa tête entre ces mains. Une histoire de mafia….un règlement de compte, 10 ans plus tard. Cela laissait un grand nombre de suspect possible…Il fallait qu’il rappelle Choji pour consulter les bases de données, qu’il compare avec des personnes résidant la région. Trop de suspect et pas assez de temps. Comment trouver la prochaine cible dans cette organisation pensée pour ne pas qu’on puisse refaire son organigramme ? Mais pour une fois, il avait d’autres portes à ouvrir. Il allait voir Sakura dehors, toujours avec Choji. Elle avait arrêté de pleurer et fumait une cigarette.

- Je ne saviez pas que vous fumiez, commença Shikamaru. Vous vous sentez mieux ?
- Après ça, oui, dit-elle en soufflant sa fumée par la bouche. Je ne vois pas de toute façon comment je pourrais aller pire.
- Vous devriez peut être vous reposez, partir d’ici…on a encore besoin de vous, pour Kankuro, pour avoir des informations-
- Toutes ces années où je me suis demandé comment ils pouvaient me payer mes études…
- Vous nous avez entendus ? dit-il en regardant Choji, qui acquiesça de la tête.
- …elle disait qu’elle avait un peu d’argent de l’assurance vie de ses parents, qu’elle travaillait aussi le soir comme serveuse…et mon frère…
- Vous n’en aviez aucune idée ? pas un souvenir que quelque chose de bizarre ?
- Ça concordait avec les horaires d’une serveuse de nuit, dit-elle en avant de tirer sur sa cigarette. Franchement, je vous l’aurais dit plus tôt si j’avais été au courant. Je peux vous donner un conseil ?
- Oui bien sur.
- Ne leur dites pas. Aux familles. Ne leur dites pas. Ils ont déjà assez mal comme ça. Ne leur faites pas mal davantage.
- De toute façon, je vois mal le gouvernement laisser entendre qu’une de leur ministre était une ex-mafieuse. Ça va aller ?
- Je crois…en fait non, ça ne va pas. Je…hier soir, j’ai reçu un coup de fil, un homme, que je ne connais pas. Il m’a menacé, il m’a dit que si je me mêlais encore de cette affaire, je pourrais y passer moi aussi. Il a peut être un lien avec notre affaire, non ?
- Venez à l’intérieur, il fait encore humide avec l’orage d’hier.
- Oui je sais j’ai les fesses trempées, mais ça va aller. Merci Choji, merci pour tout. Dites bonjour à votre fille pour moi.
- Je vous ramène à l’intérieur, prenez mon manteau, lui dit Choji en l’aidant à se lever. Et il l’amena à l’intérieur, pour lui prendre sa déposition.







un ptit comm ça tue pas un mamouth et ça me fait très plaisir vous savez *o*

<3




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