Fiction: Gabrielle

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** Hôpital Rangueil, service de réanimation**

Ce qu'il détestait le plus dans ce service, c'était les bips. Les bips incessants de toutes ses machines, reliées au corps de son partenaire de toujours. Il n'y avait pas que ses bips, il y avait aussi ceux des autres patients, et il y en avait toujours un qui sonnait plus vite et plus fort que les autres, pour alerter les infirmières du danger imminent. Il avait du mal à se concentrer et à sortir les mots qu'il fallait dans ces conditions là. D'habitude quand il venait là. Mais aujourd'hui, c'était différent, les bips ne résonnaient plus dans sa tête comme un mauvais acouphène, il se tenait debout devant le lit de son ami et il lui dit d'une voix claire pour une fois, qu'ils avaient fait un grand pas en avant et qu'ils allaient enfin choper les salauds qui l'avait mis dans cet état.
La porte s'ouvrit et Tsunade entra dans la pièce vitrée avec le dossier de Chôji dans les mains. Elle dit vaguement bonsoir aux deux inspecteurs, quand Ibiki surgit de derrière la porte et la ferma violent, et baissa les stores.

- Mais ! Qu'est ce que vous-

- Mlle Tsunade, nous avons un mandat pour vous interroger, veuillez nous suivre sans opposer la moindre résistance.

- Un mandat ! Je veux parler à mon avocat !

- Vous n'êtes pas encore en état d'arrestation Mademoiselle, dit calmement Shikamaru, mais si vous refusez de coopérer on peut très bien vous arrêter pour dissimulation de fait dans le cadre d'une enquête criminelle ou entrave au bon déroulement de l'enquête. A vous de décider.

- Je ne bougerai pas d'ici, mandat ou pas, j'ai des patients à voir.

- Ibiki... fit Shikamaru en se levant.

- Vous êtes en état d'arrestation, fit Ibiki en menottant la grande blonde, vous pouvez garder le silence, tout ce que vous direz pourra être susceptible d'être retourné contre vous, vous avez droit à un avocat, si vous n'en avez pas, un vous sera commis d'office.

- Vous... vous ne m'aurez pas comme ça !

Les deux hommes sortirent de la chambre, en jetant un dernier regard à leur collègue dans le coma, et amenèrent la suspecte au commissariat de police.


**Commissariat du canal**


- Elle n'a toujours pas dit un mot ? Demanda Jiraya en remontant des salles d'interrogatoire à la surface.

- Il semblerait que non, lui répondit Shikamaru en sortant une clope de sa cartouche. Ibiki essaye de la cuisiner mais ça ne donne rien. C'est un pro.

- On a relevé ses empreintes, Anko est en train de les confondre avec celles d'Interpol. Tu as entendu ce petit accent ?

- Très petit accent en tout cas, fit Shikamaru en sortant son briquet. T'en veux une ?

- ...Une dernière.

Les deux hommes se retrouvèrent en face de la bouche de métro pour savourer leur cigarette. Shikamaru savait que Jiraya était inquiet à propos de leur plan pour samedi. Mais il fallait qu'ils aillent jusqu'au bout. Ils avaient prévu de faire une réunion dans la journée de demain pour tout régler, au millimètre près. Il fallait que tout soit parfait, on ne peut pas se permettre de faire la moindre erreur face à des hommes pareils.



** Samedi, 15h, manoir du docteur Hatake**


Les gardes du corps tombèrent comme des mouches. La plupart succombaient instantanément à leur blessure, une balle en plein milieu du front, ou dans la tempe. Un homme vêtu de noir, les cheveux long et gris, s'avança une fois tous les hommes à terre. Il sonna, et le docteur sortit en toute liberté le rejoindre.

- Je pensais que Tsunade serait là, commença-t-il en montant dans la voiture.

- Elle a eu un petit empêchement. Sasuke dit bonjour au docteur.

- Bonjour docteur, fit-il avec sa voix d'enfant.

- Qu'est ce que ce gamin m'horripile, continua-t-il en ignorant son large sourire, si on tenait pas son père par les couilles grâce à lui, ça ferait un moment qu'il croupirait sous les ponts.

- Tsunade est au commissariat Kakashi, informa l'homme en noir, il va falloir faire sans elle. Tu prendras le gamin avec toi, moi je me tiendrai sur le toit de ce bar, avec le nom de célébrité sur les chaises, tu arrives à le situer?

- Hum, oui je vois.

- Bien. Essaye de les faire se positionner pour que le puisse tuer Chiyo. Si des flics sont avec elle, tu n'aura qu'à me faire signe, je les tuerai aussi. Comme ça, même s'il te choppe encore, ils ne pourront pas t'arrêter.

- Et...si elle nous amène vraiment Gabrielle ?

- Ne sois pas idiot, cette fille tient trop à la vie pour se montrer. Du moins je l'espère pour elle.



** Samedi, 16h, fontaine Wilson**


Sakura et Chiyo étaient assise sur un banc, en face d'un manège en panne. Il y avait beaucoup d'enfant cet après midi là, avec leur famille, des amis qui jouaient aux cartes sur l'herbe, des amoureux qui revenaient du cinéma...toutes ces personnes innocentes qui risquaient d'être blessées à cause de l'opération, Sakura en avait la boule au ventre. Chiyo lui tapota l'épaule, histoire de la rassurer.

- Tu te souviens de ce que tu dois faire ?

- Oui, dès que je vois Sasuke je l'interpelle. Ensuite...ensuite...

- Ne t'en fais pas pour moi. Je me suis préparée à cette journée depuis plus de 10 ans. Il est grand temps que cela finisse. Tu as tout ce qu'il faut ?

- Oui.

- Hum...je viens de recevoir un message de l'inspecteur. Il semblerait que notre cher docteur se soit fait la malle.

- ...Tant mieux.

- Tu es sûre que ça va aller ?

- Oui. Je crois qu'ils sont arrivés. Grand mère...merci pour tout.

Les deux femmes se levèrent, déterminées. Shikamaru fumait une cigarette en civil à l'entrée du parc, Kurenai et Asuma mangeaient du pop corn sur un autre banc, Itachi et Jiraya fermaient le périmètre. Il n'avait plus qu’à attendre.

Sasuke entra en 1er dans l'enceinte de la place. Il y avait des clodos avec leurs chiens partout, et beaucoup de pigeons près de la fontaine, au milieu de la place. Il courut vers le point d'eau en effrayant les pigeons.

- Qui c'est le monsieur ? Demanda-t-il au docteur qui venait de le rejoindre au pas de course.

- C'est Thomas Wilson, 29e président des Etats-Unis d'Amérique, lui répondit-il.

- Je vois que tu es toujours aussi cultivé, Hatake, fit une voix enrayée derrière lui. C'était celle de Chiyo.

- Et toi toujours aussi courageuse. Tu as l'air bien serein pour quelqu'un qui va bientôt mourir.

- Qui te dit que je vais mourir ? Je vous ai apporté Gabrielle comme convenu.

Sur ce, elle montra Sakura, qui avait la moitié du visage cachée. Elle portait un tailleur beige, très minimaliste, mais très élégant. Kakashi reconnut les quelques mèches de cheveux roses et se mit à rire, quand Sasuke bondit dans ses bras et la serra aussi fort qu'il put.

- ...Comment...

- Il semblerait que ta garantie fonctionne, lui dit ironiquement Chiyo, Sasuke a reconnu ma Gabrielle. Maintenant, comme promis, tu dois me laisser partir.

- J'ai peur que ça ne soit pas aussi simple...

Kakashi baissa la tête, et se fut le signal. Un coup de feu retenti, les oiseaux quittèrent les branches sur lesquelles ils reposaient, les amoureux se donnèrent la main et fuirent dans toutes les directions, les enfants crièrent et leur parents les serrèrent fort dans leur bras. Les policiers en civil sortirent tous leurs armes. Chiyo était tombée au combat, une balle derrière la tête, et souriait enfin.
Seuls Sakura et Sasuke, toujours dans les bras l'un de l'autre n'avaient pas bougé. Le regard fixé sur les yeux de l'homme qui avait détruit sa vie, Sakura déboutonna la veste de son tailleur, et en sorti une fleur, orange vive.
Le docteur Hatake resta un moment absent, ce qui ne lui arrivait pas souvent. Il n'avait pas non plus pour habitude d'oublier des détails importants de sa vie. Mais, quelques secondes avant de mourir, il se rendit compte de son erreur fatale. La dernière chose qu'il vit, fut le regard de cette femme, rempli de haine, et le canon d'un revolver. Ensuite, plus rien. Sasuke avait appuyé sur la détente, et il mourut d'une balle entre les deux yeux.
Son corps tomba à côté de celui de Chiyo, et ses habits s'imprégnèrent de son sang. Et le silence se fit sur la place Telson.

Jiraya fut le 1er à réagir, il se précipita vers la fontaine.

- Mais enfin...qu'est-ce que...dit-il, dans l'incompréhension la plus totale.

- En fait, on aura très bien pu faire ça sans vous, lui dit Sasuke, extrêmement sérieux. Tu viens Sakura ?

- Sasuke...Attention !

Jiraya l'avait vu aussi, une lumière rouge sur la tempe du gamin. Il les prit tous les deux dans ses bras et les plaqua contre le sol. La balle lui traversa le bras. Il resta un moment au sol, et les autres vinrent le soutenir.

- Merde le sniper ! Fit Shikamaru en relevant son collègue. Il faut partir.

- Shikamaru, cria-t-il, a moitié de douleur, l'autre moitié de détermination, il faut arrêter le gamin, il vient de commettre un meurtre je te signale. Sors ton insigne et embarque-le!

- Non attends ! Cria encore plus fort Itachi en lui prenant le bras.

- Je sais que c'est ton frère mais Jiraya a raison...on aurait dû capturer cet homme vivant et lui faire payer ses crimes.

Un autre bruit de tir résonna sur la place, maintenant déserte. Sakura poussa Sasuke à temps pour qu'il ne se la prenne pas en pleine tête. Il fallait fuir à tout prix, mais Sakura ne pouvait pas laisser le corps de Chiyo comme ça.
Une voiture arriva autour de la place. Sasuke la reconnut, et prit Sakura par le bras avant que les policiers ne puissent le rattraper. Kankurô ouvrit la portière.

- Monte !

- Mais...qu'est-ce que tu fais ici !

- Monte je te dis ! Cria-t-il, alors que Shikamaru et ses collègues fonçaient dans leur direction.

- Chiyo...

- Monte ! Fit une voix à l'avant.

Sasuke la jeta à l'intérieur et monta devant. Gaara était au volant.

- Gaara !

- Je sais, je suis toujours là quand il faut, ma sœur, dit-il en accélérant et en allant vers la gare Matabiau, en grillant tous les feux rouges. On va devoir aller dans un endroit sûr. Mets cette perruque, tu es trop connaissable avec tes cheveux.

- Depuis quand es-tu revenu ? Demanda Sakura sous le choc des événements.

- Depuis que j'ai appris la mort de Temari, répondit-il avec tristesse. C'était un ministre, jusqu'en Arabie Saoudite ils en ont parlé. Kankurô pensait me mettre en arrière de tout ça, mais il s'agit de notre vengeance a nous tous. Je ne pouvais pas être encore celui qu'on protège, cette fois je voulais vraiment faire quelque chose. De toute façon j'étais impliqué depuis un bon moment.

- Pardon ? Continua d'interroger Sakura.

- Ce n'est pas un hasard si tu logeais sous mon toit, lui dit Sasuke calmement. Je connaissais bien Gaara. Il m'a permis de loger là, et de tout organiser avec Chiyo. A cause de ma blessure à la tête, le docteur pensait que j'avais des séquelles définitives. Mais j'ai réussi à récupérer progressivement. Ils ne se sont jamais doutés de rien, alors j'ai continué a faire l'imbécile pour qu'il me laisse tranquille.

- Tout était prévu, continua Kankurô, depuis la mort de Temari. Ne t'inquiète pas pour Chiyo. C'était ce qu'elle voulait. Tu devrais le savoir mieux que personne, Sakura. Maintenant, tout est fini...

- Oui...tout est fini...murmura Sakura avant de fondre en larmes, dans les bras de son ancien amant.


Elle pleura si longtemps qu'elle ne se rendit pas compte de l'endroit où ils l'emmenaient. Elle se sentait un peu mal pour l'inspecteur et ses collègues, mais plus rien n'avait d'importance à présent, maintenant que cet homme était mort.


** Place Wilson, 18h**

Les cordons de police étaient placés tout autour du square. Seuls les pigeons et les officiers étaient autorisés à passer près des lieux du crime. Deux lignes blanches dessinaient les deux silhouettes tombées cet après-midi. Shizune s'occupait des autopsies. Shikamaru en était à son deuxième paquet de cigarette. La vieille les avait roulés, et il ne supportait pas ça. Avec Jiraya blessé, il était sûr d'avoir des remarques de ses supérieurs. Ibiki vint s'assoir à côté de lui.

- Tu m'en files une ?

- Je crois que je vais avoir besoin de toute la nicotine de ce paquet pour calmer mes nerfs. C'est pas le moment Ibiki.

- L'opération a été un fiasco, c'est vrai. Et surement qu'il y aura des conséquences sur ta carrière. Mais le docteur est mort maintenant. Ils ont perdu leur cerveau. Ce n'est pas négligeable. Et puis, tu penses vraiment qu'il aurait parlé ?

- ...Non.

- Tu ne supportes pas de t'être fait avoir, mais on s'est tous fait avoir. Elle était douée la vieille.

- C'est pas ça qui m'énerve le plus...Je ne comprends pas, c'est tout. Malgré tout le boulot qu'on a fait, et on en a fait du chemin, il nous manque toujours des pièces. Je suis sûr que Chôji les avait...et qu'il a eu cet accident à cause de ce qu'il savait...

- Tu devrais te reposer. Je vais passer voir Jiraya, mais d'après Anko, il n'a rien.

- C'est déjà une bonne nouvelle. Merci Ibiki. Tiens, lui dit-il en lui tendant une clope, tu l'as bien méritée.

Shikamaru se leva et prit le métro pour rentrer chez lui. Mais aux derniers moments, il prit la direction du canal. Il n'arriverait à rien dans cet état là, mais il fallait absolument qu'il vérifie les dossiers. Si seulement il n'avait pas changé d'avis...



**Commissariat du canal**

Itachi était revenu bien plus tôt au commissariat. Il avait trop enduré aujourd'hui. Il n'avait pas vu son frère depuis si longtemps...et maintenant, dans de telle circonstance, il se demandait s'il n'aurait pas préféré ne pas être la.
La vision de l'arme, du coup de feu, de la mort du docteur...et puis ce regard, plein de haine, il ne comprenait pas. Qu'est-ce qui avait pu lui arriver pour que son petit frère devienne comme ça ?
Il n'eut pas le temps de se torturer d'avantage, son portable sonna. Cela faisait un moment que ce numéro ne l'avait pas appelé. Et ça ne présageait rien de bon.

- Uchiwa à l'appareil.

- Chef, fit une voix à l'autre bout du fil, on a retrouvé Gabrielle Laforet. Enfin, son cadavre.

- Merde... A quand remonte la mort ?

- Une semaine environ. On l'a retrouvée près du dernier hôtel ou elle était planquée. Enterrée. Il y avait une perruque blonde enterrée avec elle.

- Une perruque blonde ?

- Et c'est pas tout.

Itachi raccrocha une fois la nouvelle entendue. Il n'en revenait pas. Ils avaient été bernés depuis le début. Lui aussi maintenant, tout comme Chôji, avait enfin compris, enfin trouvé Gabrielle. Il reprit son téléphone pour appeler Shikamaru, mais celui-ci venait d'entrer dans son bureau. Il allait avoir toute la nuit pour parler.


** Hôpital rangueuil, service de réanimation**



Shikamaru était passé voir Jiraya en premier, mais il était déjà rentré chez lui. Il marchait tel un zombie, voir son ami, toujours dans le coma. Il avait l'air exténué, mais bizarrement, il se sentait bien. Il avait compris. Il avait refait le même chemin que Chôji. Son coéquipier n'avait pas la même approche des affaires, mais il se posait toujours des questions différentes, et cette fois ci, elles avaient touché au fond de l'affaire.
Il s'assit à côté et demanda aux infirmières de partir. Il prit son temps avant de parler, la nouvelle était tellement énorme.

- ...J'ai refait ton cheminement tu sais ? J'ai regardé les radios du petit Uchiwa... à 5 ans, il est tombé du 2e étage, il a eu des contusions et a été hospitalisé ; une petite fracture de rien du tout, qui s'est bien reconstruite vu son âge. Au même moment, une fille survivait par miracle à un accident de voiture. C'était Gabrielle. Une fois sortie d'affaire par manque de place, elle fut placée en chambre double avec le petit Uchiwa. C'est ici qu'ils se sont connus et qu'ils n'ont jamais perdu contact.


Les bips résonnaient toujours dans la tête, il n'y avait aucun changement de rythme. Shikamaru continua son histoire.

- J'ai obtenu le dossier de la petite. Il n'y avait pas de photo, mais j'ai pu voir ses différentes blessures. Elle a une broche dans le bras gauche. Je n'ai pas compris ce que tu avais voulu savoir en appelant, alors, j'ai appelé moi aussi, là-bas au Japon. Comment as tu pensé à ça ? J'aimerai vraiment savoir comment tu fais pour penser à ces petits détails comme ça. Et puis, pour l'aéroport aussi. C'est d'ailleurs ça qui t'a mis dans cet état...

Toujours aucune réaction de la part de Chôji. Il espérait peut-être l'impossible, mais il avait donné sa vie pour ces informations si précieuses.

- Elle avait les cheveux roses, la gamine. Rose comme des fleurs de cerisiers. C'est la seule chose qu'ils ont pu se rappeler, les collègues du docteur Hatake à l'époque. Le mec chargé de la sécurité à l'aéroport a aussi vu une fille aux cheveux roses sonner il y a moins d'un mois. Depuis le début, celle qu'on cherchait à protéger par tous les moyens, c'était Sakura... Si seulement j'avais compris plus tôt.
On a fait d'autres recherches, continua Shikamaru, juridiques cette fois, sur Gabrielle et le docteur. Il se trouve que, l'accident de voiture qui couta la vie aux parents de Gabrielle engageait une autre voiture, celle d'un interne en neurochirurgie qui revenait d'une longue garde de 36h. Le docteur Hatake évidement... les proches de la famille ont porté plainte, et c'est un couple d'avocat qui les a défendus. Ils ont aussi adopté dans la foulée la petite Gabrielle, et l'ont vraisemblablement renommée Sakura. Ces gens là, c'était les parents de Temari, Kankurô et Gaara. Il est possible que ce soit à cet instant précis que le docteur Hatake se lia d'amitié avec les réseaux mafieux, car il gagna le procès et sa carrière continua sans l'ombre d'un nuage.

Les parents adoptifs de Sakura, de par leur profession, étaient régulièrement sous surveillance policière. Mais un jour, la mafia et le docteur Hatake les a rattrapés. Ils se sont tués eux aussi en voiture, leur frein a lâché, comme ceux de ta voiture... ils ont laissé 5 enfants derrière eux. Dont 3 sont devenus membre de cette mafia dans l'unique but de se venger.
Maintenant, je vais être obligé de la retrouver et de l'arrêter, pour le meurtre de Gabrielle Laforet. On a trouvé son corps, enterrée non loin de l'hôtel où elle logeait, avec une perruque blonde, et dans cette perruque il y avait...un cheveu rose. Même si cela semble trop facile, j'ai tellement de questions à lui poser... et toi, qui ne te réveille toujours pas. Reviens vite mon ami, tu me manques un peu plus chaque jour qui passe.

Shikamaru sortit silencieusement de la chambre, les larmes aux yeux. Il avait en sa possession un mandat d'arrêt contre Sakura, enfin contre Gabrielle, mais il savait que l'affaire n'était pas terminée. Il fallait trouver le sniper de la place Wilson, celui qui tua Konan, et celui qui avait tué tous les autres, Naruto, Shino, Kiba, et Temari. Il n'avait aucun suspect pour le moment, et longtemps il avait cru qu'en trouvant Gabrielle il aurait ses réponses, mais le fait que Gabrielle était déjà avec lui en train de chercher l'assassin avait réduit tous ses espoirs à néant.

Il rentra chez lui, dans le noir, avec le dernier métro. Il était épuisé mais, la nuit ne faisait que commercer.
C'est aussi à ce moment précis que Chôji décida d'ouvrir les yeux.




Les révélations vont peut etre un peu vite, mais c'est voulu, ce chapitre de la confrontation ne pouvait que laisser éclater la vérité, et puis les policier ne sont pas si nuls ils finissent par avancer sur l'enquête!
Le prochain chapitre promet d'être musclé, avec la aussi, des morts en pagaille! Si on fait le compte, je pense que la moitié du casting va finir par y passer...
Comment pliiiiz :D

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