Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 04/05/2009
Me revoila sur tous les fronts presque *o* avec ce nouveau chapitre de Gabrielle, votre nouvelle enquête policière préférée (si si)
L'enquête avance a grand pas, mais ils sembleraient que la section criminelle de Paris mettent des batons dans les roues de l'Inspecteur Shikamaru!
De son coté, Temari ne se sent plus en sécurité...
bonne lecture !




Chapitre 5: "~~~~~~"



**Appartement de Sakura**


- Mlle Sakura, je crois que votre petit chaton s’est encore égaré.

- Oh, Mme Chiyo. Justement j’avais à vous parler. Entrez donc.
Sakura prit M dans ses bras et guida sa voisine vers le salon, où elles prirent le thé et discutèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure.
- Donc, vous dites que le propriétaire de l’immeuble vous a parlé de moi ?
- C’est exact, lui répondit Sakura. Je viens d’arriver en ville et je n’ai pas encore trouvé d’emploi. Puis nous sommes voisines et visiblement vous avez besoin d’une aide extérieure. Je peux faire vos courses, faire le ménage, déménager certains meubles qui sont dangereux ou trop en hauteur…
- Oh c’est si gentil de la part de Gaara de vous avoir contacté. Ça fait un moment que je cherche quelqu’un vous savez, mais c’est si dur de trouver des jeunes prêt à aider des vieilles personnes comme moi.
- Allons ne dites pas ça, pour le peu que j’en sais, vous êtes adorable. Bon alors, je commence quand ?
- Tout de suite pourquoi pas. J’ai besoin de faire quelques courses, et je me sens assez en forme pour vous accompagner aujourd’hui.
- Pourquoi m’accompagner, je suis là pour éviter ça, non ?
- J’aimerais mieux vous connaître, pourquoi ne pas passer l’après midi ensemble ? Mes chats sont très difficiles en croquettes, vous allez avoir besoin de mes conseils jeunes filles !
- Bon d’accord, allons y. Mais je n’ai pas de voiture je vous préviens.
- Nous irons à pied alors ! Ah, les jeunes de nos jours…

Chiyo passa le pas de la porte pendant que Sakura enfilait son manteau en cherchant ses clés. C’est alors qu’elle descendait l’escalier que son téléphone sonna, plusieurs fois, dans le vide.


**Quelque part en ville**


Kankuro se baladait au soleil des quais de la Garonne quand son portable sonna. C’était sa sœur.

- Hey, félicitation pour ton interview, c’était plutôt réussi !
- Kankuro je suis dans la merde, j’ai besoin d’aide !
- Hey, hey calme toi ! lui dit-il en arrêtant sa marche, tu as l’air affolé…
- Il y a quelque chose de louche, mes gardes du corps sont tous des bleus, j’ai payé un type pour me balancer une chaussure à la figure, c’est un des journalistes présents qui l’en a empêché, pas mes stupides gorilles !
- Calme toi je t’ai dit, reprend ton souffle. Où es-tu en ce moment ?
- Dans les toilettes du musée, Kankuro j’étais censée prendre l’avion dans 1h, mais ils ont décalé mon vol à demain matin, et avec cette soi disant garde rapprochée, ils veulent me faire croire que je ne risque rien !
- Tu as appelé le Ministère ?
- Tu as déjà vu une garde aussi rapprochée pour une ministre de la culture ? Faut pas déconner ils me prennent déjà pour à moitié folle…et je ne peux pas leur dire la vérité.
- Ecoute, je vais appeler Sakura, elle connaît le type qui s’occupe de l’enquête, dis lui la vérité, il te protègera.
- Je t’appelle aussi pour Sakura. J’ai vu d’autres hommes dans le coin, pas des rigolos, il me semble que c’est la section criminelle de la capitale. Le type là, il s’appelle Itachi je crois, c’est un pro, il n’a jamais laissé une affaire non classée.
- Et ? c’est plutôt bon signe non ?
- Ce type s’intéresse de prêt a l’affaire Gabrielle, et si je ne me trompe pas, il était flic au japon il y’a une dizaine d’année. C’est bien trop louche à mon goût. Il faut prévenir Sakura qu’elle doit se sortir de ce pétrin avant qu’il ne soit trop tard.
- Je l’ai appelé à l’instant mais elle ne répond pas.
- Il faut la surveiller d’avantage, elle va tout faire foirer !
- T’inquiète plus pour ça j’ai trouvé une solution, mais toi tu m’inquiètes, normalement tu ne perds pas ton sang froid comme ça…
- C’est peut être parce que je suis plus à l’aise avec un flingue à la main que sur des talons hauts. C’est pour ça que je t’appelle.
- Tu veux que je te rende ton arme ?
- Oui. On est jamais mieux servi que par soi même. Je vais abattre ce tueur avant qu’il ne fasse d’autres victimes.
- A ton avis, qui est le prochain sur la liste ?
- …Il a tué tous les petits frères, maintenant il s’attaque au grand.
- Jiraiya ?
- Sans doute, mais j’ai perdu sa trace. Il a peut être un peu plus de temps devant lui. Surtout, si tu le retrouves, n’essaye pas de le contacter. C’est comme ça que Kiba, Shino et Naruto sont morts si vite. Ils nous observent…
- Ils ?
- Je dois partir. Rendez vous à minuit dans le grand hall. Je m’arrange pour avoir les clés. Je compte sur toi.


Sur ce, elle raccrocha au nez et sortit des toilettes. Une secrétaire l’attrapa au vol :


- Vous allez bien madame la ministre ?
- Pour l’instant tout va bien…on verra bien ce que demain nous réserve.

Elles rejoignirent le staff dans le hall et quittèrent le musée fraichement inauguré pour aller à l’hôtel.



** Nice, lieu de l’incendie**


Deidara était un jeune mais prometteur expert en incendie explosion. Depuis tout petit il avait été curieux de la vie, et surtout du feu. Qu’est ce que le feu ? des molécules d’oxygène embrasées ? Ou plus que ça ? d’où venait cette chaleur, cette énergie, comment fonctionne la combustion ? Il avait choisi ses études pour trouver une réponse à ces questions. En général il avait toujours été heureux au travail : il aimait le terrain, un peu moins le labo mais ça ne le dérangeait pas plus que ça. Mais pas aujourd’hui. Les lieux du drame étaient complètement verrouillés par Bercy. Il fallait un mandat de la capitale pour passer. Non mais j’te jure, ces parisiens, pensa-t-il, ils se croient toujours supérieur à nous.

C’est là qu’il tomba par hasard sur une vieille connaissance de formation, une grande tignasse rouge flamboyante marchait en sa direction. Et surtout, elle venait de la zone sécurisée.

- Deidara ? hey vieux pote !
- Bonjour Sasori, ça fait un bail n’est ce pas ?
- Tu parles, ça doit bien faire, 5ans par là ?
- Pas loin oué, la flemme de compter. Qu’est ce que tu deviens ?
- J’ai été muté sur paris l’an dernier, je supervise un peu tout, la classe hein ?
- Ah c’est grâce a toi que je peux pas rentrer faire mes prélèvements tranquille alors ! merci, j’te revaudrais ça !
- Ah, c’est toi le p’tit rigolo qui clame haut et fort que c’est pas un accident ! ça ne me surprend pas venant de toi. J’aimerai bien faire quelque chose pour toi vieux, mais les ordres viennent d’en haut. J’peux pas te laisser passer.
- Allé, jte paye un verre à la fin de ta journée.
- Un seul ? j’croyais qu’on était pote !
- Je tiens à mon porte feuille ! va pour une bouteille de whisky alors. C’est d’accord ?
- Moué, je vais appeler mon boss pour voir si je peux faire une exception. Mais paye-moi le whisky d’abord.
- Je suis pas en état de négocier on dirait. Bon je vais appeler mon boss aussi.
- C’est tout ce qu’on peut faire, on est que des larbins.
- Ça tu l’as dis, avec le salaire qu’on a…


**Commissariat des carmes**


Après avoir laissé le 50e message sur la messagerie de Sakura, Shikamaru se prit en main et allait demander un chiffon à Hinata à l’accueil. Elle le regarda d’un air très perturbé quand elle comprit qu’il allait l’utiliser pour faire le ménage. C’est alors qu’il rentrait dans son bureau qu’Anko débarqua à son tour, visualisant la scène. Elle ne pu réprimer un petit sourire

- Oh, moi je crois qu’il est amoureux !
- De la fille aux cheveux roses ? Mais non Anko, il est fou d’Ino.
- Moué, il répondit dubitativement la biologiste moléculaire, mais elle ne l’aime plus apparemment. Je les ai entendus parler avec Choji, elle a pris un aller SIMPLE pour Mexico.
- C’est peut être qu’elle ne sait pas quand elle va revenir…
- C’est peut être jamais. Bon trêve de potinage, y’a un souci pour vendredi, tu sais le rendez vous avec Mr Hatake.
- Ah oui l’anesthésiste…
- J’ai pu reporter, mais il faut que Shikamaru le voit dans la journée.
- Tu peux aller le prévenir ? je suis allergique à la poussière…
- Heureusement que tu passes pas ta journée avec une odeur de formol dans la pièce.

Pendant ce temps, Shikamaru avait remit le ventilateur du plafond en marche. Ces cheveux étaient presque blanc de poussière, il avait même du aérer pour ne pas s’étouffer. En passant le balai, il commença à re-réfléchir à l’enquête…Soudain il laissa tomber le balai et se précipita sur les dossiers.

Il y avait plusieurs point commun entre ces trois garçons assassinés : ils étaient tous orphelins, venant de pays différents et ayant eu des parcours de vie eu aussi très différents, mais ils ont dû se connaître quelque part…
Après quelques minutes de recherche et plusieurs coups de fil assez douloureux aux restes des familles, il fit enfin le lien qui leur manquait…

Melbourne, Ankara, Tokyo, Osaka, Paris, Londres, Tokyo, Seattle, Tokyo…tous avaient vécu pendant 3ans au même endroit, à Tokyo ! Il fallait qu’il recontacte Sakura au plus vite pour reprendre sa déposition :

- Vous avez l’air content, c’est bizarre pour un homme qui vient de faire le ménage, lui dit Anko qui l’observait depuis un moment, accolée contre la porte
- Je viens de trouver un lien entre les 3 hommes, en plus de Gabrielle. Ça doit avoir un lien avec quelque chose qui s’est passé, il y a 8 ou 6 ans à Tokyo.
- Et Gabrielle ? Des traces d’elle à cette période là ?
- Je n’ai pas eu le temps de chercher encore, mais je vais le faire, merci. Tu es la pour quoi ? Si c’est pour une augmentation de salaire va voir Ibiki il négocie bien mieux que moi…
- Non en fait c’est pour le rendez vous avec monsieur Hatake, le chef de service et anesthésiste de l’Hôpital Purpan. Il a un empêchement vendredi.
- Aie, c’est pas le moment.
- J’ai décalé pour cet après midi. Ça vous va ?
- C’est parfait, le temps d’avaler un truc à bouffer et j’y cours en métro…haha j’aurai dû écouter Choji et récupérer mon permis…
- Je vous dépose ? il y’a une cantine à l’hôpital.
- Mais vous en savez des choses !
- C’est là que je travaille aussi. Allez, mettez votre manteau, vous finirez plus tard le ménage.


**Hôpital Purpan**



Tout était blanc et sentait le désinfectant. Shikamaru se demandait comment certaines personnes pouvaient passer leur vie entière dans un lieu comme celui là. C’était tout l’inverse de son petit bureau noir et tout poussiéreux. Enfin un peu moins maintenant. Mais qu’est ce qu’il lui a prit de faire ça, se dit-il. Anko l’emmena au 6e étage, devant une grande porte vitrée. C’est aussi ici qu’elle le laissa, et parti travailler au labo faire des cultures de bactéries…Shikamaru ne comprenait rien à ce jargon. C’était bien dommage d’ailleurs. Il frappa à la porte. Un homme, plutôt grand et avec une étrange coiffure en coupe au bol, lui ouvrit la porte. Monsieur Hatake était encore au bloc et il ne devait pas tarder à arriver. Shikamaru remercia monsieur Maïto, son nom étant écrit sur sa blouse, et reparti au 3e étage comme on lui avait indiqué. Il s’assit un instant dans une sorte de salle d’attente, près du bloc où devait se trouver son homme, et attendit quelques minutes en observant les gens. Il vit Anko passer avec un chariot rempli de tube à essai rouge, des flacons d’urines, des tonnes de produits dont il n’avait pas la moindre idée du nom. Il n’aimait décidément pas les hôpitaux. Et il ne les aimerait sans doute jamais, après ce qui s’était passé avec son père…

Les portes s’ouvrirent, et Shikamaru se leva en même temps que la famille. Le chirurgien expliquait que l’opération s’était bien passé pendant qu’une main tapota sur l’épaule du commissaire.

- Je ne vous ai pas trop fait attendre, monsieur Nara ?
- Non du tout, on vient de me prévenir. Vous êtes monsieur Hatake Kakashi ?
- Vous avez vu juste. Je dois me rendre en salle d’IRM, on peut discuter la bas si vous voulez. Ma patiente a besoin d’un examen complémentaire.
- Oui oui bien sur la santé avant tout.
- Par contre, dit le docteur en marchant, il vous faut éteindre votre portable pour ne pas brouiller l’image.
- Oh, oui bien sur, ce qu’il fit en entrant dans la pièce.
- Alors madame Martin, ça va bien aujourd’hui ?

Shikamaru s’installa dans la pièce près de la grosse machine pendant que le docteur Hatake préparait sa patiente. Il revint un petit moment plus tard, appuya sur un bouton et parla a sa patiente une fois de plus. Une fois le bouton relâché, il se mit a parler :

- Je n’ai pas trop suivi votre histoire, ça ne fait pas les gros titres des journaux pour l’instant, commença-t-il.
- Pas pour l’instant, et j’espère jamais. Il faut arrêter ce tueur le plus tôt possible. Ça va faire 3 fois qu’il utilise un poison d’anesthésie, docteur, ça ne peut plus être négligé, il doit avoir quelqu’un qui le fourni. Et d’après Shizune, votre légiste, c’est quelqu’un d’expérimenté en matière chirurgicale.
- Et donc ? vous suspectez quelqu’un venant de cet Hôpital ?
- J’irai à Rangueil, et à Larrey dans la journée, mais autant commencer par les plus gros hôpitaux non ?
- Jack l’éventreur était-il chirurgien monsieur Nara ?
- J’avoue que je ne sais pas vraiment. Mais je vais devoir vous demander la liste des personnes qui peuvent se procurer vos produits d’anesthésies, avec plus ou moins de facilité. Ainsi que leur emploi du temps, pour vérifier leur alibi.
- Vous avez déjà fait ça il y a un mois non ? pourquoi le refaire maintenant ?
- J’ai plus d’élément en ma possession pour faire avancer les recherches et pour cerner les suspects à présent. Encore une chose, j’aimerai que ne figure sur cette liste que les personnes qui ont un lien avec le Japon : de la famille, une passion, un voyage…
- Le japon ? pourquoi ce soudain intérêt ?
- Ça fait parti de l’enquête. Et ce n’est pas votre travail. Vous n’avez pas le droit de me dire de quoi souffre cette patiente n’est ce pas ?
- Secret professionnel
- Moi c’est pareil. Vous ferez passer la liste à Anko. Le plus vite possible m’aiderai beaucoup.
- Je verrai, je suis très occupé en ce moment. J’ai beaucoup de réunions administrative, apparemment il y aurait quelque dépenses inexpliquées…je vous tiendrai au courant.
- N’oubliez pas docteur, des vies sont en jeu.
- A qui croyez-vous parler ? je vois la mort bien plus souvent que vous. Sur ce, je vais vous demander de partir, je dois finir mon diagnostic.
- Bien. Au revoir docteur Hatake.


La journée arriva a son terme, Sakura rentra à son appartement et vit que son téléphone avait beaucoup travaillé en son absence, Choji alla chercher sa petite fille chérie à son cours de danse, Shikamaru rentra en métro jusqu'à chez lui, seul, et ivre.
Minuit approchait.



Que va - t - il se passer à minuit?
En tout cas, cet événement chamboulera toute la suite de l'enquête...
a la prochaine!




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