Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 12/08/2008
Mi revoilou avec à nouveau un super titre de chapitre... dsl... u_u" mais surtout un nouveau chapitre ! Un peu plus long que les autres chapitres (oué enfin il se passe quelque chose allez-vous dire).
Résumé : Sakura et Shikamaru sont toujours sur cette enquête qui ne semble pas beaucoup avancer. Arrive un nouveau personnage dans la ville de Toulouse : Temari. Les relations qui lient sa famille à celle de Sakura restent obscures. Y aurait-il un lien avec cette série de meurtres ? Ou alors est ce que la piste des hotels incendiés va boulverser les idées que l'inspecteur Shikamaru s'en faisait ?




Chapitre 4: -*****-*****-



** Appartement de Kankurô**


Dans une ambiance très jazzy, Temari sirotait son grand verre de muscat pendant que Kankurô allumait les bougies. Elle venait à peine d'arriver de Paris, à quatre heures du matin, et comme prévu, elle était passée chez lui, en évitant les paparazzi. Enfin elle l'espérait. Posé sur le balcon, son bras tapait frénétiquement sur les barres de fer qui l'empêchaient de tomber, créant ainsi des vibrations au rythme latino. Il le voyait bien, elle était très stressée. Certes, ils ne s'étaient pas vus souvent, mais ce sang qui coulait dans leurs veines ne mentait pas. Il l'invita à s'assoir sur le divan. Elle le suivit, son verre à présent vide. Elle voulut se resservir, quand Kankurô la coupa dans son élan :

- Tu ne crois pas que tu es assez bourrée comme ça ?

- Hey, j'ai bu que deux verres.

- Oui, mais tu as un poste à responsabilités. Tu as une interview à faire demain, devant la France entière, tu ne peux pas te permettre de faire une connerie pareille.

- Comme si j'avais oublié. Ce vieux musée commence à me les briser. J'aurais jamais dû monter cette maison d'édition quand je me suis installée ici. Regarde où ça me mène : à faire des interviews avec un vieux schnock, pour l'Art avec un grand A, attention !

- Ça aurait pu être pire. Tu préfères peut-être présenter le loto ?

- Ou la météo, non merci.

- J'aime bien les miss météo.

- Ça n'est pas le propos, dit-elle en se resservant malgré les avertissements de son frère.

- Qu'est ce que tu as grande soeur ? Tu as toujours été la plus forte de nous tous. C'est toi qui nous à sortis de la mouise quand papa et maman sont morts. On a besoin de savoir que tu es toujours aussi forte.

- Vous vous débrouillez très bien sans moi maintenant, vous êtes grands. De toute façon il va falloir vous y habituer.

- Arrête de dire des bêtises comme ça...

- Tu le sais bien autant que moi, non?

- ...

- Je vais mourir, Kankurô. Comme Naruto et les autres.

- Tu as une garde rapprochée, une couverture médiatique, il n`osera pas te tuer.

- Ah! c'est la meilleure ! De toute façon dans quelque temps ces imbéciles de flics vont faire le rapprochement avec mon ancienne vie, et je devrais démissionner. Je préfère encore partir sur une bonne impression.

- Et Sakura ?

- On va tous y passer. Sakura, elle, elle essaye juste de... de doubler l'assassin. On verra bien si ça marche. Si tu veux la sauver, essaye de la faire quitter le pays, c'est le seul moyen.

- Comment ça ?

- L'assassin ne la connaît pas. Mais si elle continue de se mêler de cette affaire, elle finira comme nous. Je sais qu'elle ne fait pas ça pour elle, mais quand même, elle devrait sauver sa peau plutôt que d'essayer de nous protéger.

- Je lui parlerai. Prends ton manteau, je te conduis à ton hôtel.

- Non laisse, je vais y aller seule, si on te voit avec moi, les paparazzi vont se régaler. Et les coups du fil du président, j'en ai ras le cul.

- Mais comment t'as fait pour rentrer dans ce gouvernement ?

- Hum : "La culture n'appartient pas à une nation mais à l'humanité toute entière. Il faut qu'elle devienne un objet capitalisable comme n`importe quel bien." J'étais comment ?

- Parfaite, comme toujours. Allez rentre vite, téléphone moi quand même.

- Promis, je passerai voir grand-mère aussi. Elle habite où déjà?

- Ah... elle n'est pas là pour le moment. Partie en cure je sais plus où...

- Dommage, à la prochaine Kankurô. Mes amitiés à mon petit Gaara d`amour.

- Tu passeras le voir la prochaine fois?

- ... On verra, dit-elle en fermant la porte derrière elle.

Il regarda la porte une bonne minute avant de se rendre sur le balcon, pour la voir marcher seule dans la rue. Elle avait de longues jambes, des bas résilles, de longs cheveux, un regard pétillant. Il se demanderait toujours pourquoi elle avait banni les hommes de sa vie. Plus d'un aurait pourtant bien voulu la rendre heureuse. Il avait l'impression que sa vie était remplie de femme comme ça. D'abord sa soeur, puis Sakura...
Il finit son verre, le posa sur la table basse et se prit le tibia sur un coin, avant de s'étaler sur le parquet. Décidément, lui aussi avait trop bu. Il eut à peine le temps de trouver son lit qu'il s'endormit profondément, pour ne se réveiller que le lendemain après midi.



** Commissariat **


Shikamaru était seul à son bureau. Ino avait téléphoné ce matin. Elle allait bien. Elle lui avait même dit "je t'aime". La blague. Il s'amusait à faire des ronds avec la fumée de sa cigarette. '`était en fait assez facile et assez distrayant. Ses exploits le plongeaient presque dans un état d'autosatisfaction.
La brigade de Nice aussi avait appelé. Un hôtel avait pris feu il y a trente minutes. Bizarrement, une jeune femme blonde aux cheveux longs y résidait, et par chance elle était partie juste avant l'incendie. Il avait envoyé, en plus de Kurenai et d'Asuma, un expert de la section incendie. Les premières analyses portaient à croire que c'était un accident, un tuyau de gaz mal fermé...
Ces gars de Nice sont vraiment des lopettes, pensa Shikamaru en appelant Chôji de son portable. C'était son jour de repos en temps normal, mais mercredi ou pas, l'affaire était en cours.

- Allo ? fit la voix de l'autre côté du téléphone.

- Y a du nouveau pour l'enquête. Passe au bureau dans une heure.

- Non mais t'as vu quel jour on est ? C'est mercredi !

- Et alors ! Y a un hôtel qui a brûlé, celui où était Gabrielle. Elle a pu s`échapper juste avant le drame. Ça me semble trop louche.

- Ah... Écoute, je suis dans la voiture, j'amène la petite à la danse. Je te rappelle quand je suis plus au volant.

- À une époque tu conduisais encore plus mal que moi.

- T'as qu'à lui faire un gosse à ta petite Ino. Et je te rappelle que tu n'as plus de permis depuis deux ans.

- Hey c'est que...

Il avait raccroché. C'était bête mais Shikamaru ne pouvait pas développer ses théories sans en parler avec Chôji. Il détestait les mercredis.
Il posa son portable sur la table et continua de réfléchir. Bien sûr, cela pouvait être une pure coïncidence, que la moitié des hôtels partis en fumée aient reçu cette pauvre Gabrielle comme dernière cliente... Non, il en était persuadé, il n'y avait que deux choix possibles.

Il reprit son portable et appela Sakura cette fois ci.




** Restaurant du centre ville **



- Mais c'est délicieux !

- Et encore, on a pas eu la carte des desserts.

- Hum, pourquoi je ne suis jamais allée ici?

- Peut-être parce que tu n'as pas les moyen de te payer ne serait-ce qu'une seule bouteille de ce vin.

- Gaara, lâche-moi un peu, je viens de m`installer et j'ai toujours pas de boulot, lui dit Sakura entre deux bouchées de viande et une gorgée de rouge.

- Hum, j'ai peut-être une idée pour ça. Tu te rappelles de...

- Excuse-moi, j'ai un appel.

Sakura s'excusa et sortit du restaurant. Il faisait bon dehors, les rues étaient blindées. Elle s'assit sur le trottoir avant de décrocher.

- Vous me dérangez en plein déjeuner je vous signale.

- Quittez-le, ce mec ne vous mérite pas de toute façon.

- C'est très gentil inspecteur, mais je ne suis pas en rencard. C'est inspecteur ou commissaire ?

- Ça m'est égal. J'ai de nouvelles informations sur l'affaire. Ça vous intéresse peut-être ?

- Hum, dites toujours...

Sakura rentra dans le restaurant un quart d'heure plus tard, et s'excusa auprès de Gaara. Ce qu'elle regretta quand elle vit qu'il avait fini son assiette. Elle se vengerait sur le dessert, oeil pour oeil, dent pour dent !

- C'était qui ?

- L'inspecteur commissaire de mes deux. Il voulait parler de l`affaire, encore. Enfin tu sais les hommes, pour réfléchir ils ont besoin de parler à un être supérieur, ils se sentent intelligents si on les approuve.

- Et en quoi es-tu un être supérieur ?

- Je suis une femme !

- Bon, ce débat commence à être trop compliqué pour mon petit cerveau d'être inférieur. Par contre, j'ai un boulot pour toi. Si t'en cherches toujours un.

- Mais, pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt !! Bien sûr que ça m'intéresse. Tant que c'est pas serveuse ou présentatrice météo.

- Bah j'avais commencé à te le dire quand t'es partie au téléphone. Bon, tu te souviens de ta vieille voisine ?

- Oh oui ! J'ai complètement oublié de passer la voir. Chiyo ?

- Oui. Elle commence à se faire un peu vieille, et avec les escaliers et tout ça tu comprends, elle a besoin de quelqu'un...

- Tu veux que j'aille aider la mémé d'à coté ? Heureusement que j'ai un master en gestion, j'aurais jamais pu faire le job de mes rêves sans.

- Hey, je suis pas un des mecs de l'ANPE. D`ailleurs t'y es même pas allée.

- C'est quoi l'ANPE?

- ... Laisse tomber. Le boulot est juste à côté de chez toi, il sera bien payé, et en plus tu vas pouvoir continuer à enquêter tranquille. Je vois pas pourquoi tu te plains.

- Hey, c'était de l'humour. Ça te ferait pas de mal d'en faire de temps en temps. Bon, je vais aller voir mon cher inspecteur. Après j'irai voir la vieille.

- Chiyo.

- Oui, Chiyo, je sais. Et toi tu fais quoi cette semaine ?

- Kankurô m'a payé un mois de thalasso en Arabie Saoudite. C`est pour me « relaxer ». J'ai horreur de l`eau.

- J'ai horreur des vieux.

- Au moins comme ça on est quitte.

Il paya et lui tint le bras pour passer la porte de ce chic restaurant. On aurait presque dit un couple. Sauf qu'ils avaient presque sept ans de différence. Sakura se souvenait souvent des premières fois où elle les avait vus ensemble, son frère et lui. Ils avaient cinq ans, elle bientôt douze, elle jouait les baby-sitter, pendant que Temari faisait à manger et que Kankurô draguait les filles dehors. Quand les parents de Sakura moururent, elle fut placée dans un centre avec son frère, dirigé par les parents de Gaara. Elle les aimait si fort, ces moments-là de calme et de sérénité, qu'elle en laissa échapper une larme. C'était peut-être ça qui lui faisait le plus de peine, la solitude, la nostalgie de sa vie d'avant. Gaara sentit une goutte d`eau lui glisser enter les doigts, et serra un peu plus fort la main de Sakura.

- Je vais te laisser ici, j'ai mes affaires à préparer.

- Merci beaucoup Gaara. Ne t'inquiète pas pour moi, je sais où aller. Le métro est à deux pas.

- Dis-moi juste, avant que je parte, j'ai besoin de savoir.

- Oui?

- Est-ce que Kankurô, ou Temari, sont impliqués dans cette affaire ?

- ... Pourquoi tu me demandes ça ? ... Ils ont reçu des menaces ?

- Je n'en sais rien, ils me cachent quelque chose. Et Temari ne me dit plus rien. Je pense que ce voyage n'est qu'un moyen pour me mettre à l'écart. S'il-te-plaît Sakura, tu es la seule personne en qui j'ai réellement confiance.

- Gaara, tu sais bien que Kankurô ne me dis rien à moi non plus. Il fait ça pour ne pas nous inquiéter. Je n'en sais pas plus que toi.

- Mais vous avez été fiancés ! Il doit quand même te parler de temps en temps.

- Ça remonte à si longtemps tu sais... Ecoute, je dois vraiment filer, désolée de ne pas pouvoir t'en dire plus, je ne sais rien non plus. Je te tiendrai au courant si l'enquête avance.

- Sakura...

- Ecoute Gaara, je sais que ça n'est pas facile pour toi...

- Je considérais Naruto comme mon frère, bien plus que Kankurô ou Temari. Vous étiez ma vraie famille. Je lui ai fait une promesse, et je te jure Sakura que je la tiendrai.

- ... Gaara, qu'est-ce que tu racontes...

- Au revoir, à la prochaine.

Il partit lui aussi, en larmes. Il monta dans sa voiture et démarra en trombe. Et Sakura la suivait du regard, et attendit de ne plus la voir pour reprendre ses esprits, et sortir du milieu de la rue. Ce n'est qu'arrivée chez elle qu'elle éclata en sanglots et qu'elle se rendit compte qu'elle en avait oublié Shikamaru.
C'est alors qu'on frappa à sa porte.



** Couloir d`un hôpital, Nice **


Kurenai et Asuma n`avaient même pas eu le temps de voir l'hôtel. Ils arrivèrent directement sur les lieux du sinistre. Il ne restait absolument rien. Les pompiers n'avaient rien pu faire. Le gérant était dans un état critique et quatre personnes avaient péri dans cet accident. Car il s'agissait pour la police locale d'un accident. Selon eux l'hôtel n'avait pas répondu aux normes de sécurité et était en train de rénover justement les conduites de gaz. Leur expert était encore sur place, mais le tandem toulousain avait choisi d'interroger une des femmes de chambre, encore hospitalisée, mais dans un état stable. Ils entrèrent dans la chambre. Elle avait été brûlée au deuxième degré sur toute la longueur des bras. Les médecins parlaient d'un bon pronostic de rétablissement.
La jeune femme, ou plutôt l'adolescente, s'appelait Julie, elle avait 17ans. Les cheveux bruns, tout comme ses yeux, elle faisait ce boulot depuis deux étés pour gagner un peu d'argent de poche, d'après les informations obtenues. C'était elle qui s'occupait de l'étage où se trouvait Gabrielle.

- Bonjour Julie, je suis Kurenai, et voici mon partenaire Asuma, nous sommes de la police.

- Vous, vous êtes pas du coin, lui répondit-elle. Vous avez un accent un peu différent.

- Nous venons de la section criminelle de Toulouse, ajouta Asuma. Nous enquêtons sur un meurtre. Enfin plutôt une série de meurtre. Une des clientes de l'hôtel dans lequel tu travaillais est impliquée.

- C'est cette femme, continua Kurenai en lui montrant la photo sur le CV de Gabrielle. Tu t'en rappelles ?

- Euh... oui, elle était chambre 206, c'était l'étage où je fais le ménage. Je crois qu'elle s'appelait Gabrielle. Qu'est ce qu'elle a fait ?

- En fait, les victimes ont un lien avec cette femme, et on a retrouvé un mot sur l'un des corps, qui insinuait que c'était elle la vraie cible. C'est pour ça que nous devons la retrouver. Nous devons la protéger et essayer de trouver les prochaines victimes. Elle peut leur sauver la vie.

- Vous voulez savoir quoi exactement ?

- Si tu as remarqué un comportement bizarre, si elle recevait du monde, des coups de fils...

- Bah vous savez, je la trouvais normale cette femme-là. Elle était très belle vous savez. C'était normal que beaucoup d'hommes aillent dans sa chambre, enfin je trouve.

- Des hommes vous avez dit?

- Oui plusieurs. Je n'ai pas vu leur visage, mais ils étaient tous très grand je trouve, enfin je fais un mètre cinquante-huit aussi. Puis y en a deux que j'ai vus très souvent, et ils étaient tous les deux habillés en noir. Peut-être que le gérant pourra vous en dire plus.

- On ira l'interroger quand il sera rétabli, enchaîna Asuma. Elle avait des habitudes particulières ?

- Alors, le matin elle buvait une tasse de thé pour déjeuner, elle restait manger à l'hôtel la plupart du temps, elle sortait vers deux heures et rentrait pour manger vers dix-neuf heures.

- Vous savez où elle allait ? lui demanda Asuma, pendant que Kurenai notait sur un calepin.

- Ça dépend, on la voyait revenir avec des sacs de grandes marques, ou alors avec un sac de plage, un peut comme tous les gens ici. Elle n'avait rien d'exceptionnel. Il y a juste une fois peut être...

- Oui ? dit Kurenai en levant la tête.

- Enfin, c'est Pauline, une amie qui était de repos le jour du drame, une fois, elle est passée voir un des clients tard le soir, enfin vous voyez quoi, et elle a entendu du bruit qui venait de la chambre de cette femme. Apparemment ça gueulait fort, je crois même qu'elle a menacé quelqu'un.

- Votre amie vous a-t-elle dit si c'était un homme ou une femme ?

- Je ne sais pas, allez lui demander. Donnez-moi votre carnet je vais vous noter son adresse. Elle s'appelle Pauline et elle a vingt-et-un ans. Faites attention, je crois qu'elle a perdu un ami dans l`incendie... celui qu'elle était allé voir cette nuit-là...

- Merci beaucoup pour toutes ces informations, lui dit Kurenai en lui tendant le calepin.


Ils repartirent vers leur hôtel un quart d'heure plus tard, après être passés voir l'état du gérant. Il était toujours dans le coma. Asuma mit la radio avant de démarrer, avant de prendre la parole le premier :


- On n'a pas de chance hein ? La seule personne qui puisse avoir vu ces types est dans le coma.

- On est sûr que c'est bien le corps de la réceptionniste qui a été retrouvé ?

- Sa mère était à la morgue ce matin, elle l'a identifié grâce à une tache de naissance sur le bras. Difficile de la contredire.

- Demain on ira voir cette fille, Pauline. Je vais appeler Chôji pour qu'il nous trouve un plan et qu'il nous guide. Quelle idée d`avoir loué dans un hôtel sans wifi !

- C'est pas moi qui ai réservé hein, puis c'est le jour de repos de Chôji. On verra demain. Erf j'ai mon portable qui vibre dans la poche, tu veux bien répondre ?

- C'est toujours moi qui me tape les travaux manuels et toi les trucs intéressants...

- Je croyais que tu aimais bien les travaux manuels?

- ... la ferme je réponds. Allo ?

- Hey salut les gars, ici Deidara chéri !

- Oh mon dieu, dit-elle en en mettant sa paume sur le téléphone, c'est l'expert-incendie.

- Deidara ? dit Asuma avant de rigoler, j'ai bien fait de te passer le téléphone, et il dit quoi ?

- Oui bonjour Deidara. Alors ton analyse ça a donné quoi?

- Mouais je t'ai entendu, lui dit-il de l'autre coté du téléphone. D'après moi, vous devriez venir, y a des gens louches dans le coin. Je peux pas aller où je veux. J'ai pu voir la canalisation qui a pété mais l'explosion n'a pas pu être assez violente pour détruire l'hôtel en entier. À mon avis, quelqu'un a dû mettre de l'essence ou un truc du genre, mais je peux même pas faire de prélèvements ! C`est dingue quand même! Faites quelque chose !

- Oui on fera ce qu'on pourra, lui répondit Kurenai. On t'appelle demain.

- Oki la compagnie, à demain.

- Alors, lui demanda Asuma alors qu'elle posait son portable sur ses genoux.

- C'est mauvais. Très mauvais. C'est bien plus compliqué que ce qu'il y paraît. On n'y arrivera jamais seul.

- Pardon ? dit-il en cabrant la voiture, le feu venant de passer au rouge.

- Apparemment, la police locale nous met des bâtons dans les roues, et ça serait bien un incendie volontaire, que quelqu'un aurait essayé de faire passer pour accidentel.

- Comme Gabrielle par exemple ?

- Ça peut tout aussi bien être quelqu'un qui la suit. Elle l`a surpris et elle est partie le plus vite possible. On appelle Shikamaru.

- Faudrait pas non plus lui donner trop d'espoir, on peut aussi carrément se planter tu sais.

- Mon intuition de femme me dit que non. Y a anguille sous roche. Et on va la déterrer.









Un petit mot adressé aux correcteurs : encore merci pour la correction xD
Puis j'ai vu que dans le chapitre 3 les noms des lieux étaient soulignés, comment on fait Oo c'est trop bien xD

Laissez des comm vous les lecteurs >.> sinon ma colère sera... ou pas.




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