Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 07/10/2011
Bon dieu c'est tellement bien word...

Bref, voici l'avant dernier chapitre corrigé, oui avant dernier chapitre j'ai pas peur de le dire, beaucoup de révélation encore, un génial chapitre comme d'habitude (non je ne me jette pas des fleurs) mettez moi des jolis commentaires, et merci à l'équipe de modération d'avoir accédée à ma requête.

Bonne lecture





Chapitre 15: XV



**Quelque part, des les bureaux de la police de Paris**

Un homme, l'air grave, était assis à son bureau. Il était minuit passé, mais il avait l'habitude de rester si tard pour régler les problèmes administratifs. Après tout, c'était lui le plus gradé de son équipe.
Il mit son manteau, posa sa main sur la poignée, et le téléphone sonna. Rien qu'à entendre cette sonnerie, il sut que ça n'apporterait rien de bon. Il avait développé un instinct hors du commun après toutes ces années.

- Uchiwa à l'appareil.

- C'est moi. On a un problème.

- Quel genre de problème ?

- Kakashi est mort. Nos plans tombent à l'eau.

- Mort ? Mais...par qui ?

- Ton fils.

L'homme qui venait de raccrocher était un de ses plus anciens amis. Un des amis qu'on aurait préféré jamais rencontrer. Il l'appelait la Mort, parce que chaque être vivant qui avait entravé sa route avait fini six pieds sous terre. Il se souvint de leur première rencontre. C'était il y a 40 ans de cela, quand il avait voulu commander des fleurs pour la Saint Valentin, pour sa future femme. Puis, pour leur mariage, et pour leur premier enfant. Cet homme, au regard mordoré, avait quelque chose de fascinant. Un peu plus tard après la naissance d'Itachi, Fugaku Uchiwa rencontra son ami une nouvelle fois, mais sur le lieu d'un règlement de compte entre deux bandes de la banlieue de Tokyo.

« C'est toujours bon d'avoir un ami dans la police, quand on fait ce genre de boulot. J'espère que tu apprécies tes nouveaux bureaux et ton nouveau salaire. Il est bien évident que, si jamais tu révèles mon existence, tu pourras dire adieu à ton insigne, à ta femme, et à ton fils. »

Ces mots là résonnaient dans sa tête, même après tout ce temps passé.

Il n'en dormait pas de la nuit, et puis un jour, il décida de ne plus faire attention. Il prit même part à certaines opérations et récoltait une partie de la recette. Tout ce qu'il choisissait de voir, c'était sa famille heureuse. Ils venaient d'avoir leur deuxième enfant.
Un jour, il était venu le voir, l'air un peu plus grave. Il avait besoin de fausses preuves pour un procès. Et d'un juge capable de les montrer sans trembler. C'était, selon lui, pour sauver une recrue prometteuse. Il accepta encore un fois contre une grosse somme d'argent. S'il avait su que cet homme là venait de briser la vie d'une jeune petite fille innocente, il n'aurait certainement jamais accepté. Et, qui sait ce que sa vie aurait pu devenir.

Sentant qu'il devenait instable, un autre moyen de pression fut mis en place. On confia la santé de son dernier fils, à la santé fragile, à ce docteur qui avait fait perdre la vie à ce couple pendant l'accident de voiture. Mais Fugaku ne l'entendait pas de cette oreille. Il voulait que ce jeune homme arrogant comprenne qu'il venait de détruire la vie d'une jeune innocente. C'est ainsi qu'il plaça la jeune victime dans la même chambre que son fils, pour qu'il puisse chaque jour culpabiliser un peu plus en venant exercer son chantage.
Il pensait que cela n'avait pas marché. Mais ce soir là, Fugaku riait. Peut-être que cet acte de colère désespéré n'avait pas été si vain que ça.


Il s'était passé beaucoup de chose par la suite. Le docteur avait prit une place de plus en plus importante dans l'organisation. Mais le chef commençait à s'en inquiéter. Et puis, il y avait cette Gabrielle qui avait prit sa place de second. C'est alors qu'il fut décidé de dissoudre le clan, par une arrestation massive, et la mort d’Orochimaru ; et de la faire renaitre avec comme chef le docteur Hatake.
Mais quelle ne fut pas leur surprise en découvrant le testament du défunt chef. La mafia est un milieu horrible, mais il y a des principes qu'on ne peut transgresser. Ils avaient tout prévu, Orochimaru et sa vieille chouette Chiyo, ils avaient prévu le coup d'état à l'avance, et comme dernier pied de nez à son ancien rival, Orochimaru avait légué la succession du clan à Gabrielle. Même lui, un des fondateurs du clan, ne pouvait réfuter ce droit.
Il leur avait fallu du temps pour trouver un moyen de la retrouver, il n'avait aucun moyen de pression, pas de visage, pas de lieu de résidence, juste ce surnom qu'elle portait, tout ça pour protéger la future héritière, contre lui. Mais, tout homme qui se met en travers du chemin de la Mort, fini six pieds sous terre.

Or, Gabrielle était une femme. Et Fugaku rit de plus belle.



** Chez Shikamaru**


Il avait l'impression de chercher ses clés dans son blouson depuis des lustres, en vain. Shikamaru n'était vraiment pas dans son assiette. La seule chose qu'il lui fallait, c'était une bonne nuit de sommeil, et les bras de sa femme adorée.
La porte était encore ouverte. Il la referma et alla directement dans la chambre à coucher.
Quelle ne fut pas sa surprise quand il y vit Ino en pleurs, assise par terre au pied du lit.

- ...Ino...mais qu'est-ce que tu as ? Lui demanda-t-il.

- Tu n'es qu'un menteur !! Ne t'approche plus de moi !!

- Mais I-

Il n'avait rien vu venir, quelqu'un venait de l'assommer par derrière. Il tomba lourdement contre le sol. L'assommeur vint ensuite endormir Ino qui commençait à devenir hystérique, un peu trop bruyante a son goût. Il l'attacha au lit, un mouchoir de chloroforme sur la bouche. Maintenant tout était fin prêt pour le plan final. On ne pouvait pas laisser partir Gabrielle comme ça.




**Hôpital Rangueil, service de réanimation**



Shizune avait appelé au bureau dès qu'elle avait eu la nouvelle. Elle pensait tomber sur Shikamaru, mais c'est l'inspecteur Itachi qui décrocha. Elle avait ensuite appelé chez lui, mais là encore aucune réponse. Elle n'avait pas insisté, vu l'heure tardive. Et puis, elle avait toujours ses autopsies à finir. Mais le réveil de Chôji était la meilleure nouvelle qu'elle pouvait espérer. Elle pleura dans les bras d'Itachi quand elle le vit arriver.

- C'est gentil à vous de venir si vite. Vous ne faites même pas partie de l'équipe, et en plus on vous a même soupçonné pendant le déroulement de l'enquête.

- Ah, fit Itachi gêné, je n'étais pas au courant. Mais vu les activités de mon père...je les comprends. Je peux le voir ?

- Oui vous pouvez, je viens de voir l'infirmière sortir de la chambre.


Il était encore faible et ensuqué, mais il était bel et bien sorti du coma. Il n'arrivait pas à parler encore correctement, mais il comprenait tout ce qu'on lui disait. Itachi, qui avait quelques connaissances en médecine, lut le dossier, et le compte-rendu du neurologue. Tout semblait normal du point de vue cognitif, mais par contre, il allait avoir besoin de beaucoup de rééducation pour les activités motrices. Itachi lui raconta ce qu'il avait raté de l'affaire, de son importance quant à la découverte de l'identité de Gabrielle, et du fait qu'ils n'avaient toujours pas de suspect potentiel, maintenant que le docteur, qui faut-il le rappeler, avait un alibi en béton pour chacun des meurtres, était mort. Mais Chôji savait déjà tout ça. Il fit comprendre à Itachi que, tous les jours, son ami Shikamaru venait le voir, et qu'il lui racontait tous les déboires de son enquête. Et que tous les jours Chôji l'entendait, et que ces dernières paroles l'avaient ramené à la vie. Itachi jura qu'il vit des larmes couler sur les joues de Chôji lorsqu'il évoquait ce souvenir.

Il décida de le laisser se reposer. Après tout, Shikamaru allait bien finir par se montrer au chevet de son meilleur ami.
Quand il sortit de la chambre, il revit Shizune un peu perdue, une pochette en plastique à la main. Elle semblait chercher quelqu'un.

- Un problème ?

- Oh, rien de grave, je cherche le docteur Mitarashi.

- Ah je ne sais pas si je peux vous aider, ce nom m'est familier mais je ne le connais pas.

- Ah pardon, je parle d'Anko. Elle est d'astreinte ce soir mais je n'arrive pas à la joindre. J'ai trouvé un mouchard sur un des vêtements du docteur j'aurai voulu qu'elle l'analyse le plus vite possible, pour l'enquête.

- ...Il faut que je vous laisse. Je pense que vous venez de trouver un indice important pour la résolution du dossier.

- Vous voulez le mouchard ? Fit Shizune toute contente.

- Non. Tout va bien.


Itachi rentra en taxi au commissariat, les métros ayant fermé. Il ne connaissait pas le nom de la biologiste, mais il était sûr d'avoir vu ce nom quelque part. Tout commençait à se brouiller à nouveau dans sa tête, et il sentit son corps palpiter quand enfin il tomba sur ce qu'il cherchait. Mitarashi, c'était le nom de jeune fille de la mère de Sakura, morte dans l'accident de voiture.
Une visite dans le bureau d'Anko s'imposait.



** Bureau d'Anko, SS-3**



Il y avait du bordel partout, des feuilles volantes partout, des preuves partout. Il ne savait pas quoi chercher mais il savait que cela ne pouvait pas être une coïncidence. Puis il tomba enfin sur un test ADN, posé négligemment sur un bureau prêt de l'imprimante. Les deux personnes avaient un lien de parenté, mais il manquait les noms sur les feuilles. Itachi rentra dans la base de données les résultats, et il trouva ainsi la concordance.

Ce que l'ordinateur lui dit, personne n'aurait pu le prévoir. La première personne était comme il le pensait Sakura. Mais il s'attendait à trouver une Mitarashi pour prouver son hypothèse. Mais le deuxième ADN correspondait à celui d'Orochimaru, mort lors de l'arrestation à laquelle il avait pris part.

- C'était donc sa fille...fit une voix derrière lui.

- Mon Dieu Ibiki tu m'as foutu une trouille bleue ! Sursauta Itachi. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un si tard ici.

- J'ai eu la nouvelle pour Chôji, continua-t-il calmement, je suis venu ici parce qu'en général, Shikamaru fait des heures sup', surtout quand la journée se passe comme ça. Donc Anko était bien impliquée dans tout ça.

- Bien ? Tu veux dire...

- J'ai eu un coup de fil de Chôji avant qu'il parte, confia Ibiki. Il m'a dit qu'il avait trouvé un truc bizarre, concernant un dossier. Comme j'ai bossé aux affaires internes, c'est à moi qu'il a pensé en premier. Le nom de Mitarashi était revenu une fois dans ce dossier, et il voulait en savoir un peu plus sur le passé d'Anko.

- Et ça suffit pour ouvrir une enquête sur un de vos agents ?

- Non, c'est pour ça qu'on a pas ouvert d'enquête officiellement, mais Shikamaru faisait que me dire qu'il trouvait pas de preuve, alors je me suis dis que soit le meurtrier était très intelligent, ce qui était le cas, où alors...quelqu'un de la police effaçait les preuves avant qu'Anko les analyse. On aurait jamais pu trouver un seul indice, vu qu'elle faussait les résultats.

- Et vous avez trouvé quoi sur elle ?

- Elle est née en France, mais a une demi-sœur japonaise. Elle est partie faire une partie de ses études là-bas et a fait partie d’une équipe de recherche dans un de leur grand labo. Elle est revenue ici il y a 20 ans de cela, on ne sait pas très bien pourquoi.

- Surement à la mort de sa sœur...Il faut vite la retrouver.

- Tu comprends bien ce qui se passe Itachi ? Anko avait les connaissances nécessaires pour commettre chacun des meurtres. Il se pourrait bien que ce soit elle...l'assassin.

- ...J'ai un appel. Allô Shizune ?

- Oui ! Bonsoir, désolée de te redéranger. Dis donc tu prends le métro là ? Ça passe vraiment mal je t’entends à peine.

- Je suis dans le bureau d'Anko c'est pour ça.

- Oui ! Je t'appelle à ce sujet, continua la jeune légiste. Je viens de me rappeler, Anko s'est proposée pour ramener Jiraya chez lui, comme il ne pouvait pas conduire, et elle a dit qu'elle resterait chez lui cette nuit pour voir si tout va bien. Donc, ne la cherche plus, je lui donnerai le mouchard demain ! Allô ? Itachi ?


Il raccrocha sans lui répondre. Jiraya était en grand danger, peut-être même qu'il était déjà trop tard pour lui.



**Endroit inconnu**



Shikamaru avait mal à la tête. Très mal à la tête. Il avait aussi un bâillon autour de la bouche, les pieds et poings liés, assis par terre contre ce qui semblait être un conduit de gaz ou d'eau. Il faisait sombre, dans la petite pièce où il se trouvait, il n'y avait qu'une petite fenêtre en hauteur qui laissait entrer la lumière d'un lampadaire de la rue. Vu sa hauteur, ils étaient dans un sous sol. Peu à peu, ses yeux s'habituèrent au noir, il put ainsi commencer à étudier la pièce. Il y avait deux portes, une à droite et l'autre à gauche. Il entendait des bruits, très faibles, venant de celle de droite. Et puis, devant lui sur un petit bureau, une vision d'horreur. Un bouquet de marguerite blanche.
Soudain, la porte de droite s'ouvrit. Une femme en blouse, avec des gants une charlotte et un masque rempli de sang fit son apparition. Il ne pouvait pas la reconnaître dans ces circonstances, elle ne fit même pas attention à lui. Elle prit deux marguerites dans le bouquet. Shikamaru tourna la tête vers la porte restée ouverte, et ne put retenir un cri de rage en reconnaissant l'homme allongé, mort, sur une table d'opération. La femme l'entendit. Et c'est là qu'il la reconnut. Cela lui coupa littéralement le souffle.
Elle le vit en lui enlevant son bâillon :

- Alors chef, surpris ?

- ...Anko...

- Tu te demandes pourquoi hein ? Comment non, ça je pense que maintenant tu sais à peu près tout sur le comment. Vous aviez raison sur toute la ligne. Le vol des doses de curare, la mise en scène. Tout. Même sur le fait que les victimes connaissaient leur agresseur. Rien de plus simple que de leur dire que j'étais Gabrielle. Personne n'avait vu son visage. Enfin, j'ai eu un peu plus du mal pour Mlle Temari je dois l'avouer, vu qu'elle savait qui était vraiment Gabrielle. J'ai failli y passer ce jour là, la petite a failli m'avoir. Quant à Jiraya...je lui ai simplement dit que j'allais lui donner un médicament qui soulage la douleur.


Elle se releva et enleva ses gants, puis les jeta au pied de Shikamaru. Elle mit les fleurs dans les orbites vides de Jiraya, et revint dans l'autre pièce.

- Ne t'inquiète pas, tu ne vas pas mourir de suite. Tu me sers d'appât.

- ...Ino...qu'est-ce que tu-

- A cette blonde écervelée ? Ah tu vas rire. Écoute ça, fit-elle fièrement en sortant le dictaphone de sa poche, objet indispensable à toutes rédactions de rapport dans le milieu scientifique. C'était le son de sa propre voix.

Allo ? Oui ici Shikamaru…Oui, très bien, c’est à propos ?...Sakura ? Oui je vois…Bien-sûr que j’y tiens ! Ça fait tellement longtemps que j’attends ça…Le rendez-vous est fixé Vendredi a 14h, place Wilson, dans un café...Évidement que je l’aime, je l’ai toujours aimé, dès que j’ai posé les yeux sur elle...Non, Ino n’a pas à être au courant. Il ne faut pas qu’elle se pose de questions. Sinon…Tout à fait. Et donc les analyses ?

Il n'en revenait pas. C'était la discussion qu'ils avaient eue il y a à peine quelques jours.

- Ta blonde a tout gobé quand je lui ai dit que tu la trompais. Elle en était folle de rage. J'ai presque réussi à la convaincre de partir pour Mexico. Elle aurait eu la vie sauve. Enfin, j'irai m'occuper d'elle une fois que j'aurai eu Gabrielle.

- ...Pourquoi Ino...

- Il fallait que tu sois seul, et suffisamment en sécurité pour que tu ne sois pas sur tes gardes. Je savais bien que pour toi, ça serait plus difficile. J'ai donc imaginé ce stratagème pour t'assommer plus facilement. Je ne peux pas rivaliser avec toi niveau force. Et puis, tu es le gars le plus intelligent que je connaisse, il y avait toujours une chance, même infime, que tu finisses par me soupçonner. Je ne pouvais pas te laisser découvrir qui j'étais. Mais apparemment tu ne sais rien.

- Pourquoi Gabrielle ? Quel est le rapport...le rapport...l'accident !

- Exact. Légalement, Gabrielle est ma nièce. Génétiquement, c'est ma fille.

- Fille ???

- J'étais très jeune, je devais avoir 16 ans tout au plus. Un jour, je me suis retrouvé dans une histoire de règlement de compte, au mauvais endroit au mauvais moment. J'ai eu la malchance de tomber sur le chef d'un des gangs. Soit je lui obéissais, soit je perdais la vie. 9 mois plus tard, Gabrielle est née. Je lui ai donné le nom du messager de Dieu, pour me redonner espoir. Mais, mes parents n'ont pas voulu que je la garde, ils l'ont confié à ma sœur, et j'ai passé presque une année en hôpital psychiatrique. C'est pour ça que je n'ai jamais pu avoir la garde même après la mort tragique de ma sœur. Alors, j'ai voulu me venger de l'homme qui avait détruit ma vie. Apparemment, c'est un vilain défaut que je lui ai donné. Mais j'ai échoué.

- Anko, mais qu'est-ce qui t'as poussé à tomber aussi bas? Enfin, Orochimaru est mort !

- Mais elle non ! C'est le fruit de ce que cet homme m'a fait ! Et tant qu'elle restera en vie, je ne pourrais pas oublier ! Tu comprends ! Et puis, si elle meurt, je suis sa seule famille, c'est donc à moi que reviendra l'héritage d'Orochimaru.

- C'est donc aussi pour l'argent.

- Tu connais autres choses comme raison de tuer, que l'argent et le sexe ?


Elle repartit dans la salle ou gisait Jiraya. Elle prit ses yeux et les plaça dans une pochette plastique, puis ajouta un mot à l'intérieur. Elle revint encore une fois, mettre sous les yeux de l'inspecteur son butin.

- Je vais envoyer ça aux journaux, avec un petit mot pour cette chère Gabrielle. Si elle ne veut pas que tu finisses comme ça, elle viendra. Là, je la tuerai, et tu mourras ensuite. Et n'espère pas pouvoir être sauvé par tes troupes. Moi aussi, j'ai un ange de la mort qui veille sur moi.



** Appartement de Jiraya**


Ibiki enfonça la porte. Personne. Il semblerait que Jiraya ne soit pas rentré chez lui après les événements de cet après-midi. L'appartement était petit, un peu en désordre, mais il y avait eu aucune trace de lutte. Itachi s'appuya de dépit contre le mur et souffla. Ils étaient arrivés trop tard.

Ils passèrent ensuite chez Shikamaru. La porte était déjà ouverte, ça sentait vraiment pas bon. Ils avaient même envisagé le pire en voyant le corps d'Ino sur le lit. Mais elle dormait tout simplement, le mouchoir le chloroforme près de la bouche. La encore, aucune trace de lutte, juste des larmes. Pas de sang non plus, ce qui rassura Itachi dans une moindre mesure.

- Regarde les traces sur la moquette, lui fit Ibiki.

- Hum, tous les poils sont dans la même direction, sauf là où on a marché.

- Si tu regardes la largeur, je pense qu'il est fort possible que quelqu'un ait pu être trainé par les épaules de cette chambre. Imagine, tu es Shikamaru, tu rentres chez toi, tu vois ta femme allongé sur le lit, tu t'approches d'elle pour voir si tout va bien...

- Et l'agresseur se met derrière la porte et t'assomme sans que tu t'en rendes compte.

- Ça tient la route. Au moins on sait que l'inspecteur est encore en vie. Ça nous laisse un peu de temps.

- Mais comment faire pour le retrouver ? Demanda Itachi. On a épuisé tous nos indices, et nos témoins sont soit morts soit en cavale.

- Tu te trompes, il nous reste une personne à interroger, qui peut nous sauver.


** Cellule de mademoiselle Tsunade**


C'était une femme forte il y avait quelques jours. Mais dès qu'elle avait appris la mort du docteur, elle s'était littéralement effondrée. D'ailleurs, son identité aussi était tombée. Son vrai nom était Natacha Alinovitch, ancien agent du KGB, qui avait eu des liens assez étroit avec la mafia, surtout dans la vente d'arme. C'est à ce moment qu'elle avait rencontré en personne le docteur Hatake, et qu'elle en tomba folle amoureuse.

- Je n'ai jamais su si c'était réciproque, lâcha-t-elle entre deux sanglots, mais j'aurai fait n'importe quoi pour lui. Maintenant qu'il est mort, je suis prête à être jugée pour tout ce que j'ai fait. Le micro chez l'inspecteur, le vol des dossiers, les non coopérations...

- Vous n'avez tué personne ? Demanda Ibiki.

- Non, je l'aimais, mais il savait que je n'étais pas femme à tuer un autre être humain, ce n'est pas pour ça que je suis devenu médecin. Il y a des principes qu'on ne peut briser, même par amour. Et ça il l'avait compris.

- Et le micro ? Continua Itachi.

- C'était une petite statue maya, que j'ai donné à sa femme il me semble. Il y avait un simple micro, comme prévu elle le plaça non loin du téléphone. Ça nous a permis de suivre un peu mieux l'enquête, en plus de la taupe dans votre service.

- Saviez-vous qui était la taupe ?

- Non, il ne m'a jamais rien dit, répondit-elle à Ibiki.

- Que saviez-vous exactement ? Reprit Itachi. Sur les lieux sûrs, sur le sniper.

- Si vous nous parlez, explique Ibiki, il se peut qu'on allège les charges qui pèsent sur vous, et qu'on vous fournisse une protection. Vous pourriez ressortir libre dès que l'histoire sera finie.

- ...C'est entendu. Pour le sniper, d'après ce que j'ai compris, c'était son père adoptif. C'est un très bon sniper, le meilleur d'après ses dires. Pour le lieu...je peux vous donner une adresse. C'est non loin de sa maison principale, je sais qu'il m'avait parlé de cet endroit, il y a une cave, je pense que c'est dans cette cave que l'assassin gardait son matériel.

- Merci infiniment madame.

- Mademoiselle. Est-ce que vous pourriez, en échange, m'accorder une faveur ? J'aimerais avoir un chewing-gum à la fraise si possible...

Les deux hommes partirent en trombe vers l'adresse indiquée. Tsunade pleura après leur départ. Après tout, elle n'avait plus aucune raison de vivre à présent, pourquoi sortirait-elle d'ici. Elle mâcha le bonbon que l'inspecteur Itachi lui avait donné. Elle était extrêmement allergique à la fraise.




Et dire que y'a encore des morts pour le prochain chapitre...j'ai épuisé la moitié du casting de la série pas loin !
je suis fière de moi
un peu fofolle aussi
Allé, à très vite pour la toute fin de l'histoire (c'est malin je l'ai pas fini et je suis obligé maintenant)




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