Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 13/05/2008
...désolé pour le retard...:( wala donc le 2e chapitre, ou 1er si on considere le 1er comme un prologue.
Sypnosis: Sakura Haruno vient de déménager à Toulouse, lieu ou son frere Naruto Uzumaki à été tué, pour le venger. Avec l'aide de certaines connaissance, et surtout du Commissaire Shikamaru et son équipe, elle compte bien trouver le coupable et protéger cette mystérieuse Gabrielle, qui semble attirer tout l'attention sur elle.
Ce chapitre met en place plusieurs autres personnages très importants (surtout le dernier!). bonne lecture




Chapitre 2: Nouveaux décords





** Section criminelle du Canal du Midi **

Shikamaru tenait dans sa main son nouvel espoir. La photo de Gabrielle pivotait dans ses mains en attendant que l’équipe soit au complet. Sakura était assise en face de lui et ne l’avait pas quitté du regard : pas une seule fois il n’avait été distrait par les reniflements de Choji ou par les différents va-et-vient des membres de son équipe. Il n’avait pas quitté des yeux la photo qu’elle lui avait donnée, comme s’il voulait la connaître rien qu’en la regardant.
Une femme avec des cheveux longs et noirs rentra en dernier et ferma la porte. Shikamaru leva alors la tête : la réunion pouvait commencer.

Il présenta alors à Sakura les différents membres de son équipe : Choji, son associé, Sarutobi Asuma et Yuhi Kurenai, un autre tandem, Anko Mitarashi, la biologiste moléculaire associée à l’unité, et Hinata Hyuuga, la standardiste. Choji leur lut la lettre, les deux lettres que son frère lui avait envoyées… Toute l’équipe semblait hocher la tête à l’unisson, sauf leur chef, perdu dans sa photo. Sakura se leva brusquement de sa chaise et lui prit les mains. Shikamaru la regarda, plein d’incompréhension, et reprit la parole en voyant que son regard de fer ne se faiblissait pas :

- On a peut être une piste. La photo que… j’avais ente les mains, dit-il en faisant signe à Sakura de lui rendre, cette photo pourrait bien être le lien entre tous ces meurtres. Cette femme s’appelle Gabrielle, les trois victimes semblaient la connaître. Je veux que vous me retrouviez cette femme, son dossier judiciaire, ses relevés de carte bancaire, je veux tout savoir sur elle. Kurenai et Asuma, vous irez à sa recherche une fois que Choji aura son dossier.
- Compris, chef.
- Anko… Tu penses pouvoir récupérer des empreintes sur les lettres ? Sachant qu’il y a les miennes, celle de Sakura, de Choji et de Naruto Uzumaki…
- Ouais, ouais, ne t’inquiète pas, on a une super machine qui fait tout le boulot… Mais c’est pas un cadeau que tu me fais, la prochaine fois, faudrait que tu prennes des gants avant de toucher une pièce à conviction.
Elle sortit, suivie de Kurenai et d’Asuma. Choji lança un regard bizarre vers la femme en blouse blanche et se tourna vers Hinata :
- Pendant que je fais des recherches, redirige tous les appels vers le service d’Ibiki.
- Bien com… compris, lui répondit-elle en tremblotant.

Elle sortit elle aussi de la pièce, laissant le silence derrière elle. Shikamaru était toujours en train de faire tourner cette photo, toujours le même regard perdu dans le vide, comme s’il était seul, coupé du monde. Choji regardait, à travers les stores à moitié fermés, les gens marcher dans la rue, dehors. Ils étaient peu nombreux à cette heure de la nuit, mais Sakura vit qu’il le faisait avec beaucoup d’attention. Elle observa la pièce un instant : elle était sombre, petite, austère, presque, avec une vieille machine à écrire et une machine à expresso. La poubelle était pleine de gobelets en plastique, de mégots de cigarette quand ils n’étaient pas par terre, de papiers froissés, pliés, déchirés ou juste oubliés. La ventilation suspendue au plafond était en panne, sûrement depuis un moment vu toute la poussière qu’il y avait dessus. Il n’y avait rien de personnel sur le bureau du commissaire : pas de photo, ni de fleur, ni de stylo… juste sa plaque : Nara Shikamaru. La pâle lumière des réverbères éclairait à moitié le visage de l’homme devant elle, toujours plongé dans ses pensées.

Sakura savait, à travers les yeux de son interlocuteur, cerner sa personnalité sans trop de soucis : ça faisait partie de son boulot, et ses excellentes capacités lui avaient permis de devenir une des meilleures dans son pays. Mais pour l’instant, ses dons la laissèrent perplexe devant le commissaire Shikamaru.

- Bien, il se fait tard, je peux rentrer chez moi ?
- Je vous dépose, lui dit Choji en s’extirpant de sa passionnante vision nocturne de la ville. Vous habitez vers quel quartier ?
- Aux carmes.
- Oh, très coquet comme coin. Pour quelqu’un qui vient d’arriver. Vous devez avoir un sacré salaire.
- On va dire ça comme ça…
- Choji, intervint Shikamaru, tu pourras aussi la prendre demain après-midi ? Pour sa déposition, il nous faut le plus d’informations possibles.
- Mais vous savez, je peux venir seule avec le mé-
- Ne vous dérangez pas, lui dit Choji en lui tapotant l’épaule, j’ai mon permis depuis presque dix ans, il ne peut rien vous arriver ! En voiture, Simone !
- Euh… D’accord. Au revoir, Commissaire.
- ‘Voir, lui répondit-il vaguement, toujours en regardant sa photo tourner entre ses mains.

Pendant le trajet, Sakura et Choji parlèrent beaucoup dans la voiture, enfin, surtout Choji. C’était le genre d’homme bien dans sa peau, un peu campagnard, qui pose une question pour ensuite raconter son expérience personnelle sans attendre votre réponse. Mais ça lui allait, elle qui n’aimait pas particulièrement parler d’elle.

- Mademoiselle Haruno, il va quand même falloir nous dire ce que vous savez sur votre frère et ses amis… Comment se fait-il qu’ils se connaissaient alors qu’on n'a trouvé aucune trace de cette amitié, ni dans leur téléphone, ni dans leur agenda, ni de bout de papier…
- Mon frère était quelqu’un d’assez… étrange. Tournez à gauche. Voila, c’est juste ici, l’immeuble avec le petit chat tigré sur la fenêtre du rez-de-chaussée.
- Et voila, la petite princesse est arrivée à son palais !
- Hi hi, vous êtes gentil, mais il ne faut pas trop exagérer. Merci de m’avoir ramenée.
- Vous voulez dire par là que ma petite voiture ne fait pas assez carrosse ?
- Ha ha, mais non !
- Excusez moi de vous embêter avec ça, je sais que vous ne traversez pas une période facile, mais c’est à force de jouer avec ma petite fille, ça me rend un peu gaga, je crois. Bon, à demain, 14h30, ça vous va ?

Elle avait confirmé le rendez vous et avait vite couru vers son nouvel appart. Gaara, le propriétaire, l’attendait depuis presque une heure, et elle n’avait pas les clés. Elle le trouva, avachi devant une télé, et découvrit avec surprise que tout était déjà meublé. Kankuro, le frère de Gaara, revint de la cuisine avec deux bières fraîches dans la main. Il lui fit un grand salut de l’autre et repartit dans la cuisine lui en chercher une.

Elle s’assit en attendant à côté de son proprio, qui ne regardait pas la télé mais plutôt le vide entre lui et la télé, dans un état un peu amorphe. Depuis la mort de son meilleur ami, il n’avait pas prononcé un mot, et ne se baladait jamais sans Kankuro. Elle éteignit la télé, et, voyant que sa bière n’arrivait pas, alla rejoindre Kankuro dans la cuisine. Il l’attendait, un ouvre bouteille à la main.

- Tu sais, les bières aujourd’hui s’ouvrent manuellement.
- Je sais, poulette, mais j’ai plus de mains, j’ai monté la moitié de tes meubles et j’peux te dire que c’était pas du liège.
- C’est gentil, je vais pouvoir dormir chez moi ce soir. Depuis le temps que je rêve je retrouver mon lit.
- Ouais, c’est important de bien dormir. Regarde dans quel état est mon frère… Il fait que jouer à GTA 4 au lieu de dormir ou de manger… Résultat, c’est moi qui fais la bonne et qui bosse à sa place…
- Et ton boulot ? Elle a plus besoin de toi, Temari ?
- Tu sais, garde du corps du Ministre de la culture, c’est pas forcément le plus important, apparemment, sa reforme commence à être digérée, elle devrait bien s’en tirer. Elle nous a même donné des mecs en plus pour monter les meubles. C’est qu’elle en connait, du monde, la petite. Qu’est ce que je suis fière d’elle.
- Kankuro, ceux qui font ça, ils en ont après Gabrielle.
- … Comment… Murmura Kankuro, qui ne semblait pas en croire ses oreilles.
- Je ne sais pas comment ils ont appris son existence, ni même comment ils les ont retrouvés, mais avant de mourir, Naruto m’a donné une lettre de menace… et une photo.
- C’est mauvais. Très mauvais. Tu es sûre que c’est le bon moment pour venir ici ? Attends que les choses se tassent…
- Il n’en est pas question ! On a tué Naruto ! Et Kiba, et Shino ! Je ne vais pas les laisser faire !
- Moi si, fit une voie éraillée à l’entrée de la cuisine.

Gaara s’était levé, et, se tenant aux murs, il avança pour prendre sa bière. Ses cernes étaient aussi noires que pendant sa période d’adolescence. Il s’appuya le dos contre la table avant de poursuivre :

- De tout façon, tu n’y peux rien. Il est mort, c’est fini. Tu sais même pas qui a fait ça, les flics eux même ne le savent pas !
- Si on ne cherche pas, on ne trouve pas.
- Je connaissais pas les autres gars, mais j’ai pas envie que tu finisses comme eux. Naruto aurait pas voulu que tu te sacrifies pour lui. Puis…

Il commença à sangloter en tombant par terre. Kankuro posa sa bière sans réprimer un soupir et le releva par le bras.

- Il est trop bourré, ça doit faire une heure qu’il boit. Je le ramène, on a plus rien à faire ici de toute façon. Les clés sont sur la porte. Bonne chance.
- Tu crois qu’il faudra un jour lui dire la vérité ?
- … Laisse-le penser que son meilleur ami était un type bien, s’il te plaît, lui fais pas ce coup là, il s’en remettra pas. Et tu diras la vérité à la police ?
- L’essentiel sera suffisant. Préviens Temari. Attends, je te raccompagne jusqu’en bas.

La voiture de Kankuro était garée un peu plus loin dans un parking souterrain. Elle regarda la voiture partir, un pincement au cœur. C’était sûrement la dernière fois qu’elle les voyait tous les deux, et elle les aimait bien. C’est pour ça qu’elle avait choisi de faire sa route seule, en solitaire, pour ne blesser personne derrière.

Encore une fois, ses désirs de solitude furent anéantis. Une petite boule de poils se roulait devant son paillasson. Sakura ouvrit la porte et le chat la suivit. Impossible de le faire partir. Elle regarda la fenêtre, mais se dit que le jeter du sixième étage serait un peu cruel pour un être qui n’avait rien fait. Puis il était plutôt mignon, avec ses yeux touts bleus et ses coussinets. Elle le posa par terre et alla se coucher, épuisée par sa journée, et déjà épuisée par celle de demain.
Et regretta de ne pas avoir jeté son petit chat par la fenêtre quand il miaula à six heures du matin pour manger. La journée allait être longue…



Je me tâte encore pour trouver un nom à ce petit chat, si vous avez de suggestion :D prochain chapitre, on avance dans l'enquete! enfin j'espere xD
vous trouvez pas qui manque qqun dans le casting...(non non je ne vise pas du tout mon avatar!)=D
a la prochaine, bonne chance pour ceux qui ont des partiels!




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