Fiction: Gabrielle

L'histoire se passe à Toulouse de nos jours. En l'espace d'un mois, un tueur en série a tué 3 personnes, de la même façon sans aucun mobile et sans laisser le moindre indice derrière lui. La brigade de l'inspecteur Nara Shikamaru peine face à cette affaire. Est ce que l'arrivée de Sakura Haruno, qui dit avoir des indices, pourra faire changer la donne? Et qui est cette Gabrielle, qu'elle semble vouloir protéger du tueur à tout prix?
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 44730 | Comments: 51 | Favs: 40
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potatos (Féminin), le 25/11/2009
Youhou! 10 chapitres! le temps passe vite!
je ne sais même plus quand j'ai commencé cette fic, je suis pas très régulière pour la parution je m'en excuse, j'écris comme ça me vient!
Enjoy :)




Chapitre 10: *************



** Hôpital Rangueil, salle d’autopsie**


La jeune femme avait travaillé à l’hôpital, en tant qu’infirmière. Elle avait été retrouvée morte, la veille, dans son appartement, une balle dans la tête. L’inspecteur Ibiki avait été dépêché sur les lieux. Un impact de balle sur la fenêtre avait pu établir l’angle de tir. Cette pauvre jeune fille avait été assassinée, et aucune trace, aucun mobile ne venait à l’idée d’Ibiki…pour la première fois. Morte sur le coup.
A la sortie de la salle d’autopsie, Shizune reprit ses esprits contre le mur glacial de l’hôpital. Ibiki vint essayer de la réconforter.
- C’était une amie à toi ? lui dit-il en posant sa main sur son épaule
- Oui et non, fit Shizune en soupirant, mais Konan…Elle était si gentille, elle ne se plaignait jamais, et puis, elle était très, intègre. Tu sais, du genre à ne pas aimer les injustices.
- Tu penses que c’est pour ça qu’elle a été tuée ?
- Oui…y’a pas si longtemps que ça, des ragots ont commencé à circuler sur elle…elle sortait avec cet inspecteur, le nouveau au regard noir.
- Avec….Itachi Uchiwa !!?
- Oui…tu crois que ça a un lien ?

Une semaine s’était écoulée depuis les révélations de l’inspecteur Jiraiya. Mais l’enquête n’avait pas beaucoup avancé. Ni Chiyo, ni Kankuro n’avaient été retrouvés. Aucune menace n’avait été proférée à l’encontre de l’ancien agent double. Tout le bureau était en situation d’attente et Shikamaru détestait ça.

- Shizune, je me charge de prévenir Shikamaru.
- Merci Ibiki…elle ne méritait vraiment pas ça…

Il sortit de l’hôpital et prit son téléphone. Il commença à composer le numéro…puis s’arrêta. Pas la peine de prévenir Shika pour le moment non ? Autant garder cette information…en cas de force majeure, non ?


** Commissariat du Canal**


Choji continuait ses recherches sur Fugaku Uchiwa depuis l’ordinateur du bureau. Shikamaru attendait un coup de fil d’Ino pour le resto ce soir. Un jour comme les autres en somme. Le téléphone se mit à sonner. C’était encore le journaliste, qui appelait pour la cinquantième fois. Lee Rock, fan absolu de Gabrielle, qui tenait un magazine…et voulait faire un numéro spécial sur elle.
- Tu n’as rien à faire, lui dit Choji en voyant sa tête, écoute-le au moins, il ne rappellera plus après ça.
- Je suppose que tu as raison, oh grande voix de la sagesse ! ironisa-t-il en décrochant le combiné. Oui monsieur Rock, que puis-je faire pour vous ?
- Enfin inspecteur ! dit la voix à l’autre bout du fil. Enfin j’ai votre voix au bout du fil ! je suis si heureux ! c’est un grand jour pour moi !
- Euh, de quoi me parlez vous ?
- Mais je parle avec celui qui enquête sur ma Gaby ! Vous ne pouvez pas savoir ce que ça représente pour moi !
- Non en effet, fit Shikamaru à Choji
- Mets le haut parleur, j’comprends pas tes blagues sinon.
- Ok, dit Shikamaru en appuyant sur le bouton. Et donc, que me vaut votre appel ? C’est sur le magazine ?
- Oui et non. Enfin oui en quelques sortes, mais si vous ne voulez pas…je veux vous aider ! grâce à mon article !
- Oui vous l’avez déjà dit à notre secrétaire la semaine dernière, répondit Shikamaru
- Et la semaine avant aussi, ajouta Choji.
- Je voudrais juste que vous nous envoyez une photo ! pour illustrer l’article. Le reste, on s’en charge ! on vous donnera même des infos si vous le voulez !
- Mais bien sûr. Qu’est ce qu’on fait Choji, fit Shikamaru en cachant le combiné avec sa main, on lui envoie ?
- Prends son mail, je lui prépare, après tout, la photo doit déjà être diffusée, non ? sur les avis de recherche de la police.
- Il veut celle avec le chapeau, on ne l’a jamais diffusée celle là !
- Et alors, quel est le mal ? je n’en peux plus de ce type, il est encore plus lourd que mon berger allemand ! demande lui son mail.
- Ok…allo monsieur Rock, veuillez me communiquer votre adresse mail je vous prie…oui je vous l’envoie de suite. Merci, au revoir.

Il raccrocha le combiné et lui envoya la photo. Une bonne chose de faite. Au moins, il n’avait pas rien fait de la journée. Ino appela quelques minutes après. Elle confirma pour le resto le soir même. Elle devait juste passer pour un rendez-vous d’affaire, et serait un peu en retard. Le clignotant du double appel s’alluma pendant la conversation, obligeant Shikamaru à raccrocher. C’était encore ce type. La photo ne lui allait pas.

- Désolé, mais c’est tout ce qu’on a pour le moment monsieur Rock.
- Mais ce n’est pas possible…elle ne ressemble pas du tout à l’image que tout le monde se fait d’elle. Je vais décevoir mes lecteurs si je la publie !
- Ce n’est pas un problème pour nous, nous sommes policiers, pas paparazzi.
- Si seulement…si seulement on avait retrouvé ce type…il aurait pu nous dire si c’était vraiment elle sur la photo !!
- Oui mais monsieur nous ne…COMMENT ? fit Shikamaru en appuyant sur le bouton du haut parleur
- Bah, c’est ce qui se dit dans le milieu…ça doit pas vous intéresser ce genre de ragot…
- Lee Rock, si vous ne me dites pas toute la vérité, je vous inculpe pour entrave au bon déroulement d’une enquête criminelle, et mon collègue Ibiki se chargera de vous, et croyez moi, il est pas commode !
- Mais… mais que voulez vous savoir au juste !
- Qui est ce type dont vous parlez ? Vous avez insinué…qu’il aurait pu dire si la personne sur la photo était la vraie Gabrielle…j’en conclue donc, qu’il sait à quoi elle ressemble !
- Comment !!! fit Choji. Mais c’est nouveau ça, personne n’est censé l’avoir vu, à part la personne qui l’a engagée, cette femme nommée Chiyo…
- Bien, vous savez, continua Lee, ce mythe autour de cette femme, il est alimenté par le fait que personne ne sait à quoi elle ressemble. Elle était sniper, elle ne ratait jamais une victime. Sauf ce jour là…le jour où les membres ont été arrêtés. Elle a commis une erreur.
- Choji, fait des recherches sur cet événement. Vite ! Continuez.
- Et bien, beaucoup pensent que c’est Gabrielle elle-même qui a aidé la police à arrêter Orochimaru...elle devait donc s’enfuir à tout prix. Elle ne pouvait pas rester dans le clan, mais ne pouvait quand même pas se rendre, malgré l’allègement de peine promis par l’inspecteur Uchiwa.
- L’inspecteur Uchiwa !!
- Shika, j’ai le rapport de l’affaire, j’ai dû utiliser le pass d’Itachi pour y accéder, le tien ne marchait pas. C’est son père qui était aux commandes ce soir là, quand Orochimaru a été abattu.
- Et donc, continua Lee, en essayant de s’enfuir, elle a baissé sa garde. Elle aurait rencontré une autre personne…qui l’a vu, et qui savait qui elle était.
- Et cette personne, qui est-elle ? fit Shikamaru, qui n’en pouvait plus d’attendre la chute.
- On n’en sais rien, mais, elle lui a tiré dessus, en pleine tête. Dans le front. Le type, apparemment, aurait miraculeusement survécu…mais à subi des dommages. C’est ce que l’on raconte depuis la nuit de l’incident ! c’est un peu comme Voldemort et Harry Potter ! ce type est le seul à avoir survécu à un tir de balle de Gabrielle ! Il est presque aussi connu qu’elle.
- Mais, pourquoi n’a-t-il pas été interrogé par la police ? Ce type n’a pas pu s’enfuir avec une blessure pareille…
- C’est tout simple, fit Choji d’un ton macabre. Ce type…est intouchable. Et cela confirme bien nos soupçons…sur Fugaku Uchiwa. Tu peux raccrocher, j’ai le rapport sous les yeux.
- Merci, infiniment, monsieur Rock.
- De rien, appelez moi si vous…, fit-il avant que Shikamaru lui raccroche au nez.

Shikamaru prit la place de Choji devant l’écran, et s’il n’avait pas été assis bien sur sa chaise, il serait sûrement tombé à la renverse. Un jeune homme de 16 ans avait bel et bien été blessé ce soir là, une grave blessure à la tête, qui lui a fait perdre une bonne partie de ses capacités cognitives. Et cet homme…

- C’est pas possible…mais dans quoi on est tombé, mon bon Choji…
- Faut se rendre à l’évidence. Le type que Gabrielle a failli tuer, c’est Sasuke Uchiwa, petit frère d’Itachi, et fils de Fugaku Uchiwa. Et d’après le rapport de médecin, elle l’a salement amoché. Il a perdu 80% de ses capacités, il a du réapprendre à parler, à marcher…tiens tiens…regarde le nom du médecin qui s’est chargé de l’opération.
- …Hatake Kakashi…mais…c’est impossible ! Il faisait partie de la mafia à cette époque…comment a-t-il pu…comment le père Uchiwa a-t-il pu laisser son fils entre ses mains ?
- Je crois qu’on va devoir aller lui parler…à lui et à Itachi.
- Vous devriez faire attention, fit une voix à la porte.

C’était Jiraiya. Il était escorté de plusieurs policiers. Mesure de sécurité.

- Hatake Kakashi…voila l’homme le plus intelligent que j’ai jamais rencontré, sans vouloir vous offenser, inspecteur. Nous n’avons pas échangé beaucoup de parole, je sens bien qu’il ne me considère guère. Mais…si vous y réfléchissez, tout concorde…
- Le docteur est le seul à pouvoir déclarer les pertes d’anesthésiants, a les compétences nécessaires pour commettre les meurtres, et est assez intelligent pour ne laisser aucune trace derrière lui…comprit Shikamaru
- Et de plus, c’est un très grand amateur de fleurs, ajouta Jiraiya. On a un seul problème. Il a un alibi, pour toutes les nuits où les meurtres ont été commis.
- C’est donc un complice des meurtres. Le tout est de savoir, si on l’arrête maintenant…ou si on le surveille.
- Tu veux ferrer un plus gros poisson, c’est ça ?
- Si on admet avoir des soupçons sur le doc, commença Shikamaru, ils en seront informés. Les meurtriers, comme la police…et si notre intuition ne me trompe pas, il y a un lien, entre ce médecin et Fugaku Uchiwa. Je dois parler à Itachi.
- A quoi bon Shikamaru, tel père, tel fils. Entre toi et son père, je ne pense pas qu’Itachi puisse faire le bon choix…il dira tout à son père, et on sera dans le même pétrin. Il nous faut quelque chose, pour qu’il puise changer d’avis.

Les trois hommes regardèrent le sol un moment. Ils étaient en train de réfléchir, à quoi faire, comment, à qui le dire, qui étaient leurs alliés, qui étaient leurs ennemis ? A qui faire confiance ?
Et ils allaient apprendre au fil de l’enquête que les apparences sont parfois bien trompeuses…


**Placard de l’appartement de Chiyo**


Chiyo se leva de sa chaise roulante et prépara à manger. Il le sentait à travers la porte. Ça sentait bon comme quand il était môme. De la viande en sauce, comme il l’aime, et des frites bien croustillante, comme mamie sait les faire.
Chiyo mit a table pour deux, et jeta un œil du coté de son placard à balai.

- C’est bon mon petit, t’as rien à craindre, il viendra pas encore aujourd’hui, c’est pas son heure je te dis.
- Bien…mais si jamais il se pointe, je file sous la table !
- Et ta jambe ! Tu es fou ! tu vas l’infecter d’avantage…

Kankuro quitta le placard et alla s’asseoir avec sa grand-mère. Cela faisait une éternité qu’il ne s’était pas vu. Depuis environ une semaine, il s’était réfugié ici, dans cet immeuble. Mais Sakura n’était pas là…il n’avait pas eu d’autre choix que de rester ici, dans l’appartement voisin. Mais il savait qu’il ne pourrait pas rester longtemps ici. Ses jours étaient comptés. C’est elle-même qui lui avait annoncé, comme ça. Kankuro, je vais mourir d’ici peu. C’était tout.

- Mange ta soupe elle va être froide !
- C’est pas de la soupe mamie, et arrête de me traiter comme un gamin, j’ai plus 10ans…
- Ecoute, dit-elle en posant sa cuillère dans son assiette. Je vais devoir m’absenter un instant. Sakura vient de partir en voyage, tu peux utiliser son appartement. Elle m’a laissé les clés pour m’occuper de son chat, mais installe-toi là bas en attendant. Je suis sûre qu’elle se fait du souci pour toi depuis le temps. Tu pourrais l’appeler quand même.
- Non, surtout pas ! Cet homme…il était là !
- Sakura est plus forte que tu ne le crois Kankuro, lui rappela sa grand-mère. Elle s’en sortira. Elle a perdu son frère, ta sœur, tu as fait partir Gaara et tu disparais. Tu crois qu’elle ne supporterait pas de te savoir vivant c’est ça ? Que tu es cruel…
- Arrête. C’est bon. Je vais l’appeler. J’attends que tu partes, et je lui dis tout.
- Et rends toi à la police. Il faut que tu leur parles de Temari.
- Mais elle était encore en vie quand je l’ai quitté !! Je n’ai rien à voir là dedans…
- Tu es bien sûr de ça ? Tu n’as vu personne ? Même pas le tireur ?
- J’ai juste vu le spot rouge. Et trois coups de feu.
- Hum, alors tu dois vraiment y aller…cela ne colle pas du tout avec la version de la police. Tu dois témoigner ! le sermonna sa grand-mère.
- Tu crois pas que c’est un peu tard pour nous faire la leçon ! Si t’avais pas été là, Temari…elle serait…elle…
- Il suffit Kankuro-chan ! Tu n’as pas à juger la vie que j’ai menée, surtout sans rien savoir…et j’espère sincèrement que tu ne sauras rien de tout cela. Tu as le droit de me haïr pour t’avoir pris ces deux êtres chers, mais, je pense en avoir souffert autant que toi, depuis des années, et avec l’âge…on se doit d’être clément avec ses ainés ! Ce que j’ai fait, n’a aucun rapport avec le fait de cacher des informations, qui pourraient permettre de savoir qui a tué ta sœur, et qui en veut à Gabrielle à ce point. Tu peux sauver des vies Kankuro, mais tu es trop lâche pour ça, tu as tout simplement peur !
- …

Kankuro baissa la tête et mangea sans bruit. Il n’avait plus l’habitude de se faire engueuler comme ça par mamy Chiyo, mais n’empêche qu’elle avait parfaitement raison. Ce soir là au musée. Temari était venue le voir, pour lui dire quelque chose d’important. Elle avait peur…elle avait peur parce qu’elle avait mené sa propre enquête. Et elle avait trouvé ce qu’elle cherchait. Elle n’avait pas eu le temps de tout lui expliquer, le 1er coup de feu se fit entendre, et Kankuro fut projeté à terre par la douleur. Elle avait appelé une ambulance, et c’était enfuie elle aussi, passant par une sortie de secours, comme c’était prévu en cas de pépin…
Il n’avait appris sa mort qu’en voyant passer son corps non loin de lui à l’hôpital, quelques heures après son admission. Et puis, ce docteur était apparu…il avait cru voir l’ange de la mort, venu l’abattre. Il a fui, comme un lâche, c’était la vérité. Il a laissé sa sœur se faire abattre seule, il a rejeté Sakura par peur qu’elle le rejette la première, il a éloigné son petit frère, sa seule famille à présent, pour ne pas voir la déception sur son visage…

- Dépêche-toi de finir, et file dans l’appartement de Sakura. Les volets sont fermés, il ne viendra pas t’embêter.
- Mamy…
- Ce n’est pas la peine de me remercier. C’est pas comme ça que je t’ai élevé. Les clés sont sur le tiroir.

Il la serra fort dans ses bras, tellement fort qu’elle cru s’étouffer. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas été gentil avec elle comme ça. Ces garçons alors, si fragiles. Elle posa sa tête sur son épaule et fit un soupir, je genre de soupir que font les gens quand il se sentent bien. Kankuro quant à lui, versa une larme. C’était comme si elle venait de lui dire, qu’il ne la reverra peut être jamais.


**Toit d’un immeuble, quelque part à Toulouse*


Sasuke attendait que l’homme en noir lui donne à manger. La Mort, c’est le surnom qu’il lui avait donné. Car il finissait toujours par tuer quelqu’un. Et puis, il avait ce long manteau noir, des cheveux longs blanc argenté, et ces yeux…des yeux de démons. Sasuke prit la fourchette qu’il lui tendait avec les deux mains, la mis dans sa bouche, et fixa l’homme en face de lui. Il devait bien suivre ses mouvements pour bien mâcher et avaler convenablement. Cela faisait un moment qu’il y arrivait tout seul, mais l’étouffement n’est jamais loin. C’était un jour particulier aujourd’hui. Il avait un cadeau à donner à Chiyo. Il n’y avait pas de fleurs cette fois-ci, quand il demanda pourquoi, la Mort lui répondit que le fournisseur avait eu un contre temps. Il avait bien proposé de les récupérer lui-même, mais la Mort avait catégoriquement refusé. Ce bout de papier, lui avait-il dit, c’est bien plus important que toutes les fleurs du monde.
Sasuke finit de manger et partit en sautant sur le toit, voir son amie, qui l’attendait de pied ferme.
Chiyo avait à peine eu le temps de cacher l’assiette de Kankuro qu’il tapa à la vitre. Toujours aussi souriant. Cela faisait quelque temps qu’elle avait compris qui l’envoyait chez elle tous les jours depuis quelques mois. Elle avait compris, quand les fleurs qui lui amenait le midi se retrouvaient dans les orbites de ses jeunes qu’elle avait recruté jadis…Il n’y avait que lui pour lui faire comprendre, pour la menacer si discrètement. Et le pauvre garçon n’en avait pas la moindre idée. Elle était prête à parier qu’il tenait beaucoup à elle. Heureusement, dans son métier, on apprend à faire semblant. C’est toujours mieux que les gens vous fassent confiance pour recueillir des informations.

- Mon ptit Sasuke !
- Bonjour Chiyo, tu as bien mangé ?
- Très bien oui, viens t’asseoir…

Il souriait quand il lui donna la lettre. C’était de la part du médecin. Ses appels étaient filtrés, il ne pouvait pas lui donner le rendez-vous par téléphone. Sinon, ils me repéreraient trop vite. La police avançait bien plus vite depuis l’arrivée de Jiraiya, c’était bon tout ça. Il lui donnait rendez vous. Dans une semaine, elle devait se présenter au Square Wilson, devant la fontaine, à 14h.
En compagnie de Gabrielle.
Si elle n’est pas là, elle se fera tuer sur le champ. Si elle ne vient pas, Sakura et le reste de sa famille se feront tuer sur le champ. Et au cas où elle vendrait avec une inconnue, Sasuke sera présent…
Elle était vraiment prise au piège. Sasuke ne devait pas savoir lire encore, après ce qui lui est arrivé, pensa-t-elle.

- Madame Chiyo, vous en faites une drôle de tête.
- Oh, ce n’est rien…
- Votre cadeau ne vous plait pas ?
- Si bien sûr, il est très beau, mais vois-tu mon cher Sasuke, si je prends ce cadeau qu’il m’est donné, une amie va mourir. Et si je ne le prends pas, c’est moi qui vais mourir.
- Comment ! mais qui sont-ils pour vous donner des cadeaux pareils ! Ils ne méritent pas d’être vos amis.
- D’ailleurs Sasuke, je doute que ce soit des amis qui m’envoient ce genre de lettre…dis leur que je serai au rendez vous.
- Mais, qu’allez vous décider ?
- Je n’en sais rien, on verra bien, il se peut que mes vieux os me jouent un tour avant cela. Il est temps que tu partes, j’ai une course à faire pour les chats.

Elle raccompagna Sasuke à la fenêtre. Pendant un instant, Chiyo cru voir un autre homme. Il se tenait droit, son bandage sur la tête lui donnait un air sérieux. Mais…c’est son regard, d’une intensité incroyable, qui la fit ouvrir grand les yeux.
- Vous savez Madame Chiyo, moi si j’avais des amis comme les vôtres, qui vous font des cadeaux si méchant, je le dirai à quelqu’un, j’irai me plaindre. N’y a-t-il pas un endroit pour juger les mauvais amis comme les vôtres ?
- Je…

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, il s’était déjà envolé dans les airs, lui laissant en tête un cruel dilemme qu’elle n’avait pas eu le courage de se poser. Dans ces circonstances, si elle venait à se rendre directement à la police, ils n’auraient pas assez le temps pour la liquider avant qu’elle est le temps de parler…





Bientôt le chap11 j'espère!
à bientôt!




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