Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 18/08/2010
Hum, après un long silence, me revoila...
Désolé pour le retard !
L'histoire avance...




Chapitre 13: =*) (*=



** Commissariat du Canal **


Les trois hommes s’étaient repartis autour de la table, Jiraiya derrière la machine à écrire, Itachi et Shikamaru devant le nouveau suspect. Chiyo était arrivée pile à l’heure, comme l’avait convenu son petit fils. Sakura l’avait amenée en la tenant par le bras, elles s’étaient tout dit avant de venir, et elle se rappelait comment son bras tremblait de peur plus elles se rapprochaient du commissariat.

- Nom, prénom, âge, profession ? Commença Jiraiya.
- On m’a toujours appelé Chiyo, j’ai 78 ans, et retraitée depuis 10 ans.
- Votre ancien boulot ? Continua-t-il.
- Officiellement ma retraite me vient de ma boutique d’antiquité dans le quartier latin de Tokyo, officieusement, j’ai travaillé en tant que RH dans un groupe mafieux, à partir des années 50.
- Commençons par là, reprit Itachi, vous faites partie de ceux et celles qui ont fondé ce groupe.
- Nous étions trois amis, on avait de l’argent à ne plus savoir qu'en faire, et après la guerre, c’était la loi de la jungle. On a commencé à acheter illégalement des armes pour défendre nos vies, nos boutiques, nos familles… Puis c’est devenu un business. D’autres personnes sont venues nous aider, Kimimaro, Kabuto, que vous avez arrêté ou tué cette nuit là.
- Quand est-ce que vous avez recruté Gabrielle ?
- Ça, c’était une idée du chef, Orochimaru. On commençait à avoir une sale réputation, après une série de bavures plus ou moins sanglantes, et puis on se faisait infiltrer de partout, vous êtes bien placé pour le savoir, inspecteur Jiraiya.
- En effet, j’étais le 10e homme à m’infiltrer, le seul à avoir survécu.
- Question de timing, on vous avait repéré le soir de l’arrestation. Enfin bref, on souffrait d’une crise de confiance de la part de nos hommes, on s’est dit que d’engager un sniper directement sous les ordres d’Orochimaru inspirerait un peu de peur et de loyauté, ce dont on avait besoin. Et les résultats ne se firent pas attendre : on perdait moins d’hommes, moins de bavures, les flics nous ont laissé un peu plus tranquilles par rapport à d’autres gangs, c’était tout bénéfique.
- Comment se fait-il que personne à part vous n’ait jamais vu son visage ? Lui demanda Shikamaru.
- C’est elle qui l’avait demandé. Intelligente cette petite, elle était si jeune en même temps, les hommes ne lui auraient certainement pas fait confiance. Puis c’était une femme, et dans ce milieu… Les hommes sont ce qu’il y a de plus macho. Les hommes savaient qu’elle était là et qu’ils pouvaient compter sur elle, c’était le plus important. Ils faisaient leur boulot le cœur un peu plus léger.
- Savez-vous où se trouve-t-elle ? Demanda Itachi. On a des raisons de penser qu’elle était à Toulouse le soir où Mlle Temari, votre petite fille est morte.
- Oui, elle y était. Mais je ne la dénoncerai pas pour autant. Elle risque la prison à vie, voir l’injection létale si on la retrouve. Ne comptez pas sur moi pour ça.
- Et, continua Shikamaru, vous n’avez aucune idée de qui pourrait lui en vouloir, de qui aurait pu faire tout ça ?
- … Ça par contre, j’ai bien une idée. Mais avant, fermez les volets je vous prie.

Les trois hommes se regardèrent bizarrement, puis Jiraiya se leva et ferma les volets comme la vieille dame l’avait demandé. Le sniper situé en face de commissariat jura et démonta son arme, puis s’enfuit des toits pour rejoindre les autres.


** Maison de Hatake Kakashi **

Deux gardes du corps étaient postés de chaque côté de la porte d’entrée, d’autres à l’intérieur. Tsunade les salua un par un, elle avait toujours su se comporter avec les hommes de telle manière qu’ils lui avaient toujours renvoyé l’ascenseur quand elle en avait besoin. Dans le monde d’aujourd’hui, il fallait toujours avoir de bons contacts avec les gens les plus importants, comme le docteur Hatake par exemple.

Elle entra dans la pièce où se trouvait son amant. Ils s’étaient rencontrés sur un séminaire de neurochirurgie. Elle présentait son premier exposé, il lui posa la première question qui la laissa sans voix. De cet instant était né un profond respect, elle qui avait toujours eu tout ce qu’elle voulait rien qu’en remuant le petit doigt (ou le postérieur, ça va de soi). Le docteur la vit et jeta de suite un regard vers le plafond. Des caméras. Aucune importance, elle avait déjà prévu le coup. Elle l’embrassa vivement avant de s’asseoir sur le fauteuil à côté. Deux hommes en costard entrèrent.

- J’ai beau leur dire que tu ne vas pas essayer de me tuer, ces gorilles ne nous laisseront pas seuls un instant, ironisa l’homme masqué.
- C’est bien dommage, j’avais mis la culotte que tu m’as offerte pour la St Valentin.
- Dommage en effet. Tu as des nouvelles du boulot ?
- Et comment ! Toutes les infirmières te passent le bonjour ! Sandrine me fait dire que sa sœur a accouché, d’une petite Annabelle, joli comme prénom tu trouves pas ?
- Voyons, tu es trop vieille pour avoir des enfants !
- C’est gentil de me rappeler mon âge quand je fais tout pour l’oublier, soupira-t-elle, mais vois-tu, à une époque j’aurais voulu des enfants, Mélanie pour une fille ou Elodie, mais mon amie Dylan, tu sais celle qui a fait ses études avec moi, elle avait la même idée !
- Du coup vous vous êtes disputées, je sais je sais tu me racontes cette histoire tout le temps. Rien d’autre ?
- Si, ta patiente préférée est encore venue. Elle veut se faire refaire le nez encore une fois. Son nouveau mari ne l’aime pas.
- Isabelle Chamfort c’est bien ça ? La vieille de 60 ans qui épouse un homme différent tous les 6 mois ? Ça fait des années que j’ai arrêté la chirurgie esthétique pour me re-concentrer sur la neuro, c’est bien parce qu’elle me paye une fortune que je la rafistole à chaque fois. Quand tout cela sera fini, je l’appellerai. Merci Tsunade.
- De rien Kakashi, je dois te laisser, j’ai un rendez-vous à 15h avec l’administration de l’hôpital, je t’amènerai les papiers pour que tu voies ce que je signe à ta place. Une nouvelle machine IRM ça te dérange pas ?
- On va devoir licencier combien d’infirmières pour ça ?
- Avec celle qui est déjà morte ? Pas tant que ça !
- J’aime ton cynisme, dit-il en souriant, je ne te dérange pas. Bon courage avec les dinosaures du conseil.

Elle se leva et le salua de la main, ainsi que les 2 gorilles en costard qui la raccompagnèrent jusqu’à sa voiture. Sa maison était fort bien gardée, pour ça, la police savait faire son boulot. Ça ne serait que plus difficile de finir le sale boulot.


** Commissariat **

Jiraiya fit entrer Sakura dans la pièce. Elle savait pourquoi elle était appelée, elles en avaient parlé. Sakura resta debout à côté de Chiyo pendant que Jiraiya relisait ses notes :

- Donc si je résume, vous pensez que votre ancien collaborateur serait à l’origine des meurtres ?
- J’en suis certaine, redit-elle, la preuve avec cette lettre.
- Et vous dites, fit Itachi un peu abasourdi, que c’est mon frère qui vous a apporté ce message ?
- Il n’y a pas de quoi être étonné, votre père a confié la garde de votre petit frère malade au meilleur neurologue du japon au moment du drame, criminel ou pas, j’aurais fait la même chose pour mes enfants ou mes petits-enfants. Quand on devient parent il faut être prêt à tout pour sa progéniture, c’est l’instinct de survie mon petit.
- Sasuke est quelqu’un de très gentil, ajouta Sakura, il ne doit pas se rendre compte de ce qu’il fait.
- Toi aussi Sakura, tu as vu ce gamin ? Fit Shikamaru, étonné.
- Bien sûr, c’est l’homme qui vit sur les toits, il m’apporte régulièrement des fleurs, elles sont très belles. Il aime bien venir m’écouter jouer aussi.
- Le docteur Hatake est donc bien impliqué dans l’affaire.
- C’est bien normal, Kakashi n’est autre que le fils de mon ancien associé. Une histoire de famille…
- Rien de bien étonnant, fit Jiraiya en regardant Itachi. Et cet homme vous a donné rendez-vous samedi à 16 h ? Avec Gabrielle ?
- Soit je lui livre Gabrielle, soit ils me tueront, moi et mes deux petits-enfants restants. Ils m’ont donné rendez-vous au Square Wilson, un lieu très fréquenté un samedi après midi… Je ne savais pas quoi faire jusqu'à ce que Sakura me donne l’idée.
- Puisqu’ils n’ont jamais vu Gabrielle, pourquoi ça ne serait pas moi ? Intervint-elle. Ils n’y verront que du feu et comme ça ils seront à découvert. En plus, Sasuke m’a déjà vue, et vu son état… Ils pourront vraiment croire que c’est moi.
- C’est beaucoup trop dangereux, fit Jiraiya, on ne va pas impliquer une civile là-dedans.
- On a déjà fait passer un agent de police pour Gabrielle, continua Itachi, et elle est toujours portée disparue.
- Mais, vous serez là ! Insista Sakura, dans la foule je serai en sécurité. Shikamaru, vous savez que je veux retrouver les assassins de mon frère et de ma sœur, autant que vous voulez retrouver celui qui a fait ça à Choji. Laissez moi faire. Je vous en supplie…
- … C’est faisable. Mais à une seule condition : vous respecterez les ordres à la lettre. Sinon on ne pourra pas garantir votre sécurité.
- Bien entendu. C’est d’accord.
- Non mais, fit Jiraiya en se levant de sa chaise, tu n’es pas sérieux quand même ? Ta haine t’aveugle ! Tu vas pas laisser un civil se faire passer pour une ex-criminelle. Je te signale qu’ils veulent la tuer ! Et si y’a des snipers ? Et qu’ils lui tirent dessus ?
- On va réfléchir ensemble à un plan d’action, fit Shikamaru. D’ici 3 jours on aura largement fini.
- Ils la veulent vivante, intervint Chiyo, sinon ils ne me feraient pas chanter comme ça. Sakura ne craint rien, vous par contre…
- Vous voyez ? Redit Sakura, je ne crains rien !
- Sakura, veux-tu sortir un instant ? Lui demanda Jiraiya.
- Oui bien sûr… Je vous laisse gérer la situation. Mais sachez que je suis extrêmement motivée.

Il le voyait à son regard, sa détermination. Jiraiya regarda Shikamaru, déjà dépité et souffla. Sakura sortit la tête haute du bureau de l’inspecteur. Shikamaru se leva et se colla contre la fenêtre fermée. Il souleva les stores et regarda discrètement dehors, dans les hauteurs. Il y avait plusieurs immeubles et des tonnes de fenêtres où un tireur aurait pu se placer.

- Madame Chiyo, vous pensez que quelqu’un en a après vous ?
- Et pourquoi moi en particulier ? Je ne suis pas la seule à avoir fait partie de cette organisation dans cette pièce, n'est ce pas, Mr. Jiraiya ?
- Oui, mais le meurtrier a besoin de faire ce petit rituel, avec les fleurs et les orbites vides, remarqua Itachi.
- Ah, les fleurs, fit Chiyo en souriant, quelle drôle d'idée que nous avions eue à l'époque.
- Quel genre d'idée ? Demanda Shikamaru en regardant son interlocutrice.
- Et bien, mon collaborateur, celui que vous devez chercher, il était fleuriste à une époque. Et, pour nous faire connaître, il nous fallait une carte de visite. Après chaque opération, nous laissions quelques fleurs derrière nous. Ainsi tout le monde savait quand nous étions en train de faire une opération ou quand nous voulions agrandir notre territoire. Puis, quand le clan s'est agrandi, chacun des membres a pu choisir sa propre signature. Pour Temari, c'était des roses...
- Et ce sont des roses que nous avons retrouvées dans ses orbites... Quelle était ta fleur, Jiraiya ?
- Des marguerites. C'est la première fleur qui m'est venue à l'esprit, je sais, c'est pas très original.
- Ça n'en reste pas moins une très jolie fleur, Jiraiya, fit Chiyo en souriant. Mais nous ne sommes pas là pour parler jardinage.
- Nous savons vous et moi que nous avons besoin d'un appât, vous n'avez aucune preuve pour arrêter le docteur Hatake, votre seul suspect. Il faut les prendre la main dans le sac.
- Que pensez-vous qu'ils vont tenter ? Demanda Shikamaru.
- Je me suis longtemps demandé pourquoi ils en voulaient à Gabrielle, pourquoi ils la voulaient. Il y a une rumeur, comme quoi des membres du clan ont trahi Orochimaru notre chef, et l'ont livré à la police locale. En échange, ils avaient la vie sauve et pouvaient partir libres. Cela expliquerait que certains membres aient pu s'enfuir sans problème ou que la police n'ait pas insisté pour les retrouver.
- C'est alors un règlement de compte au sein du même clan. Gabrielle en a fait partie ?
- Non, je ne le pense pas, la connaissant, mais elle était avec Orochimaru le soir de la mutinerie, perchée en hauteur dans un vieux bâtiment, et elle aurait tout vu. Et tout entendu. C'est pour ça qu'ils la veulent vivante.
- Et une fois qu'elle aura parlé ? Continua Shikamaru.
- Là, c'est sûr qu'ils n'auront plus aucun raison de la laisser en vie. Mais Sakura n'a rien à leur dire, elle ne parlera pas. Il faut juste qu'ils ne se rendent compte de rien. Et pour ça faites-moi confiance, je lui dirai tout ce qu'elle doit savoir.
- On pourrait lui mettre un mouchard ? Proposa Itachi.
- Oh non, vous allez pas vous y mettre vous aussi ! S'indigna Jiraiya.
- On n'a pas tellement le choix, fit Shikamaru en revenant vers le bureau. C'est soit elle, soit quelqu'un d'autre. Mais avec une autre personne on ne pourra pas berner le petit frère d'Itachi. Fais-la entrer.
- Je te dis que-
- Fais-la entrer ! Répéta Shikamaru un peu plus fort.

Jiraiya se leva et alla, énervé, ouvrir la porte. Sakura parlait encore avec Anko qui avait un dossier à la main. Elle avait l'air aux anges. Sakura regarda à travers la porte et sourit à sa voisine, puis avança l'air sérieuse dans le bureau toujours dans la pénombre, et referma la porte derrière elle.
Jiraiya ne l'avait pas suivie, il était resté à l'accueil à marmonner, et avait même entrepris de reprendre une vieille et mauvaise habitude, la cigarette. Anko lui donna son paquet qu'il accepta.

- Vous toussez ? C'est votre première fois ? Dit-elle en rigolant.
- Vous avez l'air de bien bonne humeur aujourd'hui, ça change, je ne vous avais jamais vue sourire.
- C'est que j'ai enfin trouvé quelque chose... J'ai une empreinte.
- Une empreinte ?
- Oui, et c'est Shikamaru qui va être content.

**Sur les toits de la ville**

Sasuke avait une vue imprenable sur le Capitole, sa place préférée, là où il aimait aller quand le soleil était en train de se coucher. Les gens marchaient encore, se rendaient aux cafés, les briques rouges réchauffaient l'atmosphère.
Il tourna la tête, la Mort était là, toute vêtue de noir encore une fois, et la voix rauque lui parlait. Il n'écoutait pas comme d'habitude. Il lui attrapa violemment le bras et l'allongea contre une cheminée. Il était allé voir la vieille dame tout à l'heure, elle lui avait donné un papier, qu'il avait donné à cet homme aux cheveux gris et longs. Et depuis il ne faisait que parler. Puis, à un moment, il entendit ce nom qu'il avait adoré pendant des années.

- Où ça, Gabrielle ?
- Samedi, à 16h, tu viendras avec nous cette fois. Tu la verras et tu pourras rester avec elle, tant que tu le voudras.
- Avec qui ?
- Moi, Kakashi, et elle peut-être... Nous n'avons pas besoin de beaucoup d'hommes pour neutraliser une vieille et un sniper.
- Attends-moi là, je dois prendre cet appel. Allo ? Tsunade ?

Sasuke retourna la tête vers la place du Capitole, beaucoup plus déserte que d'habitude cette fois, des gouttes commençaient à tomber, le ciel se faisait gris, mais ils faisait aussi jour qu'en plein après-midi. Il avait hâte d'être à Samedi. Il voulait tant revoir Gabrielle. Et surtout il ne voulait plus faire semblant.

**Chez l'inspecteur Shikamaru**

Quand il rentra, la maison était vide. Il y avait un petit mot sur le bureau de l'entrée, Ino était partie diner avec son employeur et sa femme, et comme il ne décrochait pas elle était partie sans lui. Il mangea en vitesse des nouilles instantanées et se prépara pour partir à l'hôpital. Il fallait qu'il voie Choji, qu'il lui explique son plan, il avait tant besoin d'un ami, de son avis...
Son téléphone sonna avant qu'il puisse mettre son manteau. C'était Anko.

- Allo ? Oui, ici Shikamaru…
- Bonsoir chef, c’est Anko, vous allez bien ? Bien installé ?
- Oui, très bien, c’est à propos ?
- Je sais que c’est bientôt l’heure de la réunion… Alors je viens voir comment ça va. Je m’inquiète pour elle, vous voyez ?
- Sakura ? Oui, je vois…
- Vous tenez toujours à la faire participer, même une civile ? Je sais qu’elle a insisté, mais ce n’est pas la procédure habituelle !
- Bien sûr que j’y tiens ! Ça fait tellement longtemps que j’attends ça…
- C’est vrai, on est si prêts de les coincer, ils m’ont tellement donné du fil à retordre, pas une seule empreinte à me mettre sous la dent. Et c’est encore plus long de chercher dans le vide que de trouver une aiguille dans une botte de foin. A quelle heure le rendez-vous ? Que je ne me balade pas dans les parages…
- Le rendez-vous est fixé Samedi à 16h, place Wilson.
- Ok, merci, c’est pas mon jour de repos, ça tombe bien. Au fait, Hinata m’a dit que vous et Ino… Ça avait repris sur les chapeaux de roue ! Félicitations ! Vous vous aimez comme des fous, on dirait !
- Évidemment que je l’aime, je l’ai toujours aimée, dès que j’ai posé les yeux sur elle.
- Et vous allez lui dire pour Samedi ?
- Non, Ino n’a pas à être au courant. Il ne faut pas qu’elle se pose de question. Sinon…
- J’avais oublié qu’elle avait suivi une formation de journaliste. Elle pourrait se mettre en danger en cherchant des réponses...
- Tout à fait. Et donc les analyses ? Jiraiya m'a dit que tu avais quelque chose.
- Ça se pourrait, mais je ne sais pas encore ce que ça veut dire. Tu sais, en fait, je travaillais pour Ibiki, dans l'affaire de la jeune infirmière tuée, tu sais la pseudo-copine d'Itachi ? Enfin bref, on a trouvé une empreinte qui n'appartenait pas à la victime et qui n'est pas dans nos fichiers, mais comme elle a été tuée par un sniper, Ibiki n'y a pas trop prêté attention.
- Et quel rapport avec notre enquête ?
- Attends, j'allais y venir. On a trouvé ses empreintes sur une sorte de meuble avec... un tiroir à double fond !
- Je ne vois toujours pas le rapport avec l'enquête...
- Tu ne le verras pas si je ne t'explique pas la situation. J'ai bien regardé les photos et il semblerait qu'on ait ouvert ce tiroir et qu'on y ait pris quelque chose. Ibiki pense la même chose.
- Et ce quelque chose, ça pourrait être quoi ?
- C'est là que ça rejoint ton affaire. Tu te rappelles des dossiers des patients ? Avec les doses d'anesthésiques bien supérieures à la normale ? Ce qui pourrait prouver que le docteur Hatake ait un rapport avec les crimes ?
- Cette infirmière aurait volé les comptes-rendus des patients et les aurait cachés chez elle pour les montrer à Itachi... Mais quelqu'un s'en est rendu compte, est venu récupérer les documents, et un autre l'a tuée.
- C'est exact. Sauf que je n'arrivais pas à trouver à qui appartenait cette empreinte. Mais elle a fait une erreur fatale.
- Elle ?
- Je te le donne en mille, ce sont les empreintes de la nouvelle remplaçante de ce cher docteur Hatake. Konan avait sûrement pris un dossier qui n'avait aucun rapport avec le docteur, sans faire attention, dans la précipitation, et quand cette femme s'en est aperçue, elle l'a remis dans les dossiers de l'hôpital. J'ai cherché toutes les empreintes sur ce dossier, il n'y en a qu'une que je ne retrouve pas dans la base de données et on est sûr qu'elle l'a touché. C'est le médecin en charge du patient qui nous l'a confirmé.
- Mais, comment avez-vous pensé à regarder ce dossier en particulier ?
- C'est Ibiki tu sais, il a réfléchi et a commencé à parler aux médecins de vols de dossiers de patients. Ça arrive malheureusement assez souvent, mais en plus des dossiers du docteur Hatake, d'autres dossiers ont été perdus le même jour, et un seul a été retrouvé. Il m'a demandé de vérifier au cas où... et je les ai trouvées.
- Bravo, t'es la meilleure. Bon, je vais préparer un mandat et je vais aller à l'hôpital pour la mettre en examen. Tu préviens Ibiki ?
- Il est à côté, il passera te chercher. Il a déjà préparé le mandat. Bonne soirée !
- Merci encore Anko, bonne soirée à toi aussi.

Shikamaru mit son manteau et, se ravisant, ouvrit une bouteille de bourbon et prit un verre avec quelques glaçons. Ibiki sonna alors qu'il reposait son verre vide. Il était de nouveau d'attaque.



Laissez moi un ptit com pour me faire plaisir é_è



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